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3e division d'infanterie coloniale

Les chefs de la 3e division d'infanterie coloniale

  • : gĂ©nĂ©ral Fey.
  • - : gĂ©nĂ©ral de La Pommeraye.
  • - : gĂ©nĂ©ral Lachouque.
  • : gĂ©nĂ©ral de Langle de Cary.
  • - : gĂ©nĂ©ral Andry.
  • - : gĂ©nĂ©ral Geil.
  • : gĂ©nĂ©ral de Trentinian.
  • : gĂ©nĂ©ral Massiet du Biest.
  • : gĂ©nĂ©ral Perreaux.
  • : gĂ©nĂ©ral Marabail.
  • : gĂ©nĂ©ral Raffenel.
  • : gĂ©nĂ©ral Leblond.
  • : gĂ©nĂ©ral Goullet.
  • : gĂ©nĂ©ral Gadel.
  • : gĂ©nĂ©ral Puypèroux.
  • : gĂ©nĂ©ral Blondlat.
  • - : gĂ©nĂ©ral Peyregne.
  • …
  • - : gĂ©nĂ©ral Billotte.
  • …
  • 1936 : gĂ©nĂ©ral Faury.
  • …
  • - : gĂ©nĂ©ral Barrau (de).
  • - : gĂ©nĂ©ral Falvy[1]
  • ...
  • : gĂ©nĂ©ral Nyo (Indochine)

Première Guerre mondiale

Infanterie

Cavalerie

Artillerie

  • 3 groupes de 75 du 2e rĂ©giment d'artillerie coloniale aoĂ»t 1914 (dĂ©truits ou capturĂ©s lors des combats de Rossignol) puis de juillet 1917 Ă  novembre 1918.
  • 1 groupe de 75 du 2e rĂ©giment d'artillerie coloniale de Ă  .
  • 1 groupe de 75 du 3e rĂ©giment d'artillerie coloniale de Ă  .
  • 1 groupe de 75 du 50e rĂ©giment d'artillerie de Ă  .
  • 126e batterie de 58 T du 3e rĂ©giment d'artillerie de juillet 1916 Ă  janvier 1918.
  • 101e batterie de 58 du 2e rĂ©giment d'artillerie coloniale de janvier Ă  .
  • 176e batterie de 75-150 T du 3e rĂ©giment d'artillerie coloniale de janvier 1917 Ă  juillet 1918.
  • 6e groupe de 155 C du 141e rĂ©giment d'artillerie coloniale. de mars Ă  novembre 1918

1914

: défense de la Meuse, combat vers la forêt de Vaux-en-Dieulet (bataille de la Meuse).
: poursuite du repli, par La Croix-aux-Bois, Cernay-en-Dormois, Auve et Vanault-les-Dames, jusque dans la région de Thiéblemont-Farémont.
6 - 11 septembre : bataille de Vitry, combats vers Écriennes, Thiéblemont-Farémont, Matignicourt-Goncourt. À partir du 11, poursuite, par Favresse et Saint-Jean-devant-Possesse, jusque vers Ville-sur-Tourbe.
  • - : combats dans cette rĂ©gion, puis stabilisation du front et occupation d'un secteur vers Ville-sur-Tourbe et le bois d'Hauzy (guerre de mines).
: attaques allemandes vers le bois de Ville et perte de ce bois.
: extension du front, Ă  droite, jusqu'Ă  l'Aisne.
: attaque française sur Melzicourt et occupation du village.

1915

: attaque allemande au nord de Ville-sur-Tourbe ; puis organisation et occupation du terrain conquis.
: attaque allemande vers Ville-sur-Tourbe et contre-attaque française.
: mouvement vers Orville ; repos. À partir du , transport par V.F. dans la région d'Ay ; repos et instruction.
: transport par V.F. dans la région de Courtisols, puis dans celle de Valmy ; repos.
  • - : mouvement vers le front puis occupation d'un secteur entre l'Aisne et Ville-sur-Tourbe, dĂ©placĂ© Ă  gauche, le , vers Ville-sur-Tourbe et Massiges.
25 septembre-6 octobre : engagée dans la 2e bataille de Champagne
23 - : violentes attaques françaises vers Ville-sur-Tourbe et Massiges ; enlèvement de la partie est de la Main de Massiges ; puis organisation et occupation des positions conquises.
  • - : retrait du front et repos vers Saint-Mard-sur-le-Mont. Ă€ partir du , transport par V.F. dans la rĂ©gion de Saint-Soupplets ; repos.

