Ubuntu (systĂšme d'exploitation)
Ubuntu (prononciation : /u.bun.tu/, en anglais : [ÊËbÊntuË]) est un systĂšme dâexploitation GNU/Linux fondĂ© sur Debian. Il est dĂ©veloppĂ©, commercialisĂ© et maintenu pour les ordinateurs individuels (desktop), les serveurs (Server) et les objets connectĂ©s (Core) par la sociĂ©tĂ© Canonical.
Ubuntu | |
Ubuntu 23.04 | |
Famille | Type Unix |
---|---|
Langues | Multi-langues (plus de 55) |
Type de noyau | Monolithique modulaire (Linux) |
Ătat du projet | Actif |
DĂ©pĂŽt | code.launchpad.net/ubuntu |
Plates-formes | i386[1] i686 AMD64 PowerPC[2] UltraSPARC[3] ARM (Depuis Ubuntu Server 11.10)[4] RISC-V (version d'Ubuntu 20.04 & 21.04 publié en juillet 2021[5]) |
Entreprise / Fondateur |
Mark Shuttleworth |
Entreprise / DĂ©veloppeur |
Canonical Ltd. Ubuntu Foundation |
Licence | Majoritairement des licences libres (principalement GNU GPL), quelques pilotes propriétaires[6] |
Ătats des sources | Logiciel libre Open source |
Ăcrit en | C++, C, shell Unix et Python |
PremiĂšre version | (Ubuntu 4.10 Warty Warthog) |
DerniĂšre version stable | (Ubuntu 23.04 Lunar Lobster) |
MĂ©thode de mise Ă jour | APT |
Environnement de bureau | GNOME 2 (avant la version 11.04), puis Unity (de la version 11.04 Ă la version 17.04), puis GNOME 3 (de la version 17.10 Ă la version 21.10), puis GNOME 40 (depuis la version 22.04) |
Gestionnaire de paquets | dpkg, APT(itude) |
Site web | ubuntu.com |
Ubuntu est disponible en deux versions, une qui évolue tous les six mois, et une version LTS, pour Long Term Support (« Support long terme ») qui évolue tous les deux ans. Ubuntu se définit comme « un systÚme d'exploitation utilisé par des millions de PC à travers le monde »[7] et avec une interface « simple, intuitive, et sécurisée »[8]. Elle est la distribution la plus utilisée pour accéder aux sites web d'aprÚs le site Alexa[9], et le systÚme d'exploitation le plus utilisé pour les serveurs informatiques[10].
Ătymologie
Ubuntu provient dâun ancien mot bantou (famille de langues africaines)[11] qui signifie « Je suis ce que je suis grĂące Ă ce que nous sommes tous »[12]. Ubuntu signifie aussi « humanitĂ© », « gĂ©nĂ©rositĂ© » ou « gratuitĂ© » en kinyarwanda (langue rwandaise) et en kirundi (langue burundaise).
Historique
Création
Devenu multimillionnaire aprÚs la vente de sa précédente entreprise (Thawte)[13], le sud-africain Mark Shuttleworth (ancien développeur Debian) lance Ubuntu en 2004, souhaitant une version facile d'accÚs et grand public de la distribution Debian.
Le 5 mars 2004, il crĂ©e la sociĂ©tĂ© Canonical afin de concrĂ©tiser ce projet. Le 1er juillet 2005, il crĂ©e la Ubuntu Foundation (association Ă but non lucratif) comme filet de sĂ©curitĂ©, en cas dâĂ©chec de Canonical. Cette derniĂšre y injecte 10 millions de dollars de rĂ©serves.
Le nom de code du projet secret est : no-name-yet[14] (pas encore de nom). Le nom de la distribution va s'organiser alors d'une maniÚre précise : [adjectif] [animal].
Une nouvelle version tous les six mois et des cycles de développement de deux ans sont alors annoncés (détails dans Versions).
Sur le portail (Launchpad) chargĂ© entre autres de lister les bugs d'Ubuntu, le premier bug[15] constatĂ© est restĂ© cĂ©lĂšbre : Mark Shuttleworth dĂ©nonce le fait que Microsoft ait une part de marchĂ© Ă©crasante, et qu'il soit difficilement possible d'acquĂ©rir un ordinateur dans un magasin sans Windows prĂ©installĂ©. Ce bug a Ă©tĂ© confirmĂ© dans de nombreux pays, notamment en Belgique, au Canada, en France et en Suisse, et c'est un des buts d'Ubuntu de le rĂ©parer, selon les termes mĂȘmes de Mark Shuttleworth.
PremiĂšres versions
La premiÚre version a été nommée « phacochÚre verruqueux » par ironie vis-à -vis du résultat possible, compte tenu des délais à tenir[16]. Fondé sur la distribution Debian, elle inclut par défaut le bureau GNOME 2, considéré par Mark Shuttleworth comme le bureau le plus simple d'utilisation, au détriment de KDE.
En avril 2005, Ubuntu voit apparaĂźtre son premier dĂ©rivĂ© nommĂ© Kubuntu 5.04 et utilisant le bureau KDE. Ubuntu commence Ă susciter l'intĂ©rĂȘt de nombreux internautes[17].
En 2006, la premiĂšre version Ă long terme sur deux ans apparaĂźt, Ubuntu 6.06 LTS (Dapper Drake), ainsi que le deuxiĂšme dĂ©rivĂ©, Xubuntu, fondĂ© sur le bureau XFCE. L'installeur Ubiquity apparaĂźt sur le live CD et Ă©quipe depuis lors lâensemble des live CD. Canonical passe des accords avec Sun Microsystems.
En 2007, la version Ubuntu 7.04 inaugure les effets 3D avec Compiz (dĂ©sactivĂ©s par dĂ©faut) et le rapatriement, via une interface graphique, du dossier « Mes documents », des fonds dâĂ©cran, des favoris Internet et des contacts (courrier Ă©lectronique et messagerie instantanĂ©e) depuis un ancien systĂšme dâexploitation. En France, l'AssemblĂ©e nationale s'Ă©quipe d'ordinateurs Ubuntu[18]. Intel passe un contrat avec Canonical pour dĂ©velopper une plate-forme mobile : Ubuntu Mobile. Dell vend des portables et des ordinateurs avec Ubuntu prĂ©installĂ© depuis le (le support Dell d'Ubuntu est effectuĂ© via Canonical). Ces ordinateurs sont Ă©galement disponibles en France depuis le [19].
