Requin-baleine
Rhincodon typus
Taïwan à l'aquarium de Géorgie.
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Chondrichthyes |
Sous-classe | Elasmobranchii |
Super-ordre | Euselachii |
Ordre | Orectolobiformes |
Famille | Rhincodontidae |
EN A2bd+4bd : En danger
Répartition géographique
Statut CITES
Le requin-baleine (Rhincodon typus) est une espèce de poissons cartilagineux, seul membre du genre Rhincodon et seule espèce actuelle de la famille des Rhincodontidae. Pouvant exceptionnellement atteindre 20 mètres de long, pour une masse de 34 tonnes, ce requin est considéré comme le plus grand poisson vivant actuellement sur Terre. Cependant, sa taille observable est en pratique généralement comprise entre 4 et 14 mètres.
Massif, se déplaçant assez lentement et dénué d'agressivité, ce requin est parfaitement inoffensif pour l'Homme. À l'image de la baleine bleue, son équivalent chez les mammifères de la mégafaune maritime, ce géant des mers se nourrit principalement de plancton, d'algues et d'animaux microscopiques, qu'il absorbe par sa large bouche.
Facilement reconnaissable avec sa livrée en damier, le requin-baleine se rencontre dans les mers ouvertes et les océans tropicaux et chauds. Sa durée de vie est estimée entre 100 et 150 ans[1] même si le plus vieux spécimen recueilli était âgé d'environ 70 ans[2]. Bien qu'il n'y ait aucune donnée précise sur sa population totale, l'espèce est considérée comme en danger.
Description
Morphologie générale
Son corps est hydrodynamique, allongé mais plutôt massif, et plusieurs crêtes longitudinales s'étendant de la tête au dos. Sa tête est large et aplatie. Les yeux, dépourvus de paupière ou de poche sub-oculaire, sont placés latéralement, sur les côtés de la tête[3]. Sa bouche immense peut mesurer jusqu'à deux mètres de large, et lui permet de filtrer 2 000 t d’eau par heure. Il possède un très grand nombre de dents minuscules, disposées en 300 rangées par mâchoire[4]. Les cinq paires de fentes branchiales, très longues, outre leur fonction respiratoire, servent à filtrer l'eau pour en séparer la nourriture avant la déglutition.
Taille
Le Requin-baleine est le plus grand poisson actuel, et seuls les Leedsichthys et les Mégalodons, des espèces disparues, l'auraient dépassé.
La taille des requins-baleines a fait l'objet d'un certain nombre d'assertions plus ou moins justifiées. Selon les observations faites dans l'océan Indien, la taille du Requin-baleine se situe presque toujours entre 4 et 14 m (95 % des observations), avec un maximum d'observations entre 5,50 et 10 m (71 % des cas)[5]. Il peut donc en pratique atteindre une longueur de l'ordre de 14 m, même si un record de 20 m (pour un poids d'environ 34 t) a été rapporté en 1999[2].
Dans le reste du règne animal, Le Requin-baleine reste toutefois plus petit que la Baleine bleue, un mammifère qui peut atteindre 30 m (et 170 t).
Peau
La peau du ventre du requin-baleine est complètement blanche, tandis que celle du dos est grise, plus foncée que chez la plupart des requins, avec beaucoup de taches claires et des lignes horizontales et verticales de couleur blanche ou jaune formant un « damier ».
On a déjà observé aux îles Galápagos et en Australie[6] et même filmé un requin-baleine albinos[7]. Comme dans le reste du règne animal, ces individus sont extrêmement rares.
La peau du requin-baleine, son principal moyen de défense, est plus dure que celle de toute autre espèce dans le monde, atteignant jusqu'à 15 cm d'épaisseur, et est couverte de denticules dermiques[8] - [9] - [10] - [11].
Identification
La forme et distribution des taches de la peau permettent l'identification des individus par photo-identification : des fiches signalétiques, sortes de cartes d’identité, sont associées aux animaux, et sont ensuite utilisées par les chercheurs pour reconnaître et dénombrer les requins-baleines[12].
