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VĂ©rac

Vérac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

VĂ©rac
VĂ©rac
Le bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes du Fronsadais
Maire
Mandat
Dominique Bec
2020-2026
Code postal 33240
Code commune 33542
DĂ©mographie
Population
municipale
954 hab. (2020 en augmentation de 4,15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 111 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 59â€Č 32″ nord, 0° 20â€Č 24″ ouest
Altitude Min. 11 m
Max. 69 m
Superficie 8,59 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Lande-de-Fronsac
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Libournais-Fronsadais
LĂ©gislatives DixiĂšme circonscription
Localisation
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VĂ©rac

    GĂ©ographie

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    Commune située dans le Fronsadais entre Libourne et Saint-André-de-Cubzac. Le village est situé sur un coteau

    Le village, traversĂ© par le 45e parallĂšle, est de ce fait situĂ© Ă  Ă©gale distance du pĂŽle Nord et de l'Ă©quateur terrestre (environ 5 000 km).

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Galgon, La Lande-de-Fronsac, Mouillac, Périssac, Saint-GenÚs-de-Fronsac, Val de Virvée, TarnÚs et Villegouge.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 897 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin-du-Bois », sur la commune de Saint-Martin-du-Bois, mise en service en 1994[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 829,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920 et Ă  29 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  14,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    VĂ©rac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La Lande-de-Fronsac, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 6 communes[18] et 6 543 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (89,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,9 %), forĂȘts (11,1 %), zones urbanisĂ©es (7,4 %), prairies (3,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de VĂ©rac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[26]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vérac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 372 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 372 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[24].

    Histoire

    La seigneurie de Vérac (alias Veyrac olim Beyrac) est citée dÚs le XIIe siÚcle. La Famille de Pommiers, connue depuis le XIe siÚcle, tire son titre de sire de la sirerie (ou baronnie) de Pommiers, dont le chùteau est situé à l'extrémité de la commune de Vérac et de Villegouge sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine. Cette famille était seigneur de Vérac et Sire de Pommiers dÚs le XIIe siÚcle. Les sires de Pommiers avaient le droit de haute justice sur la paroisse. Guillaume-Sanche III de Pommiers au milieu du XIVe siÚcle, est sire de Pommiers et vicomte de Fronsac. La seigneurie de Vérac sera transmise par mariage entre les familles nobles de Pommiers ; Achard ; de Fronsac[29] ; de Brons-cézerac, du début du XIVe siÚcle à la fin du XIXe siÚcle.

    Monuments disparus

    Ce chĂąteau aujourd'hui disparu fut construit au XVe siĂšcle par un membre de la famille Achard, sire de Pommiers[30] ; seigneur de VĂ©rac. Il Ă©tait situĂ© dans le bourg du village, non loin de Église paroissiale Saint Cybard de VĂ©rac. Il s'Ă©croula au XVIIIe siĂšcle et comme il ne fut pas relevĂ©, la famille Achard retourna loger au chĂąteau de Pommiers qui demeura l'unique chĂąteau seigneurial de VĂ©rac.

    • La Mongie[31]. PrieurĂ© Sainte Magdeleine de La Mongie alias PrieurĂ© de La Mongie[32].

    Cet ancien prieurĂ© Sainte Madeleine de La Mongie, faisait partie des PrieurĂ©s de l'ordre de Fontevraud, propriĂ©tĂ© de l'abbaye de Fontevraud en Anjou (Maine-et-Loire). Il Ă©tait situĂ© aux limites des villages de Galgon et de VĂ©rac au lieu-dit actuel Mongie-La-Chapelle, route de La Mongie[33]. Ce prieurĂ© Sainte Magdeleine de La Mongie de l'Ordre de Fontevraud Ă©tait un couvent de femmes moniales. Ces religieuses Ă©taient gĂ©nĂ©ralement des veuves, comme l'indique le nom de « Madeleine » dans l'organisation de cet ordre monastique de religieuses aristocratiques. Les bĂątiments conventuels de cet ancien prieurĂ© Ă©taient situĂ©s au lieu dit actuel La Mongie, route de La Mongie Ă  VĂ©rac. Ce petit prieurĂ© de la Mongie disposait d'une Église paroissiale catholique sous le vocable de Notre-Dame. Cette derniĂšre comportait une chaire, des fonts baptismaux, un maĂźtre autel et un cimetiĂšre. L'Ă©glise paroissiale Notre Dame de la Mongie Ă©tait en ruine en 1778. Elle a totalement disparu aujourd'hui. À la RĂ©volution française, cette Paroisse a Ă©tĂ© rattachĂ© Ă  la Commune de VĂ©rac. Ce lieu-dit est aujourd'hui un Domaine viticole et des habitations privĂ©es.

