Saint-Jean-Poutge
Saint-Jean-Poutge (Sent Joan Potge en gascon) est une commune française située dans le centre du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.
Saint-Jean-Poutge | |
Château de Herrebouc. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne |
Maire Mandat |
Philippe Lafforgue 2020-2026 |
Code postal | 32190 |
Code commune | 32382 |
Démographie | |
Population municipale |
312 hab. (2020 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 43′ 37″ nord, 0° 22′ 42″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 225 m |
Superficie | 10,8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Fezensac |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-Poutge est une commune rurale qui compte 312 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Saint-Jean-Poutgeois ou Saint-Jean-Poutgeoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Herrebouc, inscrit en 1926.
Géographie
Localisation
Saint-Jean-Poutge est une commune de l'aire d'attraction d'Auch située Gascogne dans le centre du département du Gers sur la Baïse.
Communes limitrophes
Saint-Jean-Poutge est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Biran, Caillavet, Jegun, Saint-Paul-de-Baïse et Vic-Fezensac.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1080 ha ; son altitude varie de 105 à 225 mètres[2].
La commune s'étend essentiellement dans la vallée de la Baïse, sur les premiers contreforts des collines de la rive gauche et plus largement sur celles de la rive droite avec un point culminant de 225 mètres à Taillefer.
Saint-Jean-Poutge se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
Hydrographie
La commune est arrosée par la Baïse et ses nombreux petits affluents qui drainent les deux versants. Au couchant, sur la rive gauche celui de Caillavet et Vic-Fezensac, au levant, sur la rive droite celui de Biran et Jegun,
- Affluents de rive gauche: Les ruisseaux de Bastard, de Bordes formé des ruisseaux de Cassagne et de Dané, de Barbazan (anciennement : le Louichou), de La Casse, de Pléhaut, du Caillou.
- Affluents de rive droite : Les ruisseaux de la Molère formé de la réunion des ruisseaux du Bascou et de Baron, du Grand Bois, de Martin, de Bilanchon, ce dernier servant de limite avec Jegun.
Saint-Jean-Poutge était le terminus de la partie navigable de la Baïse. Le port, avec son quai de 150 mètres, pouvant accueillir trois bateaux, était installé rive droite, sur un terrain appartenant à la commune de Biran. Le port accueillit les premières barques en 1877.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaucaire », sur la commune de Beaucaire, mise en service en 1973[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 777,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 19 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[13] à 13,5 °C pour 1991-2020[14].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[15] : la « lande de Cassagne » (4 ha), couvrant 2 communes du département[16].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-Poutge est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [I 1] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), prairies (24,6 %), forêts (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (4,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Lignes de diligences: au XIXe siècle, l'ancienne route nationale 639 et la route nationale 124 étaient chacune desservie par une ligne de diligence qui se croisaient à Saint-Jean-Poutge. Le maire devait désigner le maître de poste du relai de chaque ligne. (source: registre de délibération du conseil municipal)
Commencée sous Henri IV jusqu'à Nérac, la canalisation de la Baïse ne sera poursuivie qu'au XIXe siècle. D'abord jusqu'à Condom en 1840, jusqu'à Beaucaire en 1868. Il faut attendre pour voir accoster les premières barques à Saint-Jean-Poutge. Prévue jusqu'à Mirande par une loi du , la canalisation s'arrêta à Saint-Jean-Poutge par décision ministérielle du . Avec 4,30 m de largeur et 28 m de longueur, les écluses permettaient la circulation de gabarres à fond plat, chargées de 80 tonnes de marchandises. Les premières accostèrent en . Un quai, long de 150 mètres pouvait accueillir trois bateaux alignés.
