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Marwan Lahoud

Marwan Lahoud (Arabe : Ù…Ű±ÙˆŰ§Ù† Ù„Ű­ÙˆŰŻ), nĂ© le au Liban, est un ingĂ©nieur de l'armement libanais naturalisĂ© français. Il a Ă©tĂ© directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la stratĂ©gie et au marketing du groupe Airbus jusqu'en [1].

Biographie

Jeunesse, Ă©tudes

Marwan Lahoud naĂźt dans une famille de chrĂ©tiens maronites libanais[2]. Il est le fils de Victor Lahoud, un ancien officier supĂ©rieur du renseignement de l'État libanais.

AprĂšs deux ans de classes prĂ©paratoires au lycĂ©e privĂ© Sainte-GeneviĂšve de Versailles, il intĂšgre l’École polytechnique[3] - [4] en 1984. L'obtention de la nationalitĂ© française pendant sa scolaritĂ© Ă  l'X lui permet de rejoindre le corps de l'armement[alpha 1] Ă  sa sortie de l’École polytechnique en 1986 : dans ce cadre, il choisit l'École nationale supĂ©rieure de l’aĂ©ronautique et de l'espace (SupAĂ©ro) pour sa formation d’ingĂ©nieur de l'armement.

Haut fonctionnaire

Marwan Lahoud a commencĂ© sa carriĂšre Ă  la DĂ©lĂ©gation gĂ©nĂ©rale pour l'Armement, en 1989, au centre d'essais des Landes. En 1994, il devient chargĂ© de mission au service technique des systĂšmes de missiles tactiques (STSMT) puis il est nommĂ© peu de temps aprĂšs adjoint auprĂšs du directeur des missiles et de l’espace de la DGA, Jean-Pierre Rabault.

Fin 1995, il est nommĂ© conseiller pour les affaires industrielles, la recherche et l’armement au cabinet de Charles Millon, ministre de la DĂ©fense. Il y participe Ă  la restructuration des industries du secteur avec notamment l’éviction d’Alain Gomez de Thomson-CSF. Il y prĂ©pare Ă©galement la fusion entre l'AĂ©rospatiale et Dassault Aviation mais le processus Ă©choue peu avant son terme, Ă  cause de la dissolution de 1997[5].

Dirigeant dans l'industrie aéronautique

Marwan Lahoud est recruté en 1998 par l'Aérospatiale et en devient le directeur du développement. Il y négocie en 2000 la fusion avec Matra, premiÚre étape de la création d'EADS[5]. En , Marwan Lahoud est nommé, au sein de la société devenue Aérospatiale-Matra, directeur adjoint au directeur délégué chargé de la coordination stratégique et au directeur délégué aux affaires militaires. A ce titre, lors de la phase suivante de consolidation de l'industrie européenne, il mÚne les négociations autour d'un projet de fusion avec BAe, en parallÚle d'un projet négocié par une autre équipe d'Aerospatiale-Matra avec l'allemand DASA, projet finalement retenu qui aboutit à EADS.

À la crĂ©ation du groupe EADS en , il est nommĂ© senior vice-prĂ©sident « mergers and acquisitions », et, Ă  ce titre, est chargĂ© des opĂ©rations de fusions et acquisitions d’EADS, comme la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© Airbus (alors limitĂ©e aux avions civils), de MBDA (missiles tactiques, issue de MatraBAe Dynamics dĂ©jĂ  crĂ©Ă©e en 1996 par fusion partielle d'Aerospatiale Missiles avec BAe), d’Astrium (satellites et lanceurs spatiaux).

Le , Ă  l’ñge de 36 ans, il devient prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de MBDA. Il prĂ©sente son frĂšre Imad Ă  Jean-Louis Gergorin ; ces derniers deviennent ensuite les protagonistes de l’affaire Clearstream 2.

En , il est nommĂ© chief strategy and marketing officer (directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la stratĂ©gie et au marketing) du groupe EADS. Il remplace Ă  ce poste clĂ© Jean-Paul Gut[2]. Dans ces fonctions, il nĂ©gocie un nouveau projet de fusion d'EADS avec BAE Systems qui n’aboutira pas[6]. En 2012, il est nommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral de EADS France, tout en conservant son poste de directeur stratĂ©gique du groupe[5].

Son nom est Ă©voquĂ© pour la direction d’Areva en 2012, puis celles de Thales[7] et de Safran en 2014[8].

En tant que directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© d'Airbus chargĂ© de la stratĂ©gie, il quitte le groupe europĂ©en d'aĂ©ronautique et de dĂ©fense, annonce Airbus dans un communiquĂ©, confirmant l'information rĂ©vĂ©lĂ©e par le site internet de La Tribune le . Son dĂ©part est effectif fin [9].

