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Saint-Georges-sur-l'Aa

Saint-Georges-sur-l'Aa est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Saint-Georges-sur-l'Aa
Saint-Georges-sur-l'Aa
Vue générale du village.
Blason de Saint-Georges-sur-l'Aa
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté urbaine de Dunkerque
Maire
Mandat
Eric Bocquillon
2022-2026
Code postal 59820
Code commune 59532
Démographie
Gentilé Saint-Georgeois
Population
municipale
302 hab. (2020 en diminution de 3,82 % par rapport à 2014)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 58′ 08″ nord, 2° 09′ 54″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 6 m
Superficie 8,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grande-Synthe
Législatives 14e circonscription du Nord
Localisation
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Saint-Georges-sur-l'Aa
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Saint-Georges-sur-l'Aa
Liens
Site web https://saint-georges-sur-laa.fr/

    Géographie

    Localisation

    Saint-Georges-sur-l'Aa est un village du département du Nord, limitrophe de celui du Pas-de-Calais, située dans le « plat pays » de la Flandre maritime, exposée à la montée des océans.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Georges-sur-l'Aa
    Gravelines Loon-Plage
    Saint-Georges-sur-l'Aa Craywick
    Saint-Folquin
    (Pas-de-Calais)
    Bourbourg

    Hydrographie

    Le canal de l'Aa.

    Le fleuve côtier l'Aa, constitue la limite ouest du territoire communal.

    L'Aa, autrefois abondamment remontée par les truites de mer, les saumons, les anguilles et d'une grande richesse faunistique est un des axes structurants de la trame bleue locale et régionale, et la commune bénéficie depuis 2014 d'un corridor biologique} dit Corridor écologique du barreau de Saint-Georges[1]

    Le territoire communal, terre de polders, est drainé par de nombreux canaux de drainages ou watergang.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 719 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Calais-Marck », sur la commune de Marck, mise en service en 1991[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 722,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et à 47 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-sur-l'Aa est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,8 %), mines, décharges et chantiers (7 %), eaux continentales[Note 8] (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 134, alors qu'il était de 133 en 2013 et de 109 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 82 % étaient des résidences principales, 12,7 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,9 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Georges-sur-l'Aa en 2018 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,7 %) supérieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 53,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,2 % en 2013), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Saint-Georges-sur-l'Aa en 2018.
    Typologie Saint-Georges-sur-l'Aa[I 1] Nord[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 82 90,8 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,7 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 5,2 7,7 8,2

    Voies de communication

    La commune est traversée par l'autoroute A16 (France) et est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 40 (confondue avec l'ancienne route nationale 1), l'actuelle RD 601.

    La ligne de Coudekerque-Branche aux Fontinettes traverse égalementg la commune, mais la station de chemin de fer la plus proches est la gare de Gravelines, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Dunkerque et de Calais-Ville.

    Le sentier de grande randonnée GR 120 passe dans le village.

    Transports en commun

    La commune est desservie par la ligne 23 du réseau DK'BUS.

    Risques naturels et technologiques

    Du point de vue des risques industriels et de la pollution de l'air[22], et de santé environnementale[23] les principaux aléas sont liés aux zones industrielles du port de Dunkerque et de son agglomération, ainsi qu'à la proximité de la centrale nucléaire de Gravelines.

    Toponymie

    Durant la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Georges, porte le nom de Georges-Libre[24].

    En 1933, la terminaison sur-l'Aa est ajouté au nom de Saint-Georges[24].

    En néerlandais, le nom de la commune est Sint-Joris (aan de Aa)[25].

    Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeois[26].

    Histoire

    Moyen Âge

    Historiquement rattachée au diocèse de Saint-Omer, après la disparition du diocèse de Thérouanne, on trouve trace écrite de « Sanctus Georgius » en 1178.

    Temps modernes

    Jusqu'à la Révolution française, Saint-Georges-sur-l'Aa relevait de la châtellenie de Bourbourg. La commune était le siège d'une seigneurie-ammanie (l'amman représente le châtelain avec pouvoirs administratifs et de justice) recouvrant les paroisses de Saint-Georges, de Saint-Willebrord en partie (paroisse située à Bourbourg), et de Saint-Nicolas (actuel hameau de Bourbourg) en partie[27].

    Pendant les travaux d'aménagement du Parc de l'Aa, des diagnostics archéologiques permettent de découvrir des monnaies d'or du XVIe siècle, frappés par la Couronne espagnole[28]

    En 1657, le village est complètement ravagé par les Espagnols en fuite devant les Français (pendant toute la seconde moitié du XVIIe siècle, la France, sous les rois Louis XIII et Louis XIV, et l'Espagne s'affrontent, les combats ont souvent lieu dans la région)[29].