Les bateaux transportent vers Bordeaux, via le canal latéral à la Garonne et parfois vers Toulouse les produits locaux : vins, eaux de vie, céréales, farines, bois. A la remontée, ils amènent des matériaux lourds: fer, charbon, ciments, gravier de Garonne et des produits plus rares: huiles, poissons séchés, produits coloniaux, pétrole. Les retombées économiques sur le village ne tardent pas. Le commerce et l'artisanat liés à la navigation se développent : vente de chevaux et de mules pour la traction, selliers, bourreliers, forgerons, rouliers, réparations des bateaux, auberges et hôtels.. Après le développement rapide les premières années, 60 bateaux transportent en moyenne 5000 tonnes de fret chaque année, la navigation souffre ensuite de la crise du phylloxéra. Elle connaît une baisse pendant la guerre de 14-18 puis un inexorable déclin dû à la concurrence du rail et de la route. La Baïse sera définitivement déclassée en 1954.
Transport ferroviaire:: Tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle, le conseil municipal fut informé à plusieurs reprises d'un projet qui resta dans les cartons, la traversée de son territoire par une voie ferrée Condom-Mirande par la vallée de la Baïse. Il fallut attendre 1925 pour voir la ligne la ligne d'Eauze à Auch traverser la commune au niveau de Pléhaut. Un premier projet faisait passer cette ligne par Ordan-Laroque et la vallée de l'Auloue avec une gare au pied du village.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-Poutge est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1999, 2000, 2009 et 2014[23] - [20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 175 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 175 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Toponymie
La commune de Saint-Jean-Poutge est souvent confondue avec son homonyme Saint-Jean-Poudge (Pyrénées-Atlantiques), dont la prononciation est pratiquement identique.
L'origine du nom poutge: Selon une large majorité d' historiens locaux, une Poutge, Pouche ou Potge désigne une voie très ancienne, parallèle à la rivière et tracée au pied du coteau, généralement rive droite. Poutge ou pouche serait alors un mot de la famille de podium pour en désigner le pied. On trouve une pouche à Boulogne sur Gesse, à Simorre et Saramon le long de la Gimone, à Lamaguère, le long de l'Arratz, au pied de Monbert au bord de la Baïse, de le Baïse, à Monclar/l'Osse. Sources: Bruno Sirven (Paysage du Gers), H Polge (BSAG 1959).
Le nom Saint-Jean-Poutge est formé de la réunion du nom de la paroisse "Saint-Jean" et de la "poutge" voisine qui passait à proximité. Celle-ci est une ancienne vieille voie d'origine gallo- romaine qui court sur la rive droite de la Baïse et relie les Pyrénées à la vallée de Garonne. On peut objecter que la poutge est rive droite et le village sur rive gauche. (Bizarrerie de l'histoire ou migration du village, créé rive droite et déplacé rive gauche à une époque indéterminée !)
Histoire
Antiquité
Le relais routier antique de la mutatio Vanesia[26], mentionné dans l’Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem par l'Anonyme de Bordeaux (333 après JC) a été identifié sur le site de La Molère. Après plusieurs campagnes de fouilles, il a été rendu à la culture en septembre 2013. Il s'agit d'un rare ensemble de vestiges d'un relais routier qui atteste de la circulation sur les voies de l'Empire romain. C'était le seul relais qui se trouvait entre les villes d'Elusa (Eauze) et Auscius (Auch) sur la Via Aquitania (le tracé de cette voie est habituellement décrit pour l'essentiel en rive droite de Garonne en partant de Burdigala (Bordeaux) jusqu'à Agen, l'anonyme en 333 décrit un parcours officiel entre Burdigala et Tolosa qui est celui des étapes du cursus publicus, c'est soit un tracé parallèle ou l'évolution de la Via Aquitania au IVe siècle).
Cette station du cursus publicus était situé à 12 lieues gauloises (environ 27 km) de la Civitas Elusa (Eauze) et à 8 lieues (environ 18 km) de la Civitas Auscius (Auch). La distance à vol d'oiseau de ces deux villes est de 45 km attestant de la rectitude de cette voie romaine. La proximité nécessaire d'un point d'eau pour toute mutatio et le nom latin de la Baïse ont facilité les recherches des vestiges en proximité de la rivière. L'intérêt archéologique de cette mutatio réside dans sa rareté, en effet, il n'existe que peu d'exemples de fouilles détaillées de ce type de stations au contraire des mansiones (décrites dans tous les itinéraires antiques) ou bien des villes (civitas) de tailles bien plus importantes.
