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Biran (Gers)

Biran (Biran en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.

Biran
Biran (Gers)
La rue principale et la porte de ville.
Blason de Biran
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne
Maire
Mandat
Patrick Delignieres
2020-2026
Code postal 32350
Code commune 32054
Démographie
Gentilé Biranais, Biranaise
Population
municipale
381 hab. (2020 en diminution de 2,06 % par rapport à 2014)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 49″ nord, 0° 25′ 09″ est
Altitude 207 m
Min. 105 m
Max. 253 m
Superficie 36,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Gascogne-Auscitaine
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Biran
Géolocalisation sur la carte : France
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Biran
Géolocalisation sur la carte : Gers
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Biran
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Biran
Liens
Site web https://biran-commune.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, l'Auloue, le ruisseau Larranchélan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Biran est une commune rurale qui compte 381 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 1 339 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Biranais ou Biranaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : la Pile gallo-romaine, classée en 1875, la vieille porte, inscrite en 1947, une borne, inscrite en 1947, et l'église de Ramensan, inscrite en 1978.

    Géographie

    Localisation

    Biran est une commune de Gascogne située entre la Baïse et l'Auloue. Le village fortifié s'étire sur une crête, le long d'une rue unique. De son passé d'ancien castelnau, il a conservé des vestiges de remparts et des ruines de château.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Antras, Barran, Le Brouilh-Monbert, Caillavet, Jegun, Ordan-Larroque, Riguepeu et Saint-Jean-Poutge.

    Géologie et relief

    Le village est situé sur une crête.

    Biran se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Biran.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baïse, l'Auloue, le ruisseau Larranchélan, le ruisseau de Barriot, le ruisseau de Béoulaygue, le ruisseau de Bernadat, le ruisseau de Cascan, le ruisseau de Cocuron, le ruisseau de Lacomme, le ruisseau de la Couderle, le ruisseau de la Hountasse, le ruisseau de la Humade, le ruisseau de la Molère, le ruisseau de Lartigau, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 46 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].

    L'Auloue, d'une longueur totale de 45,4 km, prend sa source dans la commune de L'Isle-de-Noé et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Baïse à Valence-sur-Baïse, après avoir traversé 16 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 788 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[12] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[13] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 15 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[15] à 13,5 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[17] : les « landes et bois de la Caussade » (15 ha)[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Biran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [19] - [I 1] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), prairies (22 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), forêts (11,5 %), zones urbanisées (0,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Biran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse et l'Auloue. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000, 2009, 2015, 2017, 2018 et 2021[25] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Biran.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 207 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 207 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2002, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

    Toponymie

    Biran vient du patronyme latin Burus, suivi du suffixe anum, sans doute le propriétaire du domaine situé en ce lieu à l'époque gallo-romaine[29].

    Histoire

    La tour de guet.

    Biran est un petit village dont l’histoire s’étale sur plusieurs siècles: Des environs du Ier siècle avec la pile gallo-romaine, au XXe siècle pour les derniers aménagements.

    Un castelnau ou village rue orienté nord-est sud-ouest sorti d’un éperon rocheux qui lui a fourni la pierre nécessaire à la construction de la fortification.

    Au sud-ouest sur la double motte castrale, fut érigé un château fort entre 1080 et 1100, dont il ne reste que la tour de guet (20 m de hauteur).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 ? Henri Cortade
    2001 2008 Paulette Bourdère DVD
    2008 2014 Georges Séris[30]
    2014 En cours Patrick Delignières LR Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32]. En 2020, la commune comptait 381 habitants[Note 7], en diminution de 2,06 % par rapport à 2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 0981 1631 2921 3321 3391 2061 1291 1431 114
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 1281 0901 0501 0581 0201 059980885799
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    772726579613629582604561433
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    427336372336351381389387388
    2020 - - - - - - - -
    381--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 162 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 383 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 950 â‚¬[I 4] (20 820 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]5,4 %5,9 %5,1 %
    Département[I 7]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 235 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (73,6 % ayant un emploi et 5,1 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 56 emplois en 2018, contre 55 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 176, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,8 %[I 10].