En janvier 2008, en France, la gendarmerie nationale annonce son abandon de Windows et la migration de tous ses postes informatiques vers Ubuntu d'ici 2013 (soit environ 70 000 ordinateurs). Ce qui reprĂ©sentait sur la pĂ©riode 2004 Ă mars 2009 une Ă©conomie de 50 millions d'euros[20]. La version d'Ubuntu adaptĂ©e pour ĂȘtre utilisĂ©e par la Gendarmerie nationale française se nomme GendBuntu.
Expansion de la distribution
En 2009, la version 9.04 (Jaunty Jackalope) est venue apporter le support officiel de l'architecture ARM9, grĂące au projet Ubuntu Mobile.
En avril sort la deuxiÚme version issue d'un cycle de développement de deux ans, la version Ubuntu 8.04 LTS, nom de code Hardy Heron (le héron robuste).
En juin, lâintĂ©gration de Gobuntu â version libre dâUbuntu â Ă Ubuntu en tant quâoption dâinstallation est annoncĂ©e.
En septembre, en Suisse, les 9 000 ordinateurs des écoles genevoises auront entiÚrement abandonné les logiciels Microsoft Office[21]. La Tribune de GenÚve avait annoncé que Windows serait également abandonné durant la rentrée 2008 pour migrer vers Ubuntu[22] - [23] mais avait démenti le lendemain. En effet certains ordinateurs étaient déjà équipés d'Ubuntu en multiboot et la migration progressive était étalée sur plusieurs années[24] : 100 % des ordinateurs des écoles primaires, soit 2 400 ordinateurs, sont sous Ubuntu en 2015[25].
Un exemple plus proche est le choix d'Ubuntu en 2008 pour tous les serveurs de Wikipédia (au total 400, qui gÚrent au moment de l'annonce 684 millions de visiteurs par an[26]).
Le 9 avril 2010, Chris Kenyon, vice-président de Canonical, annonce que le nombre d'utilisateurs d'Ubuntu, qui était estimé à 8 millions en 2008, est désormais estimé à 12 millions[27].
Le 5 avril 2011, Canonical met fin Ă son programme de distribution gratuite d'Ubuntu sur CD via son programme ShipIt (SystĂšme de distribution de CD-Rom gratuits). DĂ©sormais, il sera possible d'utiliser un service cloud offert aux utilisateurs pour pouvoir tester Ubuntu sur Internet sans l'installer[28].
En 2011, une estimation donne plus de 25 millions d'utilisateurs des différentes versions d'Ubuntu pour ordinateurs[29].
Changement de stratégie
En avril 2011, la version 11.04 d'Ubuntu crée de nombreuses polémiques, notamment du fait de remplacer le bureau par défaut, GNOME, par un bureau interne à l'entreprise : Unity. Ce changement brusque et contesté autant en termes ergonomiques que philosophiques entraßne une dispersion d'une partie des utilisateurs vers d'autres distributions, notamment Linux Mint mais aussi Fedora ou Xubuntu[30].
Dans la version 12.10 (octobre 2012), Canonical décide d'introduire des liens publicitaires vers le site commercial Amazon depuis l'interface Unity. Cette décision suscite une vive polémique au sein de la communauté des utilisateurs. Ces publicités étant liées au ciblage comportemental de l'utilisateur, elles posent notamment des problÚmes de respect de la vie privée. à la suite des nombreuses protestations, Canonical a introduit la possibilité de désactiver cette fonctionnalité[31] - [32].
En 2012, Richard Stallman appelle ses partisans à ne pas utiliser Ubuntu et à opter pour une autre distribution, il critique notamment le fait qu'Ubuntu transfÚre des données à Amazon en vue d'afficher des résultats sponsorisés[33]. Canonical décide en 2016 de désactiver cette option par défaut avec la LTS 16.04[34] - [35].
Le 4 mars 2013, Canonical annonce le développement de son propre serveur d'affichage : Mir au détriment de Wayland. Cette annonce fait aussi objet de contestation.
En 2013, la compagnie qui dĂ©veloppe Ubuntu prĂ©sente Ubuntu Touch et explique dans une vidĂ©o qu'Ubuntu vise Ă ĂȘtre disponible pour tout un Ă©cosystĂšme incluant les tĂ©lĂ©visions, les smartphones, et les tablettes[36]. Le gestionnaire de bureau Unity, comme son nom l'indique, vise Ă unifier lâexpĂ©rience utilisateur sur chacun des supports. On trouve alors quelques rares tablettes Ă©quipĂ©es d'Ubuntu, comme la Nibbio de la sociĂ©tĂ© italienne DaVinci Mobile Technology, elle Ă©tait Full HD, comportait 2 Go de RAM et un processeur Samsung Exynos 4412[37] - (en) « Exynos ShowCase », sur samsung.com.
Retour aux sources
Le mercredi 5 avril 2017, Ubuntu annonce l'abandon total de son gestionnaire de bureau Unity pour revenir à GNOME, ainsi que son propre serveur d'affichage Mir à partir de Ubuntu 17.10[38]. Ubuntu Touch est également abandonné. Ubuntu compte donc se recentrer sur les serveurs et les ordinateurs[39].
Avec la version 22.04 arrive un changement d'esprit : la version Ubuntu Studio est supportée à part entiÚre et utilise KDE Plasma sous Wayland, pour la premiÚre fois installé par défaut sur une version LTS[40]. Le programme glmark2-es2-wayland montre quant à lui les performances OpenGL sous Wayland.
Les logos sont revisités à cette occasion.
Cependant, Unity a Ă©tĂ© continuĂ© en tant que projet non officiel jusqu'Ă mai 2022, oĂč Canonical a acceptĂ© Ubuntu Unity comme version officielle[41].
Identité visuelle
Depuis sa création en 2004, l'identité visuelle de la distribution s'est basée sur un thÚme baptisé Human (humain), utilisant principalement des teintes brunes et orangées. Ainsi on retrouvait à chaque sortie de version un écran de démarrage, un fond d'écran, un écran de connexion ainsi que le logo de la distribution basés sur ces caractéristiques.
