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Étauliers

Étauliers est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le dĂ©partement de la Gironde en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Étauliers
Étauliers
Mairie d'Étauliers.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes de l'Estuaire
Maire
Mandat
Louis Cavaleiro
2020-2026
Code postal 33820
Code commune 33159
DĂ©mographie
GentilĂ© Étaulois
Population
municipale
1 470 hab. (2020 en augmentation de 0,34 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 113 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 13â€Č 29″ nord, 0° 34â€Č 21″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 23 m
Superficie 12,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de l'Estuaire
LĂ©gislatives OnziĂšme circonscription
Localisation
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Étauliers
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Étauliers
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Étauliers
Liens
Site web etauliers.fr

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
    Play Pause Stop Précédent Suivant Select
    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    Étauliers est situĂ© dans le Blayais sur l'ancienne route nationale 137 Ă  60 kilomĂštres de Bordeaux, Ă  60 km de Saintes, Ă  60 km de Royan et Ă  15 km de Blaye. Par l’autoroute A10, Bordeaux est Ă  35 minutes. L’embranchement de l’autoroute se trouve Ă  3 minutes du centre du bourg.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Saint-Aubin-de-Blaye, Anglade, Braud-et-Saint-Louis, CartelĂšgue, Eyrans et Reignac.

    Hydrographie

    Étauliers se trouve à quelques kilomùtres du plus grand estuaire d’Europe, l’estuaire de la Gironde.

    Plusieurs ruisseaux traversent la commune : les Martinettes, le Coindrias, la Livenne).

    Flore et faune

    Le village s’ouvre sur le marais Ă  l'ouest. CaractĂ©ristique de la Haute Gironde, on y trouve toutes sortes d’oiseaux, des canards, des hĂ©rons cendrĂ©s, des cigognes, des aigrettes, des faisans, etc.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 905 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Donnezac », sur la commune de Donnezac, mise en service en 1984[7] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 926,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920 et Ă  43 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  14,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Étauliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (73,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (37,1 %), prairies (30,5 %), forĂȘts (13,8 %), zones urbanisĂ©es (9,7 %), zones humides intĂ©rieures (6,3 %), terres arables (2,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Étauliers est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le risque nuclĂ©aire[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Livenne, la riviĂšre des Martinettes et le canal des Demiers. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1988, 1993, 1999 et 2009[22] - [20].

    Étauliers est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[23]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[24] - [25].

    Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des sols argileux d'Étauliers.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 95,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 842 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 778 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 92 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2010, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

    Risques technologiques

    La commune Ă©tant situĂ©e totalement dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire du Blayais, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de km se mettent Ă  l'abri[Note 6]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d’iode stable[Note 7] - [28] - [29].

    Toponymie

    Comme les trois communes françaises qui portent le nom d'Etaule(s) (Charente-Maritime, CĂŽte-d'Or, Yonne), ce nom doit venir du latin "stabulum" qui dĂ©signe un gĂźte, un lieu oĂč l'on s'arrĂȘte pour dormir et particuliĂšrement pour les animaux : Ă©curie, Ă©table, bergerie. Cette Ă©tymologie est d'autant plus vraisemblable que la localitĂ© jalonne le parcours d'une grande route ancienne (voir Histoire) et y a rempli le rĂŽle de gĂźte d'Ă©tape, de relais de poste.

    Au XVIe siĂšcle, elle est connue sous le nom de Sainte Marie Magdeleine d'Estaules.

    Histoire

    Rapport de Claire Bertelot, institutrice de l’école d’Étauliers, Ă  Ferdinand Buisson, inspecteur gĂ©nĂ©ral de l’Instruction publique, sur ses activitĂ©s en 1914-1918. . Archives nationales de France.

    Station situĂ©e sur la route du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, ville d’histoire, elle doit sa prospĂ©ritĂ© Ă  sa situation gĂ©ographique.

    L'antique voie romaine, qui relie Saintes à Blaye, est utilisée durant quatorze siÚcles. Au XIIe et XIIIe siÚcle, elle est empruntée par les pÚlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Un hÎpital, situé prÚs de la route, tenu par des religieux, est destiné au repos des voyageurs.

    La route nationale 137 Ă©tait connue sous le nom de "route royale" (route impĂ©riale sous l'Empire) et date du rĂšgne de Charles VIII (1483-1498). Sa crĂ©ation entraĂźne la mise en place d'hĂŽtels, d'auberges et de services de diligences qui s'Ă©tablissent au bord de la route. Le nom Étauliers est citĂ© en 1730. La voie ferrĂ©e, Ă  prĂ©sent supprimĂ©e, date de 1888.

