AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Altier (LozĂšre)

Altier est une commune française, située dans l'est du département de la LozÚre en région Occitanie.

Altier
Altier (LozĂšre)
Le village vu depuis le Grand-Altier.
Blason de Altier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes Mont LozÚre
Maire
Mandat
Jean-Louis Balme
2020-2026
Code postal 48800
Code commune 48004
DĂ©mographie
Gentilé Altiérois
Population
municipale
219 hab. (2020 en augmentation de 5,29 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 28â€Č 30″ nord, 3° 51â€Č 44″ est
Altitude Min. 616 m
Max. 1 678 m
Superficie 54,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Étienne-du-Valdonnez
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Altier
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Altier
GĂ©olocalisation sur la carte : LozĂšre
Voir sur la carte topographique de la LozĂšre
Altier
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Altier

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par l'Altier, le ruisseau de la Pigeire, le ruisseau de Lieyros, le ruisseau de Pomaret, le ruisseau de RouviĂšre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « mont LozĂšre » et « les CĂ©vennes ») et sept zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Altier est une commune rurale qui compte 219 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 490 habitants en 1881. Ses habitants sont appelĂ©s les AltiĂ©rois ou AltiĂ©roises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    Play Pause Stop Précédent Suivant Select
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Altier est situĂ©e Ă  42 km au nord-ouest d'AlĂšs, la plus grande ville aux alentours.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    SituĂ©e Ă  720 mĂštres d'altitude, la riviĂšre l'Altier est le principal cours d'eau qui traverse le village d'Altier.

    Climat

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010, comme 57 autres communes de la LozĂšre soit 31 % du dĂ©partement[Note 1]. Ce type de climat constitue une transition entre les climats de montagne et le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 502 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[4]. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1998 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[5]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records ALTIER (48) - alt : 900 m 44° 29â€Č 36″ N, 3° 51â€Č 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1998-2010 - Records établis sur la période du 01-09-1998 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −0,4 −0,3 2 4,6 8,4 11,8 13,4 13,5 10,2 7,5 2,7 0,1 6,2
    Température moyenne (°C) 2,6 3 5,8 8,7 12,9 16,9 19 18,8 14,7 11 5,7 3,2 10,2
    Température maximale moyenne (°C) 5,6 6,2 9,7 12,8 17,4 22 24,6 24,2 19,2 14,4 8,7 6,2 14,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,9
    11.01.10
    −14,2
    04.02.12
    −12,3
    01.03.05
    −4,9
    07.04.08
    −0,2
    05.05.19
    3,7
    04.06.01
    5,2
    12.07.00
    7,2
    22.08.07
    3,1
    27.09.20
    −3,8
    25.10.03
    −8,9
    22.11.1998
    −12,8
    14.12.01
    −14,2
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,5
    01.01.22
    22
    23.02.20
    21,3
    17.03.14
    25,5
    09.04.11
    29,1
    29.05.01
    36
    28.06.19
    33,8
    21.07.15
    36,5
    12.08.03
    30,2
    17.09.19
    26,7
    03.10.11
    22,8
    11.11.15
    21,6
    31.12.21
    36,5
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 85,3 74,8 60,9 124,5 127 53,9 40 55,2 116,1 175,9 151,7 123,6 1 188,9
    Source : « Fiche 48004001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[6] - [7]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cƓur du Parc national des CĂ©vennes. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[8].