CarriĂšre dans la finance

En , il est nommĂ© prĂ©sident du conseil de surveillance d'OT-Morpho, fonction qu'il n'a exercĂ© qu'un court moment, mĂȘme s'il est restĂ© administrateur pendant deux ans de diffĂ©rentes entitĂ©s de ce groupe, rebaptisĂ© depuis Idemia.

En 2019, il est nommĂ© prĂ©sident du directoire d’ACE Management[10]. Il Ă©volue ensuite au sein du groupe et devient en janvier 2020 prĂ©sident exĂ©cutif du fonds d'investissement Tikehau Ace Capital, centrĂ© sur le financement d'opĂ©rations de sauvetage et la consolidation de la filiĂšre aĂ©ronautique française[11].

Affaires et corruption

Son dĂ©part sans prĂ©avis en d'Airbus semble ĂȘtre liĂ© au scandale de corruption dans lequel Airbus a Ă©tĂ© impliquĂ© Ă  partir de 2012[12]. Il est citĂ© par de nombreuses publications comme Ă©tant au centre d'un systĂšme de commissions[12] illĂ©gales et/ou occultes. Mediapart cite les conclusions du Parquet national financier et de son homologue britannique, le Serious Fraud Office, pour qui ces commissions Ă©taient l’Ɠuvre du dĂ©partement Strategy and Marketing Organisation (SMO) de l’avionneur, service dirigĂ© par Marwan Lahoud opĂ©rant sur les contrats d’export les plus sensibles: « ConcrĂštement, le service Ă©tait chargĂ© de sĂ©lectionner, de traiter et de rĂ©munĂ©rer l’ensemble des intermĂ©diaires utilisĂ©s pour remporter les marchĂ©s, aussi bien civils que militaires.  »[13]
Selon Mediapart, « Tom Enders dĂ©signe le SMO, qu’il a dĂ©mantelĂ© en 2016, comme l’unique source de corruption au sein du groupe »[14].

Les premiĂšres affaires Ă©clatent en 2012 aprĂšs une enquĂȘte europĂ©enne sur des contrats militaires en Arabie Saoudite, en Roumanie et en Autriche.

Puis, en 2014, c’est l’affaire du Kazakhgate: «  Lors d’une perquisition chez Airbus Helicopters, la justice française dĂ©couvre des mails qui attestent que le groupe a donnĂ© son accord de principe pour verser 12 millions d’euros de pots-de-vin au premier ministre kazakh pour faciliter une vente d’hĂ©licoptĂšres », dĂ©voile Mediapart. Dans cette affaire, les policiers de l’Office central anticorruption (OCLCIFF) ont ensuite perquisitionnĂ© le au matin le domicile de Marwan Lahoud, le numĂ©ro 2 d’Airbus Group[15] - [16].

Toujours en 2014, ce sont cette fois deux intermĂ©diaires turcs qui portent carrĂ©ment plainte contre le groupe pour rĂ©clamer le paiement de commissions dont ils estiment devoir ĂȘtre bĂ©nĂ©ficiaires dans le cadre de la vente de 160 Airbus Ă  la Chine pour 10 milliards de dollars. Selon Mediapart, un feuillet rĂ©digĂ© par Marwan Lahoud, n°2 d’Airbus Group, prĂ©voyait que les commissions pouvaient atteindre 250 millions de dollars, selon les deux agents turcs. D’aprĂšs des documents citĂ©s par Mediapart, l’astuce du SMO pour dissimuler ces commissions furent des fausses factures Ă©mises au titre d’un projet fictif de pipeline en mer Caspienne
[17]

En Grande-Bretagne, le Financial Times publie le , dans un article intitulĂ© Airbus ran 'massive' bribery' schemes to win orders, une photo de lui avec ce titre: « Marwan Lahoud, qui dirigeait l'organisation de stratĂ©gie et de marketing d'Airbus, SMO, une division dĂ©diĂ©e Ă  la sĂ©curisation des ventes sur les marchĂ©s Ă©mergents et au cƓur d'un catalogue d'infractions  »[18].

En Allemagne, le Handelsblatt a Ă©crit un long article le sur ces affaires de corruption, et notamment: « Bien que le cas du Kazakhstan soit suffisamment grave, il pourrait y avoir pire Ă  venir alors que les enquĂȘteurs se tournent vers des contrats d'aviation civile avec la Chine et la Turquie. Dans ce dernier cas, M. Lahoud aurait signĂ© 250 millions de dollars de pots-de-vin. Airbus dĂ©ment les allĂ©gations, mais certains disent que le dĂ©part soudain de M. Lahoud de la sociĂ©tĂ© en fĂ©vrier dernier apparaĂźt dĂ©sormais sous un nouveau jour »[19].