Les pochettes CD de la premiĂšre version Ubuntu 4.10 (Warty) reprĂ©sentaient deux femmes et un homme qui formaient un cercle. La mĂȘme image Ă©tait prĂ©sente lors de l'Ă©cran de connexion[42]. Elle renvoie directement au logo original de la firme d'Ubuntu[43]: les trois points et les trois tiers du cercle Ă©taient tous de couleurs diffĂ©rentes (orange, jaunes, rouges)[44]. C'Ă©tait une maniĂšre graphique de reprĂ©senter le terme ubuntu (Je suis ce que je suis grĂące Ă ce que nous sommes tous). Le logo de la firme d'Ubuntu est d'ailleurs nommĂ© Circle of Friends[45] - [46].
Depuis la version 10.04 (Lucid Lynx), une nouvelle étape dans l'identité visuelle d'Ubuntu est franchie : le thÚme principal s'appelle désormais « Light » (lumiÚre) et bénéficie d'une teinte revue basée essentiellement sur un couple violet-orange. Le logo a également été refondu, avec une nouvelle police de caractÚre, tout en conservant la couleur orange qui a longtemps caractérisé ce systÚme d'exploitation. La version orange est la version « grand public », alors que la version aubergine concerne les documents et applications orientés « entreprise ».
Ă chaque nouvelle version, une nouvelle variante sortait, mais reprĂ©sentant toujours un groupe d'au moins trois personnes, souvent d'ethnies diffĂ©rentes, disposĂ©es en cercle, avec parfois un enfant parmi eux. Cela a perdurĂ© jusqu'Ă Ubuntu 9.04 oĂč une nouvelle identitĂ© visuelle a Ă©tĂ© mise en place.
Les polices Ubuntu sont des familles de polices de caractĂšres libres conçues par la fonderie typographique Dalton Maag pour Canonical et son systĂšme dâexploitation Ubuntu, qui est devenue sa police par dĂ©faut Ă partir de la version 10.10. Ubuntu est une police de caractĂšre linĂ©ale humaniste et Ubuntu Mono est son Ă©quivalent Ă chasse fixe. Un des crĂ©ateurs de la police est Vincent Connare, crĂ©ateur de la police controversĂ©e Comic Sans.
Elles sont publiées sous licence libre et sont de ce fait utilisables comme polices Web avec des services comme Google Fonts.
Galerie de logos d'Ubuntu
- Premier logo d'Ubuntu de 2004 Ă 2010.
- Logo d'Ubuntu utilisé de 2010 à 2022.
- Logo actuel d'Ubuntu depuis 2022.
Caractéristiques
Ubuntu est proposé gratuitement sous forme d'image disque permettant de créer un live CD ou live USB afin de tester Ubuntu sans installation et sans modifier le systÚme utilisé. L'interface utilisateur est disponible en 146 langues nationales ou régionales (mars 2016). Une nouvelle version sort tous les six mois avec un support de neuf mois. Tous les deux ans (en avril des années paires), la version est une version avec support à long terme dit LTS (long term support) qui est maintenue pendant cinq ans.
Sur un SSD l'installation ne dure quâune dizaine de minutes[47].
Il inclut un ensemble de logiciels prĂ©-installĂ©s (LibreOffice, Firefox, etc.) et sa logithĂšque permet dâinstaller toute une gamme de logiciels correspondant aux besoins de chaque utilisateur. Ă noter que la plate-forme Steam comporte plus de 4 500 jeux vidĂ©o compatibles avec Ubuntu[48]. La plupart des applications pour Windows peuvent Ă©galement ĂȘtre installĂ©es grĂące Ă Wine ou Ă VirtualBox.
Ăditions
Ubuntu est officiellement distribué par Canonical et la Communauté dans une série d'éditions, qui diffÚrent selon certains critÚres, notamment l'appareil destiné à l'installation, le type de matériel, les services et fonctionnalités, etc.
- Ubuntu Desktop, conçu pour les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables. Cette édition inclut à partir de la version 11.04 également le netbook, publié jusqu'à la fin de 2010 et comportant le bureau Unity, utilisé par défaut sur l'édition de bureau jusqu'à la version 18.04.
- Ubuntu Server, conçu pour ĂȘtre installĂ© sur des serveurs. Dans cette Ă©dition, il n'y a pas d'interfaces graphiques par dĂ©faut, telles qu'Unity, GNOME ou KDE, mais inclut Ă la place des packages logiciels tels qu'Apache 2 ou BIND 9.
- Ubuntu Core, une version dédiée principalement aux développeurs, conçue pour le cloud et l' IoT. Il s'agit d'un systÚme de serveur minimal entiÚrement basé sur des packages et des bibliothÚques snap.
Différences avec Debian
Ubuntu est basĂ©e sur la branche dite « instable » de Debian (surnommĂ©e Sid). Lâarchitecture gĂ©nĂ©rale (dont le systĂšme de paquets APT) est donc celle de la distribution Debian.
La diffĂ©rence est que la convivialitĂ© gĂ©nĂ©rale (procĂ©dure dâinstallation, choix de logiciels par dĂ©faut, etc.) se fait parfois hors du cadre Ă©thique de Debian. RĂ©ciproquement, les versions stables de Debian suivantes intĂšgrent ou adaptent certaines des avancĂ©es mises en place pour Ubuntu.
Ubuntu mise sur l'utilisabilité. La distribution ne contient que les programmes nécessaires pour une utilisation courante. à partir de la version 7.04 (nom de code Feisty Fawn), le systÚme d'installation inclut un assistant de migration depuis le systÚme d'exploitation Windows et transfÚre les données personnelles (dossier Mes documents) ainsi que les fonds d'écran, les favoris internet, etc.
Dans un souci d'homogénéité et de performance globale du systÚme, seules les applications GTK+ (pour le bureau GNOME) sont proposées par défaut dans Ubuntu. Ubuntu inclut aussi un systÚme de mise à jour automatique pour corriger les bugs et les failles de sécurité.