    Les CĂ©vennes sont Ă©galement un territoire reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[9] - [10].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[12] :

    • le « mont LozĂšre », d'une superficie de 11 687 ha, la plus grande zone continue de pelouses pseudo-alpines du sud du Massif central[13]

    et un au titre de la directive oiseaux[12] :

    • « les CĂ©vennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant prĂ©cisĂ©ment Ă  la zone centrale du parc national des CĂ©vennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversitĂ© des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiĂ©e : au total, 135 espĂšces d'oiseaux, dont 22 inscrites Ă  l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensĂ©es dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espĂšces de rapaces diurnes et sept nocturnes[14].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[15] :

    • les « combes des sources du Tarn » (770 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[16] ;
    • la « forĂȘt du Roc des Echelles » (1 173 ha)[17] ;
    • les « pelouses sommitales du Mont LozĂšre » (1 255 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[18] ;
    • les « pelouses sommitales du pic Cassini » (168 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[19] ;
    • la « riviĂšre de l'Altier entre les Rochettes Basses et le lac de Villefort » (52 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[20] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [15] :

    • les « gorges du Chazesac, de la Borne et de l'Altier » (5 809 ha), couvrant 7 communes dont deux dans le Gard et cinq dans la LozĂšre[21] ;
    • le « massif du Mont LozĂšre » (40 064 ha), couvrant 22 communes dont trois dans le Gard et 19 dans la LozĂšre[22].
    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Altier.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Altier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [23] - [I 1] - [24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (96 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (96,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (53,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (42,3 %), prairies (3,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,6 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux et lieux-dits

    Altier, le Grand-Altier, Combret, la Maison Blanche, la Rouviùre, le Fossat, Conzes, les Rochettes-Basses, les Rochettes-Hautes, le Cros, le Bergognon, Villespasses, Valfournes, l'Habitarelle, Rabeyrals, le Champ, la Prade, la Pigeyre et Chareylasses


    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Altier est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Altier. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1994 et 2020[28] - [26].

    Altier est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[29]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [29] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Altier.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[31].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 0,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 267 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Altier est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[34].

    Histoire

    Au dĂ©but du Bas Moyen Âge, la seigneurie d'Altier, selon le vicomte de Lescure dans son armorial du GĂ©vaudan, relevait de la baronnie des ChĂąteauneuf de Randon, dont la Maison d'Altier semble ĂȘtre une branche cadette. Les d'Altier Ă©tant connus pour ĂȘtre parmi les premiers seigneurs pariers de La Garde-GuĂ©rin, d'eux sortit Azalais d'Altier, ils fondĂšrent Ă©galement le chĂąteau du Champ.

    En 1375 ils s'Ă©teignirent dans la non moins ancienne famille de Borne issue du Vivarais oĂč elle est connue depuis 1030, ainsi les Borne d'Altier conserve le fief devenue comtĂ© jusqu'Ă  la RĂ©volution des suites de laquelle elle s'Ă©teignit en 1828 dans la famille de Chapelain de Gras.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune d'Altier est membre de la communauté de communes Mont LozÚre[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Mont LozÚre et Goulet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].

    Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Mende, Ă  la circonscription administrative de l'État de la LozĂšre et Ă  la rĂ©gion Occitanie[I 4].

    Sur le plan Ă©lectoral, elle dĂ©pend du canton de Saint-Étienne-du-Valdonnez pour l'Ă©lection des conseillers dĂ©partementaux, depuis le redĂ©coupage cantonal de 2014 entrĂ© en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozĂšre pour les Ă©lections lĂ©gislatives, depuis le dernier dĂ©coupage Ă©lectoral de 2010[36].

    Liste des maires

    Liste des maires d'Altier
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2014 En cours Jean Louis Balme DVD
    2008 2014 Jean Paulet
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[38].

    En 2020, la commune comptait 219 habitants[Note 9], en augmentation de 5,29 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0131 1611 1981 3061 2921 2091 3061 3001 375
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3361 2891 2901 2491 2391 4901 1591 1331 077
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0681 036933842822709633579575
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    461360276246243207208212207
    2015 2020 - - - - - - -
    208219-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  18,7 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 42,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 98 hommes pour 109 femmes, soit un taux de 52,66 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,04 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,9
    90 ou +
    2,6
    8,7
    75-89 ans
    8,7
    30,8
    60-74 ans
    31,3
    24,0
    45-59 ans
    26,1
    15,4
    30-44 ans
    13,0
    9,6
    15-29 ans
    7,0
    9,6
    0-14 ans
    11,3
    Pyramide des ùges du département de la LozÚre en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,6
    9
    75-89 ans
    11,8
    20,4
    60-74 ans
    20
    22
    45-59 ans
    20,6
    16,6
    30-44 ans
    16,4
    15,1
    15-29 ans
    13,6
    15,9
    0-14 ans
    15

