Altier (LozĂšre)
Altier est une commune française, située dans l'est du département de la LozÚre en région Occitanie.
Altier | |
Le village vu depuis le Grand-Altier. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | LozĂšre |
Arrondissement | Mende |
Intercommunalité | Communauté de communes Mont LozÚre |
Maire Mandat |
Jean-Louis Balme 2020-2026 |
Code postal | 48800 |
Code commune | 48004 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Altiérois |
Population municipale |
219 hab. (2020 ) |
Densité | 4 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 28âČ 30âł nord, 3° 51âČ 44âł est |
Altitude | Min. 616 m Max. 1 678 m |
Superficie | 54,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-Ătienne-du-Valdonnez |
LĂ©gislatives | Circonscription de la LozĂšre |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par l'Altier, le ruisseau de la Pigeire, le ruisseau de Lieyros, le ruisseau de Pomaret, le ruisseau de RouviĂšre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « mont LozĂšre » et « les CĂ©vennes ») et sept zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Altier est une commune rurale qui compte 219 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 490 habitants en 1881. Ses habitants sont appelés les Altiérois ou Altiéroises.
GĂ©ographie
Localisation
Altier est située à 42 km au nord-ouest d'AlÚs, la plus grande ville aux alentours.
Communes limitrophes
Hydrographie
Située à 720 mÚtres d'altitude, la riviÚre l'Altier est le principal cours d'eau qui traverse le village d'Altier.
Climat
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010, comme 57 autres communes de la LozĂšre soit 31 % du dĂ©partement[Note 1]. Ce type de climat constitue une transition entre les climats de montagne et le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[4]. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1998 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[5]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â0,4 | â0,3 | 2 | 4,6 | 8,4 | 11,8 | 13,4 | 13,5 | 10,2 | 7,5 | 2,7 | 0,1 | 6,2 |
Température moyenne (°C) | 2,6 | 3 | 5,8 | 8,7 | 12,9 | 16,9 | 19 | 18,8 | 14,7 | 11 | 5,7 | 3,2 | 10,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 6,2 | 9,7 | 12,8 | 17,4 | 22 | 24,6 | 24,2 | 19,2 | 14,4 | 8,7 | 6,2 | 14,3 |
Record de froid (°C) date du record |
â9,9 11.01.10 |
â14,2 04.02.12 |
â12,3 01.03.05 |
â4,9 07.04.08 |
â0,2 05.05.19 |
3,7 04.06.01 |
5,2 12.07.00 |
7,2 22.08.07 |
3,1 27.09.20 |
â3,8 25.10.03 |
â8,9 22.11.1998 |
â12,8 14.12.01 |
â14,2 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,5 01.01.22 |
22 23.02.20 |
21,3 17.03.14 |
25,5 09.04.11 |
29,1 29.05.01 |
36 28.06.19 |
33,8 21.07.15 |
36,5 12.08.03 |
30,2 17.09.19 |
26,7 03.10.11 |
22,8 11.11.15 |
21,6 31.12.21 |
36,5 2003 |
Précipitations (mm) | 85,3 | 74,8 | 60,9 | 124,5 | 127 | 53,9 | 40 | 55,2 | 116,1 | 175,9 | 151,7 | 123,6 | 1 188,9 |
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[6] - [7]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cĆur du Parc national des CĂ©vennes. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[8].
Les CĂ©vennes sont Ă©galement un territoire reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[9] - [10].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[12] :
- le « mont LozÚre », d'une superficie de 11 687 ha, la plus grande zone continue de pelouses pseudo-alpines du sud du Massif central[13]
et un au titre de la directive oiseaux[12] :
- « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espÚces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espÚces de rapaces diurnes et sept nocturnes[14].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[15] :
- les « combes des sources du Tarn » (770 ha), couvrant 2 communes du département[16] ;
- la « forĂȘt du Roc des Echelles » (1 173 ha)[17] ;
- les « pelouses sommitales du Mont LozÚre » (1 255 ha), couvrant 6 communes du département[18] ;
- les « pelouses sommitales du pic Cassini » (168 ha), couvrant 3 communes du département[19] ;
- la « riviÚre de l'Altier entre les Rochettes Basses et le lac de Villefort » (52 ha), couvrant 3 communes du département[20] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [15] :
- les « gorges du Chazesac, de la Borne et de l'Altier » (5 809 ha), couvrant 7 communes dont deux dans le Gard et cinq dans la LozÚre[21] ;
- le « massif du Mont LozÚre » (40 064 ha), couvrant 22 communes dont trois dans le Gard et 19 dans la LozÚre[22].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Altier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [23] - [I 1] - [24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (96 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (96,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (53,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (42,3 %), prairies (3,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,6 %)[25].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux et lieux-dits
Altier, le Grand-Altier, Combret, la Maison Blanche, la RouviĂšre, le Fossat, Conzes, les Rochettes-Basses, les Rochettes-Hautes, le Cros, le Bergognon, Villespasses, Valfournes, l'Habitarelle, Rabeyrals, le Champ, la Prade, la Pigeyre et ChareylassesâŠ
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Altier est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Altier. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1994 et 2020[28] - [26].
