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Debian

Debian (/ˈde.bi.ən/) (ou Debian GNU/Linux) est un système d’exploitation Linux[12] composé exclusivement de logiciels libres. Il est développé par la Debian Project, organisation communautaire qui fut fondée par Ian Murdock le . Le Responsable de Projet actuel est Jonathan Carter élu depuis avril 2020, il postule pour un quatrième mandat depuis avril 2023.

Debian
Logo
Debian 11 "Bullseye" avec l'environnement de bureau GNOME 3.38
Debian 11 "Bullseye" avec l'environnement de bureau GNOME 3.38

Famille GNU/Linux
Langues Multilingue
Type de noyau monolithique modulaire
État du projet stable
Dépôt sources.debian.org
Plates-formes IA-32 (en), x86_64, PowerPC, architecture SPARC, architecture ARM, architecture MIPS et ZSeries
Entreprise /
Fondateur
Ian Murdock
Entreprise /
Développeur
développeurs Debian
Licence diverses, libres selon Debian
États des sources ouvertes et libres
Première version
Dernière version stable 12 (Bookworm, )[1]
Dernière version avancée 11 alpha1 (Bullseye, )[2] - [3] - [4]
12 alpha1 (Bookworm, )[5]
12 alpha2 (Bookworm, )[6] - [7]
12 rc1 (Bookworm, )[8]
12 rc2 (Bookworm, )[9]
12 rc3 (Bookworm, )[10]
12 rc4 (Bookworm, )[11]
Méthode de mise à jour APT
Gestionnaire de paquets Dpkg
Site web www.debian.org

Le projet a été lancé en août 1993 et la première version stable est sorti le . La dernière version stable, Debian 12 est sortie le 10 juin 2023. Debian est aussi utilisée comme base de nombreuses autres distributions, telles que Linux Mint ou Ubuntu.

Philosophie du projet Debian

Debian se distingue de la plupart des distributions fondées sur elle par son caractère non commercial et par le mode de gouvernance coopératif de l'association qui gère la distribution.

Une distribution commerciale est une distribution éditée par une société commerciale. Par « constituer une distribution » on entend « choisir et assembler les logiciels qui composent la distribution » : le noyau du système d'exploitation, le programme d'installation de la distribution, un logiciel et des pilotes pour les connexions telles que le Wi-Fi ou pour une imprimante, des logiciels tels qu'un lecteur vidéo, un navigateur web, etc. Les distributions commerciales proposent généralement des versions gratuites, mais cela n'en fait pas des distributions non commerciales puisque l'objectif est de réaliser du profit par la vente de services liés à l'utilisation de la distribution (support, développement…) ou par la vente d'un code permettant d'activer une partie bridée de celle-ci (voir : modèle Freemium). Ainsi, Ubuntu est une distribution commerciale car elle est fabriquée par la société commerciale Canonical. Debian est en revanche une distribution non commerciale car elle est développée par une organisation à but non lucratif : SPI (Software in the Public Interest).

La distinction entre distributions non commerciales et commerciales est importante car les choix en matière de technologie ou de marketing ne sont pas fondés sur les mêmes critères selon qu'ils sont faits par des bénévoles organisés en démocratie directe, ou par le (ou les) propriétaire(s) d'une société commerciale.

Historique

Ian Murdock en 2008

Naissance du projet (1993 - 1998)

Debian est née en grâce à Debra Lynn et Ian Murdock, alors étudiants à l'université Purdue. Debian est soutenue par le projet GNU de la Free Software Foundation de à .

Les versions 0.01 jusqu'à 0.90 de Debian sont produites entre août et . Ian Murdock écrit alors :

« La version 0.91 de Debian sortit en . Elle avait un système de gestion de paquets primitif qui permettait aux utilisateurs de manipuler les paquets mais n'autorisait pas grand-chose d'autre (il ne possédait certainement pas de dépendances ou d'options analogues). À partir de ce moment-là, quelques douzaines de personnes travaillaient sur Debian, alors que je devais toujours assembler les versions moi-même. La version 0.91 fut la dernière version faite de cette manière. […]

Une grande partie de l'année 1994 fut consacrée à organiser le projet Debian de façon que les autres puissent plus directement contribuer, comme pour la réalisation de Dpkg (Ian Jackson fut très largement responsable de cette dernière). Si je me souviens bien, il n'y eut pas de version officielle en 1994, bien que nous en eûmes un certain nombre en interne, à chaque fois que nous progressions dans l'avancement de la distribution. […]

La Debian 0.93, en version 5, sortie en mars 1995, fut la première version « moderne » de Debian : il n'y avait jamais eu autant de développeurs (bien que je ne puisse me rappeler combien), chacun avait maintenant ses propres paquets et Dpkg fut utilisé pour installer et entretenir tous ces paquets après l'installation du système de base. […]

La Debian 0.93, en version 6, sortie en novembre 1995, fut la dernière version au format a.out. Il y avait environ 60 développeurs pour entretenir les paquets de la version 0.93R6. Si je me souviens bien, dselect fit son apparition dans cette version qui fut ma version favorite de Debian. […] »

Murdock cesse de travailler activement sur le projet en mars 1996 durant la préproduction de la Debian 1.0. Cette dernière est renommée 1.1 pour éviter toute confusion avec un fabricant de disque compact qui nomma faussement 1.0 une version précédente. Cet incident mena au concept d'images ISO « officielles », de façon à éviter aux vendeurs ce genre de bévue.