    Sur ces 176 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 0,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    30 établissements[Note 10] sont implantés à Biran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 30 entreprises implantées à Biran), contre 14,6 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :

    • Histoire De Pierres, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (332 k€)
    • Taxi Gersois, transports de voyageurs par taxis (113 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations60393332
    SAU[Note 13] (ha)2 6602 8152 4792 617

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 39 en 2000 puis à 33 en 2010[39] et enfin à 32 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[40] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 660 ha en 1988 à 2 617 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 44 à 82 ha[39].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La pile gallo-romaine.
    Retable de l'église Notre-Dame-de-Pitié de Biran

    Deux monuments ont été classés par le ministère de la Culture, La pile gallo-romaine et le retable du XVIIe en l'église Notre-Dame-de-Pitié de Biran.

    • Pile gallo-romaine dite « tourraque de Lacouture Â». Elle se trouve aux environs du Mas de Biran, au milieu d'un champ, bien visible depuis la route. Elle date du Ier siècle apr. J.-C. La pile est en très bon état de conservation. Ce type de construction, courant dans le Gers (une douzaine) est resté longtemps mystérieux, mais on sait qu’il s’agissait de monuments funéraires dédiés à des personnages importants.

    Église Notre-Dame-de-Pitié de Biran

    Le retable de pierre de m de large et de haut du XVIIe siècle est classé aux Monument historique[42]. Il est situé au fond de l'abside de l'église. Cette dernière s'ouvre par un beau portail sculpté de style classique.

    Elle présente aussi un deuxième retable en bois, une statuette de Notre-Dame-du-Pilar rapportée de Saragosse en 1663, une statue de Notre-Dame de Biran remplaçant une plus ancienne, miraculeuse, à l'origine d'un pèlerinage.

    • Église Notre-Dame-de-Pitié de Biran
      Église Notre-Dame-de-Pitié de Biran
    • L'église Notre-Dame-de-Pitié de Biran vue de la motte castrale.
      L'église Notre-Dame-de-Pitié de Biran vue de la motte castrale.
    • Le porche de l’église Notre-Dame-de-Pitié de Biran
      Le porche de l’église Notre-Dame-de-Pitié de Biran
    • Avant-porche original.
      Avant-porche original.
    • Détails de l'avant-porche.
      Détails de l'avant-porche.
    • Détails du retable.
      Détails du retable.
    • Autres détails du retable.
      Autres détails du retable.
    • La tour vue depuis le village.
      La tour vue depuis le village.
    • Tourelles.
      Tourelles.
    • La porte de ville.
      La porte de ville.
    • Une rue du village.
      Une rue du village.

    Cinéma

    En 1994, Étienne Chatiliez, déjà connu pour ses films La vie est un long fleuve tranquille et Tatie Danielle, est venu dans le Gers afin de trouver une ferme pour son prochain film, Le bonheur est dans le pré. Il avait déjà parcouru la Dordogne et les Landes mais n'avait pas trouvé son bonheur. Il voulait tourner dans un pays où l'on fait du foie gras. Comme il venait en vacances à Condom quand il était enfant, il a pensé au Gers. Dans Le bonheur est dans le pré, sorti en 1995, les tournages à la ferme ainsi que les prises de vue des décors naturels alentour, ont été réalisés à Biran, à dix kilomètres de Vic-Fezensac. Étienne Chatiliez cherchait une ferme typique qui domine la campagne. Pour cela, il a vu près de trois cents maisons, mais il n'était jamais satisfait. Il a finalement choisi une ferme typique appartenant à des Anglais, pour y installer son personnage principal incarné par Michel Serrault.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'or aux trois corneilles de sable becquées et membrées de gueules[43].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)
    • Abbé Cazauran, Notre-Dame de Biran, histoire seigneuriale et paroissiale, Auch, Impr. de L. Cocharaux, , 319 p., In-16 (BNF 34111706)
    • Jean-Justin Monlezun, La dévote chapelle de Biran, Auch, J.-A. Portes, , 36 p., In-18 (BNF 30963692)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Biran » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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