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Jacques Bretel

Jacques Bretel ou Jacques Bretex, dont on ignore les dates de naissance et de décès, est un trouvère de langue française connu pour avoir écrit le Tournoi de Chauvency.

Le Tournoi de Chauvency en 1285.

Sa seule Ĺ“uvre connue, signĂ©e et datĂ©e, le Tournoi de Chauvency, est un long poème d’environ 4 500 vers qui raconte le dĂ©roulement d'un tournoi au cours de six journĂ©es de fĂŞtes magnifiques donnĂ©es par le Comte de Chiny, Louis V, en octobre 1285 Ă  Chauvency-le-Château. C'est sans doute l'un des chefs-d'Ĺ“uvre de la littĂ©rature française du Moyen Ă‚ge, et, en tous cas, l'un des meilleurs condensĂ©s de l'art courtois si brillant de cette Ă©poque.

Bretel, ses origines

  • Son origine n'est pas connue, mais son Tournoi de Chauvency, datĂ© de 1285 et signĂ©, est rĂ©digĂ© en vieux français mĂŞlĂ© de nombreuses formes dialectales de Lorraine occidentale. Maurice Delbouille pense que l'auteur, utilisant certains mots de vocabulaire ou des tournures linguistiques typiques, trahit qu'il vivait et composait dans le dĂ©partement actuel de la Meuse.
  • D'autre part, cĂ©lèbres ou inconnus, 11 des chevaliers mis en scène lors des 17 joutes dĂ©crites sont des 'Meusiens', qu'ils soient des rives de l'Ornain, de la Meuse, de la Loison ou de la Chières : Chardogne, Thil, Watronville, CreuĂ«, Maizey, Murauvaux-Muraut, Ă‚premont (de Dun), Gevigney-Gviwini-Juvigny, Luxembourg-Ligny, Neuville (dont le frère Épaulart est mort), Looz-Chauvency… qui pourraient ĂŞtre des bienfaiteurs ou mĂ©cènes locaux de Bretel qui pĂ©rĂ©grine dans toute la rĂ©gion. Ă€ cela s'ajoutent, citĂ©s de nombreuses fois, les seigneurs d'Ornes, de Cumières, Neuville, Boinville, Louppy, et, bien sĂ»r, les Commercy, les Chiny, installĂ©s Ă  MontmĂ©dy, et la famille de Bar. Parmi ces seigneurs figurent les quatre Pairs de Verdun, (Watronville, CreuĂ«, Ornes et Muraut). D'ailleurs, dans l'invitation qu'il lance au dĂ©but de son Ĺ“uvre, Bretel nous montre clairement quelles familles il frĂ©quente assidument: Ă  l'exception des Luxembourg, toutes demeuraient dans la Meuse actuelle.
  • Bretel, nĂ©anmoins, est peut-ĂŞtre originaire du Nord-Pas-de-Calais-Picardie. S'il ne fait pas de doute que Bretel se reconnaisse Ă  son 'accent lorrain' et Ă  ses 'expressions meusiennes' (comme vu prĂ©cĂ©demment, ce sont surtout des Lorrains et des 'Meusiens' qu'il cĂ©lèbre), il signale pourtant qu'Ă  la fĂŞte il est 'sans parents' (je i avoie pou parens). Il n'aurait donc pas de famille dans la rĂ©gion. De plus, chaque fois qu'il le peut, il applaudit les chevaliers d'Artois, du Hainaut et de Flandre. Et il loue et complimente particulièrement Madame de Luxembourg, Agnès de Florenville ou Madame d'Ă‚premont, originaires de ces rĂ©gions. De mĂŞme qu'il ne mentionne qu'un seul autre trouvère, digne d'Ă©loges : Henri de Laon. Faut-il en conclure pour autant que notre 'trouvère meusien' venait du Nord de la France actuelle et Ă©tait peut-ĂŞtre apparentĂ© aux cĂ©lèbres Bretel d'Arras?
