Pour les articles homonymes, voir ISAE.
L’Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace[4] dont l'acronyme est Isae-Supaéro[5] est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[6].
Fondation |
2007 par rapprochement de SupAéro (fondée en 1909) et l'Ensica (fondée en 1945) |
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Type | |
Forme juridique | |
Régime linguistique | |
Fondateur | |
Président |
Charles Champion |
Directeur |
Olivier Lesbre |
Devise |
L'excellence, passionnément |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
1 800 (en 2020) |
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Enseignants |
106 (en 2010) |
Enseignants-chercheurs |
120 en 2020[1] |
Budget |
60 M€ |
Campus | |
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Ville |
4, avenue Édouard Belin 31400 Toulouse |
Pays |
Placé sous la tutelle du ministère des Armées, l'Isae-Supaéro est issu de la fusion entre l'Ensica et Supaéro, réalisée en 2007. Il délivre le diplôme d'ingénieur Isae-Supaéro, le diplôme d'ingénieur par apprentissage « Industrialisation et Méthodes », ainsi que le diplôme national de « Master of Aerospace Engineering », des mastères spécialisés et le diplôme de doctorat. Supaéro, école créée en 1909, dans le but de former des « scientifiques, directeurs, et ingénieurs intelligents », pour l'industrie aéronautique française et européenne, a célébré son centenaire en 2009[7]. Supaéro forme des ingénieurs généralistes et polyvalents aptes à exercer dans un large spectre d'activités.
L'Isae-Supaéro recrute les deux tiers de ses élèves ingénieurs par le concours commun Mines-Ponts. Le tiers restant se répartit entre des admissions sur titre universitaire, des admissions en double diplôme avec des universités partenaires, et des élèves polytechniciens.
L’Isae-Supaéro est la première école d’application choisie par les élèves de l’École polytechnique[8] et forme notamment des ingénieurs du corps de l'armement (IA). Elle forme aussi des ingénieurs des études et techniques de l'armement (IETA) dans la spécialité aéronautique après une première année à l'ENSTA Bretagne à Brest.
En 2011, l'Isae fonde le Groupe Isae avec l'ENSMA qui prend le nom de marque Isae-ENSMA. Le le Groupe Isae est ensuite rejoint par l'Estaca et par l'École de l'air, puis par Isae-Supméca le .
L'Institut possède par ailleurs une filiale de formation continue, commune avec l'ENSTA Paris, spécialisée dans les stages courts, dénommée Eurosae[9].
Sommaire
- Mission
- Statut et organisation
- Historique
- L'ex-cursus Ingénieur Ensica (1945-2017)
- Le cursus ingénieur Supaéro (depuis 1909)
- Diplôme national de master
- Mastères spécialisés (Bac+6)
- Formations doctorales
- Classements
- Recherche
- Activités de formation continue
- Entrepreneuriat
- Prise en compte des enjeux environnementaux
- Campus
- Activités associatives et vie étudiante
- Le mécénat en faveur de l'Isae
- Liens externes
- Notes et références
- Voir aussi
Mission
L'Isae-Supaéro a pour missions de :
- former des ingénieurs dans les domaines aéronautique et spatial et domaines connexes (élèves civils français et étrangers, recrutés par concours ou sur titres, élèves ingénieurs de l’École Polytechnique, élèves ingénieurs des corps de l’armement, officiers des armées) ;
- conduire des travaux de recherche scientifique et de développement technologique ;
- dispenser des enseignements de spécialisation, de perfectionnement et de mise à jour des connaissances ;
- assurer des formations doctorales et délivrer des diplômes nationaux de niveau égal ou supérieur au master.
Statut et organisation
L'Isae-Supaéro a été créé par le décret 2007-1384 du [10] et résulte du rapprochement de l’École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques (Ensica) et de École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (Supaéro).