    Période révolutionnaire

    Pendant la période de déchristianisation de la Révolution française, la commune fut appelée Georges-Libre pour effacer la mention religieuse présent dans le nom de Saint-Georges-sur-l'Aa[30].

    Première guerre mondiale

    Pendant la première guerre mondiale, Saint-Georges-sur-l'Aa est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, le village placé sous l'autorité du commandement d'étapes (service de l'armée de terre organisant le stationnement et le passage de troupes) de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Saint-Pierre-Brouck, Loon-Plage, Grande Synthe...est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, à 143 selon les moements), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets ayant servi à boire aux soldats en dehors des heures règlementaires[31]....

    Période contemporaine

    En 2007, la ville est touchée par la crise des migrants voulant rejoindre le Royaume-Uni. N’arrivant pas à embarquer au port de Dunkerque, plusieurs centaines de migrants se replient sur l’aire de Saint-Georges-sur-l'Aa de l’A16 pour tenter de grimper chaque nuit sur les poids-lourds à destination de l’Angleterre, et le jour se reposer dans le hangar de l’ancienne ferme Denecker[32] - [33]. Voué à la destruction pour la construction du « PAarc des Rives de l'Aa » la future base d’aviron, les gendarmes de Bourbourg y font des rondes régulièrement. Début 2008[34], pour assécher le flot des clandestins, l’État ferme l’aire de Saint-Georges-sur-l'Aa[35]. L'expérience se révélant concluante, l’aire reste fermée. Lundi , un incendie détruit le hangar de la ferme Denecker[36] qui est ensuite démolie.

    Politique et administration

    La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Dunkerque du département du Nord.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Gravelines[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Grande-Synthe

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatorzième circonscription du Nord.

    Intercommunalité

    Saint-Georges-sur-l'Aa est membre depuis 1971 membre de la communauté urbaine de Dunkerque (anciennement Dunkerque Grand Littoral), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1969 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1802[38] après 1807[39] Nic. Wasca
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1854[40] M. Louf
    avant 1883[41] A. Tettart
    avant 1887 1888 P.F. Louf[42]
    1888 1902 ou 1903 Ovide Louf[43]
    1902 ou 1903 1908 ou 1909 Henri Isaert[44]
    1908 ou 1909 après 1939 Charles Louf[45]
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1951 après 1978 Raymond Verva[Note 9] - [46]
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 mars 2014[47] Edgar Coppey
    avril 2014[48] novembre 2022[49] Claude Charlemagne Démissionnaire
    novembre 2022[50] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Éric Bocquillon

    Équipements et services publics

    En 2011, est inauguré le PAarc des Rives de l'Aa, une base de loisirs et de sports de plein air. Situé sur les communes de Gravelines et de Saint Georges sur l’Aa, il s'étend sur 175 hectares. Son stade nautique de dimension olympique (l2.337 Ã— 138 m) permet d'accueillir des compétitions d'envergure régionale et nationale. .

    Enseignement

    En 2017, la commune dispose d'une école de deux classes scolarisant une quarantaine d'élèves[51].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].

    En 2020, la commune comptait 302 habitants[Note 10], en diminution de 3,82 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    249192222234272268280306307
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    297320321327356357331366395
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    377357359304312300293305287
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    279251220210250268288317309
    2020 - - - - - - - -
    302--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 155 hommes pour 150 femmes, soit un taux de 50,82 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,7
    3,3
    75-89 ans
    6,2
    11,2
    60-74 ans
    9,5
    23,4
    45-59 ans
    24,1
    19,5
    30-44 ans
    22,1
    17,7
    15-29 ans
    11,2
    24,8
    0-14 ans
    26,3
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église
    • L'église, classée monument historique en 1975, a connu plusieurs campagnes de construction : le chÅ“ur date du XIIe siècle et la tour, du XIVe siècle, a été surélevée au XIXe siècle. Elle a été en grande partie détruite pendant les guerres du XVe siècle.
      La tribune d'entrée, soutenue par des colonnes de chêne en style corinthien date du XVIIIe siècle et supporte un « Saint Georges et le Dragon », ainsi qu’une épitaphe de Maître François Charles à Fochamlerghe, curé de Saint Georges sur l’Aa de 1850 à 1885
      Les fonts baptismaux datent de 1673[57].
    • Chapelle Sainte Philomène, édifiée en 1841 par la famille Louf. Son fronton est orné d’un panneau de dédicace à « Sainte Philomène spécialement honorée par les marins ». Elle est rénovée en 1995[58]

    Ammanie de Saint-Georges

    Plusieurs seigneuries étaient situées totalement ou en partie sur Saint-Georges. Sont retranscrits ci-dessous les éléments relatifs à la principale d'entre elles[59].