    Politique et administration

    La mairie
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 2014 Jack Pineaud
    mars 2014 En cours Dominique Bec Cadre

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[35].

    En 2020, la commune comptait 954 habitants[Note 7], en augmentation de 4,15 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    660618731677588629636616618
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    606607609617619549521534512
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    536563512526519507468490467
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    510550465581656715776785877
    2017 2020 - - - - - - -
    923954-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    • Viticulture

    Industrie

    • Fonderie

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    • CollĂšge LĂ©o-Drouyn.
      CollĂšge LĂ©o-Drouyn.
    • L'Ă©cole primaire.
      L'Ă©cole primaire.
    • BibliothĂšque municipale.
      BibliothĂšque municipale.
    • Bureau de poste.
      Bureau de poste.
    • Salle des fĂȘtes.
      Salle des fĂȘtes.

    Lieux et monuments

    La façade occidentale est romane. Elle est surmontée d'un mur-pignon orné de modillons sculptés. Son portail est de style gothique et date d'une restauration du XVe siÚcle.
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      L'Ă©glise circa 1890
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      Façade occidentale
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      Le portail gothique
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      L'ostensoir
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      La Vierge
    À l’intĂ©rieur, l’église est composĂ©e d’une abside dĂ©corĂ©e d’arcatures et d’une nef lambrissĂ©e. Le chƓur est voĂ»tĂ© d’ogives Ă  la fin du XVe siĂšcle.
    En 1864, la nef est couverte d’une voĂ»te en plein cintre de brique. L'Ă©glise Saint-Cybard conserve un ostensoir offert par l’empereur NapolĂ©on III. Il se compose d’un socle ornĂ© sur sa face principale de l’Agneau pascal et au dos d’une aigle impĂ©riale avec un blason. Les cĂŽtĂ©s sont dĂ©corĂ©s de grappes de raisin et d’épis de blĂ©. Ce socle est surmontĂ© d’un ange sur la tĂȘte duquel repose la partie principale, d’oĂč partent des rayons de soleil. Au centre, des grappes de raisin, des Ă©pis de blĂ© ainsi que des tĂȘtes d’angelots sont reprĂ©sentĂ©s. Une croix ornĂ©e de fleurs surmonte le tout.
    On trouve Ă©galement une statue, du XIXe siĂšcle, prĂ©sentant Notre-Dame-de-Bon-Secours. La Vierge, coiffĂ©e d’un diadĂšme en mĂ©tal, porte dans ses bras l’Enfant JĂ©sus, qui tient un globe dans sa main droite. Son autre main est brisĂ©e. Le drapĂ© bleu de la Vierge, ornĂ© de fleurs dorĂ©es, tombe sur une robe rouge sombre, dĂ©corĂ©e du mĂȘme motif. Il y avait une dĂ©votion particuliĂšre Ă  Notre-Dame de Bon Secours, avec pĂšlerinage le .
