Verlhac-Tescou
Verlhac-Tescou [vÉÊlak tÉsku] est une commune française situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement de Tarn-et-Garonne, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant Ă la partie mĂ©ridionale du Quercy.
Verlhac-Tescou | |||||
Ăglise Notre-Dame de l'Assomption. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron | ||||
Maire Mandat |
Michel Regambert 2020-2026 |
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Code postal | 82230 | ||||
Code commune | 82192 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Verlhacois | ||||
Population municipale |
541 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 55âČ 49âł nord, 1° 32âČ 20âł est | ||||
Altitude | Min. 110 m Max. 220 m |
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Superficie | 22,69 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tescou, le Tescounet, le ruisseau de Nadalou et par divers autres petits cours d'eau.
Verlhac-Tescou est une commune rurale qui compte 541 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Verlhacois ou Verlhacoises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située dans le sud du Quercy. Elle est située à 18 km au sud-est de Montauban et à 38 km au nord de Toulouse.
Verlhac-Tescou est limitrophe des départements du Tarn et de la Haute-Garonne.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont La Salvetat-Belmontet, Le Born, Villemur-sur-Tarn, Beauvais-sur-Tescou, Montdurausse, Montgaillard, Saint-Urcisse, Saint-Nauphary et Varennes.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 2269 hectares, son altitude varie de 110 Ă 220 mĂštres.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Tescou, le Tescounet, le ruisseau de Nadalou, un bras du Tescounet, le ruisseau de Binagret, le ruisseau de Danisou, le ruisseau de la Barrabie, le ruisseau de la Bruguette, le ruisseau de Pébril, le ruisseau de Pouty, le ruisseau des cadÚles, le ruisseau des Camparnals, le ruisseau des Tils, le ruisseau des Vergnes et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 28 km de longueur totale[3] - [Carte 1].
Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, aprÚs avoir traversé 13 communes[4].
Le Tescounet, d'une longueur totale de 21,7 km, prend sa source dans la commune de Salvagnac et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tescou à Saint-Nauphary, aprÚs avoir traversé 8 communes[5].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Corbarieu », sur la commune de Corbarieu, mise en service en 1993[12] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[13] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 711,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă 18 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] Ă 14 °C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18] - [19] - [20].
Urbanisme
Typologie
Verlhac-Tescou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [21] - [I 1] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (79,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (47,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (29,2 %), forĂȘts (20,5 %), prairies (3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
La commune est accessible par l'A20 63 (Albi-Gaillac) puis par la RD999 (ex-RN99).
La gare la plus proche de Verlhac-Tescou est la gare de Montauban-Villebourbon.
A noter qu'une ligne du rĂ©seau de bus TER Midi-PyrĂ©nĂ©es, reliant Montauban Ă Albi (ligne 921), s'arrĂȘte Ă proximitĂ© de la commune (Ă Saint-Nauphary et Ă Beauvais-sur-Tescou).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Verlhac-Tescou est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Tescou et le Tescounet. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[27] - [24].
Verlhac-Tescou est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau dâalĂ©a moyen Ă faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques dâincendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7] - [28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 244 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 233 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 95 %, Ă comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 1998, 2003, 2010, 2011, 2012, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[32].
Histoire
Origine du nom de Verlhac-Tescou
Ver(g)iliacum. Peut-ĂȘtre du nom de personne gallo-romain Vergilius + suffixe d'appartenance -acum ; du nom du cours d'eau prĂšs duquel le village est Ă©tabli. L'Ă©tymologie tasconium (terre argileuse)[33] est peu convaincante (tascos signifie « blaireau » en gaulois).
Le terme apparaĂźt dans les textes au Xe siĂšcle. Son alleu (fonds de terre, soit noble, soit roturier, exempt de tous les droits et devoirs fĂ©odaux) et son Ă©glise situĂ©e dans la vallĂ©e, prĂšs du Tescou, sont Ă©voquĂ©s dans le testament de Raymond 1er, comte de Rouergue qui les lĂšgue, Ă ce moment-lĂ , Ă lâabbaye de Montauriol.
La bastide au XIIIe siĂšcle
Une bastide fut fondĂ©e avant 1249 par Raymond VII comte de Toulouse. Cette bastide ne fut pas une simple juridiction, mais donna certainement naissance Ă un pĂŽle dâhabitat regroupĂ©. Elle fut implantĂ©e Ă proximitĂ© dâun chĂąteau seigneurial prĂ©existant, en sommet de coteau, Ă un emplacement dominant la vallĂ©e du Tescou. Elle se trouvait Ă proximitĂ© de lâactuel lieu-dit le ChĂąteau. Il nâen subsiste aucun vestige visible aujourdâhui sauf peut-ĂȘtre une partie des fossĂ©s[34].