    • En 1458, Denys de Fiennes, écuyer, détient ce fief.
    • Lui succède Catherine de Fiennes, son héritière (probablement sa fille) épouse de Guy de Manchevillier, seigneur de Bavincourt.
    • Est ensuite retrouvée Jacqueline de Fiennes, femme (veuve) de Jean de Baincthun, seigneur de Henneval et Sainghen (Sanghen?), et épouse de Christophe d'Ailly, écuyer.
    • En 1559, la famille d'Ailly détient toujours cette seigneurie en la personne de Jean d'Ailly, écuyer, seigneur d'Oisy, époux d'Adriane.
    • Vient ensuite Louise d'Ailly ou sa sÅ“ur Antoinette d'Ailly, filles de Jean d'Ailly, épouse d'Henry de Fay, seigneur du Château Rouge.
    • À la fin du XVIe siècle, nouvelle famille : le fief est possédé par Guilleyn de Brauwer, fils de Jean de Brauwer et de Marie de Wynckère.
    • À sa mort, son demi-frère, Guillaume Morael, détient l'ammanie. Guillaume est fils de Guillaume Morael et de Marie de Wynckère.
    • En 1634, Pierre Morael, seigneur de Backelroy, frère du précédent, devient amman de Saint-Georges.
    • En 1644, Jossyne Morael, fille de Pierre, épouse de Jacques de Barthem en hérite.
    • Au XVIIIe siècle, nouvelle famille : en 1705, Guillaume Marcotte, négociant et échevin à Saint-Omer est le nouvel amman. Dans les années qui suivent par acquisition, il devient seigneur de Roquetoire, Serques, Ligne, Locre...Il a épousé Anne Isabelle Cochart.
    • Lui succède en 1732, sa veuve Anne Isabelle Cochart, puis leur fille Jeanne Françoise Valentine Marcotte d'Harlebeke (Harelbeke?).
    • En 1781, le fils et héritier de Jeanne, François Joseph Alexandre Bodhain, écuyer, seigneur d'Harlebeke, détient l'ammanie.

    Héraldique

    Blason de Saint-Georges-sur-l'Aa Blason
    D'or, écartelé aux premier et quatrième à l'aigle de gueules éployée à deux têtes, aux deuxième et troisième à un ours de sable rampant contre un billot courbé de gueules la partie droite et gauche étant séparées par une trangle ondée verticale d'azur représentant l'Aa[60].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. La rue où se trouve la mairie porte le nom de ce maire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Opale News (2014) Découverte du Barreau de St-Georges, consulté le 4 juin 2014.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Calais-Marck - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Georges-sur-l'Aa et Marck », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Calais-Marck - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Georges-sur-l'Aa et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    47. « Saint-Georges-sur-l’Aa, le bilan du maire: après quarante-deux ans de vie politique, Edgar Coppey tirera sa révérence en mars : En mars, c’est une énorme page, pour ne pas dire un chapitre tout entier de l’histoire de la commune qui va se tourner. Car plutôt hésitant en 2008, le maire, Edgar Coppey, semble cette fois avoir pris une décision sur laquelle il ne reviendra plus : « Il est temps pour moi d’arrêter. Je ne serai donc pas candidat aux prochaines élections municipales. . L’occasion de revenir avec lui sur plus de quarante années d’engagement », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    48. « Claude Charlemagne nouveau maire de Saint-Georges-sur-l’Aa : Ce samedi matin, Claude Charlemagne, tête de liste de En Avant Saint-Georges, a sans surprise été élu maire, dans une ambiance familiale. Il aura à ses côtés trois adjoints, Éric Bocquillon, Franciane Nowaczyk et Stéphane Coppey, pour le seconder dans sa tâche », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    49. « Saint-Georges-sur-l’Aa: Claude Charlemagne démissionne de son mandat de maire : Âgé de 69 ans, Claude Charlemagne, maire du village depuis 2014, a été victime d’un grave accident le 14 juin 2021. Aujourd’hui affaibli, il se voit contraint de démissionner de son mandat, tout en restant élu au village. Son successeur devrait être élu très prochainement », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    50. « Éric Bocquillon a été élu maire de Saint-Georges-sur-l’Aa : Faisant suite à la démission de Claude Charlemagne de son poste de maire, le conseil municipal de Saint-Georges-sur-l’Aa s’est réuni ce mardi soir pour procéder à l’élection de son nouveau maire et des adjoints. Éric Bocquillon, seul candidat, a été élu. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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    60. Source: site de la mairie
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