    En 1814, lors de l'invasion du sud-ouest de la France par les troupes coalisées détachées de l'armée du duc de Wellington (lequel opÚre en direction de Toulouse) les abords de la commune sont le théùtre d'un bref accrochage. Le 6 avril, la division de Lord Dalhousie qui a franchi la Dordogne afin d'assiéger Blaye toujours tenue par une garnison fidÚle au régimé impérial, se heurte devant Etauliers à la petite armée des généraux L'Huillier de Hoff et Desbureaux. AprÚs un affrontement qualifié de sérieux et auquel participe le marquis de La Rochejaquelein comme aide de camp du général anglais, 2500 coalisés mettent en déroute les Français au nombre d'environ 2000, pour l'essentiel des conscrits inexpérimentés de la classe 1815 assemblés à la hùte. Ces derniers laissent 300 prisonniers et deux canons sur le terrain. Les pertes coalisées sont évaluées à une vingtaine d'hommes[30] - [31] - [32] - [33].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1971 1983 Yves Poissant
    1983 1985 Charles Duplaa PS
    1985 1989 Guillaume Victor
    1989 1999 Jeanine Duplaa PS
    1999 2020 Bernard Lavie-Cambot PS Retraité
    2020 En cours Louis Cavaleiro PP Conseiller départemental depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[35].

    En 2020, la commune comptait 1 470 habitants[Note 8], en augmentation de 0,34 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    434337430570644696687731766
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    828822840817794905925956923
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    973974923870911933871775837
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    8538167601 5131 2941 3941 4321 4371 499
    2017 2020 - - - - - - -
    1 4931 470-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Sainte-Marie-Madeleine reconstruite en 1853, de style nĂ©o-gothique, d'une grande puretĂ©. Elle est consacrĂ©e le et est dĂ©diĂ©e Ă  sainte Marie-Madeleine. Le tympan de la façade, richement ornĂ©, abrite Dieu le pĂšre entourĂ© des symboles des quatre Ă©vangĂ©listes : un lion, un aigle, un taureau et un jeune homme. Des draperies en pierre masquent de fausses portes. De nombreux vitraux, signĂ©s Dagrand, Ă©clairent l'intĂ©rieur de l'Ă©difice. Parmi les saints reprĂ©sentĂ©s sur ces vitraux, figure saint Romain, prĂȘtre et apĂŽtre du Blayais.
    • L'Ă©glise Sainte-Marie-Madeleine.
      L'Ă©glise Sainte-Marie-Madeleine.
    • Tympan de l'Ă©glise.
      Tympan de l'Ă©glise.
    • La halle aux grains.
      La halle aux grains.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • François Ier, Richelieu, ducs, comtes, passĂšrent et s’arrĂȘtĂšrent Ă  Étauliers dans de nombreuses auberges et l’on s’y arrĂȘtait d’autant plus volontiers que les pĂątĂ©s y Ă©taient renommĂ©s et figurent en bonne place au XVIIe siĂšcle sur les fiches du voyageur, ancĂȘtre du guide Michelin.
    • Le , NapolĂ©on, l'impĂ©ratrice JosĂ©phine et leur suite font un court arrĂȘt Ă  Étauliers Ă  leur retour de Bayonne. Une autre halte de l'empereur a lieu le alors qu'il se rend en Espagne. Ils sont hĂ©bergĂ©s Ă  l'hĂŽtel Dezage. Lors de sa transformation en mairie, on laisse subsister en 1903-1904 une cheminĂ©e de style Renaissance qui se trouve encore dans la salle du conseil municipal. On la montre aux visiteurs comme ayant fait partie de la chambre de NapolĂ©on 1er .

    Jumelages

    Depuis , la commune d'Étauliers est jumelĂ©e avec Plougrescant, localitĂ© bretonne des CĂŽtes-d'Armor[38].

    Manifestations

    FĂȘte de l'asperge

    L'asperge Ă©tauloise est connue par les gastronomes. FraĂźchement cueillie, elle dispense ses bienfaits sans compter. TrĂšs riche en vitamines et trĂšs peu calorique, elle rĂ©concilie gourmandise et bien-ĂȘtre. L’asperge est encore un des rares lĂ©gumes qui se cueille Ă  la main et une Ă  une, et nĂ©cessite Ă  la fois soleil et humiditĂ© pour arriver sur la table, fraĂźche et dĂ©licieuse.

    Celle du Blayais est blanche et elle ravit les amateurs en entrĂ©e ou en accompagnement d’une viande ou d’un poisson. Comme les produits du terroir dignes de ce nom, elle est synonyme de fraĂźcheur, de qualitĂ©, de goĂ»t et de tendretĂ©. La CommunautĂ© des communes de Saint-Ciers-sur-Gironde, en collaboration avec la commune d’Étauliers et le comitĂ© de jumelage, organise depuis 2000 la fĂȘte de l’asperge du Blayais le dernier week-end d'avril. De nombreux stands exposent les asperges du Blayais et les produits du terroir. La coopĂ©rative d’Étauliers et les producteurs vendent leur rĂ©colte cueillie le matin mĂȘme. Cette fĂȘte attire jusqu'Ă  10 000 Ă  12 000 visiteurs chaque annĂ©e.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    7. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Donnezac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Étauliers et Donnezac », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
    9. « Station Météo-France Donnezac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Étauliers et MĂ©rignac », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
    11. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. « Les risques prĂšs de chez moi - commune d'Étauliers », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    23. « Le risque feux de forĂȘts. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
    24. « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
    25. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
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