Un algorithme spécial a été développé pour aider à l'identification[13]
Nageoires
La première nageoire dorsale a une forme globalement triangulaire. L'extrémité est arrondie chez les juvéniles et devient plus droite et anguleuse avec l'âge. Ses faces ont la même livrée en « damier » que le corps. La seconde nageoire dorsale est plus petite.
Les nageoires pectorales, puissantes, ont une forme de faux. La face supérieure est sombre et parsemée de taches tandis que la face inférieure est blanche.
La nageoire caudale est hétérocerque, le lobe supérieur étant bien plus grand que l'inférieur (l'asymétrie devient moins prononcée chez les adultes). C'est elle qui fournit la force motrice. Cependant, le requin-baleine n'est pas un nageur efficace, il utilise tout son corps pour nager et se déplace à une vitesse moyenne de 5 km/h, une vitesse relativement lente pour un poisson.
- Les yeux, situés au même niveau que la gueule, permettent d'identifier le requin-baleine comme faisant partie des orectolobiformes.
- Andrew Smith, qui est le premier à décrire l'animal, avait déjà mis en valeur la livrée « en damier » du requin-baleine en 1845.
- Ce dessin en damier sur les flancs permet de reconnaître les individus dans leur milieu naturel.
- Les larges fentes branchiales lui permettent d'extraire la nourriture contenue dans l'eau de mer.
Comportement
Alimentation
Ce géant des mers ne partage pas que son nom avec les baleines. Il suit également le même régime alimentaire. En effet, le requin-baleine se nourrit uniquement de proies de petite taille telles que le plancton et le krill, mais aussi d'algues, de petits crustacés, de petits calmars ou de poissons de moins de 10 cm (maquereaux, etc.). Une analyse du contenu de l'estomac d'un spécimen pêché au large des côtes de l'Inde en 1961 a révélé une grande variété d'ingesta, « y compris de grandes quantités de zooplancton, de restes de poissons en partie digérés, de crustacés, de mollusques et de petites quantités d'algues, ce qui suggère sans aucun doute un régime alimentaire omnivore[14] ». Cependant, il convient de se montrer moins catégorique car, à cause de son comportement de filtreur, l'absorption d'algues peut être involontaire. Il compte parmi les quatre seules espèces connues de requins qui, à l'instar des baleines à fanons, filtrent leur nourriture en nageant lentement dans des eaux riches en plancton, gueule béante. L'eau s'y engouffre chargée d'aliments de toutes tailles et en ressort vidée de nutriments.
Pour compenser la petite taille de ses proies, il doit avaler de grandes quantités de nourriture (près d'une tonne de plancton par jour). Pour cela, il filtre, grâce à ses larges ouïes, l'eau qui s'engouffre dans son immense gueule. Ses nombreuses rangées de dents, longues de quelques millimètres, ne jouent aucun rôle dans l'alimentation. Au lieu de cela, le requin aspire l'eau, ferme la bouche et expulse l'eau par ses branchies. Pendant le léger retard entre la fermeture de la bouche et l'ouverture des fentes branchiales, la nourriture est piégée contre les denticules dermiques tapissant les lames branchiales et le pharynx. Cette modification unique des branchies empêche le passage des solides, de taille supérieure à 2 mm, mais laisse les liquides s'écouler[15]. Les particules isolées par ce « tamis » sont alors avalées. Des requins-baleines ont été surpris en train de « tousser ». On présume qu'il s'agit d'un moyen de retirer l'accumulation de particules dans les branchies[15].
Seuls quatre membres de la famille des élasmobranches sont réputés être des filtreurs[12] :
- le requin-baleine ;
- le requin grande-gueule ;
- le requin pèlerin ;
- la raie manta.
