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Antoine Eugène Genoud

Antoine Eugène Genoud dit l’abbé Genoude[1] puis de Genoude par lettres patentes de Louis XVIII, né à Montélimar (Drôme) le et mort à Hyères (Var) le , est un séminariste, professeur de droit au lycée Bonaparte et élu Député de la Haute-Garonne.

Antoine Eugène Genoud
Antoine Eugène Genoud
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  57 ans)
Hyères
Nationalité
Activités

Biographie

Sous le Premier Empire

Issu d'une famille bourgeoise originaire de Savoie, il fit ses classes au lycée de Grenoble puis vint à Paris où il étudia le droit et fut, grâce à l'appui de Fontanes, exempté de la conscription et nommé régent de sixième au Lycée Bonaparte à Paris (1811).

Ayant commencé par lire Voltaire et Helvétius et acquis, sous leur influence, un fonds de scepticisme que dissipa l'étude de Jean-Jacques Rousseau, il entra alors au séminaire Saint-Sulpice où il resta peu de temps mais fit la connaissance de Lamennais. Vers la même époque (1812), il fréquenta Chateaubriand dans sa maison d'Auteuil. Il travaillait alors à une traduction d’Isaïe qui lui attira les tracasseries de la censure impériale parce qu'une note relative à Nabuchodonosor II changé en bête fut interprétée comme une allusion à Napoléon Ier. Il traduisait également L'Imitation de Jésus-Christ.

Restauration

Dès 1814, dans un ouvrage intitulĂ© RĂ©flexions sur quelques questions politiques, il critiqua le principe d'une charte octroyĂ©e, appelant la monarchie Ă  s'appuyer sur un « pacte librement consenti Â» : « Du peuple, disait-il, dĂ©rive la loi, puisque son intĂ©rĂŞt doit la former. La libertĂ© ne peut jamais ĂŞtre l'effet que de lois justes. Le roi lui-mĂŞme est soumis Ă  cet ordre suprĂŞme. La loi seule commande et règne. Les droits des rois sont les plus saints de leurs devoirs[2]. »

Pendant les Cent-Jours, fidèle au roi, il quitta la France par la Suisse et eut à Chambéry une entrevue avec le prince de Polignac, qui le nomma son aide de camp. Lorsque Louis XVIII eut été rétabli sur son trône, il renonça aux armes pour reprendre ses travaux littéraires et politiques.

Il applaudit aux théories émises par Lamennais dans l’Essai sur l'indifférence et fut, avec Chateaubriand, l'un des fondateurs du journal Le Conservateur (1818). Les articles qu'il publia dans cette feuille, ainsi que dans Le Défenseur, qui lui succéda et auquel Lamennais collabora, furent empreints du même caractère de royalisme et de « nationalité ».

Genoud mit à profit quelques mois de loisirs pour faire un voyage en Vendée avec Auguste de La Rochejaquelein. C'est là qu'il fit la connaissance de Léontine Le Caron de Fleury (1795-1834), parente de Racine et de La Fontaine, éduquée par la comtesse de Chastenet-Puységur, qu'il épousa[3].

De 1821 à 1824, sa traduction de la Bible remporta un succès notable, et lui permit de constituer une solide fortune, que confortèrent ses activités dans la presse. En 1821, il devint le propriétaire du journal L'Étoile, qui soutint la politique de Villèle, et passe rapidement pour l'organe officieux du ministère.

Le , il reçut de Louis XVIII une pension et des lettres de noblesse et fut nommé maître des requêtes par le comte de Peyronnet. Néanmoins, il fut destitué par le vicomte de Martignac parce qu'il avait pris, à partir de 1827, la direction de La Gazette de France, dans laquelle il avait fondu L'Étoile et soutenait constamment la cause de la monarchie et de la religion, tout en attaquant vivement la politique du nouveau ministère, jusqu'à contribuer puissamment à sa chute.