Durant le mois d' (entre la version 0.93R5 et 0.93R6 de Debian), Hartmnut Koptein commence le premier portage de Debian pour la famille des Motorola m68k. Il raconte :

« De très nombreux paquets étaient construits autour de l'architecture i386 (« petit bout », - m486, - O6 et autres options de ce genre de la bibliothèque libc4) et ce fut un travail énorme que d'avoir une base de paquets de départ sur ma machine (un Atari Medusa 68040, 32 MHz). Après trois mois (en ), je mis à disposition 200 paquets, sur les 250 disponibles, tous pour la bibliothèque libc5 ! »

Depuis lors, le projet Debian s'est développé en incluant de nombreux portages vers d'autres architectures, ainsi qu'un portage vers un nouveau noyau, Hurd, et donc vers le système à micro-noyau GNU/Hurd.

Un des tout premiers membres du projet, Bill Mitchell, se rappelle au sujet du noyau Linux :

« On devait être entre la version 0.99r8 et 0.99r15 lorsque l'on a débuté. Pendant très longtemps, je fus capable de compiler un noyau en moins de 30 minutes sur une machine dotée d'un 386 à 20 MHz, et j'étais ainsi capable d'installer une Debian dans le même temps avec moins de 10 Mo d'espace disque. […]

Je me souviens que l'équipe initiale comprenait Ian Murdock, moi-même, Ian Jackson, un autre Ian dont je ne me souviens pas le nom de famille, Dan Quinlan, et quelques autres personnes dont je ne me souviens pas des noms. Matt Welsh faisait aussi partie du groupe initial, ou l'a rejoint à ses tout débuts (il a depuis quitté le projet...). Quelqu'un créa une liste de discussions et nous nous mîmes au travail. […]

Si je me souviens bien, nous ne partîmes pas d'un plan défini, et nous ne partîmes pas sur le fait de créer ensemble un plan avec une approche très organisée. Dès le début, si je ne me trompe pas, nous rassemblâmes aléatoirement les sources d'un certain nombre de paquets. Avec le temps, nous finîmes par finaliser une collection d'articles qui seraient nécessaires au cœur de la distribution : le noyau, un shell, update, getty, de nombreux autres programmes et de fichiers de configuration requis pour initialiser le système ainsi que tout un jeu d'utilitaires. »

Ian Jackson

Une démocratie croissante (1998 - 2002)

Ian Jackson devient le Responsable de Projet Debian au début de l'année 1998 et devient tout de suite après vice-président de la Software in the Public Interest. Après la démission du trésorier (Tim Sailer), du président (Bruce Perens) et du secrétaire (Ian Murdock), il devient président et trois nouveaux membres sont choisis : Martin Schulze (vice-président), Dale Scheetz (secrétaire) et Nils Lohner (trésorier).

La version 2.0 de Debian (Hamm) sort en pour les architectures de processeurs Intel x86 et Motorola m68k. Cette version se caractérise par l'introduction d'une nouvelle version des bibliothèques C (libc6 reposant sur la glibc2). Au moment de sa sortie, il y a plus de 1 500 paquets entretenus par plus de 400 développeurs Debian. Wichert Akkerman succéde à Ian Jackson comme Responsable de Projet Debian en janvier 1999.

A partir de 1999, le Responsable de Projet est élu chaque année.

La version 2.1 de Debian (Slink) sort le , après avoir été retardée pendant une semaine par des demandes de corrections de dernière minute. Cette version supporte officiellement deux nouvelles architectures : l'Alpha et le Sparc. Les paquets contenant le système X Window sont profondément réorganisés par rapport aux précédentes versions. Elle inclut aussi APT, l'interface de gestion de paquets de la génération suivante. Ainsi, cette version de Debian est la première à requérir deux cédéroms pour le jeu de cédéroms officiels ; elle contient environ 2 250 paquets.

Le , Corel Corporation et le projet KDE forment effectivement une alliance avec Debian lorsque Corel affirme son intention de fabriquer une distribution GNU/Linux basée sur Debian et l'environnement de bureau du projet KDE. Durant le printemps et l'été suivants, une autre distribution basée sur Debian fait son apparition, Storm Linux. Le projet Debian choisit alors un nouveau logo, en créant à la fois une version officielle à utiliser sur le matériel utilisant Debian, comme les cédéroms ou les sites webs officiels du projet, et une version non officielle pour une utilisation dérivée de Debian ou mentionnant son nom. Un nouveau portage, unique en son genre, débute à ce moment avec le Hurd. C'est la première tentative d'utiliser un noyau non-linux, avec le GNU/Hurd, qui est lui-même basé sur le micronoyau GNU Mach.

La Debian 2.2 (Potato) sort le . Cette version ajoute le support des architectures PowerPC et ARM, avec Wichert Akkerman en tant que Responsable de Projet. Elle compte 3 900 paquets entretenus par près de 450 développeurs.

