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Traductions de la Bible en français

Les traductions de la Bible en français ont pu être effectuées à partir du latin ou de l'hébreu pour l'Ancien Testament, et du grec ou du latin pour le Nouveau Testament. Les premières réalisées ne sont pas toujours complètes.

Cinq traductions en français de la Bible. En partant en haut à gauche dans le sens horloger : la Bible selon la Vulgate, la Traduction œcuménique de la Bible, la Bible Segond 21, la Bible des Peuples, et la Bible de Jérusalem.

Avant l'imprimerie

Après l'imprimerie

Traductions du XVe siècle

  • 1476, Nouveau Testament. Traduit de la Vulgate et imprimĂ© par Guillaume Le Roy[1].
  • 1487, la Bible de Jean de RĂ©ly. ImprimĂ©e pour la première fois Ă  Paris et rĂ©Ă©ditĂ©e au moins dix fois dans les cinquante annĂ©es qui suivirent. Il s'agit d'une Bible historiĂ©e, comme il est Ă©crit au folio 353, Ă©ditĂ©e Ă  partir d'un manuscrit tardif de la Bible historiale de Guyart des Moulins.

Traductions du XVIe siècle

Traduction du XVIIe siècle

Traductions du XVIIIe siècle

Traductions du XIXe siècle

  • 1820‑1824, Sainte Bible (traduction nouvelle), par Antoine Eugène Genoud (dit l'abbĂ© de Genoude), Paris, Imprimerie royale.
  • 1831‑1851, La Bible, Traduction Nouvelle par Samuel Cahen : Bible juive, Ă©dition bilingue hĂ©breu et français.
  • 1842, L'Ancien et le Nouveau Testament avec une traduction française en forme de paraphrase, par le R. P. de Carrières, et les commentaires de MĂ©nochius, de la Compagnie de JĂ©sus.
  • 1843, Sainte Bible de Jean-Jacques BourassĂ© et Pierre-DĂ©sirĂ© Janvier[7], appelĂ©e aussi Bible de Tours traduite Ă  partir de la Vulgate. ÉditĂ©e en 1866 en version de luxe illustrĂ©e par Gustave DorĂ©, rĂ©Ă©ditĂ©e en 1985 chez Jean de Bonnot.
  • 1846, Traduction des Évangiles par FĂ©licitĂ© Robert de Lamennais.
  • 1847, Ancien Testament par (Henri-)Auguste Perret-Gentil, en 2 vol., d'après le texte hĂ©breu.
  • 1855, RĂ©vision de la version de 1744 de David Martin.
  • 1859, La Sainte Bible de John Nelson Darby (Ă  l'origine de la doctrine du dispensationalisme), Ă  partir du grec et de l'hĂ©breu. Darby a Ă©galement traduit la Bible en anglais et en allemand. Très littĂ©rale[8].
  • 1860, Ancien Testament de Lazare Wogue : avec la collaboration d'Alexandre Ben Baruch CrĂ©hange, ou Benjamin MossĂ© d'Avignon.
  • 1865, L'Ancien Testament par Pierre Giguet : traduction d'après le texte grec de la Septante, tomes 1 et 2. Les tomes 3 et 4 parurent en 1872. Il faudra attendre 1979 (les Psaumes, par le père Placide), puis 1986 (le livre de la Genèse, dans la collection La Bible d'Alexandrie) pour que paraissent de nouvelles traductions de la Septante.
  • 1872, le Nouveau Testament de Hugues Oltramare[9].
  • 1872, La Bible de Lausanne. Nouvelle rĂ©vision de la Bible de Genève par des pasteurs suisses et français. Traduction du texte reçu.
  • 1873, La Sainte Bible par Jean-Baptiste Glaire, commentaires de Fulcran Vigouroux, traduction de la Vulgate. RĂ©impression en 2002 aux Ă©ditions « DFT[note 2] », et rĂ©Ă©dition en 2019 aux Éditions DFT.
  • 1874, L'Ancien Testament de Louis Segond. Traduction prĂ©cise[8].
  • 1876, Traduction nouvelle avec Notes et Commentaires par Édouard Reuss, traduction inspirĂ©e des mĂ©thodes exĂ©gĂ©tiques allemandes, en 17 volumes, plus un volume de tables gĂ©nĂ©rales. La publication s'Ă©chelonna de 1876 Ă  1881.
  • 1877, Le Nouveau Testament selon la Vulgate : traduit en français avec des notes par l'abbĂ© Jean Baptiste Glaire, P. Didot.
  • 1880, Le Nouveau Testament et La Bible de Louis Segond. Elle a Ă©tĂ© (et continue d'ĂŞtre) la plus largement utilisĂ©e par les protestants francophones[8].
  • 1881, Sainte Bible d'Antoine Arnauld Ă  partir de la Vulgate destinĂ©e aux sĂ©minaristes.
  • 1885, Ancien Testament de John Nelson Darby (Ă  l'origine du dispensationalisme) : Ă  partir de l'hĂ©breu et sans prĂ©tention scientifique mais avec le souci de rendre la langue originale le plus littĂ©ralement possible[10].
  • 1886‑1896, Bible rationaliste par Eugène Ledrain : d'après les textes hĂ©breu et grec, Paris.
  • 1887, Les Saints Évangiles, traduction nouvelle : par Henri Lasserre. RevĂŞtue de l'imprimatur.
  • 1889-1906 : La Sainte Bible avec commentaire, d'après dom Calmet, par l'abbĂ© J.-A. Petit, Ă©d. Arras : Sueur-Charruey. En 17 tomes.
  • 1900, La Bible annotĂ©e : traduction et commentaire de l'Ancien Testament ; ouvrage collectif par une Ă©quipe de thĂ©ologiens de Neuchâtel, sous la direction de FrĂ©dĂ©ric Godet (traduction de FĂ©lix Bovet).

