BMW Z4 (E89)
La BMW Z4 est un modèle de roadster du constructeur automobile allemand BMW commercialisée à partir de 2009, dénommée en interne BMW E89, remplaçante de la BMW E85. Pour la première fois dans son histoire, afin de rivaliser avec la concurrence telle Mercedes-Benz et son roadster SLK, la Z4 s'équipe d'un toit rigide rétractable. Cette nouvelle Z4 n'est d'ailleurs plus scindée en deux véhicules distincts, coupé et roadster, mais sera uniquement disponible en version découvrable.
BMW Z4 (E89) | |
Marque | BMW |
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Années de production | 2009 - 2016 Phase 1 : 2009 - 2012 Phase 2 : 2012 - 2016 |
Production | 118 000 exemplaire(s) |
Classe | Sportive |
Usine(s) d’assemblage | Ratisbonne, Allemagne |
Moteur et transmission | |
Énergie | Essence |
Moteur(s) | 6-cylindres en ligne, 24S |
Position du moteur | Longitudinale avant |
Cylindrée | 2 497 à 2 979 cm3 |
Puissance maximale | 156 Ă 340 ch (150 Ă 250 kW) |
Couple maximal | 250 Ă 450 N m |
Transmission | Propulsion |
Boîte de vitesses | Manuelle, automatique ou robotisée (DKG) |
Poids et performances | |
Poids Ă vide | 1 480 Ă 1 580 kg |
Vitesse maximale | 250 km/h |
Accélération | 0 à 100 km/h en 4,8 à 6,2 s |
Consommation mixte | 8,2 Ă 9,4 L/100 km |
Émission de CO2 | 192 à 219 g/km |
Châssis - Carrosserie | |
Carrosserie(s) | Roadster Ă toit rigide escamotable |
Coefficient de traînée | de 0,34 à 0,35 |
Direction | Direction hydraulique à crémaillère |
Freins | Disques ventilés (348 mm / 324 mm) |
Dimensions | |
Longueur | 4 239 mm |
Largeur | 1 790 mm |
Hauteur | 1 291 mm |
Empattement | 2 496 mm |
Volume du coffre | 180 Ă 310 dm3 |
Sécurité | |
Note Euro NCAP | |
Chronologie des modèles | |
Cette seconde génération de BMW Z4 est d'abord présentée par le biais d'Internet, début 2009, puis physiquement lors de l'édition 2009 du Salon de Détroit. Désormais fabriquée dans l'usine de Ratisbonne en Allemagne, et non plus en Caroline du Sud aux États-Unis, la BMW Z4 est lancée le à un prix de base d'environ 35 900 €.
Design
Bouleversement majeur dans le bureau de design de la marque allemande BMW : l'emblématique designer américain Christopher Edward Bangle, présent depuis 17 ans à la tête de ce bureau, quitte la marque et laisse sa place à Adrian van Hooydonk[1]. Le designer entame une véritable évolution dont la Z4 est la première à bénéficier.
Depuis 1934, BMW propose à ses clients des « roadsters élégants et puissants », si bien que cette nouvelle génération se devait de respecter les codes stylistiques établis, à savoir un capot long, des passages de roues marqués, un arrière court et un pare-brise incliné. C'est donc le projet de deux femmes, Juliane Blasi pour le design extérieur et Nadia Amaout pour le design intérieur, qui s'est imposé[2]. Juliane Blasi est en réalité la gagnante d'un concours interne à BMW entre les studios de Munich et de Californie rassemblant une quarantaine de projets[3].
Les lignes sont moins agressives, plus sobres, en somme, à l'opposé de la précédente génération[5]. La BMW Z4 est le seul roadster deux places à allier aux proportions classiques du cabriolet une assise basse et reculée sur l'essieu arrière[6] - [7]. Les flancs, dynamisés par une ligne prononcée s'étirant de la calandre aux passages de roue arrière, affirment le caractère sportif (« athletic look ») de la Z4[6] - [8]. La célèbre calandre BMW, formant deux moustaches, est inclinée en surplomb, prononçant davantage les traits du « nez en squale » de l'automobile[9]. Le bouclier est griffé d'une lame, de part et d'autre de la grille d'aération, tandis que la malle arrière reçoit de nouveaux feux originaux[5]. Selon le Moniteur Automobile, la BMW Z4 possède désormais « l'élégance effilée d'un grand coupé »[10].