Croissance et stabilité (2002 - 2019)

La version 3.0, Woody, sortie le , supporte toujours plus d'architectures, avec l'ajout de IA-64, HP PA-RISC, MIPS et S/390. Le projet compte alors 900 développeurs et 8 000 paquets, dont pour la première fois KDE, après que le conflit de licence de la bibliothèque Qt a été résolu.

Debian Sarge, soit la version 3.1, est finalisée le et ne compte pas moins de 15 000 paquets et 11 architectures.

Debian 4 en français.

La version 4.0, Etch, sortie le . La quatrième révision d'Etch est sortie le . Outre les mises à jour de sécurité habituelles, cette version inclut aussi etch-and-a-half. Ce dernier propose un nouveau noyau (2.6.24), des pilotes plus récents pour X.Org, ainsi que divers autres changements permettant de faire fonctionner Debian avec un matériel plus récent[13].

Le , Debian peut s'installer sur le téléphone Neo FreeRunner[14].

En juillet 2009, la politique de gel du développement basé sur le temps sur un cycle de deux ans a été annoncée. Les gels basés sur le temps sont destinés à combiner la prévisibilité des versions basées sur le temps avec la politique de Debian des versions basées sur les fonctionnalités, et de réduire le temps de gel global.  Le cycle Squeeze allait être particulièrement court ; cependant, ce calendrier initial a été abandonné.  En septembre 2010, le service de backports est devenu officiel, fournissant des versions plus récentes de certains logiciels pour la version stable.

Debian est toujours en développement et de nouveaux paquets sont téléchargés chaque jour sur unstable .

Debian était autrefois publiée sous la forme d'un très grand ensemble de CD pour chaque architecture, mais avec la sortie de Debian 9 (Stretch) en 2017, ceux-ci ont été abandonnés.

Tout au long de la vie de Debian, la distribution Debian et son site Web ont remporté divers prix de différentes organisations,  y compris la distribution de serveur de l'année 2011,  la meilleure distribution Linux de 2011 ,  et un prix Best of the Net pour octobre 1998.

Le 2 décembre 2015, Microsoft a annoncé qu'il proposerait Debian GNU/Linux en tant que distribution approuvée sur la plate-forme cloud Azure .  Microsoft a également ajouté un environnement utilisateur à son système d'exploitation de bureau Windows 10 appelé sous-système Windows pour Linux qui offre un sous-ensemble Debian.

Stabilité du projet et accessibilité de la distribution (2020 - aujourd'hui)

En 2020, Jonathan Carter est élu Responsable de Projet, son objectif pour son premier mandat est de résoudre les problèmes d'instabilité du projet, le statut développeur a été modifié en statut membre afin de montrer que Debian n'est pas simplement une distribution mais une communauté. Son mandat de 2021 étant concentré sur la sorti de Debian 11, C'est à partir de son troisième mandat qu'il initie une volonté de rendre la distribution plus accessible. En 2023 pour la sortie de Debian 12, il a été voté d'inclure des micrologiciels non libre dans l'installeur, ce qui marque une rupture avec la philosophie d'être totalement open source et une modification du contrat social d'origine. Pour son quatrième mandat Carter parle de sortir Debian de son image de "Distribution qui sert de base aux autres distribution" pour en faire une distribution accessible à tous[15].

Logo et communication

Version libre du logo Debian.

Debian étant un projet communautaire, la notion d'image de marque n'est que très peu développé.

Le logo actuel nommé "la volute" est l'œuvre de Raul M. Silva et est le résultat d'un concours organisé en 1999.

Il existe en deux versions : une version à dont l'usage est libre (volute seule, avec ou sans la mention « Debian ») et une version officielle (volute au-dessus d'une carafe à décanter le vin, avec ou sans mention « Debian ») qui ne peut être utilisée qu'avec l'autorisation explicite de Debian[16] - [17]. Le rouge utilisé est nommé Rubin Red C de PANTONE. La police utilisé est Poppl Laudatio Condensed.

Aucune déclaration officielle n'a été faite quant à la signification ou la source d'inspiration du logo. Différentes hypothèses ont toutefois été avancées[18] - [19].

Une variante du logo appelé Debian diversité a été créée par l'artiste Valessio Brito pour representer la diversité du projet debian

Organisation du projet

Schéma d'organisation de la fondation Debian.

Debian est une distribution GNU/Linux non commerciale, lancée en 1993 par Ian Murdock avec le soutien de la Free Software Foundation ; elle a pour principal but de fournir un système d'exploitation composé uniquement de logiciels libres. Debian se prononce « Débiane ». Ce nom trouve son origine dans la contraction de deux prénoms : Debra, la femme du créateur du projet, et Ian, le créateur lui-même[20].

Le projet Debian s'organise autour de trois piliers :

  1. un contrat social passé avec la communauté du logiciel libre définit de grands principes auxquels les développeurs adhèrent[21] ;
  2. les principes du logiciel libre selon Debian (ou DFSG) définissent précisément le sens du mot « libre » pour les développeurs de Debian[22] ;
  3. une constitution décrit le fonctionnement interne du projet, les méthodes de prise de décisions et les rôles des différents acteurs : le Responsable de Projet, le secrétaire, les développeurs, etc. La démocratie Internet utilise une méthode de vote par pondération par classement : la méthode Schulze (une méthode Condorcet)[23].