Placé sous la tutelle du ministère de la Défense, tutelle exercée par la Direction générale de l'Armement (DGA), l'Institut a le statut d’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) de type grand établissement. Il est régi par les articles R.3411-1 à R.3411-28 du Code de la Défense[11]. Il est habilité par la Commission des titres d'ingénieur à délivrer deux diplômes d’ingénieur sanctionnant le cursus ingénieur Isae-Supaéro (sous statut étudiant) et le cursus ingénieur Groupe Isae (sous statut apprenti). L’Isae-Supaéro délivre également sous son sceau des diplômes nationaux de doctorat et master et des diplômes propres d'établissement de spécialisation post-master (mastères spécialisés) accrédités par la Conférence des grandes écoles.
La gouvernance de l'institut est confiée à un conseil d'administration de 27 membres (dont 9 personnalités qualifiées issues de l'industrie et des représentants des 6 ministres concernés) réuni trois fois par an ; sa direction est assurée par un directeur général. L'Institut dispose également d'un conseil de la formation, d'un conseil de la recherche et de conseils de perfectionnement, chacune de ces instances consultatives comprenant également plusieurs personnalités extérieures académiques et industrielles.
L'Isae-Supaéro met en œuvre sur l'ensemble de ses activités (formation, recherche, soutien) un système de management de la qualité qui bénéficie de la certification ISO 9001 - version 2008.
Historique
Historique de l'Ensae (École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace) dite "Supaéro"
En 1909, le colonel Jean-Baptiste Roche, officier du génie issu de l'École polytechnique[12], imaginant et anticipant les besoins et l'ampleur qu'allait prendre l'industrie aéronautique dans le monde, fonde à Paris l'« École supérieure d'aéronautique et de constructions mécaniques ».
En 1930 sous l'impulsion d'Albert Caquot, l'École prend le nom d'« École nationale supérieure de l'aéronautique » puis en 1972 celui d'« École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace », plus couramment appelée « Supaéro ». En 1930 également, l'École s'installe dans des bâtiments modernes au sein de la Cité de l'Air, situés boulevard Victor à Paris.
En 1968, Supaéro est délocalisée sur le vaste complexe aérospatial de Toulouse-Lespinet au cœur d'un environnement d'enseignement supérieur et de recherche, à proximité de l'École nationale de l'aviation civile (ENAC) transférée également à Toulouse la même année. Les anciens locaux parisiens accueillent dès 1970 l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA ParisTech), jusqu'à ce que cette dernière rejoigne de nouveaux locaux sur le campus de l'École Polytechnique à Palaiseau. Ils ont depuis été transformés en centre de conférences du ministère de la Défense.
Plusieurs laboratoires de recherche sont créés auprès de l'école, et regroupés au sein du centre de Toulouse. Associés à l'École, ils mènent des recherches théoriques et appliquées à la défense dans des domaines aussi variés que l'aérodynamique, l'automatique et la robotique avancées, l'électronique aérospatiale, les systèmes informatiques, les véhicules aérospatiaux, la mécanique aérospatiale et les systèmes propulsifs. Ils pourvoient une part du corps professoral.
En 1975, Supaéro est l'une des toutes premières écoles d'ingénieurs en France à être habilitée à délivrer le diplôme de docteur.
En 1994, Supaéro change de statut pour devenir un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la Défense. En pratique, cette tutelle est exercée par la Direction générale de l'Armement (DGA) et l'école est placée sous la direction d'un ingénieur général de l'armement.
Histoire de l'Ensica (École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques)
L’Ensica a été créée à Paris à la Libération, sous le nom d’« École nationale des travaux aéronautiques » (ENTA), par l’article 8 de la loi de finances pour 1946. Installée dans les locaux de SupAéro au boulevard Victor, elle s'appuie sur le corps professoral de sa grande sœur pour développer un cursus d'ingénieur tourné vers la production et la maintenance aéronautiques. Vingt-cinq élèves composèrent l’effectif de sa première promotion dont vingt-quatre furent destinés à intégrer le corps des ingénieurs militaires des travaux de l’air.