Traductions du XXe siècle

  • 1902, La Bible du Rabbinat de Zadoc Kahn : avec de nombreux collaborateurs. ÉditĂ©e en bilingue hĂ©breu–français.
  • 1904, La Bible Fillion, intitulĂ©e : La Sainte Bible CommentĂ©e d'après la Vulgate et les textes originaux. Bible pour les prĂŞtres et les sĂ©minaristes par l'abbĂ© Louis-Claude Fillion. « Fillion s’en tient Ă  une lecture traditionnelle des textes bibliques. Il utilise un langage prĂ©cis et sans ostentation, ce qui constitue un avantage certain[8]. » En ligne sur Monastère du Magnificat des ApĂ´tres de l'amour infini.
  • 1904, La Bible du chanoine Augustin Crampon[note 3].
  • 1910, Version synodale de la SociĂ©tĂ© biblique française.
  • 1910, La Sainte Bible, actuellement considĂ©rĂ©e comme la Bible Segond, en fait une rĂ©vision, rĂ©alisĂ©e après la mort de Louis Segond, de la version de 1880.
  • 1918, La Bible du Centenaire : sous la direction d'Alfred Lods et de Maurice Goguel, elle fĂŞte le centenaire de la SociĂ©tĂ© biblique. C'est la première Ă©dition protestante avec introductions et note faisant le point sur les travaux historiques et critiques de la science biblique de cette Ă©poque.
  • 1950, La Bible de Maredsous, par les moines bĂ©nĂ©dictins de l'abbaye de Maredsous, Ă©d. Zech, Braine-le-Comte. Cette première traduction catholique moderne de la Bible, par le père Georges Passelecq (initialement appelĂ© père Paul), sera rĂ©Ă©ditĂ©e par Brepols en 1968 et 1977 avec la collaboration de l'abbaye de Hautecombe. Une nouvelle Ă©dition sous le titre de Bible Pastorale paraĂ®tra chez Brepols en 1997. Depuis 2014, elle est aussi Ă©ditĂ©e par Éditions FidĂ©litĂ© comme Bible de Maredsous.
  • 1951, La Bible LiĂ©nart : nouvelle Ă©dition de La Sainte Bible, publiĂ©e sous le patronage de la Ligue catholique de l'Évangile et la direction du cardinal LiĂ©nart[note 4].
  • 1952, nouvelle Ă©dition de La Bible du chanoine Augustin Crampon[note 3]. RĂ©vision de l'Ancien Testament par J. Bonsirven, S. J. La traduction du Nouveau Testament a Ă©tĂ© retraduite par le chanoine Alphonse Tricot.
  • 1953, Le Nouveau Testament par Émile Osty et Joseph Trinquet[11] (Éditions SiloĂ«, Paris), nouvelle Ă©dition revue corrigĂ©e et augmentĂ©e.
  • 1955, La Bible de JĂ©rusalem[12], sous la direction de l'École biblique et archĂ©ologique française de JĂ©rusalem (dominicaine). Selon l'Ă©diteur, « rĂ©alisĂ©e par les meilleurs spĂ©cialistes des Ă©tudes bibliques, elle est actuellement la plus rĂ©pandue en France et fait figure de classique[13] ». Première rĂ©vision en 1973. Seconde rĂ©vision en 1998.
  • 1956, La Sainte Bible, Version Synodale, Huitième rĂ©vision, Lausanne, SociĂ©tĂ© biblique auxiliaire du Canton de Vaud.
  • 1956‑1959, L'Ancien Testament d’Édouard Dhorme, Bibliothèque de la PlĂ©iade, NRF. « Fruit d’un travail collectif, la traduction très littĂ©rale de l’Ancien Testament sous la direction d’Édouard Dhorme, offre des solutions intĂ©ressantes pour rendre non seulement le sens du texte, mais aussi sa forme[12]. » « Pour ceux qui n'ont pas accès aux langues originales dans lesquelles la Bible fut rĂ©digĂ©e, cette traduction reste un bon instrument de travail[14]. »