    Les modillons romans : On trouve une sĂ©rie de modillons romans sculptĂ©s, datant du XIIe siĂšcle, supportant la corniche de la façade occidentale et celle de la façade nord de la nef. Les thĂšmes sont des classiques de l'iconographie romane : rappels des pĂ©chĂ©s capitaux, en particulier la luxure, avec une copulation, un homme ithyphallique (mais ayant Ă©tĂ© dĂ©figurĂ©) ; les animaux et masques diaboliques ; des tĂȘtes humaines terrorisĂ©es etc. Pour plus d'information, voir l'Iconographie des modillons romans.
    • Masque humain
      Masque humain
    • ÉquidĂ©
      ÉquidĂ©
    • Masque humain
      Masque humain
    • Masque humain
      Masque humain
    • Masque diabolique
      Masque diabolique
    • Barrique ou 'Dolio'
      Barrique ou 'Dolio'
    • Masque humain
      Masque humain
    • Bourse/Bouteille
      Bourse/Bouteille
    • Masque humain
      Masque humain
    • Copulation
      Copulation
    • BovidĂ©
      Bovidé
    • Animal ?
      Animal ?
    • CanidĂ©
      Canidé
    • FĂ©lin
      FĂ©lin
    • Homme ithyphallique
      Homme ithyphallique
    • Entrelacs
      Entrelacs
    • Bouc
      Bouc
    • Diable avalant une tĂȘte
      Diable avalant une tĂȘte
    • Cadran canonial
      Cadran canonial
    Sur le mur sud de la nef on trouve les traces d'un cadran canonial gravés sur une pierre. Ces cadrans solaires primitifs étaient utilisés par le clergé pour déterminer les moments d'accomplir certains actes liturgiques.
    Épitaphes disparues : En 1624, Ă©tait peint sur le mur du cƓur de l'Ă©glise, cĂŽtĂ© Évangile, une Ă©pitaphe pour le repos de l'Ăąme de noble Jacques Achard de VĂ©rac, gentilhomme ordinaire de la Chambre des rois[39]; Henri III (roi de France), Henri IV (roi de France) et Louis XIII, en attitude de priĂšre, entourĂ© de son Ă©pouse [Marie Portier de CailliĂšres] et de ses enfants. Cette Ă©pitaphe a aujourd'hui disparu. Il Ă©tait Ă©crit : " 15 AoĂ»t 1624, Ă  l'honneur d'honorable seigneur Jacques Achard, Ă©cuyer, seigneur de VĂ©rac, Litterie et Pommiers, qui servit Ă  trois rois, et qui fut bienvenu Ă  chacun des trois ; mais, sous le tiers d'iceux, la mort le vint abattre. Il commença Ă  servir auprĂšs du roi Henri III qui, voyant sa vertu, le fit pour sa valeur gentilhomme de la chambre du roi. Il tint mĂȘme rang auprĂšs de Henri IV et sous le roi Louis [XIII], sous qui cette belle Ăąme de son corps s'envola dans les cieux et aprĂšs fut conduit Ă  ce lieu pour ĂȘtre enseveli sous cette triste lame[40]. "
    Dans le chƓur, Ă©tait fixĂ©e une autre plaque Ă©pitaphe, aujourd'hui disparue, posĂ©e aprĂšs 1783. En effet, en 1778, Ă©clate un conflit entre les habitants de VĂ©rac et le vicomte de Brons, seigneur (jure uxoris) de VĂ©rac. Ce dernier revendique les honneurs de l’Église (droits d'un banc dans l'Ă©glise, de recevoir le pain bĂ©nit, d'aller Ă  l'offrande et de prendre place et premier rang dans les processions et cĂ©rĂ©monie devant le peuple). En 1783, les habitants par dĂ©fĂ©rences pour l'illustre naissance et l'anciennetĂ© de la noblesse de leur nouveau seigneur, en remerciement des bienfaits dont il a comblĂ© leur Ă©glise, lui reconnaissent un ban Ă  la premiĂšre place prĂšs de la balustrade. Il pourra placer une Ă©pitaphe sur le mur du chƓur, accompagnĂ©e de l'Ă©cusson de ses armoiries. Ce