Par décret du , elle change une première fois de dénomination pour devenir l’École nationale d’ingénieurs des constructions aéronautiques (Enica). La durée des études passe à trois ans et elle s'ouvre à une nouvelle vocation tournée vers l'industrie en intégrant une proportion plus importante d’élèves civils.
En 1961, l’ENICA est délocalisée à Toulouse dans le quartier Balma et occupe des bâtiments qui étaient destinés à une école vétérinaire, d'où les têtes de ruminants ornant les colonnes du bâtiment principal. Sous l’autorité de son directeur, Émile Blouin, elle acquiert une nouvelle dimension et se forge une identité, ayant coupé le lien avec Supaéro. La construction d’une maison des élèves intégrée au campus permet notamment de renforcer la cohésion et l’unité de ses différentes promotions.
En 1969, l’École est rattachée au concours commun des écoles nationales supérieures d’ingénieurs (ENSI). L'école est honorée en 1979 où la médaille de l'Aéronautique lui est décernée par l’ingénieur général de l’armement Georges Bousquet : elle devient alors la même année l’« École nationale supérieure d’ingénieurs de constructions aéronautiques » (Ensica).
Depuis la création de l'Isae-Supaéro (2007)
En 2007, SupAéro s'est rapprochée de l'École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques (Ensica) pour donner naissance à un établissement unique : l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace, ou Isae-Supaéro qui remplace les deux anciennes écoles dont il regroupe l'ensemble des ressources et moyens en une organisation unifiée.
Depuis la promotion admise lors du concours d'entrée CCMP 2015, le cursus ingénieur Isae-Supaéro, renforcé et actualisé en lien étroit avec l'industrie [13], est devenu la formation ingénieur unique de l'Institut. Plus de 180 élèves ont été admis en 2015 dans la nouvelle 1re année.
Parallèlement, une importante opération d'infrastructures voit son aboutissement à l'été 2015 avec le regroupement géographique de l'Institut (projet "RGI") sur le campus de Rangueil (ex-Supaéro) et la fermeture du campus de Jolimont (ex-Ensica), site qui est appelé à être cédé par le ministère de la défense et reconverti.
L'ex-cursus Ingénieur Ensica (1945-2017)
Recrutement sur concours
Le recrutement pour un cycle complet de trois ans s'est effectué jusqu'en 2014 sur le concours CCP après deux (ou trois) années de classes préparatoires[14].
Quelques anciens élèves
Le cursus ingénieur Ensica a formé de nombreux ingénieurs dont :
- Jacques Darricau, E1961, ingénieur général de l'armement 2s, spécialiste internationalement reconnu des radars, ancien président d'EUROSAE et directeur de la SAE
- Louis Le Portz, E1964, ancien commissaire général du Salon aéronautique du Bourget, ancien PDG de Thomson Training & Simulation (1994-1998)
- Seddik Belyamani, E1967, MS MIT, ancien vice-président exécutif de Boeing Co. chargé des ventes d’avions commerciaux (1998-2002)[15]
- Jean-Claude Laprie (1944-2010), E1968, directeur de recherche au CNRS, ancien directeur du LAAS-CNRS, médaille d'argent du CNRS
- Rachid BenMokhtar Benabdellah, E1967, ministre de l’Éducation nationale du Maroc (1995-1998 et depuis 2013) [16]
- Philippe Wallet, E73, directeur Engineering et maintenance avions, Air France
- Serge Massart, E75 Conseiller spécial du PDG d'EDF, ex Directeur division ingénierie nucléaire puis Directeur des opérations nucléaires
- Alain Pechon, E77, fondateur et ancien PDG de Sun Microsystems France
- Marie-Laure Roux, E81, directrice de l'Usine Toulouse St Eloi d'Airbus depuis 2011, 1re femme directrice d'une usine Airbus[17],[18]
- Alain Bellemare, E85, MBA Mc Gill 93, PDG de Bombardier, Inc., ex-Directeur Général de Pratt & Whitney Canada[19]
- Marc Guinot, E85, Vice Président A380 Chief Engineer, Airbus
- Jean Kayanakis, E86, Directeur général de Dassault Falcon Services[20]
- Christophe Robin, E91, directeur technique Avions de Daher-Socata, fondateur de la société de construction aéronautique DynAero
- Diego Diaz, E92, MS MIT, MBA MIT Sloan, VP SNCF International
- Franck Poirrier, E84, ingénieur général de l'Armement, Président Directeur Général de Sodern
Le cursus ingénieur Supaéro (depuis 1909)
Supaéro, école créée en 1909, a célébré son centenaire [7]. Supaéro forme des ingénieurs généralistes et polyvalents aptes à exercer dans un large spectre d'activités.
