AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Mouillac (Gironde)

Mouillac est une commune du Sud-Ouest de la France, située au nord du département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine) à l'ouest du canton du Fronsadais.

Mouillac
Mouillac (Gironde)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes du Fronsadais
Maire
Mandat
Marie-France RĂ©gis
2020-2026
Code postal 33240
Code commune 33295
DĂ©mographie
Population
municipale
89 hab. (2020 en diminution de 5,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 48 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 00â€Č 32″ nord, 0° 21â€Č 06″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 64 m
Superficie 1,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Libournais-Fronsadais
LĂ©gislatives DixiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mouillac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mouillac
GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Mouillac
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Mouillac

    GĂ©ographie

    La commune de Mouillac, traversĂ©e par le 45e parallĂšle nord, est de ce fait situĂ©e Ă  Ă©gale distance du pĂŽle Nord et de l'Ă©quateur terrestre (environ 5 000 km).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Mouillac[1]
    Saint-GenĂšs-de-Fronsac
    Salignac Mouillac
    VĂ©rac

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 871 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin-du-Bois », sur la commune de Saint-Martin-du-Bois, mise en service en 1994[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 829,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920 et Ă  30 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  14,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Mouillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (93,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (35,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30 %), cultures permanentes (27,7 %), forĂȘts (6,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Mouillac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[23] - [21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mouillac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 40 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 40 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[25].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ? En cours Marie-Françoise Régis PS Agricultrice
    Présidente de la Communauté de Communes depuis 2017
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[27].

    En 2020, la commune comptait 89 habitants[Note 7], en diminution de 5,32 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    159122143139132129115114126
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1111071101149088918972
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    688680608784696566
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    705841557210310510597
    2018 2020 - - - - - - -
    8789-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Façade ouest
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Façade nord
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Chevet circa 1890 (Brutails)
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Façade nord
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Croix

    La premiÚre église de Mouillac, édifiée au XIe siÚcle, est dédiée à saint Gervais et saint Protais. La nef de cette époque et le sanctuaire, voûté en cul-de-four et qui se termine par une abside à sept pans coupés ont été conservés. Au XVIe siÚcle on ajoute son bas-cÎté nord avec ses trois voûtes en ogive.

    Au XVIe siĂšcle la population de la paroisse a beaucoup augmentĂ© et il fallait agrandir l’église. C’est alors qu’on lui ajoute son bas-cĂŽtĂ© nord avec ses trois voĂ»tes en ogive.

    En 1833 l’église est dĂ©diĂ©e Ă  saint Fort. Il s’agit d’un saint lĂ©gendaire, particuliĂšrement rĂ©vĂ©rĂ© Ă  Bordeaux[31]. La basilique Saint-Seurin de Bordeaux conserve ses prĂ©tendues reliques.

    Les modillons

    Les modillons qui supportent la corniche au-dessus du portail sud et ceux qui supportent la corniche du chevet sont du XIIe siÚcle. Certains entre-eux sont trÚs érodés.

    Pour plus d'information sur les représentations, voir Iconographie des modillons romans.

    Les cadrans canoniaux

    Gravés sur les pierres de la nef sud et sur ses contreforts on trouve pas moins de neuf cadrans canoniaux. Ces cadrans solaires primitifs étaient utilisés par le clergé pour déterminer le moments dans la journée de pratiquer certains actes liturgiques.

    Cadrans sur les contreforts de la nef sud
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Contrefort Est
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Contrefort Ouest
    • Les cadrans canoniaux gravĂ©s sur les deux contreforts sont beaucoup plus grands que ceux que l'on trouve habituellement sur les Ă©glises romanes et le cercle est tracĂ© avec soin. Il est probable que ces deux cadrans sont les plus rĂ©cents.
    • Un des cadrans est sur une pierre de remploi ; l'artisan qui a rĂ©utilisĂ© la pierre l'a posĂ©e avec le cadran canonial inversĂ©.
    • La multiplicitĂ© des cadrans canoniaux sur une Ă©glise peut avoir plusieurs origines :
    Le cadran, souvent gravĂ© par le prĂȘtre, avait un trou central dans lequel il insĂ©rait une tige de bois, pour produire l'ombre. Au cours des annĂ©es, le trou s'Ă©largit et la tige ne tenait pas, alors le prĂȘtre gravait un autre cadran.
    Au cours des années la végétation avoisinante poussait et ses ombres rendaient inutilisable le cadran, donc il fallait faire un autre.
    La position d'un cadran sur le mur était bonne pour le lever du soleil, mais était mal placée pour le coucher ; donc il fallait deux cadrans.
    Cadrans sur le mur de la nef sud
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Cadran « inversé »
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Cadran « classique »
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Trois cadrans
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Cadran « classique »
    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Cadran abßmé

    Personnalités liées à la commune

    • x

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Saint-Martin-du-Bois - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Mouillac et Saint-Martin-du-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Saint-Martin-du-Bois - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Mouillac et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Mouillac », sur Géorisques (consulté le )
    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Mouillac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. « Fiche d'inscription de l'église », notice no PA00083643, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    31. Saint Fort est un de ces saints auxquels la croyance populaire attribuait des vertus en relation avec leur nom. C'Ă©tait un spĂ©cialiste des enfants dĂ©biles, auxquels il communiquait sa force, comme sainte Lucie traitait les affections de la vue et saint Cloud faisait « passer les clous » (1). Son culte ne semble pas avoir Ă©tĂ© trĂšs rĂ©pandu ; on l'a signalĂ© Ă  Bordeaux, en Saintonge, en Poitou et en Anjou. A Bordeaux, oĂč il Ă©tait particuliĂšrement renommĂ©, ses reliques - ou prĂ©tendues telles -, conservĂ©es dans la crypte de l'Ă©glise Saint-Seurin, Ă©taient l'objet d'une grande vĂ©nĂ©ration. Sa rĂ©putation s'Ă©tendait d'ailleurs bien au-delĂ  de la ville et du diocĂšse. Ainsi, en 1864, dans un ouvrage relatif Ă  l'arrondissement de Jonzac, Rainguet signalait Ă  son propos : L'usage populaire de faire passer, dans la matinĂ©e du 16 mai, les petits enfants au-dessus de la chĂąsse de saint Fort, afin de leur procurer force et santĂ© par l'entremise du saint martyr, s'est perpĂ©tuĂ© jusqu'Ă  nos jours. Cette dĂ©votion se maintenait, quelques dizaines d'annĂ©es plus tard, quand J. A. Brutails a troublĂ© des consciences en affirmant que c'est un saint imaginaire. Le pĂšlerinage dans la crypte de Saint-Seurin n'en a pourtant pas moins continuĂ©. Entre les deux guerres encore, de nombreux parents ont conduit leurs enfants au « tombeau de Saint Fort », pour les "rendre forts" et une "foire de Saint-Fort" se tenait aux allĂ©es Damour, caractĂ©risĂ©e par une profusion de rosiers en fleurs. Voir Jacques Duguet, « Le problĂšme de saint Fort », Roccafortis, bulletin de la SociĂ©tĂ© de GĂ©ographie de Rochefort, vol. III, no 18,‎ , p. 69-71 (lire en ligne, consultĂ© le ) pour plus de dĂ©tails.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.