Contrairement à la plupart des distributions Linux, le compte root ou administrateur est désactivé par défaut, ce qui permet de conserver un certain niveau de sécurité ; c'est donc l'utilisateur qui effectue les tùches administratives temporairement et pour une tùche déterminée avec les droits d'administrateur, en utilisant la commande sudo.
DĂ©pĂŽts officiels
Ubuntu divise tous les logiciels en quatre sections, appelées « composants » ou encore « dépÎts », en les classant par licences et par niveau de support utilisateur disponible. Par défaut, une sélection de paquets de main (principal) sera installée pour couvrir les besoins élémentaires de la majorité des utilisateurs :
- main (principal) : paquets sous licence considérée comme open source, et pour lesquels le support de Canonical est disponible ;
- restricted (restreint) : un ensemble de pilotes et de firmwares dont la licence nâest pas considĂ©rĂ©e comme libre ;
- universe (univers) : un grand choix de open source (dĂ©veloppement communautaire sans lâintervention de Canonical) ;
- multiverse (multivers) : un ensemble de open source soumis à des restrictions légales (non supporté par Canonical).
Il existe cependant d'autres composants secondaires :
- security : mises à jour de sécurité ;
- updates : corrections de bogues importantes ;
- backport : derniÚres mises à jour issues de la version en développement ;
- commercial : applications réalisées par des entreprises partenaires de Canonical.
Un autre composant s'appellait medibuntu (« Multimedia, Entertainment and Distractions in Ubuntu », anciennement PLF) qui comprenait des paquets lĂ©gaux en France, mais litigieux dans dâautres pays du fait de l'existence dans ceux-ci de brevets logiciels installables[49]. Il a Ă©tĂ© fermĂ© dĂ©finitivement fin 2013 avec l'arrivĂ©e d'Ubuntu 13.10, aprĂšs ne plus avoir Ă©tĂ© maintenu depuis plusieurs mois. Ă l'exception du support de la bibliothĂšque libdvdcss repris par VideoLAN, aucun remplaçant n'a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© depuis, les logiciels Ă©tant soit prĂ©sent dans les dĂ©pĂŽts officiels, soit ayant des Ă©quivalents dans ces mĂȘmes dĂ©pĂŽts[50].
Configuration systĂšme requise
Ubuntu prend officiellement en charge les plates- formes x86, AMD64 et EM64T. Le support officiel de la plate-forme PowerPC a été interrompu à partir de la version 7.04, ainsi que celui d'UltraSPARC (à partir de la version 8.04 LTS) et confié au support bénévole de la communauté. La version 12.04 d'Ubuntu prend également en charge l'architecture ARM.
Version/Ădition | CPU | Disque dur | RAM | Carte vidĂ©o |
---|---|---|---|---|
Bureau Ubuntu 18.04 LTS | Double cĆur 2 GHz | 25 Go | 2 Gio | VGA 1024x768 |
Bureau Ubuntu 20.04 LTS | Double cĆur 2 GHz | 25 Go | 4 Gio | VGA 1024x768 |
Selon le type d'installation, une connexion internet est Ă©galement nĂ©cessaire, un lecteur CD ou une carte mĂšre capable de dĂ©marrer un systĂšme Ă partir d'une clĂ© USB. La prĂ©sence d'un processeur 64 bits peut nĂ©cessiter des exigences plus Ă©levĂ©es. En gĂ©nĂ©ral, la disponibilitĂ© d'une connexion Internet est Ă©galement recommandĂ©e afin de permettre le tĂ©lĂ©chargement des derniĂšres mises Ă jour dans les derniĂšres Ă©tapes de l'installation. Une carte vidĂ©o accĂ©lĂ©rĂ©e 3Dil est requise Ă la place pour l'interface utilisateur Unity, bien qu'il soit possible d'en utiliser une version 2D. Enfin, pour les ordinateurs plus anciens, une installation minimale du systĂšme Ubuntu est Ă©galement disponible, mĂȘme sans bureau graphique.
Historique des versions
Toutes les versions d'Ubuntu sont estampillĂ©es d'un nom de code. La numĂ©rotation des versions est dĂ©finie par sa date de sortie : le premier nombre correspond aux deux derniers chiffres des annĂ©es (5 pour 2005, 14 pour 2014, 21 pour 2021âŠ) et le second correspond au mois de la publication de la version stable (04 pour avril et 10 pour octobre). Ci-dessous listĂ©es toutes les versions sorties Ă ce jour.
Les versions stables d'Ubuntu sont synchronisĂ©es avec le dĂ©veloppement de lâenvironnement de bureau GNOME. Ce dernier a un cycle de dĂ©veloppement de six mois, et une version stable de GNOME est publiĂ©e chaque mois de mars et de septembre. Ubuntu est publiĂ© en version stable environ un mois aprĂšs la sortie de la nouvelle branche de GNOME, soit aux mois d'avril et d'octobre. Exceptionnellement, un dĂ©lai de six semaines a Ă©tĂ© ajoutĂ© au cycle de dĂ©veloppement de Dapper Drake. Devant originellement sortir en , cette version a Ă©tĂ© repoussĂ©e au dans le but de la stabiliser au maximum (elle est la premiĂšre Ă ĂȘtre officiellement proposĂ©e en entreprise) et dây ajouter le support des langues Ă caractĂšres complexes (en particulier les langues orientales).
En 2012, Canonial dĂ©cide dâopĂ©rer un changement dans la gestion du support des mises Ă jours, alors que jusqu'Ă la version 12.10 le support Ă©tait de 18 mois pour les versions non LTS, Ă partir de la version 13.04 le support se rĂ©duit Ă neuf mois. Canonical prĂ©fĂ©rant privilĂ©gier l'extension de support ESM sur les LTS.
Lors du dĂ©veloppement, chaque version est identifiĂ©e par un nom de code en anglais formĂ© dâun adjectif et dâun nom dâanimal ayant la mĂȘme lettre initiale en anglais. Par exemple, la version 5.10, ayant pour nom de code Breezy Badger, est couramment dĂ©signĂ©e par le surnom Breezy. Ă partir de la version 6.06 Dapper Drake, premiĂšre version LTS, les lettres initiales des noms de versions respectent l'ordre alphabĂ©tique et leur position chronologique (D est la 4e lettre de l'alphabet comme Dapper est la 4e version d'Ubuntu et ainsi de suite).
