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La Salvetat-Belmontet

La Salvetat-Belmontet est une commune française située dans le sud-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

La Salvetat-Belmontet
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron
Maire
Mandat
Bernard Pezous
2020-2026
Code postal 82230
Code commune 82176
DĂ©mographie
Gentilé Salvimontois
Population
municipale
896 hab. (2020 en augmentation de 12,99 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 48 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 57′ 53″ nord, 1° 32′ 01″ est
Altitude 113 m
Min. 114 m
Max. 222 m
Superficie 18,63 km2
Élections
DĂ©partementales Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Salvetat-Belmontet
Liens
Site web la-salvetat-belmontet.fr/

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tescounet et par divers autres petits cours d'eau.

    La Salvetat-Belmontet est une commune rurale qui compte 896 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelĂ©s les Salvimontois ou Salvimontoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune de l'aire d'attraction de Montauban située dans le Quercy. Elle est limitrophe du département du Tarn.

    Communes limitrophes

    La Salvetat-Belmontet est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le Tarn. Les communes limitrophes sont Montdurausse, Génébrières, Monclar-de-Quercy, Saint-Nauphary et Verlhac-Tescou.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 863 hectares ; son altitude varie de 113 Ă  222 mètres[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Salvetat-Belmontet.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainĂ©e par le Tescounet, le Rec, le ruisseau de BariĂ©, le ruisseau de Brithe, le ruisseau de Gondres, le ruisseau de la Bruguette, le ruisseau des Mirigounats, le ruisseau des Vergnes, le ruisseau du Raisin, le ruisseau du Ramayret, le ruisseau du ThĂ©rondel et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 28 km de longueur totale[4] - [5].

    Le Tescounet, d'une longueur totale de 21,7 km, prend sa source dans la commune de Salvagnac et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tescou Ă  Saint-Nauphary, après avoir traversĂ© 8 communes[6].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7] - [8] - [9].

    Urbanisme

    Hameaux et lieux-dits

    Commune rurale et résidentielle. Son habitat est dispersé : trois villages : la Salvetat, Belmontet, Saint-Caprais.

    Voies de communication et transports

    Accès avec les routes départementales D 36 et D 8.

    Histoire

    La Salvetat-Majeuse / La Salvetat-Majosa (Salvetat a la même origine que sauveté)

    Sanctus Petrus de Salivitate Majosa, prieuré régulier et conventuel, à la collation de l’abbé de Moissac ; la cure de son annexe Sainte-Fauste de Belmontet, à la prés. de l’évêque de Montauban.

    L’alleu de Majuse et l’église de Saint-André, qui en était voisine, furent donnés, sous le roi Robert (996-1031), par Miron, abbé, et par un autre abbé du nom de Raymond, à Raymond I°, abbé de Moissac. Cependant l’évêque de Cahors donna à fief, en 1050, à Adhémar, vicomte de Toulouse et de Bruniquel[10], l’alleu de Majoure, portant 100 sols de rente. Dix ans après, Gausbert, abbé séculier de Moissac, donna en fief le même alleu au vicomte Adhémar ; ce qui fait supposer que, pendant ce temps, les évêques de Cahors l’avaient cédé à l’abbaye de Moissac. En 1074, Armand, son frère Adhémar, vicomte, et Pons, donnèrent à l’abbaye de Moissac le vin qu’ils percevaient chaque année dans l’alleu de Majzen. Dans son testament de l’an 1098, le vicomte Adhémar prescrivit à ses successeurs de ne plus réclamer de l’abbaye de Moissac les 50 sols de cens qu’il prélevait indûment sur l’alleu de Majuse. Le prieuré de La Salvetat fut attribué à l’abbaye de Moissac, par une transaction faite, en 1240, entre Raymond de Falgar, évêque de Toulouse, et Raymond de Montpezat, abbé de Moissac. Un autre abbé de ce monastère, Bertrand de Montaigut, donna à fief, le , la moitié de la seigneurie de La Salvetat et de toute la paroisse de Saint-Pierre de Majuze, sous la réserve de l’hommage et d’une rente annuelle d’un écu marabotin[11] d’or. Le même abbé reçut en échange de l’abbé de Cluse les églises de Sainte-Marie de La Salvetat et de Sainte-Gabelle, contre le prieuré de Saint-Anastase, qu’il lui céda. Ratier de Lautrec, abbé de Moissac, concéda des coutumes, libertés et franchises aux habitants de La Salvetat, approuvées par Roger de Comminges, vicomte de Bruniquel, à cause des droits seigneuriaux qu’il avait sur ledit lieu, en vertu d’une transaction faite entre lui et Ratier de Lautrec le 1°" . Les prieurs de La Salvetat servirent, jusqu’à la Révolution, à l’abbé de Moissac une rente de 3 francs d’or (3 livres 10 sols 6 deniers), qui avait été constituée par Bernard de Carmaing, prieur du même lieu, en faveur de ce monastère par un acte du , passé devant Pellegry, notaire à Moissac. Au nombre de ces prieurs, nous citerons : Amaury de Senergues, en 1445 ; Aymery de Murat, en 1446 ; Bernard de Carmaing, en 1481 ; Pierre de Carmaing, en 1484 ; Bermond Séguier, en 1534 ; Pierre de Buisson, en 1605 ; Pierre de Massac, en 1656 ; Jean d’ Ouvrier, en 1675 ; Jean-Ange Touchard, en 1702 ; Jean Touchard, en 1714 ; Jean Puech de Fonblanc, en 1766[12].