Enseignement
La scolarité dure trois ans. Les deux premières années sont principalement constituées d’un tronc commun obligatoire complété, les derniers mois de l’année, par des modules électifs au choix et un projet d’initiation aux méthodes de créativité (PIC) en première année et un projet d'initiation à la recherche (PIR) en seconde année qui permettent aux étudiants d’explorer un nouveau domaine de compétence ou d’approfondir un enseignement de tronc commun. Au cours des deux premières années dans le cadre de la formation humaine, les étudiants suivent des séminaires de culture générale, à raison de trois heures toutes les deux semaines.
Le tronc commun de première année comporte des enseignements de mathématiques et de physique, et se veut également une initiation aux techniques de l'ingénieur et à la gestion d'entreprise. Après environ six mois de tronc commun, le second semestre est constitué de module électifs choisis par l'étudiant. À titre d’exemple, sont proposés des thèmes tels que : écoconception et énergie renouvelable, interfaces homme-machine, économie du secteur aérien, géophysique, énergie éolienne, biomécanique, neurosciences, cryptographie, cybercriminalité et guerre électronique, nanotechnologies, ingénierie quantique, télescopes et surveillance de l’espace, planétologie et physique stellaire, management de la diversité.
Ces enseignements ont vocation à approfondir d’un point de vue formel et théorique les cours du tronc commun scientifique. Ils laissent aussi la possibilité à l’étudiant d’aborder des champs disciplinaires ou applicatifs nouveaux.
Le tronc commun de seconde année est orienté vers les sciences de l’ingénieur (automatique, mécanique des structures, dynamique du vol, aérodynamique, électronique, traitement du signal…). À partir du mois de mars, les élèves ont également à monter un avant-projet d'avion ou de lanceur spatial. À partir du mois d’avril, les élèves choisissent à nouveau leurs sujets d’étude (projet innovation-recherche et modules électifs). Les modules électifs de seconde année comprennent entre autres : économie (macro, micro, économie industrielle, relations internationales), vols spatiaux habités, météo et océanographie, modélisation pour l’aide à la décision, énergétique et propulsion, commande des systèmes, aérodynamique, informatique, matériaux - structure, méthodes - modèles mathématiques, ondes - signaux et physique - espace.
Entre la deuxième et la troisième année, la majorité des élèves choisissent de faire une année de césure (proposée par l'institut mais non obligatoire) afin de réaliser un semestre académique à l'étranger ou un double-diplôme grâce aux accords avec de nombreuses universités internationales (MIT, Stanford, UC Berkeley, Georgia Tech, UIUC Illinois, KTH Stockholm, Polytechnique Montréal, Cranfield University, l'Imperial College London, Politécnica de Madrid, TU Munich, Stuttgart, BUAA Pékin, EPFL Lausanne, ETHZ Zürich…), d'effectuer des stages en entreprise ou bien d'autres projets personnels.