  • 1970, La Bible Osty[12], du chanoine Émile Osty associĂ© Ă  Joseph Trinquet (Éditions Rencontre – Lausanne ; puis Le Seuil en 1973, pour l'Ă©dition complète en un volume, appelĂ©e Bible Osty-Trinquet ou Bible d'Osty et Trinquet). Elle se distingue par sa grande fidĂ©litĂ© Ă  l'original hĂ©breu et aramĂ©en (sens du texte et genres littĂ©raires scrupuleusement respectĂ©s) pour l'Ancien Testament et au grec pour le Nouveau Testament. De plus, cette bible bĂ©nĂ©ficie d'introductions très dĂ©taillĂ©es aux diffĂ©rents livres bibliques ainsi que de substantielles notes en bas de page (mise en contexte socio-historique ; explications d'allusions obscures ; prĂ©cisions gĂ©ographiques…) pour parvenir Ă  comprendre le texte biblique dans toute sa subtilitĂ©.
  • 1971, Nouveau Testament de Jean Grosjean, Michel LĂ©turmy et Paul Gros, Bibliothèque de la PlĂ©iade, NRF[12].
  • 1974, Les Saintes Écritures – Traduction du monde nouveau, Éditions des TĂ©moins de JĂ©hovah. Cette version a Ă©tĂ© traduite de la version anglaise en tenant compte des langues d’origine : l’hĂ©breu, l’aramĂ©en et le grec. Dernière rĂ©vision de l'Ă©dition française en 2018.
  • 1967‑1975, La Traduction Ĺ“cumĂ©nique de la Bible (TOB). Elle « prĂ©sente des qualitĂ©s analogues Ă  celle de la Bible de JĂ©rusalem, la collaboration Ĺ“cumĂ©nique se concrĂ©tisant par le travail conjoint d'un catholique et d'un protestant pour chaque livre. Certains livres, certains partis pris de traduction, notamment pour une comprĂ©hension immĂ©diate d'expressions ou de passages dĂ©licats, sont loin d'ĂŞtre satisfaisants. Voir Première rĂ©vision 1988. Voir Seconde rĂ©vision 2010.
  • 1978, La Bible dite « Ă  la Colombe » (Nouvelle Version Segond RĂ©visĂ©e), publiĂ©e par l'Alliance biblique universelle[12].
  • 1979, Les Psaumes, prières de l’Église : traduction du Psautier de la Septante par le P. Placide Deseille, rĂ©impr. Monastère Saint-Antoine-le-Grand (Ă  St Laurent en Royans) 1999.
  • 1979, La Nouvelle Édition de Genève (Nouvelle Version Segond RĂ©visĂ©e) publiĂ©e par la SociĂ©tĂ© biblique de Genève. Elle se « limite » Ă  quelque 2000 retouches ou corrections.
  • 1981, La Bible Pierre de Beaumont[12].
  • 1982, La Bible en français courant de C. DieterlĂ© et al. « On appelle « traduction par Ă©quivalence dynamique » cette approche qui prend en compte la capacitĂ© de comprĂ©hension du lecteur moderne de la Bible et qui exprime le sens des textes dans les catĂ©gories mentales du lecteur contemporain. […] La traduction du livre de Job est ainsi rĂ©alisĂ©e entièrement en alexandrins, pour faire ressentir au lecteur moderne l’impression que le texte hĂ©braĂŻque provoquait chez ses premiers lecteurs[12]. »