Dans son comportement alimentaire, le requin-baleine fait appel à deux techniques : il peut « filtrer », à la manière de la baleine bleue ou bien « gober », de façon similaire au tarpon. Ainsi, l'animal ne se contente pas de filtrer l'eau au cours de ses déplacements quand la concentration de nourriture planctonique est faible. Immobile, il peut aussi aspirer très rapidement de grandes quantités de liquide, ce qui est plus adapté à la capture des proies plus larges ou de nuages planctoniques compacts[16].
Des individus solitaires ont été observés se nourrissant passivement, nageant gueule béante, ou parfois campés verticalement dans la mer et ouvrant la bouche pour aspirer des proies, lorsqu'elles sont nombreuses. Cette dernière méthode est employée sur des bancs de petits crustacés (krill), de calmars, d'anchois ou sardines[17].
Lors de chasses en groupe, les requins-baleines se nourrissent, au crépuscule ou la nuit, en filtrant les eaux de surface avec la bouche ouverte et la mâchoire distendue, ou bien en « gobant » les proies de façon dynamique[17].
Reproduction
Les auteurs ne s'accordent pas sur le mode de reproduction du requin-baleine. Il semble ovovivipare, mais ceci a longtemps été contesté. En 1953, un œuf de 30 cm de long, 14 cm de large et 9 cm de haut, contenant un embryon presque à terme de 36 cm a ainsi été découvert dans le golfe du Mexique. L'hypothèse a donc été faite que l'espèce est ovipare[18]. Toutefois, en raison de la rareté du recueil d'œufs viables, leur fragilité et l'absence de vrilles sur le seul exemplaire connu, le jaune considérable, le développement incomplet des branchies de l'embryon en son sein, mais également la présence de cicatrices ombilicales sur les plus petits individus vivants observés (55 cm de long), une autre hypothèse a été formulée[19]. L'œuf retrouvé dans le golfe du Mexique a été abandonné avant terme et le requin-baleine est normalement ovovivipare. Cette théorie a été confirmée par la capture d'une femelle adulte requin-baleine au large de Taïwan. Elle contenait quelque 300 jeunes dans son utérus[20]. Ces jeunes requins-baleines ont été séparés selon trois classes : embryons rattachés au vitellus à l'intérieur d'un œuf, mesurant de 42 à 52 cm de long ; embryons rattachés au vitellus à l'intérieur d'un œuf, mesurant de 52 à 58 cm de long ; et enfin, individus apparemment à terme, sans œuf et avec un vitellus résorbé long de 58 et 64 cm.
Le type d'ovoviviparité adopté par le requin-baleine est relativement simple et semble très semblable à celui des requins nourrices : les jeunes se développent dans un œuf au sein de l'utérus et ils doivent s'extraire du premier avant d'être « mis bas » par la mère.
La période de gestation n'est pas connue, mais certains auteurs suggèrent que le requin-baleine peut se reproduire tous les deux ans, comme le requin nourrice[21]. Il disparaît parfois pendant des semaines, plongeant à plus de 1,5 km sous la surface pour se reposer dans les profondeurs. Personne ne sait où ils s'accouplent et mettent bas.
Les plus petits requins-baleines retrouvés vivants dans le milieu naturel mesurent de 55 à 59 cm de long, dont certains portant une cicatrice ombilicale. Ces juvéniles ont été pêchés au niveau de l'Afrique occidentale tropicale dans l'Atlantique Centre-Est et à proximité de l'Amérique centrale dans le Pacifique Est, près des eaux continentales et dans l'océan loin de la terre[19] - [22], ce qui suggère que les jeunes peuvent être nés dans l'océan et que les zones de mise bas y existent.
Plongées
Selon une étude menée en 2015, les requins-baleines passent 95% du temps dans les profondeurs épipélagiques (inférieures à 200 m). Néanmoins, ils plongent régulièrement à des profondeurs dépassant les 500 m, généralement en journée ou au crépuscule. La plongée la plus profonde a été enregistrée à 1928 m. Des observations confirment en outre la présence continue de requins-baleines pendant au minimum trois jours à des profondeurs dépassant 50 mètres, ce qui indique qu’ils ne s’alimentent pas uniquement en surface [23] - [24].