Enfin, la troisième année est une année de spécialisation dans différents domaines, au choix. Plusieurs approfondissements sont possibles : aérodynamique, automatique, ingénierie financière, imagerie, data science, systèmes informatiques, logistique, architecture mécanique et thermique des véhicules spatiaux, propulsion, physique spatiale et imagerie, structures, télécommunication / navigation.
Chaque élève a l’obligation d’effectuer une partie de son cursus à l’étranger en stage et/ou en études d'au moins quatre mois.
À la fin de leur troisième année, une soixantaine d'élèves sélectionnés ont la possibilité de suivre les cours du diplôme d'études supérieures en ingénierie des affaires (DESIA) pour compléter leur enseignement par une formation en management[21]. D'autres certificats sont proposés aux élèves de troisième année.
Recrutement
Le recrutement pour un cycle complet de trois ans s’effectue sur le concours commun Mines-Ponts après deux (ou trois) années de classes préparatoires. Une procédure d’admission sur titres est aussi ouverte aux étudiants français et étrangers pour une entrée en première ou seconde année. Le cursus admet également des élèves issus de l'École polytechnique (40 élèves civils et ingénieurs de l'armement en 2018, ce qui en fait la 1re formation française choisie par les élèves polytechniciens en école d'application[22]) ainsi que des officiers des trois armées et quelques Normaliens.
Quelques anciens élèves
- Raoul Badin, S1910, inventeur du badin, instrument permettant de mesurer la vitesse d’un avion.
- Henri Coandă, S1910, créateur roumain du premier avion à réaction.
- Henry Potez, S1911, constructeur d’avions.
- Marcel Dassault, S1913, constructeur d’avions, fondateur de Dassault Aviation.
- Maurice Hurel, S1921, constructeur d'avions.
- Alexander Kartveli, S1922, originaire de Géorgie, expatrié en France puis aux États-Unis, concepteur entre autres des Seversky P-35, P-47 Thunderbolt, F-84 Thunderjet et Thunderflash et F-105 Thunderchief.
- René Couzinet, S1927, constructeur d’avions.
- Henri Ziegler, X1926, S1931, grand résistant, chef d'état-major des FFI, officier de l’Armée de l'air et pilote d'essai, ancien directeur de Breguet Aviation et de l’Aérospatiale.
- Henri Desbruères, X1927, S1932, ancien président de la Snecma et ancien président de Bull-General Electric.
- Guy du Merle, X1927, S1932, premier directeur de l'École nationale de l'aviation civile de 1948 à 1951.
- Pierre Satre, X1929, S1934, ingénieur aéronautique, créateur de la Caravelle, premier avion de ligne à réaction français.
- François Hussenot, X1930, S1935, inventeur de la boîte noire, mort en mission peu après.
- Jean Boulet, X1940, S1944, ancien pilote d'essai d'avions et d'hélicoptères, connu pour avoir entre autres battu de nombreux records.
- Serge Dassault, X1946, S1951, ingénieur de l'armement, ancien président du groupe Dassault, sénateur, maire de Corbeil-Essonnes de 1995 à 2009, fils de Marcel Dassault, lui-même S1913 (voir supra).
- Jean Pinet, S1952, ingénieur, pilote de chasse, instructeur pilote de ligne, administrateur français et pilote d'essais Concorde (le 1er octobre 1961 lorsque Concorde franchit Mach 1[23]) .
- Francis Bernard, S 1963, père de CATIA, fondateur de Dassault Systèmes.
- Jean Laurent, S 1967, anciennement directeur général du Crédit Agricole et président directeur général du Crédit Lyonnais[24].
- Jean-François Bigay, S 1967, premier président exécutif d'Airbus Helicopters[25].
- François Calaque, S1970, fondateur de Starsem.
- Pierre-Henri Gourgeon, X1965, S1970, pilote de chasse, ingénieur général de l’armement, directeur général de l'Aviation civile entre 1990 et 1993, directeur général exécutif du groupe Air France-KLM de 2009 à 2011.