  • 1986, La Bible d'Alexandrie, premier volume : La Genèse. Sous la direction de Marguerite Harl, une Ă©quipe d'hellĂ©nistes traduit la Bible Ă  partir de la Septante. Les quatre autres volumes du Pentateuque ont paru en 1988 : Le LĂ©vitique, 1989 : L'Exode, 1992 : Le DeutĂ©ronome, 1994 : Les Nombres. En 2001, ces cinq livres qui constituent le Pentateuque d'Alexandrie ont Ă©tĂ© rĂ©unis en un seul volume. La traduction se poursuit. En 2014, elle en est Ă  son 19e volume.
  • 1987, La Bible d'AndrĂ© Chouraqui, lequel « souhaitait redonner vie Ă  la langue et aux images employĂ©es dans la Bible[15]. » Jacques Dessaucy, journaliste, qualifie cette traduction de « dĂ©capante[16] ». Pour Henri Meschonnic, il s'agit d'« une rĂ©gression linguistique, un faux poĂ©tique et une trahison du juif[15]. »
  • 1988, Première rĂ©vision de la Traduction Ĺ“cumĂ©nique de la Bible. Première Ă©dition 1975. Voir Seconde rĂ©vision 2010. En ligne sur Éditions du Cerf
  • 1988‑1990, Les 4 Évangiles Luc - Marc - Matthieu - Jean , traduction juxtalinĂ©aire des Évangiles directement du grec en français par SĹ“ur Jeanne d'Arc, DesclĂ©e de Brouwer (Ă©dition bilingue grec-français).
  • 1991, Les Évangiles, traduction de Claude Tresmontant, O.E.I.L.. L'originalitĂ© de cette traduction est qu'elle part du texte hĂ©breu sous-jacent au texte grec, prĂ©alablement reconstituĂ©. Cette Ă©dition rassemble les quatre Évangiles publiĂ©s sĂ©parĂ©ment en 1984 (Jean), 1986 (Mathieu), 1987 (Luc) et 1988 (Marc).
  • 1992, La Bible du semeur[12], sous l'Ă©gide de la SociĂ©tĂ© biblique internationale. RĂ©visĂ©e en 2000 par une quinzaine de thĂ©ologiens Ă©vangĂ©liques francophones. Version d'Ă©tude en 2001 (Bible d'Ă©tude semeur). RĂ©visĂ©e en 2015.
  • 1993, La Bible de la liturgie, appelĂ©e aussi La Traduction de la Bible (Brepols, 1993), rĂ©alisĂ©e sous la coordination officielle de l'Association Ă©piscopale liturgique pour les pays francophones et employĂ©e pour les cĂ©lĂ©brations liturgiques.
  • 1995, Les Saintes Écritures – Traduction du monde nouveau : Éditions rĂ©visĂ©e avec notes et rĂ©fĂ©rences.
  • 1996 (rĂ©impression 1999; 2002; 2008), La Sainte Bible d'Ostervald, mise Ă  jour de l'Ă©dition de 1886 d'une rĂ©vision publiĂ©e pour la première fois en 1881 par La SociĂ©tĂ© biblique de France. Mission Baptiste Maranatha (Éditeur).
  • 1997, rĂ©vision de la Bible en français courant de 1982.
  • 1997, Bible Pastorale : nouvelle Ă©dition de la Bible de Maredsous de 1950 et 1977, elle en conserve la traduction originelle mais les introductions, annotations, tables liturgiques, lexique, sont entièrement nouveaux. PubliĂ©e par Brepols. Nouvelle Ă©dition en 2014, en grands caractères.
  • 1998, La Bible des Peuples. Traduction de Bernard et Louis Hureau[12].
  • 2000, La Bible Parole de Vie. « Les traducteurs utilisent […] le travail du linguiste Georges Guggenheim [sic, Georges Gougenheim] qui dans les annĂ©es 1950 a dĂ©fini, Ă  la demande de l'Unesco, les limites du « français fondamental »[12]. »
  • 2000, rĂ©vision de La Bible du semeur[12].