Marwan Lahoud a Ă©tĂ© mis en garde Ă  vue en pour des commissions versĂ©es Ă  Alexandre Djouhri, citĂ© en cela par un article de Mediapart du [20], relayĂ© sur la page Facebook de ce journal: «  Les anciens dirigeants d’Airbus Marwan Lahoud et Jean-Paul Gut ont Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă  vue et confrontĂ©s, en juin dernier, dans l’affaire libyenne. En 2009, Claude GuĂ©ant avait fait pression pour qu’Airbus (ex-EADS) s’acquitte d’une commission au profit d'Alexandre Djouhri sur la vente d’avions Ă  la Libye. Et les juges ont dĂ©couvert qu’une somme de 4 millions d’euros avait Ă©tĂ© dirigĂ©e dĂ©but 2010 vers une mystĂ©rieuse sociĂ©tĂ© libanaise. »

En janvier 2020, Airbus signe des accords de reconnaissance de culpabilitĂ© de corruption, concernant notamment ces affaires, avec le Parquet National Financier (PNF), et paye 3,6 milliards d’euros d'amendes pour solder douze ans de « corruption massive »[21]. Ces accords[22] permettent de clore les poursuites contre Airbus, mais ne concernent qu'Airbus en tant que personne morale et pas ses dirigeants ou ex-dirigeants. Mediapart cite sur ce point le procureur financier : « "Le procureur national financier a indiquĂ© vendredi que l’enquĂȘte allait se poursuivre pour « examiner maintenant les responsabilitĂ©s individuelles Â» des salariĂ©s et dirigeants de l’avionneur »[23]. Les ex-dirigeants pourront ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s dans le cadre d'une enquĂȘte prĂ©liminaire toujours en cours[24].

Participation Ă  des institutions

Marwan Lahoud a fait partie de la promotion 1999 des Young Leaders de la French-American Foundation[25].

Il a été membre des conseils d'administration de Dassault Aviation et de Technip.

Il a été élu en 2013 président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), qu'il a quitté en 2017 à son départ d'AIRBUS.

En 2014, il est nommĂ© membre du Conseil stratĂ©gique de la recherche[26], organe de conseil auprĂšs du Premier ministre, et prĂ©sident du conseil d’administration de l’Institut des hautes Ă©tudes scientifiques (IHES)[27].

Il est membre du Conseil d'orientation de l'Institut Thomas More[28].

Il est membre du comitĂ© directeur de l’Institut Montaigne depuis 2014[29].

Il est Ă©lu en juin 2019 prĂ©sident de l’Association des anciens Ă©lĂšves et diplĂŽmĂ©s de l'École polytechnique (AX)[30] jusqu'en juin 2023.

Famille

Marwan Lahoud est le frĂšre d’Imad Lahoud, connu pour avoir Ă©tĂ© impliquĂ© dans l'affaire Clearstream 2 et condamnĂ© Ă  trois ans de prison, dont 18 mois ferme, pour faux, usage de faux, dĂ©nonciation calomnieuse et recel d'abus de confiance, le 14 septembre 2009 par la cour d'appel de Paris [31], et condamnĂ© dans diverses affaires d'escroquerie[32] - [33] - [34].

Il est aussi le frĂšre de Walid Lahoud, mis en examen pour tentative d'escroquerie[35] - [36].

DĂ©corations

Notes et références

Notes

  1. En effet, les corps d’État — a fortiori celui des ingĂ©nieurs de l'armement rattachĂ© au ministĂšre de la DĂ©fense — ne sont pas accessibles aux Ă©lĂšves Ă©trangers.