Juridiquement, Debian est le projet d'une association à but non lucratif nommée SPI (Software in the Public Interest)[24].

Debian est en fait le nom de l'organisation, mais est souvent utilisé pour désigner la distribution, fruit de l'organisation.

La fondation regroupe plusieurs centaines de programmeurs, mais tous ne sont pas actifs. Les programmeurs actifs sont normalement chargés de la gestion d'un ou plusieurs modules. La coordination est assurée par des échanges sur liste de diffusion ou par chat IRC, ainsi que par les organes de la fondation.

Le projet est dirigé par un Debian project leader (« Responsable de Projet Debian ») élu (ou réélu) par les membres chaque année, dans le respect de la constitution de la fondation. Ses pouvoirs sont limités, et les décisions d'une certaine importance sont prises par la communauté. Il est assisté depuis 2006 par un Debian second in charge (2IC).

Un autre poste important est celui de release manager, lui-même assisté de release assistants. Son rôle est de définir (avec la communauté des développeurs) les objectifs de la prochaine version, de superviser le processus et de définir les dates de sorties[25] - [26].

Le projet est composé de bénévoles, essentiellement des développeurs. De ce fait, la fondation a des besoins financiers réduits, satisfaits par des dons en nature (des ordinateurs, par exemple[27]) ou en argent.

Responsable de Projet Debian (Debian project leaders)

Une des particularités du projet Debian est d'élire son Responsable de Projet projet au suffrage universel direct (depuis 1999). Depuis 1993 dix huit membres de la communauté on été en poste. Les élections se déroulent avec le système de Condorcet. Deux femmes ont postulé pour le poste de responsable de projet sans gagner. Margarita Manterola en 2010 et Sruthi Chandran en 2020 et 2021.

Le projet a eu les Responsable de Projet suivants[28] - [29] :

  1. Ian Murdock (août 1993 – mars 1996), fondateur du projet Debian ;
  2. Bruce Perens (avril 1996 – décembre 1997) ;
  3. Ian Jackson (janvier 1998 – décembre 1998) ;
  4. Wichert Akkerman (janvier 1999 – mars 2001) ;
  5. Ben Collins (avril 2001 – avril 2002) ;
  6. Bdale Garbee (avril 2002 – avril 2003) ;
  7. Martin Michlmayr (mars 2003 – mars 2005) ;
  8. Branden Robinson (avril 2005 – avril 2006) ;
  9. Anthony Towns (avril 2006 – avril 2007) ;
  10. Samuel Hocevar (avril 2007 – avril 2008) ;
  11. Steve McIntyre (avril 2008 – avril 2010)[30] - [31] ;
  12. Stefano Zacchiroli (avril 2010 – avril 2013)[32] ;
  13. Lucas Nussbaum (avril 2013 – avril 2015)[33] ;
  14. Neil McGovern (avril 2015 – avril 2016) ;
  15. Mehdi Dogguy (avril 2016 – avril 2017) ;
  16. Chris Lamb (avril 2017 – avril 2019) ;
  17. Sam Hartman (avril 2019 − avril 2020)[34] ;
  18. Jonathan Carter (avril 2020 − aujourd’hui).
Historique des éléctions
Année Vainqueur Bat le candidat Développeurs
1999 Wichert Akkerman
  • Ben Collins (172-28)
  • Joseph carter (177-24)
  • Richard Braakman (196-7)
347
2000 Wichert Akkerman
  • Joel Klecker (114-22)
  • Ben Collins (133-39)
  • Matthew Vernon (117-7)
347
2001 Ben Collins
  • Branden Robbinson (149-112)
  • Anand Kumria (175-24)
  • Bdale Garbee (145-20)
311
2002 Bdale Garbee
  • Branden Robinson (291 - 178)
  • Raphaël Hertzog (327 - 134)
939
2003 Martin Michlmayr
  • Moshe Zadka (397-38)
  • Bdale Garbee (228-224)
  • Branden Robinson (237-226)
831
2004 Martin Michlmayr
  • Gergely Nagy (438 - 29)
  • Branden Robinson (287 - 182)
911
2005 Branden Robinson
  • Matthew Garrett (248 - 220)
  • Anthony Towns (245 - 222)
  • Angus Lees (352 - 95)
  • Andreas Schuldei (244 - 184)
965
2006 Anthony Towns
  • Jeroen van Wolffelaar (230 - 144)
  • Steve McIntyre (190 - 184)
  • Andreas Schulde (242 - 135)
  • Bill Allombert (281 - 99)
972
2007 Sam Hocevar
  • Wouter Verhelst ( 237 - 163 )
  • Gustavo Franco ( 278 - 75 )
  • Steve McIntyre ( 211 - 203 )
  • Raphaël Hertzog ( 227 - 177 )
  • Anthony Towns ( 252 - 184 )
1036
2008 Steve McIntyre
  • Raphaël Hertzog ( 208 - 155 )
  • Marc Brockschmidt ( 222 - 137 )
1075
2009 Steve McIntyre
  • Stefano Zacchiroli( 185 - 142 )
1013
2010 Stefano Zacchiroli
  • Wouter Verhelst ( 300 - 102)
  • Charles Plessy ( 373 - 33)
  • Margarita Manterol ( 271 - 124)
886
2011 Stefano Zacchiroli
  • Seul candidat
911
2012 Stefano Zacchiroli
  • Wouter Verhelst ( 347 - 37)
  • Gergely Nagy ( 354 - 34)
948
2013 Lucas Nussbaum
  • Gergely Nagy ( 279 - 62)
  • Moray Allan( 210 - 141)
988
2014 Lucas Nussbaum
  • Neil McGovern ( 205 - 158)
1003
2015 Neil McGovern
  • Mehdi Dogguy ( 203 - 119)
  • Gergely Nagy ( 278 - 52)
1033
2016 Mehdi Dogguy
  • Seul candidat
1023
2017 Chris Lamb
  • Mehdi Dogguy ( 163 - 132)
1062
2018 Chris Lamb
  • Seul candidat
1001
2019 Sam Hartman
  • Joerg Jaspert ( 217 - 128)
  • Jonathan Carter( 206 - 109)
  • Martin Michlmay ( 202 - 134)
1003
2020 Jonathan Carter
  • Sruthi Chandran ( 258 - 57)
  • Brian Gupta ( 281 - 40)
1011
2021 Jonathan Carter
  • Sruthi Chandran ( 312 - 102)
1018
2022 Jonathan Carter
  • Felix Lechner ( 266 - 69)
  • Hideki Yamane ( 327 - 22)
1023
2023 Jonathan Carter
  • Seul candidat
996

