Rohan (Morbihan)
Rohan [ʁɔɑ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Rohan | |
La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Encontre (XVIe) avec, en premier plan, le canal de Nantes à Brest. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Pontivy Communauté |
Maire Mandat |
Victorien Leman 2020-2026 |
Code postal | 56580 |
Code commune | 56198 |
Démographie | |
Gentilé | Rohannais, Rohannaise |
Population municipale |
1 605 hab. (2020 ) |
Densité | 69 hab./km2 |
Population agglomération |
42 209 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 04′ 09″ nord, 2° 45′ 06″ ouest |
Altitude | 110 m Min. 60 m Max. 150 m |
Superficie | 23,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Loudéac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Grand-Champ |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.rohan.fr |
Géographie
Localisation
La commune de Rohan est située dans le nord du Morbihan à la limite avec le département des Côtes-d'Armor. Le bourg de Rohan se trouve à vol d'oiseau à 12 km au sud de Loudéac, à 16 km à l'est de Pontivy et à 20 km au nord-ouest de Josselin. Le bourg est situé sur la rive droite de l'Oust. La commune s'étend de part et d'autre de l'Oust. Elle a absorbée en 1974 les communes voisines de Saint-Gouvry et Saint-Samson, dont les territoires étaient situés pour l'une sur la rive droite et pour l'autre sur la rive gauche de l'Oust[1]
Géologie et relief
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La ville est située sur les bords de l'Oust et du canal de Nantes à Brest (qui se confondent sur une partie de leur parcours), en amont de Josselin, au cœur du plateau de Rohan (appellation discutable car la topographie est marquée par des collines désordonnées où ne se discerne aucune direction nette, et non par une surface plane), topographie en pente vers le sud[2]. Ce plateau de Rohan qui s'étend de la baie de Douarnenez à la Sarthe est « un massif plutôt anticlinal, formé par des rides parallèles orientées à 70°, obliques par conséquent aux systèmes précédents et ondulant la masse si uniforme par les caractères lithologiques des phyllades de Saint-Lô, altérés, argileux, imperméables[3] ».
Paysage
La commune appartient à une unité paysagère appelée plateau de Pontivy-Loudéac qui montre des étendues cultivées (cultures céréalières et fourragères) associées à peu de bocage, à l'état résiduel, avec une végétation s'exprimant le plus souvent sous forme de forêts, boisements ou bosquets[4]. La « plaine » de Pontivy est en effet constituée de paysages monotones qui portent, selon le géographe Pierre-Yves Le Rhun[5], la marque d'une spéculation prédominante qui a éliminé la polyculture vivrière et l'élevage au profit d'une « étendue céréalière qui rappelle maintenant la Beauce, à moins que ce ne soit le Midwest[6] ».
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Loudeac », sur la commune de Loudéac, mise en service en 1987[13] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[14] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 901,3 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », dans la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 50 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[17] à 12,4 °C pour 1991-2020[18].
Cadre géologique
La région de Rohan est située dans le domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Rohan se situe plus précisément à l'ouest du massif granitique de Plémet-Ménéac, et à l'est du Pluton de Pontivy qui est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne, avec le cisaillement sud-armoricain (grand décrochement dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[19]).
Rohan est située dans un vaste bassin sédimentaire au relief peu marqué et aux sols riches. Dans ce bassin briovérien, les sédiments issus de l'érosion du segment occidental la chaîne cadomienne se sont accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur[20]. Les roches rencontrées dans cette cuvette sont des schistes, des siltites et des grès recoupées par des roches intrusives sous forme de filons de quartz qui empruntent deux grandes directions (population où les épontes sont parallèles à la schistosité du Briovérien, généralement de N80 à N120 et population sécante sur la schistosité, semblant liée à un grand accident orienté N50 à N80)[21]. Le territoire rohannais correspond à l'un des plus vastes affleurements de schiste briovérien (anciennes carrières[Note 5], bords de route, rivières escarpées) qui, comparés à ceux du bassin de Rennes, se caractérisent par une roche plus dure et moins décomposée, laquelle assure depuis longtemps un habitat rural traditionnel où prédomine les maisons de pierre sur celles de terre.