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 102 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 211 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 16 490 â‚Ź[I 6] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 7]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 8]4,2 %5,9 %5,9 %
    DĂ©partement[I 9]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  112 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (73,7 % ayant un emploi et 5,9 % de chĂŽmeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 11]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 85, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 12].

    Sur ces 85 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Jules Joseph de Chapelain, sous-préfet de Marvejols sous la Restauration.
    • AzalaĂŻs d'Altier, trobairitz du XIIIe siĂšcle.
    • Charles de Borne d'Altier comte d'Altier, marquis du Champ, baron de Budos et marquis de Portes colonel propriĂ©taire du rĂ©giment de Conty-Dragon chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis mort guillotinĂ© place de la Concorde, Ă  Paris en 1794 avec son plus jeune fils, sur la dĂ©nonciation de leur cousin le prince de Conti.
    • Jules Joseph Antoine de Chapelain sous-prĂ©fet de Marvejols, chevalier de la LĂ©gion d'honneur.
    • Octave Scipion baron de Chapelain de Gras Saint-Sauveur, marquis du Champ prĂ©fet de Mende sous La Restauration.
    • Joseph de Chapelain baron de Gras Saint-Sauveur (1829-1899), longtemps maire d'Altier, conseiller gĂ©nĂ©ral de la LozĂšre, partisan du comte de Chambord.
    • Le comte Gaspard de Gourcy RĂ©cicourt (1843-1924) officier des zouaves pontificaux, licenciĂ© en droit propriĂ©taire du chĂąteau du Champ enterrĂ© Ă  Altier.
    • Le comte Charles de Gourcy RĂ©cicourt de Chapelain.. (1883-1954) officier d'infanterie chevalier de la LĂ©gion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918, docteur en Droit.

    HĂ©raldique

    Altier

    Le blasonnement d'Altier est : de gueules à la fasce losangée d'argent et d'azur

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Nombre de communes pour un climat donnĂ© et pourcentage par dĂ©partement sont dĂ©finis sur la base du dĂ©coupage territorial de 2009, qui a servi de canevas pour l’élaboration de la typologie climatique de 2010.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[11].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Altier » (consulté le ).
    5. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Altier (48004) », (consultĂ© le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Altier » (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Altier » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Altier » (consulté le ).
    13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. « Fiche du Poste 48004001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    6. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    7. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    8. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le )
    9. « Réserve de biosphÚre des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
    10. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    12. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Altier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. « site Natura 2000 FR9101361 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « site Natura 2000 FR9110033 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Altier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « ZNIEFF les « combes des sources du Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF la « forĂȘt du Roc des Echelles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    18. « ZNIEFF les « pelouses sommitales du Mont LozÚre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « pelouses sommitales du pic Cassini » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF la « riviÚre de l'Altier entre les Rochettes Basses et le lac de Villefort » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF les « gorges du Chazesac, de la Borne et de l'Altier » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF le « massif du Mont LozÚre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    26. « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Altier », sur Géorisques (consulté le )
    27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    28. « Les risques majeurs dans la LozÚre », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    29. « DĂ©fense des forĂȘts contre l'incendie (DFCI) », sur www.lozere.gouv.fr (consultĂ© le )
    30. « Les risques majeurs dans la LozĂšre », sur www.lozere.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    31. « Les risques majeurs dans la LozÚre », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    32. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    33. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Altier », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    34. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    35. « communauté de communes Mont LozÚre - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    36. « Découpage électoral de la LozÚre (avant et aprÚs la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la LozĂšre (48) », (consultĂ© le ).
    42. « Église paroissiale Saint-Privat », sur www.pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le )
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.