Une première campagne de prospection en 1999 a permis de localiser ce qui pouvait être la station recherchée en rive droite. De plus, profitant de la période de sécheresse une prospection aérienne a révélé le plan des bâtiments antiques ce qui a contribué à entreprendre dès 2009 des fouilles préliminaires sur le base de 4 sondages mais aussi de mettre en évidence la voie romaine qui faisait de l'ordre de 7 mètres de large et était revêtue de gros blocs de calcaire. En 2010[27], un grand décapage de 650 mètres carrés a permis de révéler les différents corps de bâtiment, une partie pour l'activité chevaux et chariots et une autre partie pour l'accueil des voyageurs avec des thermes séparées par une grande cour. Ces fouilles ont mis en évidence également des outils et des pièces de monnaie.
En 2012[27], les travaux ont permis de déterminer que les premiers bâtiments datent de la période d'Auguste mais que l'essentiel des fouilles concernent la période Flavienne, les thermes ayant sensiblement évolués en plusieurs étapes de cette première période jusqu'au début du Ve siècle. Les cours qui accueillaient les animaux et les charrettes étaient protégées par des toitures. Une dernière campagne de fouilles a eu lieu en 2013 puis le site a été restitué à son activité agricole. Le rapport final[28] détaille l'ensemble des découvertes archéologiques faites sur ce site.
Au delà
Le territoire actuel de la commune résulte de la réunion de quatre anciennes seigneuries: Pléhot (orthographe ancienne), Herrebouc, La Molère et Saint-Jean-Poutge.
Pléhaut: Le château est aujourd'hui une propriété privée, convertie en chambres d'hôtes. Il conserve dans sa partie nord, une tour féodale, fief d'une branche des Ferrabouc sur laquelle on possède peu de documents. Plus tard, le château et la seigneurie revint par mariage à la famille Du Mayne ou Dumaine issue de la salle de Nalies en Vic Fezensac. Le , l'intendant de Montauban rendit un jugement qui reconnut la noblesse de cette famille au vu des documents qui remontaient à 1496. En , ée, Joseph-Marie du Mayne, dernier représentant de la lignée ne vend le château et le seigneurie à Blaise Delort, magistrat Vic Fezensac. Le fils de ce dernier, le général d'Empire Marie-Joseph, Raymond Delort se retira au château après Waterloo et revendit le domaine en 1827 au magistrat condomois Jean-Baptiste Salle Estradère. La paroisse de Pléhaut est devenue l'une des 950 communes du Gers, créées le . Elle a conservé son autonomie jusqu'en 1839, où un décret du roi Louis-Philippe la rattacha à Saint-Jean-Poutge.
La Molère : Cette petite seigneurie dont le château est située à l'intersection de deux voies romaines et à proximité du relais de la station de Vanesia, perdit très tôt son autonomie. Au hasard des ventes et mariages, elle fut rattachée à Herrebouc ou à Saint-Jean-Poutge. En dernier lieu, Françoise de Monlezun, épouse de Bernard de Pardaillan, vendit la Molère à Verduzan seigneur de Herrebouc en 1640.