Inspiré de la BMW Z8, l'intérieur profite d'une finition « irréprochable »[11]. Certains pourront être néanmoins déçus par la qualité perçue en raison d'ajustages perfectibles[12] sur les modèles de lancement. Les commandes bénéficient de chrome tandis que la planche de bord est agrémentée de cuir et de bois précieux. Les sièges sont, de série, entièrement recouverts de cuir[9]. Ils sont par ailleurs traités afin d'éviter que le soleil ne chauffe les sièges et brûle les occupants[13]. Pour cela, la technologie SunReflective utilisée par BMW consiste à incorporer des pigments spécifiques dans le cuir qui assurent la réflexion des rayons infrarouges de la lumière du soleil[14].
Châssis
Structure
La nouveauté majeure de la BMW Z4 est l'abandon de la toile rétractable au profit d'un toit rigide en deux parties en aluminium, dont l'ouverture électro-hydraulique s'effectue en 20 secondes. Fabriqué par l'équipementier Edscha, l'opération peut être réalisée en roulant jusqu'à 30 km/h comme sur la précédente version. Les raisons de ce changement sont diverses : visibilité périphérique — augmentation de 14 % en moyenne[8] — et 3/4 arrière accrue, acoustique améliorée, sécurité contre le vandalisme[15] - [3].
De plus, sur les Z4e89 23i et 30i, le poids reste quasi identique Ă la version E85 2.5si et 3.0si.
En revanche, la Z4 35i/35is pèse à vide 1 590 kg, soit 120 kg de plus que les motorisations atmosphériques.
L'aluminium constitue également le train avant à double articulation des pivots de fusée, ce qui induit une réduction de 30 % du poids à une construction équivalente en acier. L'équilibre de la charge sur les essieux est ainsi amélioré, « gage d'une agilité accrue et d'un comportement routier précis »[16]. L'essieu avant est un essieu MacPherson tandis que l'arrière utilise une barre centrale. Un système de contrôle de la dynamique — système modifiant la progressivité de l'accélérateur, la réponse du moteur, de l'ESP et de la loi de l'assistance à la direction — est proposé de série afin de réaliser un châssis adaptatif de haute performance[17].
Profitant d'un châssis allongé de 11 cm, portant sa longueur totale à 4,23 m au lieu de 4,09 m pour sa prédécesseur, la BMW Z4 annonce un volume de coffre en hausse, atteignant les 310 dm3 avec le toit en place contre 260 dm3 pour la BMW E85. En raison de l'option toit rigide choisie par la marque allemande, ce volume diminue à 180 dm3 en version décapotée[18] - [19]. Point noir au tableau de la Z4, l'accès total au coffre s'avère difficile lorsque le toit est escamoté, il est toutefois possible d'y accéder pour de menus objets rangés au bord ; il faudra donc, dans la majorité des cas, charger ses bagages avant de décapoter et faire la manipulation inverse pour les extraire[11].
Comportement
Grâce à un châssis « affûté et rigide », la Z4 est rivée au sol, même sur des routes sinueuses. Il faut cependant éviter les « excès d'optimisme » à l'approche d'un virage appuyé qui auront pour conséquence le sur-virage de l'automobile (contenu par le Contrôle du freinage en courbe CBC et le DSC soit l'équivalent de l'ESP)[20] - [12]. Bien que le différentiel à blocage électronique DTC (Contrôle de traction dynamique) n'offre presque pas les mêmes qualités, notamment la motricité en sortie de virage, d'un vrai différentiel autobloquant mécanique, le conducteur trouvera son plaisir dans le pilotage de cette Z4[3]. Le passage en pneumatique standard, "No Run Of Flat", apporte une agilité et une sportivité accrues.