Altier est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[29]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [29] - [30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 0,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 267 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Altier est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[34].
Histoire
Au dĂ©but du Bas Moyen Ăge, la seigneurie d'Altier, selon le vicomte de Lescure dans son armorial du GĂ©vaudan, relevait de la baronnie des ChĂąteauneuf de Randon, dont la Maison d'Altier semble ĂȘtre une branche cadette. Les d'Altier Ă©tant connus pour ĂȘtre parmi les premiers seigneurs pariers de La Garde-GuĂ©rin, d'eux sortit Azalais d'Altier, ils fondĂšrent Ă©galement le chĂąteau du Champ.
En 1375 ils s'Ă©teignirent dans la non moins ancienne famille de Borne issue du Vivarais oĂč elle est connue depuis 1030, ainsi les Borne d'Altier conserve le fief devenue comtĂ© jusqu'Ă la RĂ©volution des suites de laquelle elle s'Ă©teignit en 1828 dans la famille de Chapelain de Gras.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune d'Altier est membre de la communauté de communes Mont LozÚre[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Mont LozÚre et Goulet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].
Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Mende, Ă la circonscription administrative de l'Ătat de la LozĂšre et Ă la rĂ©gion Occitanie[I 4].
Sur le plan Ă©lectoral, elle dĂ©pend du canton de Saint-Ătienne-du-Valdonnez pour l'Ă©lection des conseillers dĂ©partementaux, depuis le redĂ©coupage cantonal de 2014 entrĂ© en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozĂšre pour les Ă©lections lĂ©gislatives, depuis le dernier dĂ©coupage Ă©lectoral de 2010[36].
Liste des maires
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[38].
En 2020, la commune comptait 219 habitants[Note 9], en augmentation de 5,29 % par rapport Ă 2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 18,7 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (29,7 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 42,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 98 hommes pour 109 femmes, soit un taux de 52,66 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,04 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 102 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 211 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 16 490 âŹ[I 6] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 7]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 4,2 % | 5,9 % | 5,9 % |
DĂ©partement[I 9] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entiĂšre[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 112 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (73,7 % ayant un emploi et 5,9 % de chÎmeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 11]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 85, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 12].
Sur ces 85 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- ChĂąteau fort du Grand-Altier (ruines).
- ChĂąteau du Champ (non visitable, hors exception).
- Ăglise Saint-Privat d'Altier. Ăglise de style roman du bourg d'Altier. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[42].
- Ăglise Notre-Dame-de-l'Assomption de l'Habitarelle.
Personnalités liées à la commune
- AzalaĂŻs d'Altier, trobairitz du XIIIe siĂšcle.
- Charles de Borne d'Altier comte d'Altier, marquis du Champ, baron de Budos et marquis de Portes colonel propriétaire du régiment de Conty-Dragon chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis mort guillotiné place de la Concorde, à Paris en 1794 avec son plus jeune fils, sur la dénonciation de leur cousin le prince de Conti.
- Jules Joseph Antoine de Chapelain sous-préfet de Marvejols, chevalier de la Légion d'honneur.
- Octave Scipion baron de Chapelain de Gras Saint-Sauveur, marquis du Champ préfet de Mende sous La Restauration.
- Joseph de Chapelain baron de Gras Saint-Sauveur (1829-1899), longtemps maire d'Altier, conseiller général de la LozÚre, partisan du comte de Chambord.
- Le comte Gaspard de Gourcy Récicourt (1843-1924) officier des zouaves pontificaux, licencié en droit propriétaire du chùteau du Champ enterré à Altier.
- Le comte Charles de Gourcy RĂ©cicourt de Chapelain.. (1883-1954) officier d'infanterie chevalier de la LĂ©gion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918, docteur en Droit.
HĂ©raldique
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Le blasonnement d'Altier est : de gueules à la fasce losangée d'argent et d'azur |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Nombre de communes pour un climat donnĂ© et pourcentage par dĂ©partement sont dĂ©finis sur la base du dĂ©coupage territorial de 2009, qui a servi de canevas pour lâĂ©laboration de la typologie climatique de 2010.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[11].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Altier » (consulté le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Altier (48004) », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Altier » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Altier » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Altier » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
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