- Bernard Ramanantsoa, S1971, directeur général d’HEC jusqu'en 2015.
- Laurent Collet-Billon, S1974, délégué général pour l'Armement.
- Jean-Paul Herteman, X1970, S1975, ingénieur de l'armement, président du directoire du groupe Safran.
- Pierre Fabre, S1975, président de Snecma.
- Charles Champion, S1978, ancien directeur du programme Airbus A 380, chef des opérations chez Airbus, nommé Head of Engineering Airbus et membre du comité exécutif Airbus en 2010.
- Jean-François Clervoy, X1978, S1983, spationaute (trois vols à bord de la navette spatiale américaine).
- Pascal Vasselon, S1985, Directeur F1 de Michelin Competition de 2000 à 2004, et Directeur technique de Toyota Motorsport depuis 2010[26].
- Marwan Lahoud, X1984, S1989, directeur général délégué à la stratégie et au marketing du groupe Airbus et président du GIFAS.
- Nicolas Sekkaki, S1990, président d'IBM France depuis le [27].
- Guillaume Faury, X1990, S1992, Président-directeur général d'Airbus Group depuis 2019.
- Thomas Pesquet, S2001, ingénieur au CNES, pilote de ligne et spationaute (à bord de la Station spatiale internationale du au , et depuis le 23 avril 2021.).
- Sophie Adenot, S2004, première femme pilote d'hélicoptère d'essais dans l'Armée de l'air
- Vincent Lecrubier, S2011, kayakiste de haut niveau (7e en K2 500 m (finaliste) aux JO 2008 à Pékin).
Diplôme national de master
L'Isae-Supaéro propose depuis un unique Master of Science, le MSc "Aerospace Engineering" succédant aux MSc "Aerospace Mechanics and Avionics" et "Aeronautical and Space Systems".
Le master de l’Institut est accessible sur dossier aux étudiants disposant d'un diplôme universitaire étranger de niveau Bachelor of Science.
Formations en deux ans, enseignées entièrement en anglais, ils peuvent donner lieu à une poursuite en thèse de doctorat. Le corps enseignant est composé des professeurs Isae et d’experts des mondes académiques et industriels.
Mastères spécialisés (Bac+6)
L'Isae propose 15 mastère spécialisé : formations diplômantes de spécialisation post-master, à orientation professionnelle qui bénéficient de l'accréditation « mastère spécialisé de la Conférence des grandes écoles (CGE) ». Ces formations sont organisées en deux semestres :
- un semestre consacré à l'enseignement théorique et la conduite d’un projet personnel,
- un semestre à la réalisation d’une thèse professionnelle en entreprise.
Les mastère spécialisé permettent à des étudiants issus d'un cursus ingénieur ou master universitaire, ou à de jeunes professionnels provenant de diverses origines, de compléter leur formation initiale.