Les coutumes de 1306
Des coutumes furent octroyĂ©es en 1306 aux habitants de Verlhac par HĂ©lie de Talleyrand, comte de PĂ©rigord. Dans les coutumes il est, entre autres, question de la taille des parcelles Ă bĂątir ce qui laisse supposer que la bastide ne sâest pas limitĂ©e Ă une juridiction mais entraĂźna bien lâagglomĂ©ration dâun habitat : « cascun hostal o casal que ara sies stadis de largessa et dozze de lonc ». Il y est question de la communautĂ©, mais aussi des franchises Ă©conomiques ou encore de la justice[34].
Refuge des derniers Cathares
Peire AuthiĂ© s'est rĂ©fugiĂ© en 1308 Ă Verlhac-Tescou[35] chez Pierre de Clairac et Bertrand SalĂšs[36] - [37], il Ă©chappa longtemps aux poursuites, mais fut dĂ©noncĂ©, arrĂȘtĂ© par l'Inquisition et brĂ»lĂ© vif Ă Toulouse le .
Un fort villageois au XVIe siĂšcle
TrĂšs probablement au milieu du XVIe siĂšcle, au moment des guerres de religion, un fort villageois a Ă©tĂ© fondĂ© Ă Verlhac. Un fort villageois est une «fortification collective de faible superficie, dâabord destinĂ©e Ă ĂȘtre utilisĂ©e temporairement en cas de danger par les habitants». La bastide, dans laquelle il ne subsistait presque plus de maison, a Ă©tĂ© mise en dĂ©fense pour crĂ©er le fort. Celui-ci est connu notamment grĂące au compoix de 1582. Il y est question du « fort de Verlhac » et du « faubourg de Verlhac». Il y avait Ă cette date une soixantaine de maisons dans le fort et une cinquantaine dans le faubourg. Tous les tenanciers de maisons dans le fort possĂ©daient aussi au moins une maison Ă lâextĂ©rieur du fort, dans le faubourg, dans un hameau ou isolĂ©e. Le fort villageois Ă©tait fortifiĂ©. Il est question Ă de nombreuses reprises dans ce document de la «muralha du fort[34].
Le déplacement du village au XVIIe siÚcle
Au dĂ©but de lâĂ©poque moderne Verlhac a Ă©tĂ© marquĂ©e par le protestantisme. Il y aurait eu un temple dans le faubourg et les seigneurs du lieu, les du Bousquet, Ă©taient protestants. Jacques du Bousquet est quant Ă lui victime de la rĂ©pression anti-protestante en 1685. Son chĂąteau est saisi et il est exilĂ© en 1687. Le village disparaĂźt donc trĂšs certainement du lieu-dit le ChĂąteau au cours du XVIIe siĂšcle et se dĂ©place progressivement vers son emplacement actuel appelĂ© dans le compoix de 1651 : «les Forests de Saint BarthĂ©lemy[34].
En 1811, le village est composĂ© dâun petit regroupement dâhabitats au lieu-dit Fourest et Ă cĂŽtĂ© duquel se trouve le presbytĂšre. LâĂ©glise et le cimetiĂšre sont relĂ©guĂ©s Ă lâĂ©cart, au sud du hameau. Vers 1820, une nouvelle Ă©glise est Ă©difiĂ©e Ă proximitĂ© du hameau, lĂ©gĂšrement au sud de celui-ci, et lâancienne est dĂ©molie. Le village se constitue rĂ©ellement au cours de la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle et dans les premiĂšres dĂ©cennies du XXe siĂšcle. Ă cette pĂ©riode sont construits plusieurs ateliers et commerces, mais aussi des Ă©difices publics. Parmi les ateliers et commerces, il est intĂ©ressant de signaler lâĂ©picerie et lâatelier de charron, qui faisait aussi office de cafĂ© un jour par semaine. Vers 1886, lâĂ©glise est reconstruite et devant elle, au nord du parvis, est construit un bĂątiment abritant la mairie et une Ă©cole de garçons. Lâinstallation de ces commerces et Ă©difices publics donne naissance au village en tant que pĂŽle administratif et Ă©conomique de la commune. Ces maisons de village nâont pas de fonction agricole. Leurs habitants sont alors artisans ou travaillent dans des fermes[34]
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de onze[38] - [39].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de la PremiÚre Circonscription de Tarn-et-Garonne, de la Communauté de Communes Quercy-Vert-Aveyron et du canton de Tarn-Tescou-Quercy-Vert. La commune fait aussi partie de l'Arrondissement de Montauban.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[42].