Habitabilité et confort
La BMW Z4 profite en option de nombreux équipements, absents de la précédente version, tels que le GPS à disque dur d'une capacité de 80 GB et l'iDrive, empruntés à la BMW Série 7[18]. Le terme iDrive désigne l'ensemble des systèmes auquel le conducteur peut accéder lors de la conduite (radio, GPS, climatisation, etc.). La particularité de l'iDrive est d'agencer les commandes de telle manière que le conducteur puisse « contrôler son automobile en se servant de son intuition »[21]. L'idée n'est cependant pas nouvelle étant donné que Mercedes et Audi l'appliquent également[10].
Ainsi, les commandes liées à la conduite telles que le démarreur, les palettes de passages de rapports, etc. sont disposés autour du poste de conduite tandis que les systèmes de confort comme la climatisation, sont placés au centre. Conducteur et passager y ont ainsi tous deux accès. L'écran de visualisation est quant à lui contrôlé par un seul élément, dénommé « Controller » pouvant être tourné dans toutes les directions[21]. La suppression du levier de frein à main permet une implantation aisée des touches de l'iDrive.
Le contrôle de pression des pneus, le frein à main électrique, les airbags rideau ainsi que la suspension pilotée dénommée « châssis sport M adaptatif » sont également disponibles en option (de série sur 35is). Ce dernier système propose un abaissement de la caisse de 10 mm, rapprochant a fortiori le centre de gravité de la voiture du sol, ce qui permet des vitesses plus élevées en courbe. Des capteurs mesurent et transmettent des données d'accélérations au calculateur qui agit à son tour sur l'amortissement en quelques centièmes de seconde. En revanche de série, des options de réglages sont proposés au conducteur pour adapter la suspension à sa conduite : « Normal », « Sport » et « Sport+ » peuvent être sélectionnés par l'intermédiaire de la commande de régulation du comportement dynamique[3] - [22]. En position Sport+, la Z4 autorise d'ailleurs aisément une conduite sportive[3]. L'écran central offre également la possibilité de surfer sur Internet[18].
D'un point de vue habitabilité, la Z4 profite d'une très bonne assise ainsi que de quelques rangements supplémentaires à l'image du filet placé discrètement derrière les sièges[11]. En ce qui concerne l'acoustique à bord, les turbulences générées au-delà de 140 km/h ne sont que peu filtrées face aux rivales, que ce soit sans ou avec le filet anti-remous, proposé en option sur certaines versions[3].
Moteurs
« Efficient Dynamics »
Fidèle aux précédents modèles de grand tourisme, la BMW Z4 opte pour une propulsion à moteur en position avant. Elle bénéficie par ailleurs du système « Efficient Dynamics », ensemble de technologies visant à diminuer la consommation de carburant ainsi que les émissions de CO2 sans altérer les performances. Chaque nouvelle génération de motorisation de BMW consomme ainsi moins et pollue moins[10].
Le système intègre un système de récupération d'énergie au freinage[4]. Ce système fonctionne en récupérant l'énergie cinétique de rotation des roues lors des décélérations de l'automobile en transformant cette énergie en énergie électrique stockée dans la batterie via l'alternateur[23] - [4].
Le système propose, pour les automobiles équipées d'une boîte manuelle, d'un indicateur de changement de rapport permettant de changer de façon optimale les vitesses et ainsi diminuer significativement la consommation de carburant[24] - [4]. Les pneus sont étudiés afin de diminuer la résistance au roulement en limitant la déformation en fonctionnement. Ces pneus dits « à faible résistance au roulement » sont obtenus grâce à l'utilisation de matériaux spéciaux au niveau des bandes de roulement et des flancs[25].
