Auberchicourt
Auberchicourt est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. La Compagnie des mines d'Aniche y a ouvert sans succès ses avaleresses Aglaé et La Paix, puis ses fosses Espérance et Sainte-Marie.
Auberchicourt | |||||
L'hôtel de ville d'Auberchicourt. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat |
Gilles Grevin 2020-2026 |
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Code postal | 59165 | ||||
Code commune | 59024 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Auberchicourtois, Auberchicourtoises | ||||
Population municipale |
4 634 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 651 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 453 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 20′ 00″ nord, 3° 14′ 00″ est | ||||
Altitude | 50 m Min. 21 m Max. 63 m |
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Superficie | 7,12 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aniche | ||||
Législatives | Seizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Auberchicourt est située sur la route nationale 45, à 11,8 km de Douai.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 30 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Auberchicourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 333 453 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,6 %), zones urbanisées (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), mines, décharges et chantiers (3,6 %), prairies (1,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la ligne A du bus à haut niveau de service de Douai et par les lignes 18 et 19 du réseau de transport Évéole.
Toponymie
Obercicurtis Viila est citée dans le titre de fondation de l'abbaye d'Anchin en 1079[24], puis Obercicurt (en 1170-1175) dans les titres de la même abbaye ou encore Auberchicourt et Aubrechicourt au XIIIe siècle. Aubericour[25].
Histoire
Antiquité
Présence de vestiges romains, notamment la découverte en labourant un champ, en 1561, d'une grande quantité de monnaies romaines de l'époque de Néron (38-68 ap. J.-C.) mélangées en or, argent et cuivre, ainsi que de petits vases cinéraires et fioles. Ce trésor a été présumé caché à l'époque de Vespasien. Don en fut fait au duc d'Arschot par l'abbé d'Anchin [26] - [27].
Moyen Âge
Un vieux martyrologe d’Anchin[28] précise enfin qu’en 1079, pour participation à la fondation de ce qui deviendra l'Abbaye d'Anchin, Anselme de Ribemont a donné les terres qu'il possédait des « villages de Vret et Auberchicourt, une table d’autel d’argent, une chappe blanche, l'église d'Auberchicourt et tout ce qu'il tenait audit lieu[26].
En 1170, l'abbé de l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing cède à celui de l'Abbaye d'Anchin les dimes et terrages de Saint-Calixte à Auberchicourt, lesquels se levaient notamment sur une rasière devant le château (Castellum).
En 1178, Bauduin, comte de Hainaut reconnait la possession de l'Abbaye d'Anchin et que lui-même n'y a aucun droit. Auberchicourt devient une seigneurie assez importante du Comté de Hainaut. Le premier acte connu d'un seigneur de ce lieu remonte à 1199 ; il nomme Wauthier d'Auberchicourt, décédé en 1209. Cette famille d'Auberchicourt va se diviser en deux grandes branches ; celle de Wauthier II qui gardera la seigneurie d'Auberchicout et celle de son frère Eustache d'Auberchicourt qui sera seigneur de Bugnicourt. En 1285, le trouvère Jacques Bretel raconte dans le Tournoi de Chauvency, la joute de Baudouin d'Auberchicourt, conduit par Florent de Hainaut, contre Joffroi de Neuville.
En , Auberchicourt comme plusieurs villages de l'Ostrevent est brulé par les Douaisiens[29].
Isabelle de France; reine consort d'Angleterre; fille du roi de France Philippe IV le Bel et épouse de Édouard II traversa le Cambrésis et vint loger d'abord chez le seigneur d'Auberchicourt en Ostrevant, où Jean de Hainaut, seigneur de Beaumont, se rendit et offrit ses services à cette princesse abandonnée de la France[30].
Pierre de Lannoy dit « Lamont », seigneur sur la commune actuelle d'Auberchicourt, trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[31].
La descendance des seigneurs d'Auberchicourt se partagera notamment les terres d'Estaimbourg, de Bernissart, de Beuvrière, de Ham et de Piéton tandis que Nicolas II de la branche des seigneurs de Bugnicourt va aller combattre en Écosse avec Jean de Beaumont. Son fils, Nicolas III d'Auberchicourt sera seigneur de Bugnicourt, prévôt de Valenciennes, capitaine d'Enghien et capitaine de Nottingham. Il combattra sous la bannière d'Angleterre contre la France.
