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Albaret-le-Comtal

Albaret-le-Comtal est une commune française, située dans le nord-ouest du département de la LozÚre en région Occitanie.

Albaret-le-Comtal
Albaret-le-Comtal
La mairie, en 2015.
Blason de Albaret-le-Comtal
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Terres de l'Aubrac
Maire
Mandat
Frédérique Pellissier-Godard
2020-2026
Code postal 48310
Code commune 48001
DĂ©mographie
Gentilé Albaretois
Population
municipale
164 hab. (2020 en diminution de 8,89 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,5 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 52â€Č 33″ nord, 3° 07â€Č 41″ est
Altitude Min. 740 m
Max. 1 161 m
Superficie 29,56 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Saint-Chély-d'Apcher
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Peyre en Aubrac
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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Albaret-le-Comtal

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le BĂšs, le Bernadel, le ruisseau d'Arzenc, le ruisseau de Rieubain et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional de l'Aubrac, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Albaret-le-Comtal est une commune rurale et littorale qui compte 164 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 828 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-ChĂ©ly-d'Apcher. Ses habitants sont appelĂ©s les Albaretois ou Albaretoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord du département de la LozÚre et est limitrophe du Cantal, dans le Massif central et en Aubrac.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Albaret-le-Comtal[1]
    Fridefont
    (Cantal)
    Val d'Arcomie
    (Cantal)
    Maurines
    (Cantal)
    Albaret-le-Comtal
    Arzenc-d'Apcher Termes Les Monts-Verts

    Hydrographie

    Le réseau hydrographique est orienté vers le BÚs, qui longe la commune au nord-ouest.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 8,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 10 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 037 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 036,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le dĂ©partement du Cantal, mise en service en 1945 et Ă  54 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,2 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional de l'Aubrac, crĂ©Ă© par dĂ©cret le [16] et occupant une superficie de 220 284 ha. RĂ©gion rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possĂšde un patrimoine encore bien prĂ©servĂ©. Son Ă©conomie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnĂ©rables et menacĂ©s et c'est Ă  ce titre que cette zone a Ă©tĂ© protĂ©gĂ©e[17] - [18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[19] : les « gorges du BĂšs » (1 345 ha), couvrant 11 communes dont quatre dans le Cantal et sept dans la LozĂšre[20], et la « vallĂ©e de la TruyĂšre barrage de Grandval » (6 199 ha), couvrant 13 communes dont 12 dans le Cantal et une dans la LozĂšre[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [19] : la « vallĂ©e de la TruyĂšre » (30 569 ha), couvrant 40 communes dont quatre dans l'Aveyron, 27 dans le Cantal et neuf dans la LozĂšre[22].

    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Albaret-le-Comtal.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Albaret-le-Comtal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [I 1] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-ChĂ©ly-d'Apcher, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    La commune, bordĂ©e par un plan d’eau intĂ©rieur d’une superficie supĂ©rieure Ă  1 000 hectares, le lac du Barrage de Grandval, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (56,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (40,8 %), prairies (26 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (14,2 %), eaux continentales[Note 8] (1,8 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Albaret-le-Comtal est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Albaret-le-Comtal est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[31]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [31] - [32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Albaret-le-Comtal.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs[33].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 19,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 147 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 40 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 27 %, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003 et 2020.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Albaret-le-Comtal est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[36].

    Toponymie

    DĂ©signe un lieu oĂč pousse le peuplier blanc ou le saule blanc (occitan albar).

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune d'Albaret-le-Comtal est membre de la communauté de communes des Hautes Terres de l'Aubrac[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Peyre en Aubrac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].

    Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Mende, Ă  la circonscription administrative de l'État de la LozĂšre et Ă  la rĂ©gion Occitanie[I 4].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Peyre en Aubrac pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[38].

    Liste des maires

    Liste des maires d'Albaret-le-Comtal[39]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2019
    (DĂ©cĂšs)[40]
    Clément Donnadieu DVD Retraité de l'enseignement
    2019 2020 Denis Salvan[41]
    2020 En cours Frédérique Pellissier-Godard

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[43].

    En 2020, la commune comptait 164 habitants[Note 10], en diminution de 8,89 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    817560765828609795697754792
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    719637695637661662644547543
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    585576599519510503513459351
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    349303273248227198195186172
    2020 - - - - - - - -
    164--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  24,4 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 39,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 97 hommes pour 78 femmes, soit un taux de 55,43 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,96 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    3,9
    14,7
    75-89 ans
    14,3
    21,1
    60-74 ans
    26,0
    15,8
    45-59 ans
    18,2
    22,1
    30-44 ans
    15,6
    10,5
    15-29 ans
    13,0
    15,8
    0-14 ans
    9,1
    Pyramide des ùges du département de la LozÚre en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,6
    9
    75-89 ans
    11,8
    20,4
    60-74 ans
    20
    22
    45-59 ans
    20,6
    16,6
    30-44 ans
    16,4
    15,1
    15-29 ans
    13,6
    15,9
    0-14 ans
    15

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 80 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 159 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 770 â‚Ź[I 6] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 7]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 8]3,5 %3,8 %9,7 %
    DĂ©partement[I 9]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  95 personnes, parmi lesquelles on compte 80,6 % d'actifs (71 % ayant un emploi et 9,7 % de chĂŽmeurs) et 19,4 % d'inactifs[Note 12] - [I 8]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais infĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-ChĂ©ly-d'Apcher, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 11]. Elle compte 49 emplois en 2018, contre 60 en 2013 et 67 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 12].

    Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 71 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 13 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-BarthĂ©lemy.

    Personnalités liées à la commune

    • Ricardo D. Schwartz (1912-2002), photographe et peintre humaniste, est mort Ă  Albaret-le-Comtal.

    HĂ©raldique

    Blason d'Albaret-le-Comtal

    Le blasonnement est : de sinople à l'arbre d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'une couronne comtale d'or.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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