15 mastères spécialisés en ingénierie dans les domaines aéronautique, espace et systèmes, et management
Les programmes de l'Isae sont :
- MS AMPAS : Advanced Manufacturing Processes for Aeronautical Structures (with École des mines d'Albi-Carmaux) (enseigné en anglais) ;
- MS AMS-E&M : Aeronautical Maintenance and Support- Engineering & Management (enseigné en anglais) ;
- MS APM : Aerospace Project Management (enseigné en anglais) ;
- MS HADA : Helicopter, Aircraft and Drone Architecture (enseigné en anglais) ;
- MS ASAA : Aviation Safety Aircraft Airworthiness (with ENAC and École de l'Air de Salon de Provence) (enseigné en anglais) ;
- MS EMS : Embedded Systems (with INP-ENSEEIHT) (enseigné en anglais) ;
- MS IEVEx : Ingénierie des essais en vol expérimentaux (avec l'EPNER d'Istres) ;
- MS MGPIE : Management de grands projets Innovants & Entrepreneuriat ;
- MS AIBT : Artificial Intelligence & Business Transformation ;
- MS AES : Aeronautical & Space Structure ;
- MS SEN : System Engineering (enseigné en anglais) ;
- MS SPA : Systèmes de propulsion aérospatiale ;
- MS SPAPS : Space applications & services ;
- MS TAS Aero : Aeronautical Engineering (Flight Test Engineering option) (enseigné en anglais) ;
- MS TAS Astro : Space System Engineering (enseigné en anglais) ;
Quelques anciens élèves
- Didier Evrard, MS Supaéro 1976, ECL, Executive Vice Président Airbus et Directeur du programme Airbus A350
- Luca Parmitano, Mastère IEVEx Isae 2009, italien, pilote de chasse, spationaute de l'ESA
Formations doctorales
Supaéro fait partie des premières écoles d'ingénieurs habilitées à délivrer le diplôme de doctorat, dès 1975.
La formation doctorale est organisée au sein des écoles doctorales. Elle consiste en une formation par la recherche, à la recherche et à l'innovation, qui peut être accomplie en formation initiale ou continue. Elle constitue une expérience professionnelle de recherche, sanctionnée, après soutenance de thèse, par la collation du grade de docteur.
Les écoles doctorales rassemblent des unités et des équipes de recherche de différents établissements, généralement localisés sur un même site géographique, autour d'un projet de formation doctorale. L’Isae-Supaéro participe aux six écoles doctorales suivantes du PRES Université de Toulouse :
- Aéronautique et astronautique (EDAA), dont l’Isae en est l’établissement support
- Génie électrique, électronique, télécommunications (GEET),
- Mathématiques, informatique et télécommunications de Toulouse (MITT),
- Mécanique, énergétique, génie civil, procédés (MEGEP),
- Sciences de l’univers, de l’environnement et de l’espace (SUEE),
- Systèmes (EDSYS).
Dans un objectif de cohérence et de formation de structures de recherche de taille suffisante, notamment vis-à-vis de l’évaluation nationale par l’AERES, l’Isae-Supaéro s’associe avec ses partenaires stratégiques pour former par convention des équipes d’accueil doctoral communes. Cette possibilité est clairement concrétisée avec l’ONERA d’une part et avec l’UPS, l’INSA et les Mines d’Albi dans le domaine du génie mécanique d’autre part (Institut Clément Ader). Ces équipes sont :
- EDyF : Énergétique et dynamique des fluides
- ICA : Institut Clément Ader
- CSDV : Commande des systèmes et dynamique du vol
- MOIS : Modélisation et ingénierie des systèmes
- SCANR : Signal, Communication, Antennes, Navigation et Radar
- OLIMPES : Optronique, laser, imagerie physique et environnement spatial
- PSI : Physique spatiale et instrumentation
Toute thèse réalisée dans l’une des équipes d’accueil de l’Isae-Supaéro a vocation à être rattachée à l’ED Aéronautique et Astronautique dès lors qu’elle réunit les critères nécessaires à ce rattachement (thèse pluridisciplinaire à vocation aéronautique ou astronautique).
190 doctorants sont inscrits à l'Isae-Supaéro fin 2020 et préparent leur thèse de doctorat, au sein de ces équipes d’accueil doctoral, soit dans les différents départements de formation et de recherche de l’institut, soit dans les organismes partenaires (Onera principalement).
Classements
Classements nationaux
Nom | 2019 (Rang) | 2020 (Rang) | 2021 (Rang) |
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L’Étudiant[28] | 4 | 7 | 11 |
Usine Nouvelle[29] | 6 | n.d. | 6 |
Daur rankings[30] | 7 | 5 | |
Les Echos Start[31] | 3 |
Recherche
La Recherche est une mission de l'Isae-Supaéro, accompagnant sa mission de formation.