Références

  1. Le Figaro fr avec Reuters, « Airbus: le responsable de la stratégie Marwan Lahoud quitte le groupe », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  2. « Marwan Lahoud. Une sacrĂ©e trajectoire », Le Point,‎ (lire en ligne).
  3. De la promotion X1983, cf. « Fiche de Marwan Lahoud », sur le site de l’association des anciens Ă©lĂšves et diplĂŽmĂ©s de l'École polytechnique (l’AX), Paris (consultĂ© le ) ; y est notamment indiquĂ© le grade de Marwan Lahoud dans la fonction publique : « ingĂ©nieur en chef de l'armement » ; y est aussi indiquĂ© qu'il s'agit d’un « ancien Ă©lĂšve Ă©tranger » dĂ©sormais de nationalitĂ© française ; le codage de l'URL de sa fiche « id=19840345 » montre qu'il a passĂ© le concours en 1984, Ă©tant enregistrĂ© sur les listes d'admission de l'annĂ©e 1984, avec le no 345, c'est-Ă -dire avec une numĂ©rotation qui dĂ©marre aprĂšs celle des trois cents Ă©lĂšves français admis.
  4. Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothĂšque de l’École polytechnique, Palaiseau (consultĂ© le ), sĂ©lectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Marwan Lahoud », rĂ©sultat obtenu : « Lahoud, Marwan (X 1984) » ; ceci indique que Marwan Lahoud a rĂ©ussi le concours d’entrĂ©e de l’École en 1984 et que, en tant qu'Ă©lĂšve Ă©tranger non soumis aux obligations militaires rĂ©servĂ©es Ă  ses collĂšgues français de la promotion 1983, il a rejoint l'École pour suivre l'annĂ©e d’enseignement qui commençait pour la promotion 1983, promotion Ă  laquelle il a ainsi Ă©tĂ© rattachĂ© et ce jusqu'Ă  sa sortie de l'École.
  5. Alexandra Schwartzbrod, « Marwan Lahoud. Missile dominici », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  6. Guy Dutheil et Dominique Gallois, avec FrĂ©dĂ©ric LemaĂźtre et Marc Roche, « EADS-BAE : les dessous d'une nĂ©gociation au pas de charge », Le Monde,‎ .
  7. Alain Ruello, « Thales : quel successeur pour trouver un second souffle ? », sur www.lesechos.fr, .
  8. Guy Dutheil et CĂ©dric Pietralunga, « Safran : l’État a choisi Philippe Petitcolin », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  9. Anne Bauer, « Le chef de la stratĂ©gie d’Airbus, Marwan Lahoud, quitte le groupe sans prĂ©avis », Les Échos,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. Pascal  Gateaud et Olivier  James, « "Je considĂšre la finance comme une industrie", juge l’ex-directeur de la stratĂ©gie d'Airbus », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  11. « Article Challenges - Tikehau ACE Capital - 20/05/2022 »
  12. « Airbus ran ‘massive’ bribery scheme to win orders », sur Financial Times (consultĂ© le ).
  13. https://www.mediapart.fr/journal/economie/270717/le-gigantesque-scandale-de-corruption-qui-menace-airbus?onglet=full
  14. https://www.mediapart.fr/journal/economie/191017/chez-airbus-un-parachute-dore-80-millions-deuros
  15. Nicolas Beau, « Kazakhgate, nouvelles perquisitions chez Marwan Lahoud », sur Mondafrique, (consulté le )
  16. Yann Philippin, « Les 12 millions d’euros d’Airbus pour le premier ministre kazakh », sur Mediapart (consultĂ© le )
  17. martine orange et Yann Philippin, « Le gigantesque scandale de corruption qui menace Airbus », sur Mediapart (consulté le )
  18. (en-GB) « FT », sur Financial Times (consulté le )
  19. (en) « Bribery Scandal(s): Airbus rocked by corruption allegations », sur www.handelsblatt.com (consulté le )
  20. Fabrice Arfi et Karl Laske, « GuĂ©ant-Djouhri: les juges sur la piste des commissions occultes d’Airbus », sur Mediapart (consultĂ© le )
  21. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/corruption-airbus-evite-le-pire-838561.html
  22. https://www.agence-francaise-anticorruption.gouv.fr/files/files/20200129%20CJIP%20AIRBUS%20signée.pdf
  23. Martine Orange et Yann Philippin, « Airbus paye 3,6 milliards d’euros pour solder douze ans de «corruption massive» », sur Mediapart (consultĂ© le )
  24. Transparency International e.V, « Airbus bribery investigation highlights power of international cooperation in tackling corruption », sur www.transparency.org (consulté le )
  25. « Past Classes | French-American Foundation », sur frenchamerican.org (consulté le )
  26. Décret du 3 février 2014 portant nomination au Conseil stratégique de la recherche
  27. « Accueil > Conseil d'administration », sur www.ihes.fr (consulté le )
  28. « Qui sommes-nous ? – Institut Thomas More », sur institut-thomas-more.org (consultĂ© le )
  29. « page bio sur le site de l'Institut Montaigne »
  30. « Accueil > L'Association > Le Conseil d'administration > Le Bureau », sur www.ax.polytechnique.edu (consulté le )
  31. Le Point magazine, « Clearstream: les condamnations de Lahoud et Gergorin définitives », sur Le Point, (consulté le )
  32. « Imad Lahoud condamnĂ© dans une affaire d'abus de bien sociaux », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  33. « Imad Lahoud condamnĂ© Ă  trois ans de prison avec sursis pour la faillite du fonds Volter », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  34. Par Geoffroy Tomasovitch Le 31 août 2016 à 06h59, « Les condamnés de Clearstream de retour au tribunal », sur leparisien.fr, (consulté le )
  35. « Un frÚre d'Imad Lahoud mis en examen »
  36. https://www.mediapart.fr/journal/france/021209/un-frere-dimad-lahoud-comparait-devant-le-tribunal-pour-escroquerie
  37. DĂ©cret du 9 avril 2004 portant promotion et nomination
  38. DĂ©cret du 12 juillet 2013 portant promotion et nomination

Annexes

Liens externes

Bibliographie

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