Performances
La gamme de motorisation de la BMW Z4 opte pour une nouvelle dénomination : « sDrive ». Seulement trois blocs essence six cylindres en ligne sont disponibles lors de sa sortie — sDrive23i, sDrive30i et sDrive35i — de puissances respectives de 204 ch, 258 ch et 306 ch[18]. Les six cylindres en ligne sont positionnés dans le sens de la marche — ce qui explique la longueur du capot —, car dans cette configuration, le moteur offre « le rapport poids/puissance idéal, combiné à un équilibrage des masses en mouvement et une régularité de fonctionnement remarquables »[26]. Contrairement à la Mercedes-Benz SLK, concurrente directe, propulsée par un moteur V6 ou V8 atmosphérique, la Z4 opte pour une suralimentation à turbocompresseur qui offre un couple important à très bas régime. En revanche, ce type de motorisation s'essouffle plus rapidement à haut régime[12].
Les puissances des moteurs sDrive23i et sDrive30i endurent une réduction d'une dizaine de chevaux par rapport à la version E85 afin de respecter la norme européenne Euro5 sur les émissions polluantes[18]. Bien que légèrement creux à bas régime mais dévoilant son potentiel au-delà des 3 500 tr/min, le sDrive23i s'avère « doux, polyvalent et relativement économique »[5] - [27]. Le moteur sDrive35i est, quant à lui, entièrement nouveau et profite d'une injection directe ainsi que d'une suralimentation biturbo montées en parallèle lui octroyant un 0 à 100 km/h annoncé en 5,8 s, mieux que la Porsche Boxster S. À noter que cela faisait trois ans que BMW avait abandonné tout système de suralimentation[10] sur ses moteurs essence.
Deux inédits quatre cylindres essence turbocompressés, dénommés sDrive18i et sDrive20i, ont fait leur apparition un peu plus tard, tout comme le 28i équipé du même bloc turbo compressé n20b20 en remplacement du 30i[18].
Phase 1
sDrive18i | sDrive20i | sDrive23i | sDrive28i | sDrive30i | sDrive35i | sDrive35is | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2013-2016 | 2011-2013 | 2009-2011 | 2011-2016 | 2009-2011 | 2009-2016 | 2009-2016 | |
Type d'alimentation | Turbocompressé | Turbocompressé | Atmosphérique | turbocompressé | Atmosphérique | Turbocompressé | Turbocompressé |
Ă 5 000 tr/min |
Ă 6 400 tr/min |
Ă 6 400 tr/min |
Ă 5 000 tr/min |
Ă 6 600 tr/min |
Ă 6 600 tr/min |
Ă 5 500 tr/min | |
de 1 250 Ă 4 400 tr/min |
de 1 250 Ă 4 500 tr/min |
de 2 750 tr/min |
de 1 250 Ă 4 800 tr/min |
310 N m
Ă 2 750 tr/min |
de 1 300 Ă 5 000 tr/min |
Ă 1 500 tr/min | |
en 7,9 s |
en 6,9 s |
0 Ă 100 km/h
en 6,6 s |
en 5,9 s |
0 Ă 100 km/h
en 5,8 s |
en 5,2 s |
en 4,8 s | |
8,2 â„“/100 km | 8,5 â„“/100 km | ||||||
Poids à vide* Juste 8 litres dans réservoir Sans poids théorique conducteur 68 kg |
1 415 | 1 410 | 1 415 | 1 605 |
Phase 2
Les chiffres de consommation de carburant et de pollution correspondent aux chiffres maximaux proposés par le constructeur.