Urbanisme
Typologie
Rohan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [23] - [24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudéac, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25] - [26].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 4,8 % | 112 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,9 % | 45 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 65,6 % | 1538 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 15,2 % | 356 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 10,4 % | 244 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,0 % | 48 |
Source : Corine Land Cover[27] |
Toponymie
Rohan dérive du breton Roc’han (« petit rocher »), forme diminutive dérivée de Roc’, « rocher », terme désignant aussi une hauteur rocheuse, voire un château ou une forteresse[28]. Cet oronyme a donné son nom à plus de 1 000 lieux-dits de toute la Bretagne, avec une densité assez faible près de la côte sud, contrairement à la côte nord, ce qui traduit la géologie du Massif armoricain[29]. Ce toponyme en Bretagne centrale fait référence à un nom de lieu sur le site de Castel-Noec (aujourd'hui Castennec[Note 8]) en Bieuzy, où le méandre du Blavet isole un promontoire réduit à un éperon escarpé de 900 m de long[Note 9]. Le gué de Castennec était contrôlé par un important éperon fluvial, occupé dès la Préhistoire. Situé à mi-chemin entre deux capitales de cité, Darioritum (Vannes) et Vorgium (Carhaix), il est alors le principal point de passage. Bénéficiant de cette situation privilégiée, il a alors connu une permanence de l'habitat depuis le second âge du Fer jusqu'à la période médiévale[30]. Alain, vicomte de CastelNoec profite de cette position de défense naturelle pour édifier entre 1120 et 1128 un château (forteresse attestée sous le nom de Castrum Rohan en 1128)[Note 10]. Alain prend dès lors le nom de Rohan et devient Alain Ier de Rohan, mais son installation est provisoire et le centre de son pouvoir seigneurial est vite déplacé à Rohan où il édifie un second château en 1127 et donne son nom au bourg[31].
Histoire
Moyen Âge
En 1104, Rohan dépendait de la paroisse de Saint-Gouniry (Saint-Gouvry). Le bassin de Rohan correspond à l'ancien Poutrecoet (ou Porhoët) ensemble de forêts et de landes défrichées à partir du Moyen Âge et dont il subsiste quelques traces (forêts de Loudéac , de Lanouée , de forêt de Paimpont , de Quénécan).
C'est le lieu d'origine de la famille de Rohan dans la vicomté du Porhoët qui était avant le XIe siècle une dépendance de Rennes. Les guerres féodales sont fréquentes et il n'est pas rare que des barons, vicomtes ou comtes agissent contre leur suzerain en s'alliant à ses ennemis ou en attaquant son domaine[32]. Vaste territoire difficile à garder dans une seule seigneurie, la vicomté de Porhoët est démembrée en 1120 lorsque Geoffroi de Porhoët, quatrième successeur de Guethénoc, concède à son frère Alain, à titre d'apanage, la partie occidentale du Porhoët. Alain, qui se voit octroyer la rive droite de l'Oust (sauf Ploërmel et les environs de Josselin), y construit une première forteresse à Castennec (Roc'h an) en Bieuzy puis adopte ce nom de Rohan. Souhaitant se rapprocher de Geoffroy avec qui il chasse fréquemment sur les rives de l'Oust, il fait édifier vers 1127 un second château, originellement une motte féodale autour de laquelle se développe le bourg de Rohan qui devient le siège de la vicomté de Rohan. Alain de Rohan ne tarder à pas à s'y installer définitivement, délaissant Castennec[33].
La charte de fondation du Prieuré de Rohan en 1127 (don d'Alain de Rohan aux moines de Marmoutier pour y créer un monastère et un bourg) constitue l’acte de naissance de la cité qui présente alors une configuration tripartite (château, bourg monastique, bourg seigneurial) sur une surface habitable réduite et accidentée d’une cinquantaine d’hectares. L'odonymie a conservé la mémoire de cette configuration : rue du Château, bourg aux moines au sud, bourg de Rohan au nord[34].
Lors de la guerre de succession de Bretagne, la ville est prise par le comte de Northampton, pillée et brûlée en 1342. Jean Ier de Rohan répare la forteresse et rebâtit la cité[35].