Traductions du XXIe siècle

  • 2001, Version d'Ă©tude de La Bible du semeur[12] (Bible d'Ă©tude semeur).
  • 2001-2008, Henri Meschonnic, Ă©d. DesclĂ©e de Brouwer : 2001, Gloires, traduction des Psaumes ; 2002, Au Commencement, traduction de la Genèse ; 2003, Les Noms, traduction de L'Exode ; 2005, Et il a appelĂ©, traduction du LĂ©vitique ; 2008, Dans le dĂ©sert, traduction des Nombres. Meschonnic avait traduit Les cinq rouleaux en 1970 et Jona en 1981.
  • 2001, La Bible d'Alexandrie ; le Pentateuque en un seul volume.
  • 2001, la bible[12], appelĂ©e aussi La Bible, nouvelle traduction (parfois abrĂ©gĂ© BNT), Bible Bayard (de Bayard Presse) ou Bible des Ă©crivains. Cette traduction est inspirĂ©e par une recommandation de Vatican II qui recommandait non seulement d'ouvrir largement l'accès de la Bible aux chrĂ©tiens, mais demandait explicitement de faire des Ă©ditions Ă  l'usage des non chrĂ©tiens. PubliĂ©e par Bayard et MĂ©diaspaul, le projet est dirigĂ© par l'Ă©crivain FrĂ©dĂ©ric Boyer, le thĂ©ologien Jean-Pierre PrĂ©vost et l'exĂ©gète Marc Sevin. Chaque livre est traduit par un binĂ´me composĂ© d'un spĂ©cialiste des textes anciens et d'un Ă©crivain. Le but de cette traduction est de produire un texte polyphonique, tout en respectant la contrainte de fidĂ©litĂ© au texte et d'inscrire le texte biblique dans la littĂ©rature contemporaine[17].
  • 2002, La Nouvelle Bible Segond : prĂ©sentĂ©e notamment dans une Ă©dition d'Ă©tude, il s'agit d'une nouvelle rĂ©vision – sous l'Ă©gide de l'Alliance biblique universelle – de la traduction de Louis Segond[12].
  • 2003, rĂ©vision de la Traduction Ĺ“cumĂ©nique de la Bible (TOB) : nouveau Pentateuque.
  • 2006, King James française, traduction (commencĂ©e en 1994) par Nadine L. Stratford.
  • 2007, Le Nouveau Testament – Version Recouvrement. Version d'Ă©tude avec des notes explicatives[18]. Traduction du texte original grec[19] par la section Ă©ditoriale de Living Stream Ministry.
  • 2007 La Bible Segond 21 : Bible Segond rĂ©visĂ©e pour le XXIe siècle utilisant le vocabulaire d'aujourd'hui[20], publiĂ©e par la SociĂ©tĂ© biblique de Genève.
  • 2007, Ancien Testament interlinĂ©aire : Ă©dition de l'Alliance biblique universelle, rassemblant le texte hĂ©breu de la Biblia Hebraica Stuttgartensia accompagnĂ© d'une traduction littĂ©rale, ainsi que la TOB et La Bible en français courant.
  • 2010, rĂ©vision et augmentation de la Traduction Ĺ“cumĂ©nique de la Bible (TOB). Cette Ă©dition, outre une rĂ©vision gĂ©nĂ©rale (dont par des chrĂ©tiens orthodoxes, absents lors des Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes), ajoute six livres deutĂ©rocanoniques supplĂ©mentaires en usage dans la liturgie des Ă©glises orthodoxes[12].
  • 2013, La Bible : traduction officielle liturgique. Projet de traduction rĂ©alisĂ© sous la coordination de la commission Ă©piscopale francophone pour les traductions liturgiques (CEFTL) par 70 spĂ©cialistes de la Bible de la langue française, il dĂ©bute en 1996, la traduction Ă©tant achevĂ©e en 2001 et publiĂ©e après recognitio (approbation de chacun des Ă©piscopats de la CEFTL) et reconnaissance officielle de Rome[21]. Elle est destinĂ©e Ă  la liturgie catholique pour Ă©quiper les lectionnaires[22] - [23].
  • 2015, rĂ©vision de la Bible du semeur[12],
  • 2018, La Bible : Traduction du monde nouveau : Ă©dition rĂ©visĂ©e avec notes et rĂ©fĂ©rences publiĂ©e par les TĂ©moins de JĂ©hovah. Cette version de la Bible utilise le nom de Dieu « JĂ©hovah » tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament[24].
  • 2018, La Sainte Bible d'Ostervald, rĂ©visĂ©e, Ă©ditĂ©e par l'Ă©glise Biblique Metropolitaine Sud, sous la direction du pasteur Mario Monette. RĂ©vision en profondeur de tout le Nouveau Testament ainsi que du livre des Proverbes et de plusieurs autres passages problĂ©matiques de la première alliance.
  • 2019, La Bible Nouvelle Français courant : rĂ©vision de la Bible en français courant[25].