privilĂšge sera attachĂ© Ă  la famille de Brons, Ă  la condition qu'elle conserve dans la paroisse de VĂ©rac, son principal manoir (le chĂąteau de Pommiers (VĂ©rac))[41]. Cette plaque de marbre gravĂ©e indiquait donc la sĂ©pulture dans l'Ă©glise Saint-Cybard, de noble Louis-François de Fronsac, nĂ© le Ă  VĂ©rac et mort aprĂšs 1779. Il Ă©tait seigneur de VĂ©rac, et Ă  ce titre, avait droit de sĂ©pulture et de litre funĂ©raire dans l'Ă©glise Saint Cybard. Cette plaque a Ă©tĂ© apposĂ© par sa fille et hĂ©ritiĂšre, mademoiselle Henriette-Charlotte de Fronsac, vicomtesse de Brons, dame de VĂ©rac, dame du chĂąteau de Pommiers, dame de VirelĂšs et de la maison noble de Leyterie. Elle Ă©tait l'Ă©pouse du Vicomte de Brons, qui sera le dernier seigneur de VĂ©rac jusqu'en 1789. Il Ă©tait gravĂ© en latin :
    Hic beatam resurrectionem expectat nobilissimus vir celsus et potens dominus Ludovicus Franciscus de Fronsac, dominus hujus loci de Verac, dominus de Pommiers, Litterie, Virelles, Girard in Fronsadesio [Fronsadais], Lachapelle, Gardedeuil in Petracorio [PĂ©rigord], Labriasse in Engulismensi [AngoulĂȘme, Angoumois] provincia. A priscis loci istius dominis et stirpe d’Achard, quorum nomina imaines et scuta entilitiae regione extant, meterne ortus : paterne vero, ab antiqud stirpe dominorum de Fronsac. Patri amantissimo maerens ponebat haeres et unica superstes natas Henrica Carola de Fronsac, vicecomitissima de Brons, uxor celsi et potentis viri Joannis Baptistae Antonii de Brons de Verac militis, vicecomitis de Brons, domini de Verac, Pommiers, Litterie, Virelles, Labriasse, Girard, et aliorum locorum, 1777[42].
    • ChĂąteau de Pommiers. SiĂšge de l'ancienne sirerie (ou baronnie) de Pommiers. Ce chĂąteau a Ă©tĂ© Ă©levĂ© sur les restes d'une villa gallo-romaine. En effet, en 1740, en creusant un fossĂ©, des ouvriers trouvĂšrent des tombeaux taillĂ©s dans le roc de deux en deux parfaitement alignĂ©s, des glaives rongĂ©s par la rouille, des vases de plusieurs formes, des ossements pulvĂ©risĂ©s, des fragments de glaives et des javelines. On y dĂ©couvrit enfin des mĂ©dailles romaines, dont une de l’empereur Antonin. Le chĂąteau, qui existait dĂ©jĂ  au XIIIe siĂšcle, fut agrandi au XIVe siĂšcle. Il Ă©tait entourĂ© de larges fossĂ©s creusĂ©s dans le roc. Son enceinte Ă©tait d’une grande Ă©tendue. Les prisons furent creusĂ©es dans le roc et sont toujours visibles aujourd'hui. Le chĂąteau fort fut modifiĂ© au XVIIIe siĂšcle Ă  la mode de l'Ă©poque. Une aile des anciens communs du chĂąteau a Ă©tĂ© transformĂ© en Chapelle castrale privĂ©e Ă  la fin du XXe siĂšcle.
    • Tour de VĂ©rac. Moulin Ă  vent Ă©levĂ© sur le plateau du tertre. Le seigneur de VĂ©rac, Jean-Antoine de Brons le surĂ©lĂšve en 1776 pour servir de lieu d'observation ou de repĂšre gĂ©odĂ©sique. Aujourd'hui elle se trouve au milieu du collĂšge LĂ©o-Drouyn. Elle a Ă©tĂ© restaurĂ© il y a peu de temps.
    • Maison noble de Gaubert (Gobert). Édifice du XVIIe siĂšcle. En 1781, ce fief est achetĂ© par un conseiller du Parlement de Bordeaux, monsieur Brudieu de Pellet[43].
    • Maison noble de Leyterie[44].