Version | Nom de code | Date de publication | Date dâobsolescence | Extension ESM | Version du noyau | |
---|---|---|---|---|---|---|
Bureau | Serveur | |||||
6.06 LTS | Dapper Drake | 2.6.15 | ||||
8.04 LTS | Hardy Heron | 2.6.24 | ||||
10.04 LTS | Lucid Lynx | [51] | 2.6.32 | |||
12.04 LTS | Precise Pangolin | [52] | 3.2.0 | |||
14.04 LTS | Trusty Tahr | [53] | 3.13.0 | |||
16.04 LTS | Xenial Xerus | [54] | 4.4 | |||
18.04 LTS | Bionic Beaver | [55] | 4.15 | |||
20.04 LTS | Focal Fossa | 5.4 | ||||
22.04 LTS | Jammy Jellyfish | 5.15 | ||||
LĂ©gende:
|
Frise chronologique des versions LTS actuellement maintenues par Canonical et la communauté Ubuntu
- Les versions LTS ont un support long terme pendant cinq ans depuis la version 12.04 LTS (les anciennes versions avaient un support de trois ans)
- Une extension ESM permet d'Ă©tendre le support pendant dix ans depuis la version 14.04 LTS (la version 12.04 avait un support ESM de sept ans)
- Les versions non LTS ont un support pendant huit mois depuis la version 13.04 (les anciennes versions avaient un support sur 18 mois).
Variantes officielles
Les variantes reconnues par Canonical sont listĂ©es sur le site officiel du projet[56]. Aux nombres de dix, les variantes officielles peuvent accĂ©der Ă des ressources mises Ă leur disposition par Canonical[57] mais doivent s'aligner sur le rythme de sortie des versions officielles (en avril et octobre). Depuis la version 23.04, toutes les variantes intĂšgre par dĂ©faut la logithĂšque Snap (les Flatpak peuvent ĂȘtre installĂ©s Ă posteriori).
Les variantes permettes d'utiliser d'autre Interface graphique que GNOME ( par défaut avec Ubuntu) ou d'utiliser une distribution destiné à un usage spécifique.
Variante officielle | Description | Capture d'Ă©cran |
---|---|---|
Edubuntu est conçue pour ĂȘtre utilisĂ©e dans le monde de l'Ă©ducation, notamment par les enseignants et les Ă©tudiants. Elle inclut un Ă©cosystĂšme de logiciels d'apprentissage et d'outils Ă©ducatifs. | ||
Kubuntu intÚgre l'environnement de bureau KDE et Plasma. Elle dispose de deux gestionnaires de paquets. Hautement personnalisable, elle permet une intégration facile entre un PC et un smartphone (ou tablette) grùce à KDE Connect. | ||
Lubuntu intĂšgre l'environnement de bureau LXQt. Celui-ci utilise peu de ressources systĂšme et permet Ă cette variante d'ĂȘtre installĂ©e sur des machines plus anciennes. | ||
Ubuntu Budgie intĂšgre l'environnement de bureau Budgie. | ||
Ubuntu Cinnamon intÚgre l'environnement de bureau Cinnamon, elle offre une expérience traditionnelle. Le bureau permet des options de personnalisation approfondies et l'ajout de modules complémentaires. | ||
Ubuntu Kylin est nĂ©e d'un accord entre Canonical et le ministĂšre de l'industrie et des technologies de l'information en Chine[58]. Elle est adaptĂ©e aux besoins des utilisateurs chinois et intĂšgre l'environnement de bureau UKUI. Elle utilise peu de ressources systĂšme, et peut ĂȘtre installĂ©e sur des machines plus anciennes. | ||
Ubuntu MATE intÚgre l'environnement de bureau MATE (dérivé de GNOME 2). Un bureau traditionnel, avec des exigences modestes et convient au matériel plus ancien. | ||
Ubuntu Studio est pré-configurée pour la création de contenus multimédia. Destinée aux ingénieurs du son, musiciens, graphistes, photographes, producteurs vidéo ou streamers. | ||
Ubuntu Unity intÚgre l'environnement de bureau Unity. Dispose de plusieurs fonctionnalités comme un HUD, le menu global. PossÚde un haut niveau de personnalisation grùce à l'outil Unity Tweak et Compiz. | ||
Xubuntu intĂšgre l'environnement de bureau Xfce et dispose d'une liste Ă©tendue d'options de personnalisation. Utilisant peu de ressources systĂšme, elle peut ĂȘtre installĂ©e sur des machines plus anciennes. |
Communauté
Tous les utilisateurs peuvent contribuer à Ubuntu en aidant à son développement, par exemple en signalant ou en corrigeant des bogues, en soumettant des idées ou en aidant de nouveaux utilisateurs sur les forums. Certaines de ces activités sont parrainées par Canonical. En effet, elle coordonne la formation d'équipes nationales de soutien, de développement et d'assistance appelées « Local Community Team » (aussi appelée « LoCo Team ») fournissant matériel, assistance et hébergement gratuit.
De plus, une réunion entre tous les développeurs se tient dans l'Ubuntu Developer Summit (UDS) pour planifier chaque nouvelle version. Le sommet est ouvert à tous et offre une opportunité de collaboration physique plutÎt qu'en ligne.
Les principales activités de collaboration sont :
- Développement : dans le framework Launchpad chaque programmeur peut insérer des fonctionnalités ou développer le code de chaque application en utilisant le systÚme de contrÎle de version Bazaar ;
- Documentation : les applications peuvent ĂȘtre documentĂ©es dans leur propre langue via des forums internationaux ou locaux ou via Launchpad (avec le projet Rosetta) ;
- Traduction : Ă travers des forums internationaux ou locaux ou via Launchpad vous pouvez contribuer Ă la traduction des applications ;
- Support : Les nouveaux utilisateurs peuvent obtenir du support via Launchpad ou sur les forums ;
- Nouvelles idées (Idea Pool) : via Launchpad ou sur le site international, il est possible de demander de nouvelles fonctionnalités ou des demandes spéciales sur de nouvelles options dans les futures versions d'Ubuntu. Les développeurs utilisent les astuces pour concevoir les futures fonctionnalités de la distribution. Depuis février 2008, le site « Ubuntu brainstorm » a été mis en place, qui recueille les idées, souhaits et suggestions des utilisateurs du systÚme.