Notes

  1. Voir aussi Psautier de Genève, Psautier de Lausanne, Psautier de Lyon, Psautier de Paris.
  2. « Diffusion et édition de livres catholiques pour la Défense de la Foi Traditionnelle dans le cadre de la Fin des Temps », Argentré-du-Plessis.
  3. Elle fait partie des Bibles en français dont le texte est actuellement dans le domaine public. L'édition originale comportait six tomes avec le texte latin de la Vulgate en regard de sa traduction française. Une version en un seul volume (sans le texte latin), destinée à un large public, fut publiée dès 1904 et rencontra un grand succès auprès des catholiques jusqu'en 1960. Le clergé la recommandait de préférence à la Bible du protestant Louis Segond. En 1923, cette Bible en un volume fut entièrement recomposée typographiquement (l'imprimerie ayant été détruite durant la Première Guerre mondiale) et par la même occasion corrigée et légèrement révisée. C'est cette édition, dans laquelle le nom de Dieu, Jéhovah, est remplacé par Yahweh, qui fut rééditée en 1989 par les éditions DFT, qui la maintiennent toujours en disponibilité.
  4. Avec le concours de Henri Renard, doyen de la faculté de théologie de Lille, A. Clamer, consultant de la Commission biblique, A. Coppens, professeur à l'université de Louvain, A. Gelin, professeur aux Facultés catholiques de Lyon, R. Leconte, professeur aux Facultés catholiques de Lille, J. Starcky, professeur à l'Institut catholique de Paris et Daniel-Rops, agrégé de l'Université.