    L’église Saint-Pierre de La Salvetat était située primitivement sur les bords du Tescounet, au lieu qui porte encore le nom de Saint-Pierre. Elle fut détruite pendant les guerres de religion, et les dépendances du prieuré furent illégitimement vendues en 1582. Réédifiée en 1622, avec les débris de l’ancienne église, puis restaurée et agrandie en 1817, elle fut enfin construite en 1860, dans le village même de la Salvetat, et fut bénite en 1862 par Mgr Doney évêque de Montauban.

    Quoique le prieur de La Salvetat en fut en même temps seigneur, avec les vicomtes de Bruniquel, feudataires de l’abbaye de Moissac, il y eut dans la paroisse de ce lieu des seigneurs qualifiés, les uns de La Mothe-Majeuse, dont la résidence était au château de La Mothe, qui existe encore, les autres de La Salvetat. Ainsi Jean de Guillemy, fils d’Amaud de Guillemy, seigneur de Belmontet, était seigneur de La Mothe en 1495. François de Seguier, seigneur de La Gravière, de La Mothe-Majeuse, de Villaudric, et sénéchal de Quercy, rendit hommage pour la seigneurie de La Mothe lès La Salvetat, le , devant Louis de Peyrusse, juge-mage de Cahors.

    Cette Seigneurie fut vendue, en 1606, à Pierre de France par Raymond Tresvieux, bourgeois de Montauban, qui l’avait acquise, par actes des et , de Pierre de Seguier, seigneur de Bouloc, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, moyennant une somme de 5 000 livres, destinée au paiement d’une dette contractée pour la rançon de François de Seguier, son père. Anne de France, fille d’Elie, seigneur de La Mothe-Majeuse, mariée avec Henri de Gironde, seigneur de La Tour, par contrat du , transmit cette terre à la plus jeune de leurs trois filles, Marie de Gironde, dame de La Mothe, femme de Raymond-Philippe-André Forest de Fonbeauzard, marquis de Piquecos, mort à Montauban le . Marie de Gironde vivait encore en 1789, et fut représentée, comme dame de La Mothe, aux États de la sénéchaussée du Quercy tenus à Cahors. D’autre part, Guyon de Vignes prend le titre de seigneur de Labastide, de Belmontet et de La Salvetat, dans une reconnaissance reçue le , par Salitot, notaire ; mais nous ignorons comment cette seigneurie, qui resta dans sa famille jusqu’à la Révolution, lui était advenue[13].

    Belmontet (Occitan bel : beau et montet : diminutif de mont.)

    Sancta Fausta de Bello-Monte.

    Il y avait deux églises dans la paroisse de Belmontet : l’une, dédiée à sainte Fauste, s’élevait dans le village même et a conservé la même patronne ; l’autre, dédiée à saint Cyrice, s’élevait non loin de ce lieu. Celle-ci est la même qui, sous le nom de Saint-Cirice de Caxarias, fut donnée, à la fin du XIe siècle, à l' abbaye de Saint-Théodard. L’église de Belmontet qui fut donnée, à la fin du siècle suivant, à l’abbaye de Moissac, devait être celle de Sainte-Fauste. Saint-Cyrice advint ensuite aux évêques de Cahors et fut enfin rendue à Saint-Théodard, le , par Guillaume IV de Cardaillac, l’un d’eux.

    Géraud V de Barasc, évêque de Cahors, l’unit aux églises de Saint-Martial, de Léojac, de Bellegarde et de Camguise, aux termes de ses lettres du mois de , par lesquelles il en conféra l’ administration à Pierre Darnrogat, prêtre, sa vie durant. Le bénéfice de Saint-Cyrice, appartenant au chapitre cathédral de Montauban, ayant été pillé par la gendarmerie de l’un et l’autre parti (ligueurs et royalistes) avant le , son église disparut sans doute dans ces événements, car dès cette époque il n’est plus question que de Sainte-Fauste, devenue annexe de La Salvetat, et dont le curé était à la présentation de l’évêque de Montauban.

