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Saint-Chels

Saint-Chels est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Cajarc, le plus petit des quatre causses du Quercy, enserré dans les méandres du Lot et du Célé.

Saint-Chels
Saint-Chels
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Alain Gouget
2020-2026
Code postal 46160
Code commune 46254
DĂ©mographie
Population
municipale
137 hab. (2020 en diminution de 3,52 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7,7 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 31â€Č 47″ nord, 1° 48â€Č 07″ est
Altitude Min. 157 m
Max. 394 m
Superficie 17,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Causse et Vallées
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Chels
Liens
Site web http://www.saint-chels.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le CĂ©lĂ©, le ruisseau de Verboul et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de gĂ©oparc mondial Unesco, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « basse vallĂ©e du CĂ©lĂ© »), un espace protĂ©gĂ© (la rĂ©serve naturelle nationale d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique du dĂ©partement du Lot) et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Chels est une commune rurale qui compte 137 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 576 habitants en 1856. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-ChĂ©lois ou Saint-ChĂ©loises.

    GĂ©ographie

    Le bourg est situé entre les vallées du Célé et du Lot sur le causse de Saint-Chels dans le département du Lot. La commune fait partie du canton de Cajarc.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 016 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint GĂ©ry-Vers, mise en service en 1974[7] et qui se trouve Ă  18 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 862,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  40 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[16]. La cohĂ©rence du territoire du Parc s’est fondĂ©e sur l’unitĂ© gĂ©ologique d’un mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de l’empreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de l’omniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[17] - [18]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[19] - [20].

    Un autre espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la rĂ©serve naturelle nationale d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique du dĂ©partement du Lot, classĂ©e en 2015 et d'une superficie de 800 ha, composĂ©e de 59 sites d'intĂ©rĂȘts gĂ©omorphologique, minĂ©ralogique, tectonique et palĂ©ontologique remarquables[21] - [22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « basse vallĂ©e du CĂ©lĂ© »[24], d'une superficie de 4 702 ha, abritant une faune, une flore et des milieux naturels remarquables, riches et diversifiĂ©s. 15 habitats naturels et 18 espĂšces, dĂ©signĂ©s au titre de la directive habitats, y ont Ă©tĂ© identifiĂ©s. Ont Ă©galement Ă©tĂ©, mis en Ă©vidence la prĂ©sence de plusieurs espĂšces remarquables et patrimoniales d'oiseaux, dont le Hibou grand-duc, le Faucon pĂšlerin et le CircaĂšte Jean-le-Blanc (inscrits Ă  la directive oiseaux)[25].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[26] :

    • les « bois et prairies du vallon du Verboul et des combes tributaires » (841 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[27] ;
    • les « combe de Bazos, bois de Mars, Camp du Verdier et pech de FourĂšs » (590 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[28],
    • la « riviĂšre CĂ©lĂ© » (1 383 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[29] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [26] : la « basse vallĂ©e du CĂ©lĂ© » (4 063 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[30].

    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-Chels.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Chels est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [31] - [I 1] - [32]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (78,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (78,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (43,4 %), forĂȘts (35,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,5 %), prairies (1,6 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Chels est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le CĂ©lĂ©. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[36]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[37] - [34].

    Saint-Chels est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de la Moyenne vallĂ©e du Lot. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[38].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Chels.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs[39]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 39,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 129 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 46 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 36 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[34].

    Toponymie

    Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Saint-Chels est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Adelphus qui a donné Sant Elf puis Sant ChÚl[42].

    Dans ses monographies consacrées aux paroisses du diocÚse de Cahors, le chanoine Edmond Albe affirme que le vrai nom de la paroisse de Saint-Chels serait celui du patron titulaire de l'église : saint Celse, qui fut martyr à Milan, avec saint Nazaire, sous le rÚgne de Néron[43].

    Les noms suivants sont mentionnés :

    • S. Haelf en 1225, dans un acte des archives de Cajarc[44] ;
    • Saint-Chels en 1286, dans pour un legs, dans le testament de Dorde Barasc[45]
    • S. Hoelfs en 1231, nom d'un templier du Bastit, Arnaud de S. Hoelfs, tĂ©moin lors d'une donation faite Ă  Leyme[46] ;
    • St Sels, en 1348 dans un registre de Cajarc[47] ;
    • prioratus sancti Adelphi seu Helphi de Chancelz en 1549, dans une bulle pontificale[48]. L'Adelphi de cette bulle prouve que le moine qui avait fait la supplique voyait dans le titulaire de l'Ă©glise non pas le martyr Celse, mais quelque abbĂ© de l'ordre de Saint Benoit : Adelphus, abbĂ© de Remiremont au VIIe siĂšcle (fĂȘte le 11 sept.) ou Hadulphus, abbĂ© de Saint Vaast au VIIIe siĂšcle (fĂȘte le 19 mai).