Responsables de la publication (release managers)

  1. Brian C. White (1997 – 1999) ;
  2. Richard Braakman (1999 – 2000) ;
  3. Anthony Towns (2000 – 2004) ;
  4. Steve Langasek, Andreas Barth et Colin Watson (2004 – 2007) ;
  5. Andreas Barth et Luk Claes (2007 – 2008) ;
  6. Luk Claes et Marc Brockschmidt (2008 – 2009) ;
  7. Luk Claes et Adeodato Simó (2009 – 2010) ;
  8. Adam D. Barratt et Neil McGovern (2010 – 2013)[35] ;
  9. Adam D. Barratt et Niels Thykier (2013 – aujourd'hui)[36].

Un poste de Debian 2IC avait été créé par Anthony Towns. Le poste a été occupé par Steve McIntyre ().

Caractéristique

Debian réunit autour d'un noyau de système d'exploitation de nombreux éléments développés indépendamment les uns des autres, pour plusieurs architectures matérielles. Ces éléments, programmes de base complétant le noyau et logiciels applicatifs, se présentent sous forme de « paquets » qui peuvent être installés en fonction des besoins. Des versions de Debian sont proposées avec d’autres noyaux : Debian GNU/Hurd et Debian GNU/kFreeBSD.

Versions de Debian GNU/Linux

Debian est disponible en trois versions . Ces trois versions possède des cycles développement distinct (trois branches):

  • Debian Stable : Version mise en avant sur le site et par la communauté, c'est la version par défaut et la plus stable. Seules les mises à jour de sécurité sont publié. Une version sort tous les deux ans.
  • Debian Testing : C'est la version en amont de la version stable. Seuls les paquets présents depuis un certains temps dans la version unstable y sont publié. Elle est réputé pour offrir des paquets et logiciel récent toute en conservant une base de stabilité.
  • Debian Unstable : (surnommée Sid) II s'agit de la version qui est en amont de la version Testing, elle est en constante évolution, et alimentée sans fin par de nouveaux paquets ou de mises à jour de paquets déjà existants (on parle de rolling release). Elle est déconseillé pour une utilisation grand publique car exposé aux differents bug.

Outre le dépôt de paquets nommé backports, il existe un dépôt nommé experimental, qui contient des paquets expérimentaux de logiciels dont l'utilisation pourrait dégrader le système. Cependant, le dépôt experimental ne contient pas tous les paquets disponibles dans les branches stable, testing et unstable. Voilà pourquoi il n'est pas considéré comme une branche à part entière.

Debian Stable en version Live CD

Debian Stable est disponible en version Live CD (ou CD autonome) sur les serveurs du site officiel . Elle permet de tester la distribution depuis un support amovible comme une clé USB, sans avoir à l'installer[37] (l'installation peut se faire par la suite). Depuis la version 10 de Debian, l'installateur par défaut est Calamars qui est un installateur graphique simplifier pour installer une distribution Linux. La version Live CD inclus notamment un écran de démarrage graphique, et simplifie l'accès à l'administration système. A partir de Debian 12 la version live CD proposera le choix de dépôts non-free (non open-source) à l'installation.

L'utilisateur a le choix entre sept environnements de bureau, à savoir : GNOME, KDE, LXDE, LXQt, MATE, Cinnamon et Xfce[38]. Avec les architectures i386 et AMD64 sont disponibles.

Historique des versions

Les différentes versions de la distribution empruntent leur nom aux personnages du film d'animation Toy Story des studios Pixar.