sDrive18i | sDrive20i | sDrive28i | sDrive35i | sDrive35is | |
---|---|---|---|---|---|
Moteur | 4-cylindres en ligne | 6-cylindres en ligne | |||
Cylindrée (cm³) | 1 997 | 2 979 | |||
Alimentation | Turbocompressé | Bi-turbocompressé | |||
Puissance maximale ch (kW) | 156 Ă 5 000 tr/min |
184 de 5 000 Ă 6 200 tr/min |
245 de 5 000 Ă 6 500 tr/min |
306 Ă 5 800 tr/min |
340 Ă 5 900 tr/min |
Couple maximal (N m) | 240 (+ 30 Overboost) de 1 250 Ă 4 400 tr/min |
270 de 1 250 Ă 4 500 tr/min |
350 de 1 250 Ă 4 800 tr/min |
400 de 1 300 Ă 5 000 tr/min |
450 (+ 50 Overboost) de 1 500 Ă 4 500 tr/min |
Boîte de vitesses | Steptronic 6 / Steptronic 8 | DKG 7 | |||
Vitesse maximale (en km/h) | 220 | 232 | 250 | ||
0-100 km/h (en s) | 8,1 | 6,9 | 5,5 | 5,1 | 4,8 |
Consommation (en L/100 km) | 6,8 | 6,8 | 6,8 | 9,1 | 9,1 |
Émissions de CO2 (en g/km) | 159 | 159 | 159 | 211 | 211 |
Capacité du réservoir (en L) | 55 | ||||
Masse Ă vide (en kg EU) | 1 495 | 1 600 | |||
Transmission
La gamme de BMW Z4 E89 est équipée de série d'une boite de vitesses mécanique à six rapports spécialement étagée pour les moteurs, allégée de 8 kg et conçue pour diminuer les débattements lors des changements de rapports. Ainsi, même lorsque le 6e rapport est engagé à 90 km/h, la Z4 reprend sans difficulté[27].
La version sDrive 35i peut être équipée en option d'une boîte robotisée à double embrayage sept rapports dénommée « DKG » (De série sur 35is)(**), apparue sur les Séries 3 Coupé et Cabriolet, ainsi que sur la BMW M3. Cette dernière boite profite d'« une vitesse d'engagement des rapports non accompagnée de heurts ni d'hésitation »[10]. Les deux autres versions de départ sDrive23i et sDrive30i se contentent en option d'une boîte automatique « Steptronic » (*) à 6 rapports[18].
Les motorisations les plus récentes 18i, 20i et 28i peuvent être équipées en option d'une boîte automatique « Steptronic » (*) à huit rapports ZF[18].
Sécurité
Hormis l'aspect purement esthétique, le capot bombé est dessiné de façon à limiter les blessures infligées lors d'un choc piéton. BMW a par ailleurs opté pour des arceaux fixes et non télescopiques, utiles en cas de retournement du véhicule[10].
Technologie d'éclairage d'une efficacité supérieure à l'allumage halogène, les phares au xénon sont disponibles de série. Associés à des projecteurs directionnels, ils permettent d'éclairer de façon optimale les virages. Ils proposent par ailleurs une répartition variable de la lumière, relevant ou abaissant les projecteurs en fonction de la vitesse. Ainsi, en ville, les projecteurs sont au plus bas afin d'éclairer la chaussée sans éblouir les autres conducteurs tandis que sur autoroute, ils sont au plus haut afin d'augmenter la portée des phares[28].
La BMW Z4 est équipé de pneumatiques « RSC » (Runflat System Component) dont les flancs renforcés ne s'affaissent pas et permettent de parcourir près de 80 km à la suite d'une crevaison et d'une perte complète de pression. Cependant ce type de pneumatique renforcé est sujet à controverse. En effet, ces pneumatiques RSC ou RFT apportent une lourdeur dans la direction et dans la précision de conduite. De plus, ils sont énergivores en carburant, bruyants et manquent de grip dès que la température extérieure est inférieure à 14 °C. Sur chaussée humide et en conditions hivernales, ils peuvent se montrer dangereux. Ils sont aussi responsables d'un certain " flou " dans la direction et de casses de jantes en 19 pouces. Le fait de passer en pneu sport standard apporte une nette amélioration de la tenue de route. BMW propose d'ailleurs le KIT anti crevaison BMW mobility qui permet de ne plus rouler en pneu RFT.
BMW Z4 sDrive35is
Si, malheureusement pour les adeptes des BMW signés Motorsport, la marque n'envisageait pas de produire une version Z4 M — le porte-parole de BMW ayant en effet annoncé qu'« étant donné la crise économique actuelle, il n'y a plus de créneau pour une version M du Z4 »[29] —, la BMW Z4 sDrive35is en reprend la plupart des caractéristiques. Esthétiquement, le pack M Sports Package offre de nombreux éléments distinctifs tels que le volant sport, les seuils de porte M ou encore les inserts carbone/aluminium[30].