Eustache d'Auberchicourt fit partie de ce qu'on a appelé les Grandes compagnies qui semèrent la terreur dans nos régions. Il participa à la bataille de Nogent-sur-Seine[32], il fut gouverneur de Mons, puis prisonnier à Poitiers. Il fut chevalier de la Jarretière.
Le fils cadet de Nicolas III, Jean d'Auberchicourt sera lui aussi chevalier de l'ordre de la Jarretière et Froissart décrira une joute dans laquelle Jean affrontera Renault de Roy et Boucicaut. Le fils d'Eustache, Sancet d'Auberchicourt sera aussi chevalier de l'ordre de la Jarretière.
Il existe une troisième branche des Auberchicourt qui sont les seigneurs d'Estaimbourg, du Maretz, de la Ruterie etc. et une quatrième qui sont les seigneurs d'Azincourt. Les armes des seigneurs d'Auberchicourt sont d'hermine à une hamaïde de gueules[33].
En 1561, il y sont découvertes des médailles d'or romaines dont les moins antiques sont de Vespasien[34].
Cartulaire du duc Charles de Croÿ
Il s'agit de peintures topographiques à la demande du duc de Croÿ par Adrien de Montigny.
- Généralités :
- Date : probablement 1603
- Saison : été
- Cartouche : Aubechicourt
- Orientation de la vue : Sud-Est
- Premier plan :
- Chemin : sur la droite de la vue jonction des 2 chemins venant de Bouchain et de Denain
- Personnages : un cavalier au cheval blanc précédé de 7 personnages à pied venant de Bouchain puis champs labourés, sillons vers Aniche
- Deuxième plan :
- Le village en habitat groupé autour de l'église vu dans sa plus grande longueur et essentiellement situé sur la gauche des chemins.
- Une trentaine de bâtisses aux toits 2 pans de tuiles toutes orientées pignon Nord Sud.
- L'église domine de sa haute flèche centrale, la toiture est grisée peut-être de l'ardoise avec de nombreuses lucarnes ; deux pignons orientés nord-est vers la jonction des chemins ; un troisième pignon orienté sud.
- Près de l'église se tient une tour carrée et couverte d'une courte flèche : il pourrait s'agir d'une partie du château (cité à partir du XIIe siècle et ayant appartenu aux grandes familles locales Lallaing, Lannoy, Sainte-Aldegonde de Noircarmes). Les deux bâtiments à couverture de tuiles pourraient en être une dépendance.
- Deux grandes constructions unies par une haute tourelle (les trois étant couvertes de tuiles) pourraient figurer la maison des échevins et la halle.
- Un bâtiment couvert de tuiles et orné d'une cheminée, pourrait être le four du village.
- Troisième plan :
Peintures de Saint Alexis
Il s'agit de trois tableaux de l'école flamande du XVIIe siècle (toile et peinture à l'huile) provenant de la collégiale Saint-Amé à Douai sur le retour, le mariage et la mort de saint Alexis, certainement Alexis l'Homme de Dieu. Classées Monuments historiques en 1971 et propriété de la commune d'Auberchicourt, ils sont visibles dans l'église Notre-Dame-de-la-Visitation.
XIXe siècle
La découverte du charbon à la fin du XVIIIe siècle entraîne le percement de cinq puits de mines de 1798 à 1907 : Aglaé Avaleresse, La Paix Avaleresse, Espérance, Sainte-Marie no 1 et no 2 de la Compagnie des mines d'Aniche. Les grands bureaux de la compagnie se situent sur le boulevard Paul-Vaillant Couturier. On trouve encore une grande variété d'habitats miniers sur le territoire de la commune.
Le 4 août 1895 ce qui est appelé dans la presse l'attentat d'Aniche se déroule en fait devant l'église d'Auberchicourt.
XXe siècle
L'attentat d'Aniche qui se déroule en fait devant l'église d'Auberchicourt a lieu le 4 août 1895. Lors du jubilé des 50 ans de présence du directeur de la Compagnie des mines d'Aniche M. Émile Vuillemin reçoit 4 balles de Clément Décout; mineur; licencié deux ans plus tôt.
Combat aérien
Le à 11 h 20, le capitaine John Everard Gurdon (en)[35] et le lieutenant Charles George Gass (en)[36] de la Royal Air Force avec leur avion Bristol F.2b abattent un avion allemand Fokker D.VII au-dessus d'Auberchicourt.