    Personnalités liées à la commune

    • Guillaume-Sanche de Pommiers, sire de Pommiers, vicomte de Fronsac au XIVe siĂšcle.
    • Jacques Achard, sire de Pommiers, mort noyĂ© au siĂšge d'OrlĂ©ans le .
    • Jacques Achard de Pommiers-VĂ©rac, gentilhomme ordinaire de la Chambre des rois, Henri III, Henri IV et Louis XIII.
    • Louis-François de Fronsac, seigneur de VĂ©rac, sire de Pommiers, seigneur de Litterie (Leyterie) et de VirellĂšs (VirlĂšs) Ă  VĂ©rac. NĂ© le Ă  VĂ©rac et inhumĂ© dans l'Ă©glise Saint-Cybard de VĂ©rac.
    • Jean-Antoine de Brons. XVIIIe siĂšcle. Gouverneur militaire de Libourne, Coutras, Castillon et Fronsac ; Aide de camp du duc de Mouchy. Il est vicomte de Brons, Sire de Pommiers, seigneur de VĂ©rac, seigneur des maisons nobles de Leyterie Ă  VĂ©rac et Ă  La Lande-de-Fronsac, seigneur d'une partie de Villegouge et de Galgon en Libournais et seigneur de Laromiguiere, CĂ©zerac, Libos, La Duye, le Fossat, Cap Delbos et Cazes en Quercy et Agenais. ÉmigrĂ© avec son fils Ă  la RĂ©volution[45].
    • Philippe de Brons-CĂ©zerac, maire de VĂ©rac de 1809 Ă  1813.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Les ChĂąteaux historiques et vinicoles de la Gironde, Édouard Guillon, Bordeaux, 1869.
    • Raymond Guinodie, Histoire de Libourne et des autres villes et bourgs de son arrondissement : accompagnĂ©e de celle des monuments religieux, civils et militaires, de celle des ordres monastiques, de celle des ducs, comtes, marquis, vicomtes, chevaliers, etc., Libourne, R. Guinodie, , 500 p. (lire en ligne)

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Saint-Martin-du-Bois - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Vérac et Saint-Martin-du-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Saint-Martin-du-Bois - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Vérac et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    29. Branche cadette des anciens vicomtes de fronsac, issus de la famille Taillefert, comtes d'AngoulĂȘme.
    30. ChĂąteau de Pommiers (VĂ©rac).
    31. Coordonnées GPS (assistant de navigation) : 44°59'54.1"N 0°18'45.2"W (Google Maps).
    32. Le nom gascon de Mongie (MongiĂĄ) signifie moine (monges) ; lieu d'un couvent de moines ou de moniales.
    33. Archives départementales de Maine-et-Loire à Angers, Dossier de l'abbaye royale de Fontevraud ; dossier Prieuré Fontevriste (cote 184H : prieuré de la Mongie, Vérac : Administration du prieuré, Aveux rendus à l'abbesse, baux à ferme du temporel, quittances, notes et affaires ecclésiastiques) ; Inventaire Sommaire des archives départementales de la Gironde, série G, Archives diocésaines G 833 (1611-1760) p. 550, N°48 Vérac : Sainte Magdeleine de la Mongie, unie à l'Abbaye de Fontevrault [dossier de réclamations] ; Abbayes et prieurés de l'Ancienne France, p. 106, Vérac : Sainte Madeleine de la Mongie..., par Charles Beaunier, 1910.
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    38. L'Ă©glise Saint-Cybard sur le site de l'Office de tourisme du Fronsadais.
    39. voir Gentilhomme de la chambre.
    40. Raymond Guinodie, Histoire de Libourne, 1845, p. 212.
    41. GĂ©rard Aubin, La Seigneurie en bordelais d'aprĂšs la pratique notariale (1715-1789), p. 418 et note no 93.
    42. Histoire de Libourne et des autres villes et bourgs de son arrondissement, 1845 par Raymond Guinodie.
    43. Gérard Aubin, La Seigneurie en bordelais d'aprÚs la pratique notariale (1715-1789), p. 385 et note no 143. Il était déjà propriétaire, depuis 1765, d'une maison noble avec sa Métairie dans la paroisse de Villegouge.
    44. Voir généalogie de la famille de Balavoine seigneurs de Pontus, Litterie (à Vérac), Corbin. Famille noble. Alliances : Achard de Pommiers (Achard de Vérac), de Fronsac, de Corbin. source (Armorial du bordelais, sénéchaussées de Bordeaux, Bazas et Libourne, par Pierre Meller).
    45. Jean-Antoine de Brons, Journal d’Émigration, Éditions de l'Entre-Deux-Mers, transcription et annotation de Patrick Richet, prĂ©face de Michel Figeac, 2014 (ISBN 978-2-37157-001-6).
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