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Alos (Ariège)

Alos (en occitan Alòs) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Alos
Alos (Ariège)
Le village en 2011.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Alain Tortet
2020-2026
Code postal 09200
Code commune 09008
Démographie
Gentilé Alosiens
Population
municipale
120 hab. (2020 en augmentation de 7,14 % par rapport à 2014)
Densité 4,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 54′ 33″ nord, 1° 08′ 45″ est
Altitude Min. 553 m
Max. 1 873 m
Superficie 24,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Est
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Alos
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Alos
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Alos
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Alos

    Localisée dans le nord-ouest du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la rivière d'Alos, le ruisseau d'Artiguenard, le ravin de querblanc, le ruisseau d'Argentère, le ruisseau d'Aupiet, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau de Sarat Mède et par divers petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Alos est une commune rurale qui compte 120 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 1 258 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Alosiens ou Alosiennes.

    Géographie

    Localisation

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    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune d'Alos se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 38 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 26 km de La Bastide-de-Sérou[3], bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Sentenac-d'Oust (4,5 km), Lacourt (4,8 km), Soueix-Rogalle (5,7 km), Erp (5,9 km), Encourtiech (6,5 km), Seix (6,6 km), Oust (6,8 km), Eycheil (6,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Alos fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].

    Alos est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Bethmale, Lacourt, Moulis, Sentenac-d'Oust et Soueix-Rogalle.

    Communes limitrophes d’Alos[6]
    Moulis Eycheil
    (par un quadripoint)
    Lacourt
    Alos Soueix-Rogalle
    Bethmale Sentenac-d'Oust

    Commune des Pyrénées située dans le Couserans au cœur de la montagne de Sourroque, c'est une commune forestière faisant partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    Géologie et relief

    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 Ã  −66,0 Ma, et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7] - [8] et sa notice associée[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 24,26 km2[10] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23,86 km2[8]. Son relief est particulièrement étagé puisque la dénivelée maximale atteint 1320 mètres. L'altitude du territoire varie entre 553 m et 1 873 m au cap de Bouirex[13].

    • Alos depuis le hameau de La Pauze en 2010.
      Alos depuis le hameau de La Pauze en 2010.
    • Le hameau de La Rivière avec la chapelle Saint-Roch et la rivière d'Alos en juin 2020.
      Le hameau de La Rivière avec la chapelle Saint-Roch et la rivière d'Alos en juin 2020.
    • Le château d'Alos en juillet 2021.
      Le château d'Alos en juillet 2021.
    • Fenaison près de la route du col de Portech.
      Fenaison près de la route du col de Portech.
    • Ferme de moyenne montagne.
      Ferme de moyenne montagne.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier d'Alos.

    La commune est drainée par la rivière d'Alos, le ruisseau d'Artiguenard, le ravin de querblanc, le ruisseau d'Argentère, le ruisseau d'Aupiet, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau de Sarat Mède et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[14] - [15].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[17]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[16].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 072 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] - [22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soulan », sur la commune de Soulan, mise en service en 1975[23] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[24] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 218,5 mm pour la période 1981-2010[25]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 11 km[26], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[27], à 12,3 °C pour 1981-2010[28], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[29].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[30] - [31].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[32].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[33] : le « massif du Bouireix et montagnes de Sourroque » (13 572 ha), couvrant 14 communes du département[34] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [33] : les « massifs du mont Valier, du Bouirex et montagnes de Sourroque » (32 357 ha), couvrant 18 communes du département[35].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Alos.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Alos est une commune rurale[Note 8] - [36]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2] - [37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,4 %), prairies (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux et lieux-dits

    Hameau : Artiguemal, la Rivière, Rieutort, Lauzère, Nestry, Cillère, Gargaret, Montarma, La Pause, La Campagne, Perteguech, Les Trincades, Le Braquet, Sarat du Bouch, Rieurort.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 231, alors qu'il était de 227 en 2013 et de 223 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 29,8 % étaient des résidences principales, 62,7 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,3 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Alos en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (62,7 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,5 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Alos en 2018.
    Typologie Alos[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 29,8 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 62,7 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 7,5 9,7 8,2

    Voies de communication et transports

    Commune forestière du Couserans, Alos est hors des axes de circulation valléens, enserrée dans le massif de Sourroque.

    Depuis le village, par la D 37, on arrive au col de Catchaudégué (893 m) pour aller randonner vers le tuc de la Quère, le cap de Bouirex, ou continuer la route en descendant vers Sentenac-d'Oust pour aller soit vers le col de la Core, soit vers le bourg de Seix en contrebas.

    Par la D 137, on rejoint Moulis et la vallée du Lez par le col de Portech (868 m).

    Risques majeurs

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Alos.

    Le territoire de la commune d'Alos est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée)[39] - [40].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[41].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie de l’Ariège est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Alos[42]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[43].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Alos est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[44].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[45].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[46] - [47].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 2001 Francine Vieu SE
    2014 André Pujol
    2014 En cours Alain Tortet SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

    En 2020, la commune comptait 120 habitants[Note 10], en augmentation de 7,14 % par rapport à 2014 (Ariège : +0,9 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7897529259901 0051 2141 2101 2581 173
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9871 0351 0091 0601 1091 1121 1091 0881 062
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0281 023885779722625546463365
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    305260212173136131121114128
    2014 2019 2020 - - - - - -
    112122120------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[52] 1975[52] 1982[52] 1990[52] 1999[52] 2006[53] 2009[54] 2013[55]
    Rang de la commune dans le département 184 181 187 206 208 238 240 226
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Enseignement

    Alos fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivités

    Alos est cité dans le roman Shibumi, de Trevanian, pseudonyme de Rodney William Whitaker, universitaire américain qui s'entoura longtemps de mystère.

    Activités sportives

    Randonnée pédestre, chasse,

    Écologie et recyclage

    La déchetterie la plus proche se trouve à Palétès sur la commune de Saint-Girons.

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 10]10,5 %10,4 %16,7 %
    Département[I 11]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 77 personnes, parmi lesquelles on compte 67,9 % d'actifs (51,3 % ayant un emploi et 16,7 % de chômeurs) et 32,1 % d'inactifs[Note 11] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 12 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 40, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8 %[I 14].

    Sur ces 40 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 82,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Activités hors agriculture

    7 établissements[Note 12] sont implantés à Alos au [I 17]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Alos), contre 12,9 % au niveau départemental[I 18].

    Agriculture

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[56]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[57].

    198820002010
    Exploitations251512
    Superficie agricole utilisée (ha)542427443

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole[Note 14] de 1988 à 15 en 2000 puis à 12 en 2010[57], soit une baisse de 52 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[59]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 542 ha en 1988 à 443 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 37 ha[57].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Forêt d'Arp-et-Coubla.
    • Col de Catchaudégué (893 m).
    • Col de Portech (868 m), en direction de Moulis et la vallée du Lez, panneau d'information et aire de pique-nique non ombragée.
    • Château restauré (19 pièces).
    • Grotte de Tutte de Jovis, laquelle, selon une légende, aurait été occupée par de faux-monnayeurs.
    • Table d’interprétation au tuc de la Quère, au départ du col de Catchaudégué.
    • Table des quatre seigneurs (Alos, Eycheil, Lacourt, Moulis) au Cap d’Aruilhe.
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
    • Chapelle Saint-Roch, à La Rivière[60]. Après sept ans de restauration par l'association Toutis per Saint-Roch, elle fut inaugurée en [61].
    • stèle des passeurs de la guerre 39/45 (hameau de Montarna)

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11] - [12]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
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