Politique et administration
Situation administrative
Tendances politiques et résultats
- Référendum 29 mai 2005 sur le traité établissant une constitution pour l'Europe
- Référendum du 20 septembre 1992 sur le traité sur l'Union européenne dit traité de Maastricht
Élection du Parlement européen - Député européen
Élections régionales, région Nord-Pas-de-Calais
Élections cantonales, Canton de Douai-Sud
(Source : Ministère de l'intérieur)
Gilles Grévin devient maire à la suite des élections municipales de juin 1995. Il était alors adjoint depuis 1977[37].
Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-sept sièges sont à pourvoir ; on dénombre 3 176 inscrits, dont 1 309 votants (41,22 %), 23 votes blancs (1,76 %) et 1 247 suffrages exprimés (95,26 %). La liste socialiste Ensemble pour Auberchicourt menée par le maire sortant Gilles Grévin[38] recueille 1 044 voix (83,72 %) et remporte ainsi vingt-cinq sièges au conseil municipal contre deux pour la liste étiquetée divers gauche Auberchicourt, la nouvelle énergie de Véronique Boleux[39] avec 203 voix (16,28 %)[40] - [41]. Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde d'environ deux mois l'élection des maires par les nouveaux conseils municipaux[42]. Gilles Grévin est élu pour un cinquième mandat avec vingt-cinq voix pour et deux votes nuls le [37].
Administration municipale
Liste des maires
Maire de 1802 Ã 1807 : Fauqueux[43] - [44].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Augustin Coquelet (d)[45] (mort le ) | 7 ans | |||
Georges Tribout (d) | années 1950 | (nullité (en)) | ||
Paul Bridenne (d)[46] ( - ) | 30 ans | |||
Gilles Grévin (d)[47] - [48] - [49] - [50] - [51] - [52] ( - ) | (mort en cours de mandat) | 26 ans et 11 mois | Parti socialiste | |
Marie-Hélène Leroy (d)[53] | En cours | 1 an, 1 mois et 12 jours | ||
Pierre Choque (d) (années 1760 - ) | ||||
Achille Poteau (d)[54] |
- Tombe de Pierre Choque au cimetière de l'église Notre-Dame-de-la-Visitation.
- Gilles Grévin, maire depuis 1995, votant lors de l’élection du .
- Tombe de Gilles Grévin au cimetière d'Auberchicourt.
- Marie-Hélène Leroy, maire d'Auberchicourt, lors de la pose de la première pierre de la Plateforme Services Seniors de Demain à Auberchicourt le 22 juin 2022 en présence de Christian Poiret
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].
En 2020, la commune comptait 4 634 habitants[Note 8], en augmentation de 7,14 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 170 hommes pour 2 363 femmes, soit un taux de 52,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Auberchicourt fait partie de l'académie de Lille.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-la-Visitation : L'église primitive figure sur le cartulaire du duc de Croÿ datant du début du XVIIe siècle. Elle fut reconstruite en 1647, puis de nouveau en 1874 par l'architecte Henri de Baralle de Cambrai et consacrée en 1878 par Mgr Monnier[61]. Elle renferme des fonts baptismaux datés de 1511.
Industrie minière
- Le terril no 125A, Sainte Marie Ouest, issu de l'exploitation de la fosse Sainte-Marie des mines d'Aniche, a été inscrit le sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco[62].
- Fosse Sainte-Marie des mines d'Aniche
- Fosse Espérance
- Cavalier d'Azincourt
Industrie verrière
- Verreries Caton
- Gobeleterie Ducret[63]
Cimetière britannique d'Auberchicourt (Auberchicourt British Cemetery)
Le cimetière est créé à la suite de l'occupation de la commune par les troupes du Commonwealth en . Il est situé sur le chemin de Saint Roch-Monchecourt et renferme 288 tombes dont 19 de soldats inconnus. Les dernières tombes datent de . Ce sont en majorité des soldats anglais qui reposent ici, au nombre de 202 dont un de la Royal Naval Division et 7 de la Royal Air Force ainsi que 86 soldats canadiens. Y reposent également 3 dépouilles du Corps des Travailleurs chinois (Chinese Labour Corps)[64].
Hugh Cairns repose dans ce cimetière, allée IA 8. Né le à Ashington en Angleterre, il émigre au Canada en 1911 à Saskatoon. Du au , il combat héroïquement dans les environs de Valenciennes. Blessé à l'abdomen, il meurt le . Il appartenait à la 4e division canadienne (46e bataillon dit le "Bataillon suicide", 10e brigade, 3e section, compagnie A). Il reçut à titre posthume la croix de Victoria (Victoria Cross) et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1936, en hommage à son action, la ville de Valenciennes nomma une avenue, avenue du Sergent Cairns.