Herrebouc: Les historiens supposent qu'il existait un château primitif à proximité du hameau de même nom. Le château actuel, fin XIIIe, début XIVe siècle, s'élève au bord de la Baïse pour protéger le moulin construit à la même époque. C'est une tour carrée de 13 m de côté et 16 m de hauteur, aux murs de 1,60 mètre d' épaisseur construit à l'angle d'un vaste quadrilatère fermé par des bâtiments agricoles. Il possédait une église dans son angle sud-ouest, construite en 1613 et dont il ne reste que le mur sud percé de trois ouvertures. Le château, construit par la famille Ferrabouc, passa aux mains de familles prestigieuses: les Castelbajac, les Verduzan qui lui donnèrent son visage actuel. Roger, le dernier de la lignée le vendit en 1780 à son beau-frère Anthoine de Cours qui n'ayant pas émigré le conserva pendant la Révolution. Puis sa fille Anne, épouse d'Abbadie de Saint-Germain, puis leur fille Charlotte épouse du marquis de Dampierre et le fils de ce dernier, le comte de Dampierre. En 1852, le château et les terres sont achetés par Philippe Dieuzède. Sa sœur Catherine en hérite puis il change trois fois de main par héritage féminin : Jeanne, épouse Dat puis Marie, épouse Amiot puis Marie-Louise, épouse Massenet. En 1940, il est acheté par Jean Charles Detheuil, en 1949 par Pierre Lagaillarde puis son fils Jean. En 1999, il devient propriété d' Henri Fitte dont les remarquables restaurations ont redonné au château un lustre perdu depuis longtemps car, déserté par les propriétaires successifs, le château n'avait été habité pendant 150 ans que de simples fermiers.
Le hameau de Herrebouc s'est développé à une centaine de mètres au sud -ouest du château. en 1860, il comptait 60 habitants avec quatre propriétaires agriculteurs, plusieurs artisans : trois charpentiers, un meunier, un presseur d'huile, un terrassier, un barbier et même une sage femme. l
Saint-Jean-Poutge: Au fil de l'histoire, cette seigneurie occupa souvent un rôle de premier plan grâce à sa situation géographique et à la personnalité de plusieurs de ses seigneuro. Elle possédait un château féodal dont il ne reste pas une pierre entre route et Baïse à la sortie sud du village et une tour du seigneur dans le vieux village en bordure du gué de la Baïse. Un second château, à allure de grosse ferme fut construit au XVIIIe siècle.
Les plus anciens documents retrouvés attribuent la seigneurie à la famille de Luppé dont Fortaner, le dernier de la lignée à Saint-Jean-Poutge, attribua les "coutumes " aux habitants le . En 1310, la seigneurie est vendue aux Montlezun de Saint-Lary. Vers 1420, Jean de Montlezun, auteur des Montlezun de Saint-Jean-Poutge, reçut la seigneurie en apanage. Ses descendants la conserveront jusqu'en 1654. A cette date, Françoise de Montlezun, la dernière de la lignée, épouse de Pardaillan, sans postérité, testa en faveur de son neveu Jean-Louis de Pardaillan, seigneur de Séailles.
En 1724, Pierre-Apulée, le fils de ce dernier vendit la seigneurie à Antoine Sérignac de Belmont. Son fils Dominique. lui succéda. Le fils cadet de ce dernier, Charles de Sérignac, reçut Saint-Jean-Poutge en apanage. Après son émigration, en 1793, la seigneurie fut confisquée comme Bien national, divisée en 9 lots et vendue aux enchères.
La Révolution créa deux communes : Pléhaut (nouvelle orthographe) et Saint-Jean-Poutge avec la réunion de Herrebouc et La Molère.
Pendant son demi-siècle d'indépendance, Pléhaut successivement sept maires : Lissagaray (prénom inconnu), Joseph Grousselle, Guillaume Lissagaray, en 1813 Jean-Baptiste Sansot, en 1830 Georges Dambau, en 1832 Bertrand Agut, en 1835 J. Baptiste Sansot. Le , Louis-Philippe signe le décret du rattachement de Pléhaut à Saint-Jean-Poutge.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[29] - [30].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement d'Auch de la communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne et du canton de Fezensac (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Jean-Poutge faisait partie de l'ex-canton de Vic-Fezensac) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Cœur de Gascogne.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2020, la commune comptait 312 habitants[Note 7], en diminution de 1,89 % par rapport à 2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Saint-Jean-Poutge fait partie de l'académie de Toulouse.