Directement mêlé aux tractations auxquelles donna lieu la composition du cabinet suivant, il rompit avec Peyronnet et Polignac après d'inutiles efforts pour y faire entrer Villèle, et resta sur un terrain d'opposition où il fit preuve, à plusieurs reprises, d'une incontestable logique et d'une réelle énergie. Huit jours avant les ordonnances de Saint-Cloud, le , il écrivait dans la Gazette : « Les libertés publiques sont un fait primitif parmi nous, et un fait primitif est un droit. La tactique de la faction qui veut renverser la dynastie est de pousser les royalistes dans la fausse voie des exagérations et des coups d'État ; la nôtre doit être de nous rallier franchement à la monarchie représentative. Il faut bien qu'on le sache, la Charte n'a fait que traduire, dans la langue du jour, les anciennes constitutions de la monarchie. Or, dans les anciennes constitutions de la monarchie, c'était un droit des peuples d'être consultés. Les malheurs du royaume prirent naissance dans la désuétude de ce droit. Elle affaiblit le trône en diminuant sa popularité. » On trouve dans ce passage un écho de la rhétorique des parlements de l'Ancien Régime dans leur combat contre le pouvoir royal au XVIIIe siècle.

Monarchie de Juillet

Sous la monarchie de Juillet à laquelle il s'opposa, il précisa ses idées politiques et sa conception du « royalisme national » : son programme politique reposait en effet sur l'alliance de l'hérédité royale et du suffrage universel. Sa devise, « La royauté nationale, la liberté, l'égalité politique, le catholicisme ou la fraternité », reflète la volonté de concilier pensée contre-révolutionnaire et aspirations de 1789[4].

Après 1830, il attaqua vivement la monarchie de Juillet : « Philippe d'Orléans, écrivit-il, est proclamé roi. Ce n'est point par le droit de sa naissance qu'il arrive au trône. Ce n'est pas non plus par le suffrage constaté du peuple. Des députés, élus en vertu d'un principe de légitimité, sans mandat pour ôter ou décerner la couronne, l'ont salué d'un titre qu'ils pouvaient tout aussi valablement accorder à tout autre. Ici la légitimité héréditaire est écartée, la légitimité de la nation n'est comptée pour rien[5]. »

Ces attaques valurent à la Gazette de France plus de quarante procès en cour d'assises et son directeur fut fréquemment condamné à la prison. En raison de la singularité de son programme, il se trouva très isolé au sein de la presse. « Il se faisait remarquer, écrit Gustave Vapereau, par son activité d'esprit, par sa préoccupation constante de mettre en scène sa personnalité, par une manière pompeuse et oratoire, plus faite pour la prédication que pour le journal. »

Mis en demeure par le Courrier français de formuler nettement ses aspirations, Genoud se déclara partisan de la périodicité des états généraux, de la liberté d'association, de l'administration gratuite, de l'affranchissement des communes, de la liberté d'enseignement, de la création d'une Chambre haute non héréditaire et dont la formation ne serait pas laissée à la discrétion du pouvoir et à la répartition de l'impôt par des assemblées provinciales, départementales et communales. Pour lui, les assemblées communales et cantonales doivent pouvoir élire les assemblées provinciales qui à leur tour élisent l'assemblée nationale.

En politique étrangère, le théoricien du royalisme national est favorable au principe des nationalités dans lequel il perçoit l'application du principe chrétien et civilisateur appliqué au droit international : il rejette les traités de 1815 et souhaite l'accession de la France à ses frontières naturelles, à savoir jusqu'à la ligne du Rhin[6].