- Tombe de Hugh Cairns
- Hugh Cairns
Le Secteur pavé Denis Flahaut
Le secteur pavé Denis Flahaut a été inauguré le , après un repérage de Thierry Gouvenou le et une rénovation partielle par les amis de Paris-Roubaix le . Ce secteur pavé numéro 13 a été emprunté lors de la neuvième étape du Tour de France 2018 le . Ce chemin a également était emprunté lors de la Raid Paris-Roubaix VTT 2019 avec 6000 cyclistes.
Personnalités liées à la commune
- Bauduin d'Obréchicourt, chevalier au Tournoi de Chauvency en 1302, meurt à la Bataille de Courtrai[65]
- Marie d'Auberchicourt (1340-31/10/1401) dame du Risoir et de Bernissart-en-Artois, décédée le , fille de Baudouin d'Auberchicourt, seigneur d'Estaimbourg et de Marguerite de Mortagne-Landas, dame de Bouvignies qui eut deux enfants naturels de Philippe II de Bourgogne, Henri du Risoir (v. 1360-1409), qui fonde la famille du Risoir et Suzanne de Brabant, qui épouse en 1409 Jacques Wytvliet[66].
- Sanchet d'Abrichecourt chevalier fondateurs de l'Ordre de la Jarretière en 1349[67]
- François d'Auberchicourt ; XIVe siècle, Trouvère; ballade reprise par Othon III de Grandson[68].
- 1713 : Pierre-Joseph Laurent (1713-1773) participe à l'assèchement des marais de Flandres et du Hainaut, détourne la Seiche en Bretagne, permettant l'exploitation de la mine de Pont-Péan, projette de relier l'Escaut à la Somme par le canal souterrain de Saint-Quentin et s'associe à la compagnie des mines d'Anzin. Son fils, Pierre-Charles Laurent de Villedeuil, se distingue en devenant contrôleur général des finances en 1787, ministre de la maison du roi Louis XVI.
- Paul Lemay ingénieur-gérant de la Compagnie des mines d'Aniche
- 1872 : Gustave Joseph Williatte, né le à Auberchicourt. Le , M. Williatte entra au séminaire des Missions Étrangères. Ordonné prêtre le , il partit le comme missionnaire dans le Kouy-Tchéou (Chine). Il débuta à Yang-Tsin, chez les "Dioys". Il apprit la langue Dioy. En 1907, avec M. Esquirol, il publia un Dictionnaire Y-Jen, imprimé à Nazareth, Hong Kong. En 1909, l'Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres, lui décerna le Prix Stanislas-Julien pour son Essai de dictionnaire Dioi-Français, ouvrage de 669 pages, imprimé à Nazareth, Hong Kong, l'année précédente. En 1911, M. Williatte fut appelé à prendre la direction du "séminaire dioy", à King-kia-tchong, près de Hin-Y-fou (Lan-long). La fin de sa vie est marquée par l'avancée des armées communistes dans la région de Lan-long. Il meurt le dans son séminaire[69] - [70] - [71]
- Alexandre-Joseph Consil (1834-1909)
.
- Émile Gobbe (1849-1915) ingénieur verrier inventeur de la fabrication mécanique du verre par étiage[72].
Héraldique
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Les armes d'Auberchicourt se blasonnent ainsi : "De sinople au chef d'hermine, à la bordure de gueules endentée". |
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Folklore et traditions
Le sol calcaire d'Auberchicourt a permis l'implantation sur une petite butte, d'un four à chaux destiné à la construction et l'amendement des terres. Construit antérieurement à 1831[74], il ne fonctionne plus aujourd'hui mais il reste la carrière, le four et sa tourelle.
La Fête du Chaufour qui existe déjà en 1854 est remise au goût du jour en 1911 pour rassembler la population.
En 1970, M. Bridenne, maire de la commune, veut créer une fête concurrente de celle de Kopierre à Aniche. Elle se déroule depuis lors chaque 2e dimanche de juin.
La commune possède un géant[75] qui a la forme d'un loup[76]. Créé en 2016 et baptisé en , il se nomme Aubert le Loup[77] - [78].