Activités sportives
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 138 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 300 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 000 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,4 % | 6,1 % | 7,1 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 173 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 57 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 56 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 126, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,5 %[I 10].
Sur ces 126 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
32 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Jean-Poutge au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 32 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 9,4 % | (12,3 %) |
Construction | 8 | 25 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 14 | 43,8 % | (27,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 3,1 % | (3,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 15,6 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 1 | 3,1 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 43,8 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 32 entreprises implantées à Saint-Jean-Poutge), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
La lecture des recensements, tout au long du XIXe siècle, permet d'évaluer les changements de l'économie locale. À partir de 1836, le village d'agriculteurs avec quelques rares artisans (Cordonnier, tisserand, meunier, charron, tuilier, forgeron, tonnelier, a vu disparaître peu à peu les agriculteurs et apparaitre une large majorité d'artisans et commerçants. Ces changements coïncident avec la rectification de la route nationale puis impériale entre Ordan et Vic vers 1850 et l'arrivée de la navigation dans la décennie 1870.
On vit d'abord apparaître deux auberges, un boucher, un boulanger, un épicier, un roulier, une foule de terrassiers, un médecin, un vétérinaire. Plus tard, ce sera un maréchal ferrant, uns second boulanger, des rouliers, un presseur d'huile, une troisième auberge, plusieurs couturières.. Le village connut un essor important avec l'arrivée de la navigation. Sa situation, au terminus de la partie navigable de la Baïse et au croisement de deux grandes routes, en ont fait un important lieu d'échange de marchandises importées et exportées. Les producteurs des environs expédiaient vers Bordeaux et même Toulouse des vins et eaux de vie, des céréales et des farines, et même des bois et pierres de carrières pour la construction des ponts d'Aiguillon et Agen. Les commerçants du village des bourgs environnants venaient s'approvisionner en denrées coloniales, huiles, épices, poivre, tabacs, liqueurs et vins étrangers, draps, toiles de lin et de coton,, bière, faïence, verrerie, poissons séchés, pétrole lampant. Les entrepreneurs et négociants venaient de loin se fournir en matériaux lourds et encombrants : fers, charbon, sable, gravier de Garonne, plâtre, chaux. Le village vit se développer des commerces et artisanats liés à la navigation : hôtels et auberges pour mariniers et charretiers, écuries, maréchaux Ferrants, vétérinaires, commerce de chevaux et de mules pour la tractions de bateaux.
Agriculture
La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 705 ha[41] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Herrebouc (XIVe s.)[42] - [43]. Récemment restauré, ses dépendances abritent une exploitation viticole.
- Château de Pléhaut : base féodale construite au confluent de la Baïse et de son affluent le ruisseau de ¨Pléhaut dans une zone très boisée d'où viendrait son nom primitif "Pleno folloe". La partie féodale est englobée dans un agrandissement du XVIIIe siècle, doublé au XIXe par Salle Estradère. Dros, propriétaire en 1940 a ajouté une tour en opposition totale au style du château.
La commune compte trois moulins à eau très anciens : Le petit moulin du Mouliot sur le ruisseau de Barbazan à l'ouest du hameau du Peyré. Ce fut le moulin à farine du château de Pléhot transformé en moulin à huile après la Révolution. Actuellement gîte rural.
Le moulin de Herrebouc, propriété de château. A fonctionné jusqu'aux années 1950, moulin à huile (huile de lin et huile de chanvre), a fonctionné au lieu-dit "LA HOUNT" au bas de la descente au nord du hameau de Herrebouc. En 1856, Louis Bessagnet construisit la maison et le moulin et s'installa "presseur d'huile". En 1872, son gendre Jean Dupont lui succéda et exploita le moulin jusqu'en 1890 où il devint fermier du moulin à farine de Herrebouc.