Répartition géographique
On rencontre le requin-baleine dans les eaux tropicales et tempérées à chaudes de l'Atlantique, du Pacifique et de l'océan Indien. En hiver, de jeunes requins-baleines viennent se nourrir de plancton dans les eaux riches en nutriments du golfe de Tadjourah, au large de Djibouti. Le requin-baleine vit dans une bande autour de l'équateur jusqu'à 30° de latitude Nord et 35° de latitude Sud[3]. C'est une espèce essentiellement pélagique vivant au large en eau très profonde[25]. Cependant, adultes et juvéniles se retrouvent près de lagons, de récifs coralliens ou de zones sablonneuses durant plusieurs mois. Ils sont généralement repérés près de la surface de l'eau, solitaires ou en groupes pouvant atteindre des centaines d'individus.
Les requins-baleines migrent sur de longues distances, leurs déplacements étant probablement liés à la prolifération du plancton et aux changements de température de l'eau. Ils sont souvent associés à des bancs de poissons pélagiques, en particulier les scombridés. Repérés et observés aujourd'hui par des satellites de télédétection, les requins-baleines ont parcouru plus de 12 000 km vers le sud-ouest dans les eaux internationales et les eaux au large des nations du Pacifique sud[26]. Ces satellites ont permis d'enregistrer des déplacements de plusieurs milliers de kilomètres sur des périodes de quelques semaines ou de quelques mois dans le Pacifique est et près de l'Asie du Sud-Est. Un requin repéré dans la mer de Bohol, près des Philippines, a effectué plus de 3 000 km en deux mois jusqu'aux abords du Viêt Nam[26]. Un autre, repéré sur la côte de Sabah, en Malaisie, s'est éloigné au large avant de retourner dans les eaux côtières de la Malaisie après avoir effectué un parcours de plus de 2 152 km[26]. Un regroupement de requin-baleine se produit annuellement dans le golfe de Californie, au large du Mexique.
Un adulte peut naviguer de nuit comme de jour à la vitesse de 1,5 à 5 km/h.
Il se pourrait que les eaux peu profondes près de l'embouchure de certaines rivières et de certains estuaires constituent des lieux de prédilection pour l'accouplement, la mise bas, ou pour l'alimentation. Les requins-baleines fréquentent de façon saisonnière les eaux peu profondes à proximité d'estuaires et d'embouchures de rivières dans au moins deux régions d'Asie du Sud-Est : le Nord de Bornéo et les Philippines[3].
Le requin-baleine et l'Homme
Une espèce menacée
Ses seuls prédateurs connus sont l'Orque, l'Homme et certains requins opportunistes. Du fait de son cycle de reproduction lent, le requin-baleine est surtout vulnérable à la surpêche. Sa chair est mangée seulement en Chine et particulièrement à Taïwan. L'objet de toutes les convoitises : ses ailerons. Ceux-ci peuvent valoir près de 650 € le kilogramme au marché noir[27]. À Taïwan, il est nommé « requin tofu » à cause du goût et de la texture de sa chair, semblables à cet aliment[3].
La population totale n'est pas connue car sa dispersion et sa mobilité rendent difficile son recensement. L'espèce est cependant considérée comme en danger par l'UICN[28] et est, depuis le , inscrite sur la liste du CITES. En effet, bien que de nombreux requins-baleines aient été pêchés à Taïwan au cours de la dernière moitié du XXe siècle, parmi les spécimens recueillis, très peu de femelles manifestement d'âge mûr ont été recensées. Signe que les individus en âge de procréer sont en déclin, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le nombre des naissances[20].