    Histoire

    Mentions de la paroisse

    La paroisse est mentionnée en 1225 sous le nom de S. Haelf[44] ; en 1286, Saint-Chels, pour un legs, dans le testament de Dorde Barasc[45] ; en 1348, St Sels[47] ; en 1549, prioratus sancti Adelphi seu Helphi de Chancelz, dans une bulle pontificale.

    L'église de Saint-Chels était une annexe de l'église paroissiale Saint-Jean (ou Notre-Dame) de Marcilhac et toutes deux sont unies dÚs le XIIIe siÚcle au moins, à l'office de célerier du monastÚre.

    Les curés sont ceux de Marcilhac. Il y avait un vicaire pour faire le service.

    Quelques curĂ©s de la paroisse : Pradels, 1658 - Combettes, 1718 - Day, 1723 - Blanc, 1736 - Delpech ou Delpuech, 1737 - Larnaudie, 1742 - Delpech, 1748 - Louis Roques, 1748 - Bousquet, 1752 - Doucet, 1757 - Delsouc, 1758 - Combier, 1759 - Escalier, 1762 - Roques, 1789 - Rayssac, 1790 - BessiĂšres, 1791. Ce dernier, malgrĂ© l'exemple donnĂ© par Combarieu, curĂ© de Marcilhac, ne voulut prĂȘter (fĂ©vrier 91) le serment constitutionnel, qu'avec une rĂ©serve relative aux lois de l’Église romaine.

    Saint-Chels faisait partie de l'archiprĂȘtrĂ© de Figeac et, dĂšs le XVIIe siĂšcle, fut une des paroisses (avec Marcilhac) de la congrĂ©gation foraine d'EspĂ©daillac. Il fait aujourd'hui partie du doyennĂ© de Cajarc.

    Les remaniements de 1860 et 1866 n'ont laissé absolument rien de l'église ancienne.

    Village de Saint-BĂ©ro (?) de la commune, mais en partie seulement de la paroisse - Est-ce pour Saint-VĂ©ran ?

    La seigneurie

    Elle Ă©tait rattachĂ©e Ă  la seigneurie de Larnagol et appartient par suite aux mĂȘmes familles de Calvignac, Puycornet, Cessac (voir Larnagol). Un Ă©tat de 1631 porte : "Le sieur de Cessac, en est seigneur et le revenu est compris avec celui de Larnagol. "Le sieur MĂ©ja, juge de Marcillac, a un tĂšnement noble et seigneurial appelĂ© du Rostat (ou Durestat, en la commune de Marcillac, mais plus prĂšs de Saint-Chels) et vaut 100 livres. "La dĂźme est Ă  11. Elle vaut au cĂ©lĂ©rier de Marcillac compris le quart du curĂ© (lequel dĂ©pend de l'abbĂ©, avec l'investitute de Cahors), 50 charges de blĂ© par tiers (froment, seigle, baillarge). "Il y a 25 feus" (Arch. Lot F 84) en 1639, noble Charles de Cajarc avait du bien dans Saint-Chels (A Lot B 142). En 1678, Saint-Chels appartenait aux de Laporte, seigneurs de Larnagol. Famille Pezet : notaires de Saint-Chels XVII-XVIIIĂš. L'un d'eux, Benoit Pezet, bourgeois de Saint Cels, fut enterrĂ©, en 1755, dans la chapelle qu'il avait fait construire dans l'Ă©glise de Saint-Chels. On trouve en 1778, Pierre-François Marmont de Pezet, Ă©cuyer, rue du Pin, Ă  Figeac. en 1788, Benoit Pezet, receveur particulier des finances - alliance avec la famille Dufau (note Champeval).

    La communauté

    Saint-Chels Ă©tait une communautĂ© distincte de Marcillac, de l'Ă©lection de Figeac. elle payait 1 835 livres d'imposition en 1787, dont 57 livres de charges locales. Sa situation sur le causse, entre Lot et CĂ©lĂ©, fit convoiter le fort par les compagnies anglaises qui s'en emparĂšrent Ă  plusieurs reprises pendant la guerre de Cent Ans. Il reste encore quelques dĂ©bris de fortifications.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[49]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1800 1804 Jean Lacan
    1805 1807 François Merle
    1807 1808 Jean Lacan
    1808 1816 Louis Pezet-conte
    1816 1844 Etienne Alibert
    1844 1862 Jean Louis Pezet
    1862 1865 Jean Pezet
    1865 1870 Antoine Flaujac
    1870 1880 EugĂšne Alibert
    1881 1902 Louis Pezet-conte
    2001 2014 Jean Simon
    2014 En cours Alain Gouget
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[51].