Tableau des sorties des versions stables

Légende: Version obsolète Version toujours soutenue Version actuelle Future version et béta/RC

Freexian LTS: Est une communautés de bénévole qui fournis un support LTS de deux année supplémentaire à chaque version stable de Debian, pour un total de cinq ans de support.

Version Nom de code Date de sortie Noyau Linux Fin du support Freexian LTS
1.1 Buzz 17 juin 1996 2.0 NC Aucun
1.2 Rex 12 décembre 1996 NC NC
1.3 Bo 5 juin 1997 2.0.33 NC
2.0 Hamm 24 juillet 1998 2.0.34 NC
2.1 Slink 9 mars 1999 2.0.34, 2.0.35,2.0.36, 2.0.38 30 octobre 2000
2.2 Potato 14–15 août 2000 2.0.38, 2.2.19 30 juin 2003
3.0 Woody 19 juillet 2002 2.2.20, 2.4.6 30 juin 2006
3.1 Sarge 6 juin 2005 2.4.27, 2.6.8 31 mars 2008
4.0 Etch 8 avril 2007 2.6.18 15 février 2010
5.0 Lenny 14 février 2009 2.6.26 6 février 2012
6.0 Squeeze 6 février 2011 2.6.32 19 juillet 2014 29 février 2016
7 Wheezy 4 mai 2013 3.2 26 avril 2016 mai 2018
8 Jessie 25–26 avril 2015 3.16 17 juin 2018 30 juin 2020
9 Stretch 17 juin 2017 4.9 6 juillet 2020 30 juin 2022
10 Buster 6 juillet 2019 4.19 juillet 2022 juin 2024
11 Bullseye 14 août 2021 5.10 juillet 2024 août 2026
12 Bookworm 10 juin 2023 6.1 juillet 2026 août 2028

Graphique chronologique du support Debian GNU/Linux

Logithèque de Debian

La distribution GNU/Linux Debian contient environ 59 600 paquets logiciels (59 551 au moment de la sortie de la version Bullseye[39]) élaborés et entretenus par un millier de développeurs. Debian est réputée pour sa fiabilité et son gestionnaire de paquets original (APT), au format de fichier deb, permettant les mises à jour et garantissant un système homogène. Debian est officiellement disponible pour neuf plates-formes de matériel informatique : x86 (i686), x64 (AMD64 ou Intel 64), ARM (EABI, v7 et 64 bits), MIPS petit-boutiste (32 bits et 64 bits), Power Systems (PowerPC 64 bits petit-boutiste) et System z. Les architectures IA-64 et SPARC étaient supportées par la version Wheezy, PowerPC par Jessie. D'autres architectures sont reconnues, mais de manière non officielle[40].

Sections de paquets logiciels

Pour chaque branche, trois sections sont disponibles :

  • la section main est la section principale de Debian. Elle contient la plupart des paquets ;
  • la section non-free regroupe tous les paquets qui ne respectent pas les DFSG. Ils ne font plus partie officiellement de la distribution et ne sont pas entretenus par les développeurs Debian. Le paquet vrms indique s'il y a des paquets non-free sur le système ;
  • la section contrib est destinée aux paquets qui respectent les DFSG, mais qui dépendent d'un paquet de la section non-free.
  • la section non-free-firmware qui reprend les microcodes non libres (depuis la version 12 Bookworm, parue le 10 juin 2023)

D'autres dépôts logiciels existent dans Debian, comme les dépôts backports qui proposent un service de rétroportage à destination des utilisateurs de la version stable. En effet, une fois que la version stable est publiée, elle n’est plus mise à jour que pour des bogues sérieux trouvés dans ses paquets ou des mises à jour de sécurité. Les dépôts backports fournissent des versions plus récentes mais potentiellement moins stables de certains logiciels, qui proviennent de la prochaine version dite testing et sont adaptées pour s’intégrer à la version stable. Aujourd'hui les dépôts backports sont officiellement supportés par Debian[41].

Gestion des paquets

Synaptic.

Dpkg est le programme principal pour manipuler les fichiers de paquets (Advanced Packaging Tool - APT - y fait d'ailleurs appel pour l'installation desdits programmes).

Advanced Packaging Tool (APT) (soit « utilitaire avancé de gestion de paquets » en français) est une interface avancée pour le système de gestion des paquets Debian, qui consiste en plusieurs programmes dont les noms commencent par « apt- » (apt-get, apt-cache, apt-cdrom…). Outre sa facilité d'emploi et sa polyvalence, son intérêt réside dans sa gestion automatique des dépendances entre les différents paquets. Il existe également une interface graphique pour ce programme : Synaptic.

Dselect est l'interface utilisateur historique, permettant une gestion plus aisée des paquets. Cet utilitaire tend à céder la place à Aptitude.

Installation

Installation de Debian GNU/Linux.