1916

1er juillet : offensive prise de Becquincourt et de Dompierre.
: prise d'Assevillers.
: prise de Flaucourt.
: prise de Belloy-en-Santerre.
  • 6 - : retrait du front et repos vers Proyart.
  • - : engagĂ©e, Ă  nouveau, dans la bataille de la Somme, vers Belloy-en-Santerre et le sud de Barleux.
: attaque française sur Villers-Carbonnel.
: mouvement de rocade, et occupation d'un secteur au nord et au sud de Barleux.
: attaque française sur Horgny.
  • 4 - : retrait du front ; en rĂ©serve vers Villers-Bretonneux. Ă€ partir du 8, transport par camions dans la rĂ©gion de Formerie ; repos. Ă€ partir du 14, transport par camions vers Clermont ; repos.
  • - : transport par V.F. dans la rĂ©gion de Châlons-sur-Marne et mouvement vers le front. Ă€ partir du , occupation d'un secteur vers la bitte de Souain et le nord-ouest de la ferme des Wacques.
  • - : retrait du front et repos vers Bouy. Ă€ partir du , transport par V.F. dans la rĂ©gion Saint-Omer-en-ChaussĂ©e, CrèvecĹ“ur-le-Grand ; repos dans celle de Saint-Maur.

1917

  • - : mouvement par Ă©tapes vers MĂ©ry, puis, Ă  partir du , vers Assainvillers. Occupation d'un secteur vers Andechy et la voie ferrĂ©e de Roye Ă  Montdidier, dĂ©placĂ© Ă  droite, le , vers Beuvraignes et le sud d'Armancourt, puis le vers Beuvraignes et les Loges.
  • 7 - : retrait du front, repos vers Beauvais ; puis transport par camions vers Tilloloy.
  • 15 - : occupation d'un secteur vers les Loges et Beuvraignes. Ă€ partir du , poursuite des troupes allemandes après leur repli (OpĂ©ration Alberich) :
: franchissement du canal Crozat, prise de Saint-Simon.
  • - : regroupement au sud de Ham et dans la rĂ©gion de Montdidier.
  • - : mouvement vers Soissons, et, le , occupation d'un secteur vers Vauxaillon, et Quincy-Basse.
15 avril : Bataille du Chemin des Dames : attaque du bois de Mortier ; organisation et défense des positions conquises.
: front Ă©tendu Ă  droite, jusque vers la ferme le Bessy.
5 - : attaque du mont des Singes.
  • - : retrait du front, et, Ă  partir du , transport par V.F. de Villers-CotterĂŞts Ă  Vesoul ; repos et instruction au camp de Villersexel.
  • - : occupation d'un secteur entre la frontière suisse et le canal du RhĂ´ne au Rhin.
  • 15 - : retrait du front. Ă€ partir du , transport par V.F. de la rĂ©gion de Belfort dans celle de Château-Thierry ; repos.
: mouvement vers Chéry-Chartreuve.
  • - : occupation d'un secteur vers la ferme d'Hurtebise et le plateau des Casemates (Ă©lĂ©ments dès le )
28, 29 et et le : engagements violents.
  • - : retrait du front ; repos au sud de l'Aisne.
  • - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le plateau des Casemates et la ferme de la Creute.
: progression jusqu'Ă  l'Ailette, vers la ferme Vauclerc et le Nord de la ferme de la Creute.
  • - : retrait du front. Repos et instruction dans la rĂ©gion de Château-Thierry.

1918

1er mars : attaque allemande sur le fort de la Pompelle.
et 1er juin : résistance aux attaques allemandes à l'est de Reims (3e bataille de l'Aisne).
: engagée dans la bataille de Saint-Thierry, puis dans l'exploitation de cette bataille.
: attaque sur la Suippe
: prise de Bazancourt
: prise de Boult-sur-Suippe et d'Isles-sur-Suippe
: combats sur la Retourne et vers Blanzy.
13 - : forcement de l'Aisne ; prise de Balham et de Gomont ; avance jusque vers Condé-lès-Herpy et Saint-Germainmont.
  • 19 - : retrait du front ; repos vers Bourgogne.
  • 25 - : mouvement vers le front ; engagĂ©e, vers Herpy, dans la bataille de la Serre ; puis organisation des positions conquises.
  • - : Retrait du front ; repos vers Tours-sur-Marne.
: transport par V.F. à destination de Neufchâteau
: mouvement vers Nancy ; préparatifs d'offensive. La 3e D.I.C. se trouve vers Xeuilley, lors de l'armistice.