  • Bretel montre son amour des femmes tout au long de son poème. Autant que les chevaliers qu'il honore Ă  toutes les pages de son ouvrage, Bretel cĂ©lèbre les femmes. Elles sont partout prĂ©sentes : dans les dĂ©filĂ©s, Ă  cheval ou sur des charrettes, dans les tribunes, Ă  table lors des festins, aux bals (danses et rondes), lors des concours de chants, sur scène lors des spectacles, toujours Ă  rire, s'amuser, blaguer, faire du charme (grasillier) et inspirer leurs amoureux. Bretel se plait en leur compagnie, surprend leurs regards en coulisse, Ă©coute leurs conversations amoureuses, improvise pour leur rĂ©pondre en chansons, se retrouve au milieu d'elles sur les tribunes ou jusqu'au petit jour dans la 'chambre des dames'. Plus qu'un tĂ©moignage, le 'Tournoi' est un livre de culte Ă  la gloire de la Femme et de l'Amour courtois.
  • Poète connu et reconnu, il ne fait pas de doute que Jacques Bretel bĂ©nĂ©ficie d'une rĂ©putation flatteuse dans les diffĂ©rentes cours de Lorraine. Warnier de Hattatstatt le reconnait de loin, dès qu'il l'aperçoit. Henri de Salm s'honore de le recevoir Ă  sa table et l'habille de vĂŞtements princiers (cote, corset et houce verde, mouffles et chasperon forrei de bon fin vair). On l'accueille et le fĂŞte au château d'Avillers. Ă€ l'arrivĂ©e du comte de Blâmont, il se porte Ă  sa rencontre et reconnait tous les chevaliers de son escorte. Les dames le connaissent, l'apprĂ©cient et recherchent sa compagnie. Henri de Briey l'interpelle familièrement et lui demande d'improviser le sermon du Pardon… Et les Chiny, qui dĂ©sirent immortaliser leurs festivitĂ©s du Tournoi, l'ont justement choisi parce qu'il est un des trouvères les plus rĂ©putĂ©s de la rĂ©gion Ă  cette Ă©poque.
  • Des Ă©crits talentueux: Bretel, Ă  lui seul, rĂ©sume tout l'art de son Ă©poque et joue avec aisance de tous les registres. Souffle Ă©pique, accents lyriques, scènes allĂ©goriques, allusions historiques, diatribes (contre les hĂ©rauts prĂ©tentieux), digressions philosophiques ou petit traitĂ© de bonnes manières (couplet sur la Courtoisie), commentaires techniques (considĂ©rations sur le profil psychologique du jouteur), renseignements hĂ©raldiques, sans compter une riche collection d'Ă©chos de chansons et de refrains galants : Jacques Bretel est capable de tout, sur tous les tons, et cela, avec une lĂ©gèretĂ© et une facilitĂ© dĂ©concertante presque dĂ©sinvolte, sans jamais en imposer ni poser.
  • D'amors et d'armes et de joie est ma matiere. Dès les premiers vers, le ton est donnĂ© : 25 fois, le mot 'joie' rĂ©sonnera en Ă©cho dans le poème de Bretel. Si l'on ajoute Ă  ce mot, 'rire et sourire, se rĂ©jouir, s'amuser ou faire la fĂŞte', plus de 50 fois au cours du rĂ©cit retentissent et bruissent Ă©clats de rire et manifestations de liesse. Le comte de Salm rit ; Madame d'Ă‚premont, le comte de Luxembourg, Joffroi d'Ă‚premont, Joffroi d'Esch, Madame de Luxembourg aussi ! Tout le monde rit ! Joie, joyeux, joyeusement s'accordent avec chansons, chanter, ĂŞtre enchantĂ© ! Et le reportage cascade de mots rapportĂ©s avec esprit, de discours drĂ´les, d'incidents cocasses (quand deux hĂ©rauts se raillent et se battent comme des chiffonniers), de blagues (ainsi 'Je ne puis vous dire son Ă©cu, pour lors je ne m'en souviens plus…' est aussitĂ´t infirmĂ© et dĂ©menti par une description prĂ©cise des armoiries dudit chevalier : 'De sa parure ce que je sais : plus noire que de l'encre, elle Ă©tait, Ă  l'exception de trois jumelles d'or fin. Elle Ă©tait fort belle !'), de rĂ©flexions humoristiques oĂą Bretel sourit de situations tragiques (chevaliers Ă©vanouis qui ne pensent guère Ă  leur Ă©tat, Dames applaudissant des scènes particulièrement violentes), ou de constats Ă©vidents (chevaliers 'blessĂ©s au corps et au visage : avec les armes s'en est l'usage !')