Lors des événements communautaires, les groupes d'utilisateurs Linux informent, aident techniquement et bénévolement les utilisateurs de logiciels libres[59] - [60] - [61]. Ubuntu organise des événements mondiaux appelés Ubuntu Party[62] - [63] - [64]sous forme de conférences, démonstrations, ateliers et stands assurés par les GUL et tous les développeurs d'open source volontaires. L'Ubuntu Party de Paris a lieu semestriellement réguliÚrement depuis 2006[65].
Depuis 2006[66], l'association Ubuntu-fr[67] propose une documentation[68] et un forum[69] pour les utilisateurs francophones d'Ubuntu.
La Fondation Shuttleworth est relayée en France par les travaux de philosophes comme Barbara Cassin et Philippe-Joseph Salazar.
Envoi de CD
ShipIt Ă©tait le service de Canonical qui permettait l'envoi gratuit de CD de la derniĂšre version d'Ubuntu (Desktop ou Serveur). Ce service Ă©tait principalement destinĂ© aux personnes ne disposant pas de ligne Ă haut dĂ©bit. Les frais de port Ă©taient pris en charge par Canonical, qui recommandait pour cette raison de commander jusqu'Ă 5 CD dans le mĂȘme paquet, les frais d'envoi Ă©tant quasi identiques (les architectures pouvaient ĂȘtre panachĂ©es, 32 ou 64 bits, ainsi que les interfaces utilisateur, Ă l'Ă©poque Gnome ou KDE). Cependant, du fait de sa popularitĂ©, Canonical mit fin au service le 5 avril 2011, laissant dĂšs lors les utilisateurs s'organiser entre eux, puisqu'une masse critique Ă©tait atteinte. Canonical continue toutefois de vendre des packs de CD Ă des prix trĂšs faibles.
L'attente pour recevoir le CD était théoriquement de deux à trois semaines environ, mais pouvait prendre jusqu'à dix semaines en fonction de l'adresse de livraison. En France, il fallait compter une semaine entre la commande et la livraison.
Pour les personnes qui souhaitaient une livraison personnalisée (c'est-à -dire plus d'un CD-ROM par commande), l'attente pouvait atteindre plus de vingt semaines[70], dans les cas les plus rares.
- Livret du CD dâUbuntu 14.04 LTS Trusty Tahr
- Livret du CD dâUbuntu 12.10 Quantal Quetzal
- Livret du CD d'Ubuntu 12.04 LTS The Precise Pangolin
- Livret du CD dâUbuntu 11.10 Oneiric Ocelot
- Livrets des CD dâUbuntu 11.04 The Natty Narwhal
- Livret du CD dâUbuntu 10.10 Maverick Meerkat
- Livrets des CD dâUbuntu 10.04 LTS Lucid Lynx
- Livrets des CD dâUbuntu 9.10 Karmic Koala
- Livrets des CD dâUbuntu 9.04 Jaunty Jackalope
- Livrets des CD dâUbuntu 8.10 Intrepid Ibex
- CD dâUbuntu 8.04 LTS Hardy Heron
- CD dâUbuntu 7.10 Gutsy Gibbon
- CD dâUbuntu 7.04 Feisty Fawn
- CD dâUbuntu 6.10 Edgy Eft
- CD dâUbuntu 6.06 LTS Dapper Drake
- CD dâUbuntu 5.10 Breezy Badger
- Livrets des CD dâUbuntu 5.04 Hoary Hedgehog
- Livret et les CD (live et install) d'Ubuntu 4.10 Warty Warthog
Projets abandonnés
Si Ubuntu a été créé sous forme de distribution pour les ordinateurs de bureau, ordinateurs portables et les serveurs, il était question d'un écosystÚme Ubuntu. Cependant, avec l'abandon d'Ubuntu Touch, Canonical compte se recentrer sur les ordinateurs de bureau, ordinateurs portables et les serveurs.
- Ubuntu pour Android était un projet de Canonical qui visait à lancer le systÚme d'exploitation Ubuntu classique sur les téléphones disposant d'Android[71]. Le systÚme avait pour objectif de fonctionner en parallÚle d'Android, pour permettre, lors d'une utilisation en tant que téléphone, d'utiliser Android, et lors d'une utilisation avec l'aide d'un dock, d'un clavier, d'une souris et d'un écran, d'utiliser le systÚme d'exploitation Ubuntu. Les 2 OS fonctionneraient en parallÚle, sans redémarrage de la machine. Le projet n'a pas fait d'annonce depuis novembre 2012, mais était maintenu parallÚlement à Ubuntu Touch qui, lui, est un systÚme d'exploitation à part entiÚre pour smartphone et tablette tactile[72]. Fin avril 2014, Canonical confirme que le projet est mis en sommeil faute de partenaires, afin de se concentrer sur Ubuntu Touch[73].
- Ubuntu Touch était une version d'Ubuntu destinée aux smartphones et a été dévoilée le . Cette version possÚde une interface pour écrans tactiles qui donne beaucoup d'importance à l'usage des bords de l'écran pour libérer de l'espace, propose une intégration d'applications développées en HTML 5, et permet également l'usage du téléphone comme station de travail à l'image de Ubuntu pour Android. Canonical cherche dÚs le début de l'année 2013 à attirer des fabricants afin de livrer le nouveau systÚme d'exploitation nativement sur leurs produits vers la fin de l'année. Cependant, en février 2013, l'entreprise a annoncé que les smartphones sous Ubuntu ne seraient réellement disponibles qu'au premier trimestre 2014[74]. Le , Canonical a présenté une version d'Ubuntu destinée aux tablettes tactiles, optimisée pour le multitùches[75].
- Ubuntu Edge : pendant l'été 2013, la société Canonical a tenté de lancer son propre smartphone, l'Ubuntu Edge, qui aurait utilisé Ubuntu Touch, avec des résultats mitigés : si le téléphone n'a pas réussi à trouver son financement via le financement participatif (entre autres à cause de montants à atteindre trop ambitieux), l'entreprise a pu se faire reconnaßtre comme un acteur majeur dans le monde de Linux, d'Android et des smartphones. Finalement, le smartphone Ubuntu Edge est mort-né en 2013, et le projet Ubuntu Touch est abandonné en avril 2017. Il est cependant repris par la communauté sous le nom d'UBports.