En 2020, la commune comptait 541 habitants[Note 8], en augmentation de 4,24 % par rapport Ă 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Verlhac-Tescou fait partie de l'Académie de Toulouse.
La commune possĂšde une Ă©cole maternelle, dans laquelle se rendent les Ă©lĂšves de La-Salvetat-Belmontet. L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire se trouve donc dans cette mĂȘme commune voisine.
L'éducation est assurée par le collÚge Olympe de Gouges de Montauban.
Culture et festivités
Sur la commune, il existe un comitĂ© des fĂȘtes, organisant notamment la fĂȘte annuelle du village, une association responsable du Centre des loisirs, une association pour la dĂ©fense du patrimoine matĂ©riel et immatĂ©riel de la commune, un club des AinĂ©s.
Sports
La commune est prisée pour des randonnées, à pied ou à vélo.
Ăcologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets ménagers et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de Communes Quercy-Vert-Aveyron.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 205 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 521 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 990 âŹ[I 4] (20 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 4,4 % | 9,1 % | 9,6 % |
DĂ©partement[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 312 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (68,4 % ayant un emploi et 9,6 % de chÎmeurs) et 22 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 57 emplois en 2018, contre 55 en 2013 et 78 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 216, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,7 %[I 10].
Sur ces 216 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 44 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
25 établissements[Note 11] sont implantés à Verlhac-Tescou au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 25 entreprises implantées à Verlhac-Tescou), contre 14,9 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole située dans le sud-est du département de Tarn-et-Garonne[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 34 en 2000 puis Ă 32 en 2010[47] et enfin Ă 27 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[48] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 311 ha en 1988 Ă 1 251 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 24 Ă 46 ha[47].
Culture locale et patrimoine
Association Hiaude
L'association HIer AUjourd'hui DEmain à Verlhac, s'est donné pour but de : faire connaßtre, préserver et promouvoir le patrimoine bùti, naturel et culturel de la commune. Elle s'investit sur 3 projets principaux :
- La restauration de l'Ă©glise de La Vinouse
- La sauvegarde et la mise en valeur des chemins ruraux
- L'animation communale à l'occasion des journées du Patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-BarthĂ©lemy de Verlhac-Tescou. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[49]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[49].
Ăglise de La Vinouse
Ăglise Notre-Dame-de-l'Assomption de la Vinouze - Anciennement Beata Maria Vinosa - (rĂ©fĂ©rence Ă la vigne, prĂ©pondante sur des terres argileuses et peu fertiles).
La paroisse de la Vinouse est mentionnĂ©e dĂšs le XIIIe siĂšcle[50]. Elle appartenait Ă la seigneurie du Bourguet Ă la fin du Moyen Ăge et Ă l'Ă©poque moderne. Elle a Ă©tĂ© une annexe de Montdurausse au cours de l'Ă©poque moderne. L'Ă©glise a Ă©tĂ© rattachĂ©e Ă la paroisse de Verlhac-Tescou au XVIIIe siĂšcle. Il n'y a plus actuellement de service rĂ©gulier Ă la Vinouze.
Cet Ă©difice est une des rares Ă©glises du dĂ©partement, bĂątie en terre massive et en adobe, et un trĂšs rare exemple rĂ©gional et national encore conservĂ©. D'aprĂšs la bibliographie, l'Ă©glise semble avoir Ă©tĂ© en partie reconstruite Ă la fin du XVIIe siĂšcle[51]. LâĂ©glise de la Vinouse a reçu en 2011 le label europĂ©en « Architecture europĂ©enne de terre remarquable » crĂ©Ă© dans le cadre du projet «Terra Incognita», et grĂące au soutien du Pays Midi-Quercy. CrĂ©Ă©e en 2013, lâassociation HIAUDE a entrepris et menĂ© Ă bien la restauration complĂšte de ce bĂątiment avec lâaide de la municipalitĂ©, de la rĂ©gion Occitanie, du programme europĂ©en Leader avec lâappui du Pays Midi-Quercy.
HĂ©raldique
Blason | De sinople Ă deux pals d'or, au chef du mĂȘme. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean de Viguerie, Un village en Quercy : Verlhac-Tescou (XIIIe-début XXe siÚcle), Verlhac-Tescou, Hier, aujourd'hui, demain à Verlhac-Tescou, 2017, 110 p. (ISBN 9782956031208).
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[9].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Verlhac-Tescou » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Verlhac-Tescou » (consulté le ).
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Autres sources
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- Sandre, « le Tescou »
- Sandre, « le Tescounet »
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- Inventaire général du patrimoine culturel, Région Midi-Pyrénées