Une technique récente signalée par un chercheur australien, Brad Norman, permet d'identifier individuellement les requins-baleines d'après le positionnement exact de leurs taches blanches[29]. Comme les empreintes digitales, il a prouvé que les taches blanches sont uniques d'un animal à l'autre. Pour permettre cette identification, le chercheur a mis en place un site web[30] servant de photothèque et regroupant les individus déjà identifiés.
Rencontre avec un requin-baleine
Cette espèce, malgré sa grande taille, ne pose aucun danger pour les êtres humains[31]. C'est un exemple souvent cité pour contredire la mauvaise réputation des requins. En ajoutant à cela sa nature placide, le fait qu'il soit présent sans obligatoirement avoir été appâté par de la nourriture et sa propension à nager près de la surface, le requin-baleine a été surnommé l'« Ambassadeur des requins »[32]. Ne courant aucun risque (à l'exception des coups de sa longue queue que ce géant pourrait asséner involontairement), les plongeurs peuvent donc nager sans équipement lourd ou cage à côté de ce poisson hors norme.
Ce requin est accessible pour les plongeurs dans les îles du golfe du Honduras, aux Maldives, dans la baie de Nosy Be à Madagascar, aux îles Galápagos, aux Philippines, en Thaïlande, en mer Rouge, dans le récif de Ningaloo et l'île Christmas, en Australie occidentale, au large de Tofo au Mozambique et dans la baie de Sodwana en Afrique du Sud. Certains de ces lieux, comme en Australie occidentale, sont devenus des points centraux de l'industrie de l'écotourisme qui permettent de générer localement des revenus importants[32].
À lui seul, ce tourisme consacré au requin-baleine résume tous les enjeux, positifs et négatifs, de l'écotourisme en général. Une des plus fortes concentrations de requins-baleines dans le monde se trouve aux Philippines[33]. De novembre à mai, durant la période du butanding[34], du nom philippin donné à la rencontre avec le géant, ces poissons se regroupent sur les rives peu profondes de Donsol, dans la province de Sorsogon. Alors qu'il était chassé pour sa chair et ses ailerons, les habitants ont modifié leurs habitudes au milieu des années 1990 afin de préserver cette ressource qui leur rapporterait plus d'argent vivante que morte. Sur les conseils du WWF[35], l'écotourisme a pu s'y développer et le requin-baleine est devenu un « produit d'appel » pour les touristes amateurs de snorkeling.
Cependant, les effets négatifs du butanding semblent significatifs à long terme : conséquence de l'afflux d'étrangers, les sites de regroupement sont devenus moins sûrs pour ces poissons et leur fréquentation a fortement diminué dans les années 2000. De surcroît, la négligence de capitaines de bateaux touristiques a déjà provoqué des chocs directs ou bien des blessures infligées par les hélices[32]. Du fait de la raréfaction des requins, le site de Sorsogon n'est plus ouvert que quelques jours par semaine et seulement pour quelques opérateurs accrédités. Malheureusement, de nombreux opérateurs illégaux continuent à proposer des visites[32].