… quand il ne rit pas de lui-mĂŞme et de sa pusillanimitĂ© ('S'il fit bon coup qu'Ă  lui se soit : mieux l'aimĂ©-je pour lui que pour moi !')… Bien plus, tout le poème est un immense jeu de mots oĂą Bretel nous invite Ă  entrer pour nous faire participer Ă  ces jeux si subtils et si fins sur les rimes, qui deviennent parfois calembours, prĂ©textes Ă  s'extasier, Ă  sourire et Ă  rire, et Ă  partager sa joie. Son Tournoi de Chauvency, dont nous devenons tout Ă  coup les tĂ©moins, est aussi un ouvrage plein d'humour.
  • Un homme de cour, courtois: s'il est un merveilleux et vivant tĂ©moignage de ce qu'Ă©taient des fĂŞtes chevaleresques Ă  la fin du XIIIe siècle, le 'Tournoi de Chauvency' est aussi un manuel prĂ©cieux enseignant et renseignant en tout sur ce que doit ĂŞtre le comportement idĂ©al d'un homme de cour accompli, cultivant jusqu'Ă  la perfection bonnes manières et courtoisie. Aussi Bretel ne manque-t-il jamais l'occasion de donner un compliment ou de prendre fait et cause pour les dames des tribunes. Lors des joutes, il tait les noms des adversaires malchanceux et ne signale jamais ni vainqueur ni perdant. Dans la mĂŞlĂ©e du tournoi, c'est Ă  peine si l'on devine que le comte de Chiny a dĂ» vider les Ă©triers. Bretel ne signale que les belles actions et passe sous silence les dĂ©faites et les revers des seigneurs de la rĂ©gion, soucieux de ne point entacher leur rĂ©putation. Et c'est avec beaucoup d'Ă©lĂ©gance qu'il met en scène ses probables mĂ©cènes, cĂ©lĂ©brant leurs exploits, pour les remercier avec naturel de leur sollicitude et de leur protection… D'ailleurs, dans ses digressions, il lui arrive de disserter sur ces qualitĂ©s de cĹ“ur qu'il place au plus haut et qu'il demande d'applaudir. Politesse exquise, grâce, dĂ©licatesse, amabilitĂ© naturelle, noblesse instinctive, extraordinaire force de sympathie et de sĂ©duction : Bretel les passe toutes en revue.
  • Un tĂ©moin digne de foi. Tout en faisant son reportage sur ces extraordinaires journĂ©es de fĂŞte, Bretel glisse dans ses descriptions, aussi suggestives qu'impressionnistes, quantitĂ©s d'indices et de renseignements qui donnent Ă  son rĂ©cit toute cette saveur du vrai, du vĂ©cu : informations mĂ©tĂ©orologiques (tempĂ©ratures, position du soleil, temps et heures) en partie invĂ©rifiables aujourd'hui, ou notations gĂ©ographiques (relief, vĂ©gĂ©tation, situation du terrain de Jeux) qui servent encore de preuves Ă  ce jour. Ainsi parle-t-il des buis (Ă  main senestre, vers le bois, entre quatre buisons de bois, vers et foillis, par terre espars) qui poussent toujours abondamment dans un seul endroit ici, entre Chauvency et Thonne-les-près… et des vieux murs (lez un viez mur, au chef del meis) qui sont encore en grande partie en place Ă  flanc de coteau lĂ -mĂŞme oĂą se jouait le tournoi. Comme il le signale, il suffit de tourner la tĂŞte pour voir le bon chastel vers Monmaidi… Les hauteurs et la vallĂ©e (la montaigne, pui et val, la plainne), les bois et le buis, des vieux murs : chemin de fer, routes, lotissements et terrains agricoles modernes ont beaucoup modifiĂ© ou bouleversĂ© les lieux, mais il est toujours possible de localiser le 'champ de joutes et du tournoi'.