Ce bourg ne devient paroisse qu'en 1387 après détachement de Saint-Gonnery[33].
En 1418, la cité perd le titre de siège de la vicomté de Rohan au profit de Pontivy, agglomération occupant géographiquement une position plus centrale[36].
Selon un aveu de 1471, Rohan était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[37].
Le XIXe siècle
Déjà en ruine quand survint la Révolution, le château a aujourd'hui disparu. Au milieu du XIXe siècle, ses pierres sont données aux trappistes par le dixième duc de Rohan pour construire l'abbaye Notre-Dame de Timadeuc[38].
Blasonnement
Politique et administration
Démographie
En 1974, Rohan absorbe les communes de Saint-Gouvry et de Saint-Samson.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].
En 2020, la commune comptait 1 605 habitants[Note 11], en diminution de 3,6 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Manoir du Quengo (XVIe), propriété de la famille Quengo, puis de la famille Henry à la suite de l'union avec Marguerite du Quengo vers 1513.
- Église Saint-Gobrien, néogothique.
- Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Encontre (XVIe), Classé MH (1922).
- Église Saint-Gouvry (XVIe).
- Chapelle Saint-Martin : cette chapelle, reconstruite au début du XVIIIe siècle, a été restaurée en 2008 par Régis Ribet, architecte du patrimoine. Le chevet a été stabilisé, la charpente et la toiture remaniée et surtout, la façade du porche restituée traditionnellement en pisé.
- Église Saint-Samson, néogothique, 1904.
- Canal de Nantes à Brest (Oust canalisé).
- Halle aux grains de la fin du XVIIe siècle.
Culture
C'est dans cette commune que se déroule de 1996 à 2013, le Festival Roc'han Feu réunissant amateurs de rock et de musiques diverses.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Carrière de Brocheboeuf à Trévé, carrières de la Haute Ville de Rohan.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le site porte le nom de Castellum Noïec ou Castrum Noici, Châteaunoix, Château-Nu, Castel-Noez ou Castel-Noec, devenu plus tard Castennec. Cf Charles Floquet, Châteaux et manoirs bretons des Rohan, Y. Salmon, , p. 66.
- La vallée sur ce site est marquée par une asymétrie de son profil latéral : reliefs granitiques escarpés sur la rive droite avec une auréole de métamorphisme de contact (micaschistes à biotites) au sein du massif granitique (ce qui donne des altitudes supérieures à 150 m NGF), relative uniformité des terrains schisteux du briovérien sur la rive gauche. Les cycles d'érosion successifs dans les micaschistes tendres ont isolé le méandre en un éperon dont la partie médiane, très étroite (dénivelé de 45 m, largeur inférieure à 10 m), sépare l'entrée de l'éperon (Castennec), au nord, de la boucle du Blavet, au sud (la Couarde). À l'est, sur la rive gauche (Saint-Nicolas-des-Eaux, commune de Pluméliau), le relief moins encaissé a contribué à pérenniser un site de gué qui est resté, jusqu'au haut Moyen Âge, le principal point de franchissement du fleuve, avant l'essor de Pontivy, une dizaine de km au nord. Cf Patrick Galliou et alii, Carte archéologique de la Gaule. Le Morbihan, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , p. 80.
- Dans les archives du prieuré de Saint Martin en Josselin qui évoque le château de Rohan.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Rohan sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
- Daniel Faucher, La France, géographie-tourisme, Librairie Larousse, , p. 140.
- Charles Barrois, « Des divisions géographiques de la Bretagne », Annales de géographie, t. 6, no 25, , p. 37 (lire en ligne).
- « L’ensemble de paysages du plateau de Pontivy-Loudéac. Un plateau ondulé voué aux grandes cultures », sur atlasdespaysages-morbihan.fr (consulté le ).
- Pierre-Yves Le Rhun, Géographie économique de la Bretagne, Ed. Breiz, 1973
- Maurice Le Lannou, La Bretagne et les Bretons, PUF, , p. 121.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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- Dernier maire de Saint-Gouvry avant la fusion simple.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Rohan sur le site de l'Institut Géographique National