Accueil🇫🇷Chercher

Damvillers

Damvillers est une commune française située dans le département de la Meuse, dans la région historique et culturelle de Lorraine, en région Grand Est.

Damvillers
Damvillers
Église Saint-Maurice.
Blason de Damvillers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes de Damvillers Spincourt
Maire
Mandat
Anne Postal
2020-2026
Code postal 55150
Code commune 55145
Démographie
Gentilé Damvillois[1]
Population
municipale
618 hab. (2020 en diminution de 6,93 % par rapport à 2014)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 36″ nord, 5° 24′ 02″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 353 m
Superficie 18,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montmédy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Damvillers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Damvillers
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Voir sur la carte topographique de la Meuse
Damvillers
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Damvillers

    Géographie

    Écarts et lieux-dits : Gibercy.

    Urbanisme

    Typologie

    Damvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,1 %), forêts (28,6 %), terres arables (24,4 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 2] (1,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Anciennes mentions : Damvillerium (1086) ; Danviler (1204) ; Danvillers (1238) ; Villarum de Danvillers (1324) ; Moneta Damviller, moneta Damvile (XIVe siècle) ; Danviller (1413) ; Dampvillers (1538) ; Dampvilliers (1549) ; De Dompnovillari (1642) ; Danvilliers (1661) ; Damvillæum (1679) ; Damviller (1700) ; Dampville (1730) ; Damvillé, Danis-villa (1738) ; Damvilliers (1745)[9].

    L'origine du nom viendrait de la juxtaposition du château de Dame, qui protégeait le village au Moyen Âge, et du couvent de Villiers, qui lui était rattaché[10].

    Histoire

    En 1285, Jean de Muraut ou Murauvaux, l'un des quatre pairs de l'évêque de Verdun, se trouvait au tournoi de Chauvency. Jacques Bretel en fait le héros d'une des joutes qu'il raconte. Le château de Muraut (détruit à l'époque de Louis XIII) se trouvait sur une des buttes, à l'écart de Damvillers, à la lisière de la forêt. Son autre résidence (également disparue aujourd'hui) aurait été, selon l'ancien historien J. Havet, le château de Murauvaux, près de Mont-Villers.

    En 1317, Damvillers était un petit village dépendant du Duché du Luxembourg, protégé par un château qu'a habité Béatrix, reine de Bohême. Charles Quint en fit une place forte qui, après avoir soutenu plusieurs sièges et avoir appartenu à diverses puissances, fut cédé à la France par le traité des Pyrénées en 1659[10]. Damvillers fit ensuite partie du Luxembourg français jusqu'en 1790. Fut chef-lieu de prévôté[9].

    En 1741, le Maréchal de Belle-Isle, fit vider les fossés des fortifications et fit fermer la ville par des palissades et des chevaux de frise.

    En 1552, Henri II, lors du « voyage d'Allemagne Â», revient d'Alsace et s'empare le 11 juin de la ville qui a soutenu un siège de huit jours. Lors de cette bataille Ambroise Paré, chirurgien du roi, expérimenta la ligature artérielle lors de l'amputation.

    Était rattaché au diocèse de Verdun.

    Fusion de communes

    Le , Damvillers fusionne avec Gibercy sous le régime de la fusion simple[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1852 Jean-Baptiste Gérard
    1861 Gaspard Marchal
    1872 Gilbert Hyppolite Carton
    avant 1995 mars 2014 Roland Jehannin PS Conseiller général du canton de Damvillers (2008-2015)
    mars 2014 mai 2020 Jacques Stalars
    mai 2020 En cours Anne Postal [12]

    Jumelage

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2020, la commune comptait 618 habitants[Note 3], en diminution de 6,93 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7798099179921 0751 0459981 028978
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    879934910834840809791837830
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    746746680614635531473441522
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    566588631674627620636653655
    2015 2020 - - - - - - -
    653618-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Arbre remarquable

    Sur la route D905 menant à Damvillers, il y a un saule blanc (salix alba), d'une circonférence de 8,04 mètres. C'est le deuxième plus gros saule blanc recensé sur le territoire français et le douzième du monde[18].