Rattachements

Affectation organique : 1er CAC d' Ă 

1re armée

–

2e armée

14 –
5 -
–
–

3e armée

14 –
–

4e armée

–
–
–
–

5e armée

–
–

6e armée

–
–
–
–
–

7e armée

–

8e armée

6 –

10e armée

-
–
10 –

Groupement PĂ©tain

-

Entre-deux-guerres

Cérémonie au 23e RIC, à la caserne Lourcine en septembre 1932. Au centre, une maquette du monument au général Mangin.

La 3e division d'infanterie coloniale est recréée en 1928. D'après le décret du 28 juin 1928 portant sur l'organisation des troupes coloniales, elle doit être formée de trois régiments d'infanterie coloniale et un régiment d'artillerie coloniale, mixte malgache [2]. La division est constituée des unités suivantes[3] :

Sa structure est ensuite modifiée et en 1939 la division est organisée comme suit[4] :

Seconde Guerre mondiale

DrĂ´le de guerre

Pendant la drôle de guerre, la 3e division d'infanterie coloniale, formation d'active série A et de type Nord-est, est rattachée à la 2e armée (général Huntziger) au sein du XVIIIe corps d'Armée (général Rochard). Elle renforce le 155e régiment d'infanterie de forteresse qui occupe le sous-secteur de Montmédy (secteur fortifié de Montmédy) disposant de fortifications plutôt solides, englobant notamment la tête de pont de Montmédy sur la Chiers[2]. La division n'est dans son ensemble pas concernée par les plans d'interventions en Belgique, elle doit continuer à défendre le front qu'elle occupe, entre la 3e division d'infanterie nord-africaine (du Xe corps d'armée) à sa gauche et la 41e division d'infanterie sur sa droite.

La division est considérée comme une unité d'élite en 1939-1940[5] - [6].

Bataille de France

En revanche, son groupe de reconnaissance de division d'infanterie, le 73e GRDI, doit participer à la manœuvre retardatrice de l'invasion allemande en Ardenne, en renforçant le détachement sud de la 2e division légère de cavalerie ; cette division agit en avant de la 2e armée en direction de la frontière belgo-luxembourgeoise au sud de Martelange[7]. Un des bataillons de la division, le II/1er régiment d'infanterie coloniale doit également avancer en Belgique pour se placer en recueil de la cavalerie sur la Semois[7].

Face à l'attaque allemande par les Ardennes, la division doit défendre à partir du 16 mai 1940 la région pivot entre la Chiers et la Meuse[5] - [6]. Elle tient cette région jusqu'à l'ordre de retraite exécuté à partir du [6]. Se repliant en combattant avec le groupement Dubuisson (sl), la division se rend sur ordre le [8].

Composition au 10 mai 1940

Selon[9].

Cavalerie

  • 73e groupe de reconnaissance de division d'infanterie

Infanterie

Artillerie

  • 3e rĂ©giment d'artillerie coloniale de division (3e RACD)
  • 203e rĂ©giment d'artillerie lourde coloniale de division
  • 10e batterie divisionnaire antichar du 3e RACD
  • 73e parc d'artillerie divisionnaire
  • 73e compagnie d’ouvriers d'artillerie
  • 73e section de munitions hippomobile
  • 273e section de munitions automobile

GĂ©nie

  • compagnie de sapeurs-mineurs 73/1
  • compagnie de sapeurs-mineurs 73/2

Transmissions

  • compagnie tĂ©lĂ©graphique 73/81
  • compagnie radio 73/82

Train

  • compagnie hippomobile 73/22
  • compagnie automobile 173/22

Intendance

  • groupe d’exploitation divisionnaire 73/22

Santé

  • 73e groupe sanitaire divisionnaire

Guerre d'Indochine

Infanterie

Artillerie

Dissolution

Elle a lieu en .

Notes et références

  1. En captivité à compter du 23 juin 1940
  2. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delĂ  la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 22.
  3. « Les troupes qui participeront aux manœuvres dans la région de Troyes-Lens », L'Informateur de Seine-&-Marne,‎ (lire en ligne)
  4. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  5. (en) Anthony Clayton, France, Soldiers and Africa, Brassey's Defence Publishers, , 444 p. (ISBN 0-08-034748-7), p. 124, 320-321
  6. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille des Ardennes (10 mai - 10 juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-35 (lire en ligne)
  7. Mary 2009, p. 34 Ă  38.
  8. Gozé, « Les combats dans l'Est », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  9. Mary 2009, p. 438.

Voir aussi

Bibliographie

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unitĂ©s : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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