Le moulin de Saint-Jean-Poutge construit vers 1310 par les moines de Lacazedieu sur un terrain donné par le seigneur de Saint-Jean-Poutge. Moulin à trois meules et moulin à foulon, Bien national à la Révolution, il fut acheté par Antoine Daubas, premier maire de la commune. Après 1840, il change plusieurs fois de propriétaires: le comte de Dampierre, châtelain de Herrebouc, en 1856, le meunier Jean-Baptiste Lacoste, puis son fils Antoine, Joséphine, la veuve de ce dernier. Puis Léon et Eugène Dauzère, respectivement frère et neveu de Joséphine Lacoste. En 1913, il est acheté par Adrien Mauroux. À partir de 1856, les propriétaires successifs ont ajouté une scierie puis une boulangerie, des turbines pour produire électricité nécessaire à l'éclairage du moulin puis pour éclairer le village. D'abord les parties communes et la mairie puis les particuliers. Après 1900, le moulin bénéficie d'importantes modernisations techniques et devient progressivement l'une des plus importantes minoteries du département. Le moulin sera fermé en pleine production en 2008. La production d'électricité a été conservée Le , le meunier Louis Mauroux, résistant de la première heure, est arrêté par la feldgendarmerie. Déporté, il mourra au camp de Mauthausen le .
La commune a compté un quatrième moulin situé sur le ruisseau de Barbazan en amont du Mouliot. Ce fut un petit moulin féodal qui fonctionnait grâce à un lac. Les textes du XVIIIe siècle, conservés aux archives municipales, le désignent sous le terme de "moulin rompu" et ajoutent que le lac est comblé et rendu à la culture.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un moulin à huile existait à Herrebouc, dans la maison dite à "La Hount". Il fut créé et exploité par la famille Bessagnet puis la famille Dupont, futur meunier du moulin à farine de Herrebouc. Ce moulin produisait une 'huile fine utilisée pour l'éclairage des maisons aisées et des églises. à partir de graines de lin.
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Poutge est récente. Après sept années de travaux, elle est inaugurée et ouverte au culte le . Construite sur des plans de l'architecte départemental, Francou, sur terrain acheté au sieur Joseph Delteil, elle remplace une très ancienne église romane qui s'élevait dans l'angle nord-ouest de l'actuel cimetière. L'ancienne église n'est démolie qu'après l'inauguration de la nouvelle. C'était une exigence du conseil municipal qui ne voulait pas priver ses administrés d'un lieu de culte.
- Chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Pléhaut. La commune possède une chapelle à Pléhaut dédiée à Marie-Madeleine. Primitivement, elle s'élevait devant le château ; elle fut transférée avec son cimetière à la demande du châtelain et à ses frais en 1836 à l'emplacement actuel.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Paul Török, né le 17/10/1936 à Pléhaut (Saint-Jean-Poutge), mort à Valognes le 03/01/2017. Titulaire d'un doctorat 3e cycle en art et archéologie. Critique de cinéma, scénariste, animateur de radio, écrivain de science-fiction, professeur de narratologie.
- Camille Dauzère : (1869 - 1944) ; né au Bilan (Saint-Jean-Poutge) le , professeur agrégé de physique. Il est nommé directeur de l'observatoire du Pic du Midi de 1920 à 1931.
Héraldique
Blason | D'or à la bande ondée de sinople chargée en chef d'un navire habillé d'argent et en pointe d'une roue à aubes du même; à la bordure de gueules chargée de quatre tours d'or, 1, 2 et 1. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085):
- Guy Miquel : Saint-Jean-Poutge en Gascogne ( édition 2013 modifiée en 2021)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-Poutge » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-Poutge » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-Poutge » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Jean-Poutge - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Notice no PA00094915, base Mérimée, ministère français de la Culture : Château de Herrebouc
- Jacques Gardelles, Herrebouc, pp. 117-123, dans Congrès archéologique de France. 128e session. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970