Références

  1. « Les Bibliothèques Virtuelles Humanistes - Fac-similés > Notice », sur www.bvh.univ-tours.fr (consulté le )
  2. Emmanuel PĂ©tavel, La Bible en France, Slatkine, (1re Ă©d. 1864) (lire en ligne), p. 123.
  3. Carine Skupien Dekens, « Traduire pour le peuple de Dieu. La syntaxe française dans la traduction de la Bible par Sébastien Castellion, Bâle, 1555 - Résumé de thèse », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, vol. 153,‎ , p. 146-147
  4. « Gaspard Migeot (imprimeur-libraire prétendu) : pseudonyme individuel », sur BnF.
  5. Jean Robert Armogathe, Le Grand siècle et la Bible, Editions Beauchesne, , 834 p. (ISBN 978-2-7010-1156-1, lire en ligne), p. 332
  6. Jean Robert Armogathe, Le Grand siècle et la Bible, Editions Beauchesne, , 834 p. (ISBN 978-2-7010-1156-1, lire en ligne), p. 337-338
  7. « Pierre Janvier (1817-1888) », sur BnF.
  8. « La Bible en français du XVe au milieu du XXe siècle », sur Alliance biblique française.
  9. Alexandre Guillot, « Hugues Oltramare (1813-1891) », dans Pasteurs et prédicateurs de l'Église genevoise depuis Calvin jusqu'à nos jours (lire en ligne), p. 81, 134 et 136.
  10. Bible Darby, édition 1980, Éditions et publications chrétiennes, préface, page V.
  11. « Joseph Trinquet », sur BnF.
  12. « La traduction de la Bible en français », sur Alliance biblique française.
  13. « Présentation » [archive du ], sur Éditions du Cerf.
  14. Pierre Gibert, Comment la Bible fut Ă©crite, Centurion-Bayard, 1995.
  15. Francine Kaufmann, « Traduire la Bible et le Coran à Jérusalem : André Chouraqui », .
  16. Interface no 2000/79, 4e trimestre 2000) – Portrait d’une Bible : la Bible de Chouraqui, « une traduction décapante ».
  17. Aliette Armel, « LA BIBLE (trad. 2001) » Accès payant, sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  18. « Bibles pour l'europe », sur www.biblespourleurope.org (consulté le )
  19. « Bibles for Canada », sur www.biblesforcanada.org (consulté le )
  20. « Qu'est-ce que la Segond 21 ? », Univers de la Bible.
  21. Le travail de traduction de la Bible liturgique officielle en français. Interviews des différentes personnes ayant travaillé sur la traduction.
  22. Une nouvelle traduction de la Bible pour la liturgie, La Croix 15 novembre 2013
  23. Lire en ligne la traduction officielle liturgique sur le site de l'AELF
  24. Voir l'appendice A1 et A2 dans la version en ligne sur JW.org
  25. « La révision », sur La Bible Nouvelle Français Courant

Bibliographie

  • Jean Robert Armogathe, Le Grand siècle et la Bible, Editions Beauchesne, , 834 p. (ISBN 978-2-7010-1156-1, lire en ligne), p. 332
  • Jean-Marie Auwers (Dir.), La Bible en français. Guide des traductions courantes, coll. ConnaĂ®tre la Bible, no 11-12, Bruxelles, Lumen Vitae, 2002, 2e Ă©d. augmentĂ©e, 144 p. (ISBN 2-87324-170-5).
  • P.-M. Bogaert et R.-F. Poswick (Dir.), Les Bibles en français. Histoire illustrĂ©e du Moyen Ă‚ge Ă  nos jours, Turnhout-Paris, Brepols, 1991, 280 p. (ISBN 2-503-50059-5).
  • VĂ©ronique Ferrer (dir.) et Jean-RenĂ© Valette (dir.), Écrire la Bible en français au Moyen Ă‚ge et Ă  la Renaissance, Genève, Librairie Droz, coll. « Travaux d'Humanisme et Renaissance », , 808 p., 172 x 248 cm (ISBN 978-2-600-04770-8, lire en ligne)

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