Cette dĂ©claration fut immĂ©diatement suivie de la saisie de La Gazette de France qui fut Ă©galement interdite en Autriche, en Prusse, en Russie, dans les États sardes et en Italie. Elle ne dĂ©sarma pas pour autant et fit, pendant toute la durĂ©e du règne de Louis-Philippe, une campagne acharnĂ©e en faveur de la rĂ©forme parlementaire et du suffrage universel. Il fut vigoureusement combattu par La Quotidienne, organe des ultra-royalistes, mais Genoud tint bon sur ce sujet. La tendance incarnĂ©e par Genoud et La Gazette de France se distingue assez nettement des autres factions lĂ©gitimistes. Se baptisant « royaliste national Â», Genoud reprĂ©sente un royalisme nationaliste, gallican et ouvert Ă  la dĂ©mocratie.

Par son activisme et son intransigeance, il devint un des chefs de file du légitimisme, notamment dans les milieux populaires du Midi[4]. Son hostilité à la monarchie de Juillet le pousse à approuver des alliances parlementaires avec les républicains contre la majorité orléaniste[Note 1].

En 1834, devenu veuf, Genoud fut ordonné prêtre[4] et se fit appeler l’abbé de Genoude. Il créa la Société des réformistes et en réunit un congrès de la presse réformiste de droite qui exigea un élargissement massif de l'électorat[7].

Il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique Correspondant[8].

Le , il fut élu député par le 2e collège électoral de la Haute-Garonne[Note 2], il prit place à droite mais se trouva très isolé au sein de la Chambre. En 1847, le discours qu'il prononça sur la réforme électorale ne fut approuvé ni par les légitimistes, ni par la majorité gouvernementale. En 1848, il ne signa pas la proposition de mise en accusation du ministère Guizot.

Seconde RĂ©publique

Après la révolution de 1848, il fit de multiples et vaines tentatives pour entrer à l'Assemblée constituante. Elles échouèrent de peu dans l'Hérault[Note 3] : l'établissement du suffrage universel pour lequel il avait tant combattu, ne lui fut pas favorable en 1848.

Iconographie

Une médaille à l'effigie de l'abbé de Genoude a été exécutée par le graveur et sculpteur Raymond Gayrard en 1849. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 0277).

Ĺ’uvres

A. E. Genoud a publié de nombreux écrits, appartenant les uns à la polémique, les autres à la théologie et à l'histoire.

Ĺ’uvres politiques et diverses

  • RĂ©flexions sur quelques questions politiques, 1814
  • Voyage dans la VendĂ©e et dans le midi de la France, suivi d'un Voyage pittoresque en Suisse, Paris, Nicolle, 1821, in-8, 261 p.
  • ConsidĂ©rations sur les Grecs et les Turcs, 1821, in-8
  • La Raison du christianisme ou preuves de la religion, tirĂ©es des Ă©crits des plus grands hommes, 1834-1835
  • La Vie de JĂ©sus-Christ et des ApĂ´tres, tirĂ©e des saints Évangiles, 1836, 2 vol. in-8
  • Leçons et modèles de littĂ©rature sacrĂ©e, avec Lourdoueix, 1837, in-8
  • La Raison monarchique, 1838, in-8
  • Exposition du dogme catholique, 1840, in-8
  • DĂ©fense du christianisme par les Pères, 1842, in-12
  • La divinitĂ© de JĂ©sus-Christ annoncĂ©e par les prophètes, 1842, 2 vol. in-12
  • Lettres sur l'Angleterre, 1842, in-8
  • Histoire d'une âme suivi de quelques fragments sur le Plessis-aux-Tournelles, Paris, Librairie de Perrodil, 1844, in-8 (ouvrage autobiographique)
  • Histoire de France, 1844-1848, 23 vol. in-8
  • Sermons et confĂ©rences, 4e Ă©d., 1846, in-12

Genoud a dirigé la publication intitulée Bibliothèque chrétienne du XIXe siècle dans laquelle il a publié sa traduction des Pères de l'Église des trois premiers siècles.

