AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Beaucaire (Gers)

Beaucaire (BÚucaire en gascon) est une commune française située dans le nord du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.

Beaucaire
Beaucaire (Gers)
Une vue ancienne de la Place du Monument avec l'Ă©glise Notre-Dame-des-Pommiers
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes de la TénarÚze
Maire
Mandat
Raymonde Barthe
2020-2026
Code postal 32410
Code commune 32035
DĂ©mographie
Gentilé Beaucairien, Beaucairienne
Population
municipale
239 hab. (2020 en diminution de 13,41 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 50â€Č 18″ nord, 0° 23â€Č 08″ est
Altitude 97 m
Min. 85 m
Max. 208 m
Superficie 16,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Condom
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BaĂŻse-Armagnac
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Beaucaire
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Beaucaire
GĂ©olocalisation sur la carte : Gers
Voir sur la carte topographique du Gers
Beaucaire
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Beaucaire

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la BaĂŻse, le ruisseau de Manipau, la BĂšze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Beaucaire est une commune rurale qui compte 239 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 742 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Condom. Ses habitants sont appelĂ©s les Beaucairiens ou Beaucairiennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Beaucaire est une commune rurale de 280 habitants, situĂ©e sur les bords de la BaĂŻse, au cƓur de la Gascogne.

    Le centre du village est situé dans une plaine agricole, alors que son hameau de Pardailhan se situe sur les hauteurs en surplombant les vallées de la BÚze et de la Baïse.

    Beaucaire est située en TénarÚze, zone de production d'Armagnac.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Ayguetinte, Bezolles, Castéra-Verduzan, LagardÚre, RozÚs et Valence-sur-Baïse.

    GĂ©ologie et relief

    Beaucaire se situe en zone de sismicité 1 (sismicité trÚs faible)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Beaucaire.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainĂ©e par la BaĂŻse, le ruisseau de Manipau, la BĂšze, le ruisseau de Mardan, le ruisseau du Merlat, le ruisseau le gaillĂšre et par deux petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 12 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La BaĂŻse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'Ă©coule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Saint-LĂ©ger, aprĂšs avoir traversĂ© 52 communes[5].

    Le ruisseau de Manipau, d'une longueur totale de 10,2 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Osse Ă  Mouchan, aprĂšs avoir traversĂ© 6 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 788 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1973 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[12]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records BEAUCAIRE (32) - alt : 120 m 43° 50â€Č 30″ N, 0° 22â€Č 18″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1973 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,9 2,2 4,2 6,2 10,1 13,3 15,1 15,1 12,1 9,5 5,1 2,6 8,1
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 9,7 11,9 15,9 19,3 21,6 21,6 18,6 14,7 9,4 6,4 13,5
    Température maximale moyenne (°C) 9,9 11,6 15,2 17,6 21,7 25,3 28,1 28,1 25,1 20 13,6 10,2 18,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,6
    16.01.1985
    −13,5
    09.02.12
    −10,5
    01.03.05
    −4
    04.04.1996
    0
    06.05.19
    2
    01.06.06
    6,9
    08.07.1978
    4,9
    30.08.1986
    2
    21.09.1977
    −4,5
    25.10.03
    −10,1
    23.11.1988
    −12
    25.12.01
    −18,6
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20
    02.01.03
    24,3
    24.02.1990
    27,5
    20.03.05
    30,5
    30.04.05
    35,5
    30.05.01
    42
    27.06.19
    41
    23.07.19
    42
    20.08.11
    37
    12.09.16
    33,5
    04.10.04
    27,5
    08.11.1985
    22,1
    17.12.1987
    42
    2019
    Précipitations (mm) 66 57,2 55,9 80,8 75 64,2 49,3 56,2 58,2 72 72,8 70,2 777,8
    Source : « Fiche 32035001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensĂ©e sur la commune[13] : le « bois de Las GoulĂšres » (18 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Beaucaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [15] - [I 1] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Condom, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (70,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (29 %), cultures permanentes (0,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Beaucaire est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la BaĂŻse et le ruisseau de Manipau. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999, 2009 et 2020[21] - [18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beaucaire.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 182 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 182 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

    Toponymie

    Beaucaire signifie « beau caillou Â» ou « beau rocher Â» en gascon. En effet, le village est construit sur un rocher qui surplombe la riviĂšre BaĂŻse.

    Histoire

    AntiquitĂ© et Moyen-Âge

    "Au lieu-dit La Turraque, dans les parcelles 29 et 30 de la section C du plan cadastral, les travaux de la Société d'Aménagement des Coteaux de Gascogne ont amené la découverte et la fouille, en 1965, d'une villa gallo-romaine du Bas-Empire, qui, comme beaucoup de ses semblables, servit de cimetiÚre à l'époque barbare. En une premiÚre campagne de sauvetage, Mlle Mary Larrieu, attachée de recherches au C.N.R.S., a pu reconnaßtre l'ordonnance générale de la nécropole." D'aprÚs Melle Larrrieu, une salle en hémicycle de 5 mÚtres de diamÚtre, dont le sol était recouvert d'une mosaïque polychrome du IVe s., avec triple torsade dans la bordure et rosaces dans la partie centrale, aurait été le premier témoin reconnu de la villa qui a précédé la nécropole. (FER note 1: Gallia 1966).