- Ubuntu TV : Canonical, lâĂ©diteur de la distribution Linux Ubuntu, a officialisĂ© Ă l'occasion du Consumer Electronics Show 2012 de Las Vegas son entrĂ©e sur le marchĂ© de la tĂ©lĂ©vision connectĂ©e[76]. Cette version ne s'est jamais vraiment dĂ©mocratisĂ©e.
Distributions dérivées (non maintenues par Canonical)
D'autres dĂ©rivĂ©s sont apparus afin de pouvoir bĂ©nĂ©ficier dâautres environnements graphiques, et sont le rĂ©sultat d'un ajout de logiciels dont le but est de convenir pour une utilisation particuliĂšre. Ces projets sont des distributions dĂ©rivĂ©es d'Ubuntu, car ils partagent exactement la mĂȘme base et les mĂȘmes dĂ©pĂŽts APT.
- APODIO : distribution incluant des logiciels de création musicale, d'édition audio/vidéo et des serveurs de streaming[77].
- Baltix : distribution destinée aux utilisateurs des pays baltes[78].
- Bodhi Linux : distribution basĂ©e sur Ubuntu, conçue pour ĂȘtre lĂ©gĂšre[79].
- EOLE : distribution orientĂ©e serveur, elle est destinĂ©e au monde de l'Ă©ducation et est dĂ©veloppĂ©e par l'Ăducation Nationale[80].
- elementary OS : distribution incluant le bureau Pantheon avec une expérience qui se veut proche de MacOS.
- gNewSense : distribution soutenue par la Free Software Foundation[81].
- KDE Neon : variante utilisant le bureau KDE, dĂ©veloppĂ©e par lâĂ©quipe derriĂšre le bureau KDE.
- Linux Mint : distribution incluant le bureau Cinnamon dont le but est de fournir une interface traditionnelle[82].
- Voyagerlive : une distribution, basée sur Xubuntu[83].
- StartOS : distribution chinoise basée sur Ubuntu[84].
- Trisquel : distribution 100 % libre reconnue par la FSF (Fondation pour le logiciel libre)[85].
- Zorin OS : variante qui a pour but de se rapprocher au maximum de Windows.
- Pop! OS : variante utilisant le bureau Cosmics.
Livres
- Didier Roche, Simple comme Ubuntu, Cergy-Pontoise, InLibroVeritas, coll. « Framabook », (1re éd. 2007), 356 p. (ISBN 978-2-35922-032-2, lire en ligne) publié sous licence Creative Commons By-Sa.
- Wikilivre Ubuntu (mis Ă jour)
- Benoit Caccinolo, Lionel Dricot, Joyce Markoll, Ubuntu, la distribution Linux facile Ă installer, Eyrolles 2006. (ISBN 221211608X)
- Michael Kofler (en), Ubuntu Linux, livre avec CD-ROM. CampusPress, 2005. (ISBN 274402029X)
- Lionel Dricot, Ubuntu efficace, Eyrolles présentation en ligne, 2009. (ISBN 2-212-12003-6 et 978-2-212-12003-5)
Le wiki officiel Ubuntu comporte une section (UbuntuBooks) qui liste des livres[86].
Notes et références
- https://wiki.ubuntu.com/MaverickMeerkat/ReleaseNotes Ubuntu 10.10 nécessite la présence des instructions cmov sur IA-32, supprimant ainsi le support i386, i486 et i586
- Le support n'est plus officiel depuis Ubuntu 6.06 mais les nouvelles versions restent fonctionnelles sur PowerPC (Macintosh et PS3)
- Ubuntu est seulement disponible pour les plates-formes UltraSPARC en Ă©dition Serveur.
- « Toute l'Actualité du Monde Informatique », sur lemondeducloud.fr (consulté le ).
- (en) Jean-Luc Aufranc, « Ubuntu 20.04/21.04 64-bit RISC-V released for QEMU, HiFive boards », sur CNX-Software,
- (en) « Explaining Why We Don't Endorse Other Systems », sur gnu.org (consulté le ).
- (en) Canonical, « Ubuntu PC operating system », sur ubuntu.com (consulté le )
- (en) Canonical, « Desktop features », sur ubuntu.com (consulté le )
- (en) « Ubuntu.com Traffic, Demographics and Competitors - Alexa », sur alexa.com (consulté le )
- (en) « The Cloud Market: EC2 Statistics », sur thecloudmarket.com (consulté le )
- Discours d'Obama pour Mandela : ça veut dire quoi Ubuntu ? - Article sur Metronews du 10/12/2013
- Léopold Maçon, « Au fait, pourquoi Ubuntu s'appelle Ubuntu ? - Tech », sur Numerama, (consulté le )
- Thawte, fondée en 1995 et vendue en 1999 à Verisign pour 575 millions de dollars
- Forum de dĂ©veloppement mentionnant en aoĂ»t 2004 lâarrivĂ©e dâune nouvelle distribution de nom de code no-name-yet. Le domaine correspondant renvoie aujourd'hui sur le site officiel dâUbuntu.
- Microsoft has a majority market share sur bugs.launchpad.net
- D'aprĂšs un Ă©change rapportĂ© par Mark Shuttleworth retranscrit par Framasoft en 2005 (source), et qui serait Ă l'origine de la forme de nom en gĂ©nĂ©ral : « â lifeless : Combien de temps avant que nous ne sortions la premiĂšre version ? â sabdfl : Ăa devra ĂȘtre dynamique. Six mois max. â lifeless : Six mois ! Ăa nâest pas beaucoup pour la finition. â sabdfl : donc nous aurons Ă la surnommer la version phacochĂšre verruqueux ».