Traductions

« Sa renommée comme traducteur, écrit Vapereau, s'est fort affaiblie depuis sa mort. »

  • Les prophĂ©ties d'IsaĂŻe, 1815, in-8
  • Le Livre de Job, 1818, in-8
  • L'Imitation de JĂ©sus-Christ, 1820, in-32 (souvent rĂ©imprimĂ©)
  • La Bible, traduction nouvelle, Paris, Imprimerie royale, 1820-1824, 16 vol. in-8 et 1839-1840, 5 vol. in-4 : traduction nouvelle fort vantĂ©e pour son Ă©lĂ©gance et publiĂ©e aux frais de l'État. « Traduction moins exacte que cette de Sacy, mais Ă©loquente, et quelquefois emphatique » (Vapereau)
  • Les Pères des trois premiers siècles, traduits en français, 1837-1843, 9 vol. in-8
Les pères de l'Église (9 vol.)
  • Tome 1 1837 : DĂ©dicace, prĂ©face, prĂ©sentations… ClĂ©ment de Rome: Épitre aux Corinthiens et "deuxième Ă©pitre aux corinthiens" ; BarnabĂ©: Épitre ; Hermas: Le Pasteur ; Ignace d'Antioche: Épitre aux ÉphĂ©siens, Epitre aux MagnĂ©siens, Épitre aux Tralliens, Épitre aux Romains, Épitre aux Philadelphiens, Épitre aux Smyrniens, Épitre Ă  saint Polycarpe ; Polycarpe de Smyrne: Épitre aux Philippiens ; Justin martyr: Discours aux Grecs, Du livre de La Monarchie, Première Apologie, Seconde Apologie
  • Tome 2 1838 : Justin martyr: Dialogue avec le juif Tryphon ; Epitre Ă  Diognète ; Tatien: Discours contre les Grecs ; AthĂ©nagore : Apologie des ChrĂ©tiens, De la rĂ©surrection des morts ; ThĂ©ophile d'Antioche: Les trois livres Ă  Autolyque ; Hermias: Les philosophes raillĂ©s ;
  • Tome 3 1838 : IrĂ©nĂ©e de Lyon: les cinq livres du TraitĂ© contre les hĂ©rĂ©tiques
  • Tome 4 1839 : Minucius FĂ©lix: L'Octavius ; ClĂ©ment d'Alexandrie: Discours aux Gentils, Le PĂ©dagogue, HomĂ©lie "Quel riche peut ĂŞtre sauvĂ© ?", Fragment des Hypotyposes.
  • Tome 5 1839 : ClĂ©ment d'Alexandrie : Les stromates ;
  • Tome 5 bis 1842 : Cyprien de Carthage: Vie et martyre de Cyprien, Ă©vĂŞque de Carthage, Ă©crite par son diacre Ponce, Lettres de saint Cyprien, Règles de conduite pour les vierges, Des lapsi (ou "De ceux qui ont failli dans la foi pendant la persĂ©cution"), UnitĂ© de l'Église, De l'Oraison dominicale, A DĂ©mĂ©trianus, De la VanitĂ© des idoles, De la mortalitĂ©, Des Ĺ“uvres de misĂ©ricorde et de l'aumĂ´ne, Avantages de la patience, De l'envie et de la jalousie, EpĂ®tre Ă  Fortunat, Les trois Livres des tĂ©moignages contre les Juifs adressĂ©s Ă  Quirinus, Concile de CarthageSpectacles publics, Les douze illusions du monde, Gloire du martyre.
  • Tome 6 1841 : Tertullien : Contre Marcion, De la chair de JĂ©sus-Christ, De la RĂ©surrection de la chair, De l'âme, TĂ©moignage de l'âme, De la Couronne du Soldat, Du Manteau, De la Patience, De la PĂ©nitence, De l'Idolâtrie
  • Tome 7 1842 : Tertullien: ApologĂ©tique (ou "DĂ©fense des ChrĂ©tiens contre les Gentils), TraitĂ© des Prescriptions contre les hĂ©rĂ©tiques, Contre les Spectacles, De la Fuite pendant la persĂ©cution. Ă€ Fabius, Aux Martyrs, A Scapula, proconsul d'Afrique, Aux Nations (Livre 1 et 2), Contre les Juifs, Contre Hermogène ("contre l'Ă©ternitĂ© de la matière"), Contre les Valentiniens, Le Scorpiaque (ou "Antidote contre la morsure des Scorpions"), Contre PraxĂ©as (ou "sur la TrinitĂ©"), Du BaptĂŞme, De l'Oraison dominicale, Du Voile des Vierges, De l'Ornement des femmes, A sa femme, Exhortation Ă  la ChastetĂ©, Du JeĂ»ne (ou "contre les Psychiques"), De la Monogamie, De la PudicitĂ©,
  • Tome 8, 1843 : Saint Hippolyte : DĂ©monstration du Christ et de l'Antechrist, DĂ©monstration contre les Juifs, Fragments du Discours contre BĂ©ron et HĂ©licen, Fragments du TraitĂ© contre l'hĂ©rĂ©sie de NoĂ©tius, HomĂ©lie sur la ThĂ©ophanie ; Origène. RĂ©futation de Celse.
La Bible
  • Traduction française seule : Tome 1 de la Genèse Ă  IV Règnes ; Tome 2 suite de IV Règnes Ă  Esaie 31 ; Tome 3 Suite Esaie, fin de l'AT, NT
  • Édition Latin-Français Tome 1, Tome 2, Tome 3, [Tome 4], Tome 5,
Autres ouvrages