    En 2020, la commune comptait 137 habitants[Note 8], en diminution de 3,52 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    258271329239264252252271558
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    576547538529530498460435411
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    348325297254224203169174162
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    150151149143138139148151141
    2018 2020 - - - - - - -
    141137-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]5,8 %6,3 %12 %
    DĂ©partement[I 5]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  75 personnes, parmi lesquelles on compte 65,3 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 12 % de chĂŽmeurs) et 34,7 % d'inactifs[Note 9] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 11 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 45 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 41, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 38,2 %[I 8].

    Sur ces 41 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    11 Ă©tablissements[Note 10] sont implantĂ©s Ă  Saint-Chels au [I 11]. Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 36,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 11 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Chels), contre 13,9 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations28231611
    SAU[Note 12] (ha)8898911 222960

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 28 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] Ă  23 en 2000 puis Ă  16 en 2010[56] et enfin Ă  11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[57] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 889 ha en 1988 Ă  960 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 32 Ă  87 ha[56].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    MĂ©galithisme

    La commune dispose d'un trÚs riche patrimoine mégalithique, dont 4 dolmens classés aux Monuments historiques, avec une forte proximité d'implantation géographique entre eux.

    • Dolmen du Mas de Pezet : la table est brisĂ©e mais les longs orthostats sont encore en place. les fouilles y ont mis au jour un crĂąne humain datĂ© du nĂ©olithique. Logo monument historique Inscrit MH (1988) Notice no PA00095225 44° 30â€Č 32″ N, 1° 48â€Č 05″ E
    • Dolmen du Bout-de-la Combe : petit dolmen de 2 mĂštres de long pour 1 mĂštre de large qui a perdu sa table.
    • Dolmen de Pourquayret : dolmen Ă  vestibule dont les orthostats dĂ©passent les 3 mĂštres de long. La table a disparu. Sa destruction fut en partie volontaire dans les annĂ©es 1930[58].
    • Dolmen du DevĂšs.
    • Dolmen d'Aubin : il dispose d'une table de 6,5 tonnes Logo monument historique ClassĂ© MH (1989) Notice no PA00095224 44° 32â€Č 48″ N, 1° 48â€Č 48″ E
    • Dolmen des Agars : sous sa table de 4 mĂštres de long, les orthostats se sont un peu affaissĂ©s vers la droite. Logo monument historique ClassĂ© MH (1989) Notice no PA00095223 44° 32â€Č 51″ N, 1° 49â€Č 03″ E
    • Dolmen du Pech d'AgaĂŻo : le dolmen s'est effondrĂ© sur lui-mĂȘme. Logo monument historique ClassĂ© MH (1989) Notice no PA00095226 44° 32â€Č 39″ N, 1° 49â€Č 00″ E
    • Dolmen du Pech d'AgaĂŻo.
      Dolmen du Pech d'AgaĂŻo.
    • Dolmen des Agars.
      Dolmen des Agars.
    • Dolmen d'Aubin.
      Dolmen d'Aubin.

    Article connexe

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Chels » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Chels » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Chels » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    17. [PDF]« Le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 - le rapport », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consultĂ© le )
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    23. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    24. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Chels », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    26. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Chels », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    34. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Chels », sur Géorisques (consulté le )
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    41. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    42. Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, vol. 1,‎ , p. 116 (lire en ligne)
    43. Edmond Albe, Paulette Aupoix (transcription) et François Petitjean (transcription), Monographies des paroisses de la rĂ©gion Vers-Lot-CĂ©lĂ©, Archives diocĂ©saines de Cahors, Éditions Quercy.net,
    44. Archives de Cajarc (DD 67)
    45. Guillaume Lacoste, Histoire générale de la province de Quercy, t. 2 (1re éd. 1883) (lire en ligne), p. 369.
    46. Archives de Cajarc (DD 67), Doat, 124, f. 157
    47. registre de Cajarc de 1348
    48. Reg. Vatic., 1782, f. 21
    49. « Les maires de Saint-Chels », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    54. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    55. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    56. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Chels - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    57. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Lot » (consulté le ).
    58. Bruno Marc, Dolmens et menhirs du Quercy : 25 circuits de découverte préhistorique, SÚte, Nouvelles Presses du Languedoc, , 115 p. (ISBN 978-2-35414-036-6), p. 59.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Liens externes

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