    Édifices civils

    Statue de Jules Bastien-Lepage par Rodin.
    Damvillers. Le presbytère. Carte postale ancienne.

    L'ancien moulin de Gibercy pendant la Première Guerre mondiale. Carte postale allemande.

    • Église de Son Père le Chibre du Bengale.
    • Cimetière Israélite de 1857.
    • Statue de Jules Bastien Lepage par Auguste Rodin, inaugurée le 29 septembre 1889.

    Édifices religieux

    Église Saint-Maurice le premier portail.
    Chapelle Saint-Hubert de Gibercy.

    Damvillers au cinéma

    Damvillers est l'un des lieux où se déroule l'action du téléfilm À l'Ouest, rien de nouveau tourné en 1978 (en Tchécoslovaquie) par Delbert Mann d'après le roman éponyme d'Erich Maria Remarque[22].

    Personnalités liées à la commune

    • Maurice Baland (1904-1993), colonel de l'air, officier de la Légion d'honneur.
    • Émile Bastien-Lepage (1854-1938), peintre français, frère du suivant.
    • Jules Bastien-Lepage (1848-1884), peintre naturaliste français, né le 1er novembre 1848 à Damvillers.
    • Étienne Maurice Gérard (1773-1852), général de Napoléon 1er, fait maréchal de France sous Louis-Philippe en 1830. Né le 4 avril 1773 à Damvillers.
    • Jules Liégeois (1833-1908), juriste.
    • Louis Henri Loison (1771-1816), général de division de la Révolution et de l'Empire.
    • Maurice Louis Saint-Rémy (1769-1841), général de brigade du Premier Empire.
    • L'annuaire statistique de 1804 du département de la Meuse[10] indique que « Cette ville fut le lieu de naissance de Desroziers, ce célèbre et malheureux aéronaute Â». Il est cependant établi que Jean-François Pilâtre de Rozier est né à Metz et non à Damvillers, mais peut-être y a-t-il vécu durant son enfance ?
    • Jean-Baptiste de Ternant (1751-1833), ambassadeur de France aux États-Unis de 1791 à 1793, né à Damvillers le 12 décembre 1751.

    Héraldique

    Blason de Damvillers Blason
    Parti : au premier, burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules à double queue, armé lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout ; au deuxième, d'azur semé de fleurs de lys d'or, au bâton de gueules péri en bande.
    Détails
    Les armes de Luxembourg, font allusion à la propriété des ducs de Luxembourg sur cette ville[23].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Blason à dessiner
    Blason à dessiner
    En losange, mi-parti à dextre, burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules losangé d'azur, couronné et armé d’or, à la queue fourchue (qui est de Luxembourg) ; et à sénestre, d'azur semé de fleurs de lis d'or sans nombre au bâton péri de gueules en bande (qui est de Clermont moderne)[9].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Meuse », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872.
    10. « 1804: Annuaire statistique du département de la Meuse (vue 29) », sur achirves.meuse.fr.
    11. http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=55&codecom=145
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    13. « Partnerstädte » Site web de la ville de Zierenberg, consulté le 26 mars 2017.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. « Les plus épais, les plus hauts et les plus anciens saules blancs (Salix alba) », sur monumentaltrees.com (consulté le ).
    19. « Église Saint-Maurice », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. « Chapelle funéraire de la famille Loyson », notice no IA00049124, base Palissy, ministère français de la Culture.
    21. « 3 verrières à personnages (baies 0, 1, 2) », notice no IM55002109, base Palissy, ministère français de la Culture.
    22. Dans ce film tourné en Tchécoslovaquie et qui reçut le Golden Globe en 1980, le panneau indicateur Hessenplatz-Damvillers-Azannes est visible dans la scène où Guillaume II vient remettre la croix de fer à trois soldats.
    23. Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.