Pour approfondir
Bibliographie
- P. Feuchère, Les Vieilles Familles chevaleresques du Nord de la France. 1re série. no 1 AUBERCHICOURT. Fontenay-le-Comte, Imprimerie Lussaud Frères, 1945, 80 p., index.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Auberchicourt et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Auberchicourt et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- Page 611 Statistique archéologique du département du Nord. Seconde partie-1867-archivé au Harvard College Library numérisé par Google Livres
- Dictionnaire géographique des Pays-Bas- 1695 -
- Page 611 idem
- Martin Jean De Bast, Recueil d'antiquités romaines et gauloises, trouvées dans la Flandre, , 590 p. (lire en ligne), En 1561 on découvrit dans ce village situé dans la ci devant Flandre Française à trois lieues de Douai des médailles Romaines d'or dont les moins sont de Vespasien. C'est Joachim Oudaans qui rapporté le fait..
- Histoire de la Ville & Comté de Valenciennes, Henry d’Oultreman, Douai, 1639, Imprimerie de la Veuve Marc Wyon (réimpression Laffite, Marseille, 1975, p.113"
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- Société d'agriculture, des sciences et des arts (Valenciennes), Revue agricole, industrielle et littéraire du Nord : publ. sous le patronage de la Société d'agriculture, sciences et arts de l'arrondissement de Valenciennes, s.n. (Valenciennes), (lire en ligne), Isabelle, sa mission terminée, demeurait à la cour de France; elle ne voulait retourner à Londres qu'après le renvoi des Spencer qu'elle demandait. Mais ceux-ci la firent réclamer par Edouard (6 juillet 1326), et firent même intervenir en cette affaire l'autorité du pape. L'entourage du Saint-Père et celui du roi de France furent-ils gagnés par l'argent des Spencer, comme le disent nos historiens du Hainaut? C'est ce que nous n'avons point à discuter. Ce qui est certain, c'est que Charles le Bel, qui avait cordialement accueilli sa sœur, comme le prouve d'ailleurs le traité qu'elle avait obtenu de lui, qui parait être entré d'abord dans ses intérêts contre les Spencer, finit par lui ordonner de quitter le royaume. De plus, comme elle ne se hâtait pas d'obtempérer à cette injonction, il fut question de l'arrêter. Mais Robert, comte d'Artois, l'en prévint et « lui conseilla de se retirer sur les terres de l'Empire, (dit Delewarde d'après Froissart, d'Outreman et autres), où elle trouverait un appui dans le comte de Hainaut et son frère. Elle suivit ce conseil, toute désolée, traversa le Cambrésis et vint loger d'abord chez le seigneur d'Auberchicourt en Ostrevant, où Jean de Hainaut, seigneur de Beaumont, se rendit et offrit ses services à cette princesse abandonnée de la France. Sa manière polie et engageante la consola beaucoup, et elle commença un peu à respirer. Dès le lendemain il la mena à la cour du comte son frère, qui était à Valenciennes, où elle fut reçue avec tous les honneurs dus à son rang, et de grands témoignages d'estime et d'amitié. ».
- « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- Romain-Hippolyte Duthillœul, Petites histoires des pays de Flandre et d'Artois, (lire en ligne), Il commandait à la bataille de Nogent sur Seine donnée contre les français le 29 juin 1 359 et y fut blessé d une de ces épées qui se jetaient..
- Armoiries de la ville Armorial de Gelre folio 106v
- Page 122-Recueil d'antiquités romaines et gauloises par Martin-Jean de Bast-Imprimé à Gand chez A. B. Stéven marchés aux grains-1804-numérisé par Google Livres
- Source : Le site theaerodrome.com
- Source : Le site theaerodrome.com
- « Un 5e mandat pour Gilles Grévin : Le conseil municipal investi autour de son maire », L'Observateur du Douaisis, no 907,‎ , p. 21.
- « Gilles Grévin en lice pour un cinquième mandat », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 18.
- « V. Boleux mène une liste d'union de la gauche », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 25.
- « Élections municipales, Auberchicourt », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 30.
- « Élections municipales 2020 - 1er tour, Auberchicourt », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 8.
- « Cinquante-quatre maires du Douaisis installés entre le 23 et le 28 mai », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 277, lire en ligne.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an 1807, p. 118-119, lire en ligne.