Profitant au comportement dynamique, la Z4 sDrive35is est abaissée de 10 mm et profite de série d'une remarquable suspension pilotée. D'un point de vue mécanique, la version la plus désirable des E89 est propulsée par un six cylindres de 3 L développant 340 ch et 450 N m de couple. Cette dernière valeur peut être portée à 500 N m grâce à un overboost pendant quelques secondes. Le 0 à 100 km/h est effectué en 4,8 s. Enfin, associée à une boîte de vitesses robotisée à double embrayage et sept rapports « DKG » et à un nouveau système d'injection, la consommation de la sDrive35is atteint 9,0 ℓ/100 km alors que le Z4 35i annonce 9,4 ℓ/100 km[30].
Références
- « Le designer fétiche Christopher E. Bangle quitte BMW », sur Le repère des motards (consulté le )
- (en) « Vidéo - BMW Z4 : le design ? Une affaire de filles ! », sur Le Figaro (consulté le )
- François Chapus, « Essai BMW Z4 : Moins sportif, plus luxueux », sur Caradisiac, (consulté le )
- « Essai Auto - BMW Z4 2009 », sur Motors TV (consulté le )
- « BMW Z4 E89 », sur Kotauto (consulté le )
- (en) « 2009 BMW Z4 Roadster », sur Serious Wheels (consulté le )
- (en) « BMW Z4 U.S. Press Information » (consulté le )
- (en) « 2009 BMW Z4 », sur JB car pages (consulté le )
- « BMW Z4 sDrive35i », sur Motorlegend (consulté le ), p. 2
- Gaétan Philippe, « BMW Z4 sDrive 30i & 35i », Le moniteur automobile, no 1447,‎ , p. 71-83
- Julien Azoura, « BMW Z4 sDrive23i 204 ch : conversion assumée », sur Auto Declics, (consulté le ), p. 3
- Cyril Biotteau, « Face à face : BMW Z4/Mercedes SLK », L'auto-journal, no 786,‎ , p. 78-85
- « Nouveau BMW Z4 : roadster 4 saisons », sur L'automobile sportive, (consulté le )
- « La renaissance du Roadster : La nouvelle BMW Z4 », sur Horizonline - Concessionnaire BMW (consulté le )
- « BMW Z4 par l'Œil de Lynx », sur Caradisiac (consulté le )
- « BMW Z4 Roadster - Trains avant en aluminium », sur BMW France (consulté le )
- « BMW Z4 - Fin d'un combat », sur Auto Scout 24, (consulté le )
- « BMW Z4 2009 », sur L'Automobile Magazine (consulté le )
- « BMW Z4 2009 », sur Auto news (consulté le )
- Julien Azoura, « BMW Z4 sDrive23i 204 ch : conversion assumée », sur Auto Declics, (consulté le ), p. 5
- « BMW iDrive », sur Pre Droue S.A. (consulté le )
- « BMW Z4 Roadster - Suspension Sport M Adaptative », sur BMW France (consulté le )
- « BMW Z4 Roadster - Système de récupération de l'énergie au freinage », sur BMW France (consulté le )
- « BMW Z4 Roadster - Indicateur de changement de rapport », sur BMW France (consulté le )
- « BMW Z4 Roadster - Pneumatiques à faible résistance au roulement », sur BMW France (consulté le )
- « BMW Z4 Roadster - 6 cylindres en ligne essence », sur BMW France (consulté le )
- Julien Azoura, « BMW Z4 sDrive23i 204 ch : conversion assumée », sur Auto Declics, (consulté le ), p. 4
- « BMW Z4 Roadster - Projecteurs directionnels avec répartition variable de la lumière », sur BMW France (consulté le )
- « BMW : il n'y aura pas de nouveau Z4 M », sur Turbo.fr, (consulté le )
- Cédrik André, « BMW Z4 sDrive35is », sur Motorlegend, (consulté le )