Debian offre la possibilité de télécharger des images disque CD, DVD et BD via BitTorrent ou Jigdo. Il est également possible de les acheter via des revendeurs[42]. Les ensembles complets sont constitués de nombreux disques. La version AMD64 de Debian 11 consiste par exemple en 18 DVD ou 4 BD[43]. Seul le premier disque est requis pour l'installation, l'installateur pouvant récupérer les logiciels absents via les dépôts en ligne[44]. Les images sont hybrides, il est donc possible de les utiliser pour créer une clé USB bootable[45]. Les environnements de bureau pouvant être installés à partir du DVD sont GNOME, KDE, LXDE, LXQt, MATE, Cinnamon et Xfce. Si l'installation s'effectue à partir des DVD, seul le premier est nécessaire pour installer GNOME[46].

Debian permet d'installer le système via le réseau de trois manières distinctes :

  • très petits CD ou clés live USB personnalisées ;
  • petits CD ou clés live USB, avec des fichiers images qui occupent jusqu'à 460 Mo ;
  • amorçage par le réseau, il faut au préalable paramétrer des serveurs TFTP et DHCP (ou BOOTP ou RARP) qui permettent aux machines du réseau local de récupérer l'image via le réseau. Une fois la machine cliente démarrée en PXE ou TFTP, l'installation du système Debian s'effectuera[47].

Configuration matérielle minimale recommandée

Type d'installation RAM (minimum) RAM (recommandée) Disque dur
Sans bureau 128 mégaoctets 512 mégaoctets 2 gigaoctets
Avec bureau 256 mégaoctets 1 gigaoctet 10 gigaoctets

Critiques

Orientation et utilisations

La distribution Debian s'étant à l'origine principalement développée autour de son utilisation sur des serveurs, elle est donc particulièrement adaptée à ce rôle ; par exemple elle distingue toujours l'administrateur système de l'« utilisateur », si un mot de passe root est rentré lors de l'installation. Cependant, le but a toujours été d'obtenir un système universel, c'est-à-dire utilisable aussi bien sur un serveur que sur un ordinateur de bureau, un ordinateur portable, voire un smartphone (ordiphone, Mobian ).

Sortie des versions

Cette utilisation originellement orientée serveurs a également influencé son cycle de sortie de nouvelles versions. Une fiabilité irréprochable était nécessaire, ce qui a entraîné des délais très longs entre les versions stables (surtout à l'époque des versions 3). Cela avait pour conséquence de fournir des applicatifs stables mais parfois désuets ou dépassés au moment de la sortie d'une nouvelle version.

En 2008, pour résoudre ce problème, la version Etch et demi (etch-and-a-half) propose une mise à jour des paquets au sein d'une version stable, ce qui est une première dans l'histoire de Debian.

En 2009, il est décidé de commencer à geler les paquets à la fin de chaque année impaire[48] (c'est-à-dire de stopper les mises à jour des éléments constituants pour se concentrer sur leurs bonnes interactions). Cette nouvelle stratégie laisse apparaître un cycle de développement de deux ans, et avec une nouvelle version stable au début de chaque année paire (comme les versions LTS d'Ubuntu, mais sans fixer la date de sortie).

Toutefois, la sortie des versions de Debian a continué à avoir lieu durant des années impaires et en 2022, la dernière version majeure de Debian a être sortie durant une année paire est la 3.0 (19 juillet 2002).

Sécurité

D'une manière générale la sécurité est réputée être un point fort de Debian. La politique de sécurité (commune aux systèmes libres) est de toujours afficher les failles découvertes. Une équipe spécialisée[49] dans la sécurité de l'ensemble des logiciels proposés sur Debian est d'ailleurs une référence dans ce domaine et participe activement au comité « Open Vulnerability Assessment Language »[50].

En , Luciano Bello, développeur Debian et chercheur en sécurité informatique découvre que des changements effectués dans la version d'OpenSSL distribuée par Debian avaient provoqué une faiblesse dans le générateur de nombres aléatoires[51]. Ainsi les clés de sécurité générées par une machine utilisant la version Etch étaient prévisibles[52]. Cette faille a concerné aussi les distributions dérivées de Debian telles que Ubuntu et Knoppix.

Utilisation dans des administrations publiques

Fin 2005, la distribution Debian a été retenue par la ville de Munich pour équiper les quelque 14 000 ordinateurs de type PC qui formaient alors son parc informatique[53]. En 2014, un bilan établi par la nouvelle équipe municipale[54] annonce 14 millions d'euros (M€) comme coût de la migration, compensés partiellement par 11 M€ en économies de licences et de matériel. Le coût du retour à Windows est estimé par la même étude à M€ de matériel, plus le coût des licences, inconnu puisque négociable. En 2020, ZdNet rapporte que la ville de Munich en Allemagne dispose de 80 % de son parc informatique sous MiNux (Debian) depuis 2013, et que 2017 a été le tournant vers un retour à Windows 10, principalement pour des raisons d'interopérabilité, à l'aube de la nouvelle décennie[55].

Distributions dérivées (1993-2012).

Distributions fondées sur Debian

DebConf : la conférence des développeurs de Debian

La DebConf est la conférence annuelle qui réunit les développeurs du projet Debian pour discuter du futur du développement du système.