- D. M., « Avant/après : la rue Bernonville, Auberchicourt », La Voix du Nord, no 24610,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Augustin Coquelet est adjoint au maire dès 1815, il sera nommé maire de 1830 à 1837. Il décède le 24 novembre 1852. »
- « 50 ans après le téléphone, la fibre arrive », L'Observateur du Douaisis, no 907,‎ , p. 18 (ISSN 0183-8415 et 1639-2221) :
« Les maires de l'époque, François Longelin pour Aniche et Paul Bridenne pour Auberchicourt poseront, téléphones en main, pour immortaliser l'événement sur la pellicule. »
- « Auberchicourt : élu depuis 1977, Gilles Grévin décoré pour son engagement », La Voix du Nord, : « Il rappela que l’intéressé avait d’abord fait trois mandats en tant qu’adjoint de 1977 à 1995, avant d’être élu maire, et de l’être resté depuis. « Quatre mandats successifs, c’est remarquable. » »
- Didier Margerin, « Auberchicourt : Gilles Grévin réélu maire pour la cinquième fois », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Gilles Grévin a été réélu pour la cinquième fois consécutive dans une salle des fêtes où l’élection s’est déroulée à huis clos. Après le vote qui a donné les résultats suivants : 25 votants pour, deux nuls, le doyen de l’assemblée a remis l’écharpe tricolore à Gilles Grévin. »
- Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, no 24270,‎ , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Auberchicourt : Parti socialiste »
- Bruno Place, « Cœur d’Ostrevent : le président Frédéric Delannoy s’entoure de 14 vice-présidents », L'Observateur du Douaisis,‎ (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :
« 3e vice-président, Gilles Grévin, maire d’Auberchicourt, délégué à l’insertion sociale et professionnelle et au centre de formation »
- Paul Sion, « Auberchicourt : maire depuis 1995, Gilles Grévin est décédé ce mardi 10 mai », L'Observateur du Douaisis,‎ (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne)
- Didier Margerin, « Auberchicourt pleure son maire, Gilles Grévin nous a quittés », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Conseiller municipal dès 1977, il avait été élu maire de la commune le 11 juin 1995. »
- Paul Sion, « Auberchicourt : Marie-Hélène Leroy est la nouvelle maire de la commune », L'Observateur du Douaisis,‎ (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :
« Au terme du vote, les conseiller municipaux ont élu Marie-Hélène Leroy maire de la commune par 23 voix sur 27 (3 blancs et 1 nul). »
- Didier Margerin, « Quand un roi africain était venu à Auberchicourt et dans les mines d'Aniche », La Voix du Nord, no 24286,‎ , p. 12 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« On apprend ainsi que le roi était descendu en gare de Douai le 14 octobre 1906, accueilli par le maire d'Auberchicourt Achille Poteau et M. Lemay, ingénieur des mines d'Aniche. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- Roger Lagache - Auberchicourt ça bouge - bulletin 1er trimestre 2010
- Mémoires de l'Académie nationale de Metz,, Éditions le Lorrain, (lire en ligne), Baudoin d'Obréchicourt appartenait à une branche des anciens châtelains de Douai Nord lesquels existaient au XIIe siècle et avaient pour armes de sinople au chef d'hermine Cette branche possédait la terre d'Obréchicourt aujourd'hui Auberchicourt dans l'arrondissement de Douai et elle avait ajouté à l'écu des châtelains de cette ville, un orle endenté de gueules.
- Annuaire du département du Nord. An xi-1890, (lire en ligne), Les villages de l Ostrevent et nommément Auberchicourt forent encore brûlés en 1 337 par les garnisons françaises de Douai et de Lille pour se venger du comte de Hainaut qui avait pris le parti du roi d Angleterre et des Flamands rebelles Cette commune possède 1,169 habitans dont 35 ïndigens et 16 meudians La superficie totale de son territoire est de 700 hectares dont 668 en terres labourables 2 en prés 1 en terrains plantés 1 en bois 8 en fonds de propriétés bâties et 20 en routes y rivières etc Sa culture ordinaire est le blé le colza le seigle le lin avoine l orge et les pommes de terre Sa culture principale est le blé On trouve à Auberchicourt un four à chaux et une brasserie.
- Arnaud Déthée, « Tristan, le p'tit Belge qui veut sortir les géants de l'oubli », La Voix du Nord, no 24102,‎ , p. 10 (lire en ligne) :
« Le Douaisis continue à faire naître des géants, comme à Auberchicourt ou Estrées. »
. - « Auberchicourt : naissance d’un géant loup », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, : « À Auberchicourt, le loup est revenu sous la forme d’un géant qui sera baptisé dimanche à l’occasion de la fête du Chaufour. ».
- « Auberchicourt : Aubert le loup entre officiellement dans la cour des géants », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, : « Ce dimanche, Aubert le loup, une nouvelle figure de la Ronde des géants, créé en 2016 par le plasticien Dorian Demarcq, a été officiellement baptisé en grande pompe. ».
- Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15