    Au cours des fouilles des annĂ©es suivantes, une mosaĂŻque polychrome du IVe s., Ă  dĂ©cor d'imbrications, qui revĂȘtait entiĂšrement une galerie large de 2,80 m et longue de plus de 11 m, a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e et restaurĂ©e au musĂ©e de Lectoure. Sur les sols et les niveaux antiques de la villa reposaient les sarcophages monolithes de calcaire ou de grĂšs dont plus de cent ont Ă©tĂ© actuellement dĂ©gagĂ©s dans la zone B. (...)

    Sur ces sarcophages a Ă©tĂ© construit un Ă©difice, sans doute une chapelle, dont il reste peu de choses et, au mĂȘme niveau, apparaissent des tombes bĂąties de moellons avec logette pour la tĂȘte du mort, nĂ©cessairement postĂ©rieures aux sarcophages. La nĂ©cropole remonte peut-ĂȘtre au IVe s. UtilisĂ©e Ă  l'Ă©poque barbare et pendant tout le haut Moyen Age, elle a continuĂ© de servir au moins jusqu'aux XIe et XĂšme s., comme en tĂ©moigne la dĂ©couverte dans les terres enveloppant les tombes d'une obole de BĂ©arn au nom du comte Centulle. L'habitat mĂ©diĂ©val correspondant devait ĂȘtre sur la mĂȘme rive de la BaĂŻse, Ă  300 m au sud, le site fortifiĂ© de La Turraque. (fer note 2: Gallia 1968)

    PĂ©riode Contemporaine

    Ancien port sur la BaĂŻse, Beaucaire est un village qui possĂšde une charmante place conviviale ombragĂ©e qui fait face Ă  une Ă©glise nĂ©ogothique. Dans cette Ă©glise, sont exposĂ©s deux des 121 sarcophages trouvĂ©s non loin de lĂ , lors de fouilles d'une nĂ©cropole mĂ©rovingienne. Le village possĂ©dait un cafĂ© de la marine. Aujourd'hui, la navigation n'est plus possible jusqu'Ă  Beaucaire, cependant, vous pouvez dĂ©couvrir le riche patrimoine naturel et culturel de la riviĂšre BaĂŻse en pratiquant le canoĂ« kayak. Le port de Beaucaire accueille en effet une section canoĂ« du foyer rural du village qui offre aux visiteurs la location et le guidage sur la riviĂšre. L'ancien chemin de halage se dĂ©voile de temps Ă  autre, par un chemin empierrĂ© d'oĂč les mariniers et chevaux halaient les gabarres.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001
    2008
    Marie-ThérÚse CastadÚre DVG
    mars 2008 En cours Raymonde Barthe[24] DVD Retraitée

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[26]. En 2020, la commune comptait 239 habitants[Note 6], en diminution de 13,41 % par rapport Ă  2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    470366430462489740742628650
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    658660644589626609570512487
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    487486474454412398420391387
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    345312297305277286289276246
    2020 - - - - - - - -
    239--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte communale : 3 iĂšme week-end de juillet[29].

    FĂȘte du hameau de Pardailhan: le dernier week-end d’aoĂ»t . Le comitĂ© des fĂȘtes existe depuis 1983

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 121 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 251 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 940 â‚Ź[I 4] (20 820 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]3,5 %8,8 %8,7 %
    DĂ©partement[I 7]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  150 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 8,7 % de chĂŽmeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 8] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais infĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Condom, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 56 en 2013 et 55 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 108, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 10].

    Sur ces 108 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    23 Ă©tablissements[Note 9] sont implantĂ©s Ă  Beaucaire au . Le tableau ci-dessous en dĂ©taille le nombre par secteur d'activitĂ© et compare les ratios avec ceux du dĂ©partement[Note 10] - [I 13]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 21,7 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 23 entreprises implantĂ©es Ă  Beaucaire), contre 14,4 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans le TĂ©narĂšze, une petite rĂ©gion agricole occupant le centre du dĂ©partement du Gers, faisant transition entre lÊŒAstarac “pyrĂ©nĂ©en”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et attĂ©nue le modelĂ©, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[30]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations32231719
    SAU[Note 12] (ha)1 1051 0768771 333

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 32 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] Ă  23 en 2000 puis Ă  17 en 2010[32] et enfin Ă  19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 41 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[33] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 1 105 ha en 1988 Ă  1 333 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 35 Ă  70 ha[32].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau de Pardailhan [34].
    • Église Notre-Dame-des-Pommiers de Beaucaire.
    • Église Saint-Loup de Pardailhan [35] - [36].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges CourtĂšs (dir.), Communes du dĂ©partement du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Beaucaire » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Beaucaire » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Beaucaire » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Beaucaire » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Beaucaire » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Plan séisme
    3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    4. « Fiche communale de Beaucaire », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « la Baïse »
    6. Sandre, « le ruisseau de Manipau »
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    12. « Fiche du Poste 32035001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Beaucaire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF le « bois de Las GoulÚres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    18. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Beaucaire », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    20. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gers », sur www.gers.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Beaucaire », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    24. Site de la préfecture - fiche de Beaucaire
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. Michel de La Torre, Gers : Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5032-2, BNF 35576310).
    30. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    31. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    32. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Beaucaire - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    33. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Gers » (consulté le ).
    34. Le chĂąteau de Pardailhan
    35. contact@tourisme-gers.com, « Comité Départemental du Tourisme Destination Gers », sur http://www.tourisme-gers.com (consulté le ).
    36. « Église Saint-Loup de Pardailhan », sur Sauvegarde de l’Art Français (consultĂ© le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.