Tableau des dates et localisations de la DebConf de chaque année
Site internet Année Dates Localisation
DebConf020005 au 9 juilletBordeaux, France
DebConf120012 au 5 juilletBordeaux, France
DebConf220025 au 7 juilletToronto, Canada
DebConf3200318 au 20 juilletOslo, Norvège
DebConf4200426 mai au 2 juinPorto Alegre, Brésil
DebConf5200510 au 17 juilletHelsinki, Finlande
DebConf6200614 au 22 maiOaxtepec, Mexique
DebConf7200717 au 23 juinÉdimbourg, Écosse
DebConf8200810 au 16 aoûtMar del Plata, Argentine
DebConf9200924 au 30 juilletCáceres, Espagne
DebConf1020101er au 7 aoûtNew York, États-Unis
DebConf11201124 au 30 juilletBanja Luka, Bosnie-Herzégovine
DebConf1220128 au 14 juilletManagua, Nicaragua
DebConf13201311 au 18 aoûtVaumarcus, Suisse
DebConf14201423 au 31 aoûtPortland, États-Unis
DebConf15201515 au 22 aoûtHeidelberg, Allemagne
DebConf1620163 au 9 juilletLe Cap, Afrique du Sud
DebConf1720176 au 12 aoûtMontréal, Canada
DebConf18 2018 29 juillet au 4 août Hsinchu, Taïwan
DebConf19201921 au 28 juilletCuritiba, Brésil
DebConf20202023 au 29 août En ligne (en raison de la Covid-19)
DebConf21202122 au 29 aoûtEn ligne (Covid-19)
DebConf22 2022 10 au 16 juillet Prizren, Kosovo
DebConf23 2023 10 au 17 septembre Cochin, Inde

Bibliographie

  • Raphaël Hertzog et Roland Mas. (2016). Debian 8 Jessie - GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-14203-7) 538 pages. Livre diffusé selon les termes des licences GNU GPL 2.0 ou ultérieure et CC-BY-SA 3.0.
  • Raphaël Hertzog et Roland Mas. (2014). Debian Wheezy - GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-13799-6) 516 pages. Livre diffusé selon les termes des licences GNU GPL 2.0 ou ultérieure et CC-BY-SA 3.0.
  • Raphaël Hertzog et Roland Mas. (2011). Debian Squeeze - GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-13248-9) 476 pages (avec un DVD-Rom Debian GNU/Linux 6.0 Squeeze i386/amd64). Livre libéré en 2013 et diffusé selon les termes de la licence publique générale GNU (GNU GPL) 2.0 ou ultérieure et de la licence Creative Commons Attribution-ShareAlike (CC-BY-SA) 3.0.
  • Raphaël Hertzog et Roland Mas. (2009). Debian Lenny - GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-12443-9) 442 pages (avec un DVD-Rom Debian GNU/Linux 5.0 Lenny i386/amd64).
  • Franck Huet. (2008). Debian GNU/Linux : sécurité du système, sécurité des données, pare-feu, chiffrement, authentification. ENI. (ISBN 978-2-7460-4114-1) 278 pages.
  • Michel Dutreix. (2008). Debian GNU/Linux : services réseaux. ENI. (ISBN 978-2-7460-4076-2) 296 pages.
  • Raphaël Hertzog et Roland Mas. (2007). Debian Etch - GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-12062-2) 430 pages (avec un DVD-Rom Debian GNU/Linux 4.0r1 Etch i386/amd64/powerpc).
  • Yann Le Thieis et Gilles Chamillard. (2007). Debian GNU/Linux : administration du système. ENI. (ISBN 978-2-7460-3991-9) 374 pages.
  • Frédéric Aubepin, Eric Barons, Isabelle Hurbain et Sébastien Namèche. (2006). Debian à 200 % : 50 trucs, secrets et techniques. O'Reilly. (ISBN 978-2-84177-367-1) 303 pages.
  • Yann Le Thieis et Nicholas Pons. (2006). Debian GNU/Linux version 3.1 (Sarge) : administration du système. ENI. (ISBN 978-2-7460-3010-7) 386 pages.
  • Martin Krafft. (2006). Debian : administration et configuration avancées. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-11904-6) 678 pages.
  • Frank Ronneburg. (2005). Debian GNU/Linux : installation, administration, exploitation. CampusPress. (ISBN 978-2-7440-1941-8) 624 pages.
  • Raphaël Hertzog, Christophe Le Bars et Roland Mas. (2005). Debian GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-11639-7) 310 pages (avec un CD-Rom Debian GNU/Linux 3.1rc3 Sarge i386).
  • Mikael Pirio. (2004). Linux Debian : TCP/IP - les services réseaux. ENI. (ISBN 978-2-7460-2459-5) 471 pages.

Notes et références

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  12. appelé aussi distribution Linux
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  52. (en) Debian OpenSSL Predictable PRNG Toys par H.D. Moore, le créateur de Metasploit
  53. Le choix de Munich se porte sur Debian sur linuxfr.org et (de) communiqué sur le site de la ville de Munich
  54. (en) Nick Heath, « Munich sheds light on the cost of dropping Linux and returning to Windows », sur ZDNet, 15 octobre 2014 (consulté le 25 juin 2015).
  55. (en) Cathrin Schaer, « Linux not Windows: Why Munich is shifting back from Microsoft to open source – again », sur www.zdnet.com, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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