    Le prieur de La Salvetat avait la seigneurie d’une partie du territoire de Belmontet. L’autre partie, qui appartenait, au XVe siècle, à Georges-Guillaume de Sauzin et à la famille de Guillemy, fut vendue, le , moyennant 9 200 livres tournois, à Arnaud de Vignes, seigneur de Labastide, par Bernard de Sauzin, seigneur de Bonrepos, et Antoine de Sauzin, son fils, par Léonarde de Guillemy, femme de Raymond de Morlhon, seigneur de Boisse, Agnès de Guillemy, femme de noble Martin, de Castelsarrasin, et Proysseta de Guillemy, femme de Jean de Caumont, d’Auvillar, toutes trois sœurs et héritières de Raymond de Guillemy, sacristain de la cathédrale de Montauban et prieur d’Islemade. Elle appartenait encore, au commencement du XVIIe siècle, à la famille de Vignes et advint ensuite à la maison de Castanet. M. Louis-Joseph Eugène de Boyer de Castanet, marquis de Tauriac, assista, comme seigneur de Belmontet, à l’assemblée des sénéchaussées du Quercy tenue à Cahors en 1789[12].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de quinze[14] - [15].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes du Quercy vert et du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, La Salvetat-Belmontet faisait partie de l'ex-canton de Monclar-de-Quercy).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1797 1818 Jacques Malfre
    1818 1824 Marie Antoine Dupuy Montbrun
    1824 1837 François Victor Rozières
    1837 1860 Antoine Py
    1860 1876 Jean-Pierre Planes
    1876 1881 Pierre Emboulas
    1881 1885 Jean Chaubard
    1885 1888 Arnaud Amadieu
    1888 1892 François Raynal
    1892 1897 Jean-Paul Prébosc
    1897 1912 Pierre Sirac
    1912 1935 François Lafon
    1935 1948 Fernand Bouzinhac
    1948 1965 Marius Sirac
    1965 2001 Robert Hinard
    2001 En cours Bernard Pezous

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2020, la commune comptait 896 habitants[Note 1], en augmentation de 12,99 % par rapport Ă  2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    217360578519531517478472464
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    444392378451502514557704807
    2020 - - - - - - - -
    896--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[20] 1975[20] 1982[20] 1990[20] 1999[20] 2006[21] 2009[22] 2013[23]
    Rang de la commune dans le département 99 102 78 83 85 85 83 69
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Enseignement

    La Salvetat-Belmontet fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal de la maternelle au primaire. École élémentaire sur la commune et école maternelle à Verlhac-Tescou[24].

    Culture et festivités

    Salle des fêtes, comité des fêtes, théâtre,

    Sports

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 319 mĂ©nages fiscaux[Note 2], regroupant 835 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 330 â‚¬[I 1] (20 140 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 2]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 3]6,7 %8,2 %6,7 %
    DĂ©partement[I 4]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 5]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  540 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (73 % ayant un emploi et 6,7 % de chĂ´meurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 3] - [I 3]. Depuis 2008, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 1] - [I 6]. Elle compte 89 emplois en 2018, contre 75 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 399, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 64,7 %[I 7].

    Sur ces 399 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 70 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 93,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 1,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

    Secteurs d'activités

    40 établissements[Note 4] sont implantés à la Salvetat-Belmontet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5] - [I 10].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble40
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    37,5 %(9,6 %)
    Construction1230 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    922,5 %(29,7 %)
    Activités financières et d'assurance12,5 %(3,4 %)
    Activités immobilières12,5 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    922,5 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    25 %(13,6 %)
    Autres activités de services37,5 %(9,3 %)

    Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (12 sur les 40 entreprises implantĂ©es Ă  La Salvetat-Belmontet), contre 14,9 % au niveau dĂ©partemental[I 11].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :

    • Standing Auto, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (1 823 k€)
    • Bouissou Patrick, commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (321 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Bas-Quercy de Montclar », une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations55473125
    SAU[Note 7] (ha)1 3031 327949872

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siège dans la commune est passĂ© de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] Ă  47 en 2000 puis Ă  31 en 2010[28] et enfin Ă  25 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le mĂŞme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[29] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 303 ha en 1988 Ă  872 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 24 Ă  35 ha[28].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    On peut citer deux églises néogothiques et une chapelle (ou église) du XVIIe siècle, toutes trois récemment restaurées, des pigeonniers et des maisons paysannes.

    • Église Saint-Caprais de Saint-Caprais. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[30].
    • Église Sainte-Fauste de Belmontet.
    • Église Saint-Pierre de La Salvetat-Belmontet. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[31].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    4. « Fiche communale de la Salvetat-Belmontet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. « Carte hydrographique de la Salvetat-Belmontet » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    6. Sandre, « le Tescounet »
    7. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Salvetat-Belmontet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « Liste des ZNIEFF de la commune de Salvetat-Belmontet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « Liste des espaces protégés sur la commune de Salvetat-Belmontet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    10. Bruniquel
    11. nom d'une ancienne monnaie d'or d'Espagne & de Portugal.
    12. F. Moulenq : DĂ©partement de Tarn-et-Garonne, Documents historiques. Tome II
    13. Dictionnaire des paroisses du diocèse de Montauban,. P. Gayne
    14. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    15. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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