Les requins-baleines en captivité
Le premier essai réussi de mise en captivité date de 1934. Un requin-baleine a ainsi survécu 122 jours dans une baie artificiellement fermée par l'aquarium de Mito[36]. Son statut d'espèce protégée et sa grande taille, nécessitant des aquariums de plusieurs millions de litres, font du requin-baleine une espèce très peu répandue dans les aquariums publics. Aujourd'hui, seulement une poignée de spécimens survivent dans de plus ou moins bonnes conditions :
- Kai-kun, un mâle de 4,7 m pour 1,2 t, et Dai-kun, un autre mâle de 4,96 m pour 1,2 t, font partie des principales attractions de l'aquarium Kaiyukan, au Japon[37] ;
- depuis 2005, trois requins-baleines vivent en captivité à l'Aquarium Churaumi d'Okinawa[38] au Japon. L'aquarium détient le record de longévité de l'animal en captivité[36] ;
- « Ah », un juvénile de près de 4 m pour près de 700 kg nommé par une onomatopée à défaut de vrai nom, est exposé au National Museum of Marine Biology and Aquarium de Pingtung, le plus grand aquarium de Taïwan[39] ;
- quatre requins-baleines, deux mâles, Taroko (« le magnifique ») et Yushan (« la montagne de jade ») accueillis en 2007[40], et deux femelles, Alice et Trixie, venues par avion[41], vivent actuellement dans l'aquarium de Géorgie, à Atlanta, aux États-Unis. Deux requins-baleines mâles, Ralph et Norton, y étaient déjà morts respectivement le 11 janvier 2007 et le . Les deux femelles ont été ajoutées le dans l'espoir de pouvoir étudier la reproduction des requins-baleines en captivité. Ces six requins-baleines avaient été importés de Taïwan[3] ;
- deux requins-baleines vivent à l’Underwater World, Qingdao à Qingdao, en Chine ;
- un requin-baleine vit au Sun Asia Ocean World de Dalian, en Chine, depuis le [42] ;
- Sammy, une femelle, a séjourné dans l'aquarium de l'Hôtel Atlantis à Dubaï en 2008. Après quelques semaines de captivité, les pressions se sont multipliées pour libérer l'animal qui, selon les propriétaires de l'hôtel, avait été sauvé d'une mort certaine. Malgré une chaîne de solidarité et une injonction du gouvernement de Dubaï, le requin-baleine a été maintenu en captivité durant 18 mois. Il a finalement été relâché le [43].
Dans la culture populaire
Le requin-baleine a été acteur malgré lui, d'un phénomène internet[44]. Dans un plan fixe du Kuroshio Sea à l'Aquarium Churaumi d'Okinawa, les trois spécimens se succèdent devant la vitre principale, au milieu des autres espèces de poissons, avec pour seul fond sonore la chanson Please don’t go[45]. Ce plan-séquence ayant été consulté plus de 10 millions de fois, il a servi de tremplin à un groupe jusque-là peu connu auteur de la chanson : Barcelona. Bien qu'elle ne respecte pas le droit d'auteur, cette utilisation a été cependant appréciée par les auteurs, car elle s'est avérée providentielle en leur permettant de vendre plus de disques que prévu[46].
En japonais, le requin-baleine est connu sous le nom de "requin-jinbei" (ジンベイザメ(甚平鮫), jinbei-zame) ou de "requin-jinbē" (ジンベエザメ 《甚兵衛鮫》, jinbē-zame) en raison des motifs sur sa peau qui évoquent ceux des jinbei traditionnels pour hommes.
Références
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Voir aussi
Sources générales
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- Le requin-baleine - Fiche espèce pour les enfants
- Le requin-baleine - Fiche espèce pour les jeunes et les adultes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
- Convention de Bonn
- DORIS
- Global Biodiversity Information Facility
- TAXREF (INPN)
- (en) Animal Diversity Web
- (en) ARKive
- (en) Australian Faunal Directory
- (cs + en) BioLib
- (zh-Hant + en) Catalogue of Life in Taiwan
- (en) EPPO Global Database
- (en) European Nature Information System
- (en) FishBase
- (en) Paleobiology Database
- (mul + en) iNaturalist
- (en) Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
- (en + en) New Zealand Organisms Register
- (en) Plazi
- (en) Species Profile and Threats Database
- (en) Species+
- (en) Système d'information taxonomique intégré
- (en) Union internationale pour la conservation de la nature
- (en) World Register of Marine Species
- (en) ZooBank
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) « Site sur la photo-identification des requins-baleines », sur whaleshark.org (consulté le )
- (fr) « Les requins baleines à Djibouti », sur megaptera.org (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Rhincodon typus (consulté le )
Sources taxonomiques
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- (en) Référence Animal Diversity Web : Rhincodon typus
- (en) Référence NCBI : Rhincodon typus (taxons inclus)
- (en) Référence Catalogue of Life : Rhincodon typus Smith, 1828 (consulté le )