Notes et références

Notes

  1. Il existe alors quatre autres tendances légitimistes en plus de celle de Genoud : les absolutistes fidèles à l'héritage de l'Ancien Régime, les traditionalistes agraires, présents surtout dans l'Ouest et favorables à l'insurrection, les « torystes », groupe parlementaire proches d'un ralliement avec la droite orléaniste, et enfin les « libéraux » de Berryer, alliés pour leur part à la gauche dynastique et aux républicains.
  2. 245 voix sur 383 votants et 521 inscrits contre 127 Ă  Pierre Magne
  3. Le , lors d'une Ă©lection complĂ©mentaire, il obtint 23 492 voix contre 24 075 voix au rĂ©publicain Laissac. L'Ă©lection ayant Ă©tĂ© invalidĂ©e, le candidat rĂ©publicain l'emporta Ă  nouveau, un peu plus nettement lors d'un nouveau scrutin le 24 septembre suivant. Le 4 juin 1848, lors d'une Ă©lection partielle dans le dĂ©partement du Nord, il obtint 6 479 voix contre 48 862 Ă  Antony Thouret, rĂ©publicain, Ă©lu, 26 774 Ă  M. Auguste Mimerel et 11 641 Ă  Ulysse TencĂ©. Le 17 septembre de la mĂŞme annĂ©e, il Ă©choua, dans le mĂŞme dĂ©partement, avec 14 815 voix contre 26 123 au colonel NĂ©grier, Ă©lu, et 19 685 Ă  Louis-NapolĂ©on Bonaparte.

Références

  1. Pierre Larousse, « Genoude (l’abbé Antoine-Eugène) », Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. 8e, , p. 1166.
  2. Cité par le Dictionnaire des parlementaires français.
  3. Sur Mme Genoud, voir M. Maître, Eloge funèbre de madame de Genoude, prononcé le 10 mars 1834 en l'église du Plessis-aux Tournelles, sl nd.
  4. Sous la direction de Jean-Clément Martin, Dictionnaire de la Contre-Révolution, Pierre Triomphe, « Genoude, Eugène de », éd. Perrin, 2011, p. 277.
  5. Cité par le Dictionnaire des parlementaires français
  6. Biographie de M. de Genoude par un collaborateur du journal "Le Bourbonnais" (1844), p. 153.
  7. Stéphane Rials, Le légitimisme, collection Que sais-je ?, éd. Presses Universitaires de France, mai 1983, p. 20.
  8. « Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et « Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques - cths.fr.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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