- Distribution la plus populaire selon le classement du site DistroWatch (à l'occasion de la sortie imminente d'Ubuntu 5.04), comme c'est annoncé sur ce blog
- détails sur ZDnet. (Le Parlement suisse aurait lancé depuis un appel d'offres pour une demande identique source : Plein écran - Le logiciel libre (LCI), Voir sur le site de LCI
- « Dell propose deux PC sous Linux Ubuntu en France ! »
- Article de Clubic : "La gendarmerie nationale française adopte Ubuntu" Voir aussi : Article sur lemondeinformatique.fr
- Emmanuel Pinger, « Le DIP en passe de « libérer » son parc informatique » [PDF], sur Unige.ch, (consulté le )
- Luca Sabbatini, « Le DIP met le cap sur les logiciels libres »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?),
- Alexis, « Les Ă©lĂšves de GenĂšve sous Linux Ă la rentrĂ©e prochaine â Framablog », sur Framablog, (consultĂ© le )
- Cyril Roiron, « Migration Ubuntu dans le canton de GenÚve, expérience des écoles primaires » [PDF], (consulté le )
- Cyril Roiron et Michel Cisternas, « Ătat du projet GeLibrEdu, Retour d'expĂ©rience suite Ă la migration vers Ubuntu, Zoom sur l'Ă©cole primaire » [archive du ] [odf], (consultĂ© le )
- l'article de cette annonce « Copie archivée » (version du 23 juillet 2018 sur Internet Archive) faite sur computerworld.com (en anglais)
- « Canonical revendique 12 millions d'utilisateurs d'Ubuntu », sur ZDNet, (consulté le )
- Canonical met fin Ă son programme de distribution gratuite d'Ubuntu sur CD
- Christophe SĂ©frin, « Ubuntu, projet communautaire », 20 minutes,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Sur Distrowatch, la baisse d'intĂ©rĂȘt pour Ubuntu reflĂšte cette fuite des utilisateurs
- Christophe Sauthier, « Les recherches en ligne « sponsorisĂ©es » dans Ubuntu ou l'histoire d'une polĂ©mique qui n'en finit pas », ZDNet.fr,â (lire en ligne)
- « Les publicitĂ©s Amazon dans Ubuntu ne respectent pas votre vie privĂ©e », Tux Planet,â (lire en ligne)
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- Leelee, « Nibbio/Kite â Une tablette sous Android⊠et Ubuntu », sur Android-France.fr,
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- Les notes de version signalent le changement de réactivité par rapport à lxde, pourtant bien moins puissant, comme imperceptible. L'architecture Wayland est en effet bien moins lourde que la pile X11
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- (en) Page officielle listant les différentes variantes reconnues par Ubuntu
- (en) Ressources et services mis Ă disposition des variantes officielles
- Ubuntu Kylin : le prochain systĂšme officiel de la Chine (info clubic.com)
- Matthieu GIROUX, L'Astucieux GNU LINUX, LIBERLOG, , 99 p. (ISBN 978-2-9531251-0-8, lire en ligne)
- Lionel Dricot et Kiki Novak, Ubuntu efficace, Eyrolles, , 326 p. (ISBN 978-2-212-18245-3, lire en ligne)
« Pour l'installation du systÚme (Ubuntu), décrite dans les premiers chapitres, nous vous recommandons de ne pas hésiter à rechercher l'aide sur internet ou auprÚs d'un GUL (Groupe d'utilisateurs Linux). »
- « Simple comme Ubuntu », sur linux.developpez.com (consulté le )
- « Ubuntu Party », sur ubuntu-party.org (consulté le )
- Yohann Ciurlik, « Une Ubuntu Party pour la sortie de Lucid Lynx 10.04 - Paperblog », Paperblog,â (lire en ligne, consultĂ© le )
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- « Linux Ubuntu 9.04 pour serveur, PC et netbook - Le Monde Informatique », LeMondeInformatique,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Répertoire National des Associations » (consulté le )
- « Page de l'association Ubuntu-fr », sur https://www.ubuntu-fr.org (consulté le )
- « Documentation ubuntu-fr.org » (consulté le )
- « Forum ubuntu-fr.org » (consulté le )
- https://shipit.ubuntu.com/
- Du smartphone au PC : Canonical présente Ubuntu pour Android, Clubic, Guillaume Belfiore, 22 février 2012
- (en) Article de janvier 2013 expliquant que, si Ubuntu Phone est la priorité, Ubuntu for Android n'est pas abandonné, et les 2 projets sont maintenus en parallÚle.
- Ubuntu pour Android : le dĂ©veloppement du projet serait Ă l'arrĂȘt - MĂ J, 29 avril 2014.
- « L'arrivée des smartphones Ubuntu repoussée à 2014 », sur Numerama,
- « Ubuntu pour tablettes dévoilé par Canonical », sur Numerama, .
- (en) ubuntu TV
- (en)Fiche de la distribution APODIO sur DistroWatch.com
- (en)Fiche de la distribution Baltix sur wiki.ubuntu.com
- (en)Fiche de la distribution Bodhi Linux sur DistroWatch.com
- « Publication de EOLE 2.8.1 », sur EOLE, (consulté le )
- (en)Fiche de la distribution gNewSense sur DistroWatch.com
- (en)Fiche de la distribution Linux Mint sur DistroWatch.com
- « (pas de titre) », sur Voyagerlive.org (consulté le ).
- (en)Fiche de la distribution StartOS sur DistroWatch.com
- (en)Fiche de la distribution Trisquel sur DistroWatch.com
- « UbuntuBooks », sur ubuntu.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Notion d'ubuntu
- Debian : base dâUbuntu
- Catégorie:Distribution dérivée d'Ubuntu
- Full Circle : un magazine en ligne Ă propos d'Ubuntu
- Ubuntu Live : version d'Ubuntu portable, pour démarrer depuis un CD ou une clé USB
- OMG! Ubuntu! : blog grand public sur Ubuntu et les logiciels libres
- LogithÚque Ubuntu : la logithÚque intégrée, maintenant remplacée par GNOME Logiciels
- Ubunchu! : un manga dédié à Ubuntu
Liens externes
- (en) Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) Site officiel
- (fr) FAQ de Mark Shuttleworth sur Framasoft
- (fr) Site de la communauté francophone
Origine : Debian |
Ubuntu | Variantes : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu MATE Ubuntu Studio, Edubuntu |
Dérivés : CrunchBang, EasyPeasy, gNewSense, Linux Mint, Mythbuntu, Trisquel, ⊠|