Bretel et son destin

  • Formidable outil de communication Ă  la gloire des Luxembourg, qu'il cĂ©lèbre par-dessus tout, l'ouvrage de Bretel, Ă©crit vers 1285, sombra dans l'oubli après le dĂ©sastre de Worringen, en . Et Jacques Bretel disparait de la scène en mĂŞme temps que l'ambitieux Lion qui rĂŞvait de couronne impĂ©riale. Les manuscrits originaux ayant disparu, il ne reste plus aujourd'hui que les copies incomplètes et plus tardives de Mons, d'Oxford et des dĂ©bris de texte Ă  Reims.
  • Cependant au siècle suivant, un certain Jakemes glisse dans son Roman du châtelain de Coucy et de la dame de Fayel de nombreux vers tirĂ©s tels quels du Tournoi de Chauvency, preuve que l'Ĺ“uvre de Bretel avait connu un certain succès dans les cours fĂ©odales… Mais les fĂŞtes de Chauvency s'oublient.
  • Au milieu du XVIe siècle, François le Gournaix de Metz lègue sa bibliothèque Ă  son beau-frère, Michel Chaverson, maitre-Ă©chevin. Parmi ses livres se trouve 'ung petit livre en parchemin escript en lettres de forme, appelĂ©z Cassamus, avec plusieurs aultres histoires, couverts d'une pel noire'. C'est ce manuscrit qui appartient aujourd'hui Ă  la Bibliothèque bodlĂ©ienne d'Oxford.
  • En 1637, JĂ©rĂ´me Van Winghe, chanoine Ă  la cathĂ©drale de Tournai, lègue Ă  la bibliothèque du Chapitre ses livres parmi lesquels se trouve 'un Livre en vieux Vers François de quelques Ioustes et Festins, faictes Ă  Chauency en Bourgoigne dont est autheur Iean Breter, qui commença le liure en l'an 1285, Ă  Saumes en Ausay'. C'est ce manuscrit qui se trouve actuellement Ă  la Bibliothèque de Mons.
  • En 1835, paraissent les premiers travaux de recherches de l'Ă©rudit Philibert Delmotte, bibliothĂ©caire de la ville de Mons, sous le titre 'Les Tournois de Chauvenci, donnĂ©s vers la fin du XIIIe siècle, dĂ©crits par Jacques Bretex. 1285.'
  • En 1861, Paul Meyer dĂ©couvre Ă  la Bibliothèque de Reims des fragments de texte du Tournoi, utilisĂ©s comme feuillets de garde du 'Liber Viaticus de Medicina', Ĺ“uvre du XIIIe siècle.
  • En 1881, ce mĂŞme Paul Meyer publie dans la Romania t.X, la fin du poème dĂ©couverte en 1868 dans le manuscrit d'Oxford. Sa correspondance avec le bibliothĂ©caire de Liège montre que les deux savants envisagent de collaborer pour donner une nouvelle Ă©dition complète et annotĂ©e du Tournoi… mais ce projet, Ă  l'Ă©tat d'Ă©bauche, reste dans les cartons et ne se rĂ©alisera pas.
  • En 1898, GaĂ«tan Hecq publie Ă  Mons 'Jacques Bretex ou Bretiaus. Le Tournoi de Chauvency' enrichi d'un supplĂ©ment en 1901 oĂą figurent la finale d'Oxford (qu'il ignorait jusqu'alors) et les bribes du manuscrit de Reims.
  • En 1932, Maurice Delbouille, enseignant Ă  l'UniversitĂ© de Liège, publie son Ă©dition critique d'après le manuscrit de Mons dont les lacunes sont comblĂ©es et complĂ©tĂ©es par celui d'Oxford : 'Jacques Bretel. Le Tournoi de Chauvency'
  • En 1950, dans 'Scènes de la Vie en France au Moyen Ă‚ge' (Abbaye Saint Wandrille. Éditions Fontenelle), Gustave Cohen illustre par des textes (Louis IX en Égypte en 1248 ; Capitulation de Calais en 1347 ; Procès de Jeanne d'Arc) les Ă©vènements de cette Ă©poque et, donnant en exemple les fĂŞtes de Chauvency, adapte très librement le poème de Jacques Bretel Ă  partir du vers 3073. Dans la rĂ©Ă©dition de son livre (ici consultĂ©e), chez Fernand Lanore, en 1964, sont citĂ©s 123 vers du 'Tournoi', amalgamant diffĂ©rents Ă©pisodes du Jeudi, avec de nombreuses lacunes.
  • En , le Collège de MontmĂ©dy, dans une grande exposition sur "l'Histoire de MontmĂ©dy, des TrĂ©vires Ă  la Ligne Maginot", remet en scène et Ă  l'honneur le 'Tournoi de Chauvency'. Projet rĂ©alisĂ© par les classes 'Patrimoine', sous la conduite de Daniel Garrot et de la documentaliste Michèle Henriot, principalement.
  • En 1997, Dominique Henriot-Walzer publie une traduction du texte intĂ©gral, en vers octosyllabiques et rimĂ©s : 'Jacques Bretel. Le Tournoi de Chauvency. 1285.'
  • En 2007, l'UniversitĂ© de Metz Paul-Verlaine organise un colloque international de trois journĂ©es 'Autour du Tournoi de Chauvency' et Anne AzĂ©ma et Francesca Lattuada prĂ©sentent Ă  l'Arsenal de Metz un spectacle-ballet moderne intitulĂ© 'Le Tournoi de Chauvency'. Cependant en cours de reprĂ©sentation l’œuvre de Bretel n'est pas mentionnĂ©e.
  • Vite oubliĂ©e après les fĂŞtes de Chauvency et les deuils de Worringen et Courtrai, l'Ĺ“uvre de Bretel, redĂ©couverte Ă  l'Ă©poque romantique (qui remit Ă  la mode styles gothique et troubadour), restait cependant inaccessible au commun des lecteurs et totalement ignorĂ©e du public. Le souvenir en avait disparu sur les lieux mĂŞmes de ce tournoi. Écrite en vieux français du XIIIe siècle, elle n'intĂ©ressait tout au plus que quelques Ă©rudits curieux de mĹ“urs mĂ©diĂ©vales. La traduction moderne qui en a Ă©tĂ© faite en 1997, calquĂ©e sur l'Ĺ“uvre de 1285, imitant vers et rimes, reproduisant rythme et cadence, sons et formules, donne un aperçu de ce que devait ĂŞtre l'original.

Bretel dans le texte

  • A/Et (130/903/976/1575/1929):
  • Barriaus/Borriaus/Bourel (1438/1621/1914):
  • Charnier (688):
  • Chieus (2096):
  • Clopiaus (2539):
  • Degorgener (3764):
  • Desrochier (1575):
  • Dist (1456):
  • Enarchier (1576):
  • Enpur le cors (4262):
  • Froer/Defroer (1150/1438/1621/1915):
  • Grassillier (790/4303):
  • Guiwini (1774):
  • Hachet li chevalier (2095):
  • Lutiere (3864):
  • Malcon (2597):
  • Plache (2095):
  • Preus/Prous (1201/1202/3275/3276):
  • Se (1690):
  • Sest (1202):
  • Vi (453/456/1455/1456):

Sources

  • Jacques Bretel, Le Tournoi de Chauvency, 1285 (manuscrits de Mons MS 330-215 et d'Oxford MS Douce 308). C'est, en l'absence de tout autre tĂ©moignage, son Ĺ“uvre qui permet de connaitre sa personnalitĂ© et ses goĂ»ts.
  • Maurice Delbouille, Le Tournoi de Chauvency.
  • Dominique Henriot-Walzer, Dictionnaire du Tournoi de Chauvency, 1285 (ouvrage Ă  paraĂ®tre).

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