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Record du monde du 400 mètres

Les records du monde du 400 mètres sont actuellement détenus par le Sud-Africain Wayde van Niekerk avec le temps de 43 s 03, établi le aux Jeux olympiques d'été de 2016 au Brésil, et par l'Allemande Marita Koch, créditée de 47 s 60 le lors de la coupe du monde des nations de Canberra, en Australie[1].

Record du monde du
400 m
Image illustrative de l’article Record du monde du 400 mètres
Wayde van Niekerk détient le record du monde masculin avec 43 s 03.
Caractéristiques du record
Discipline 400 mètres
athlétisme
Instance
homologatrice
World Athletics
Genre Hommes / Femmes
Portée Monde
Record actuel masculin
Valeur 43 s 03
Titulaire(s) Wayde van Niekerk
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
Date du record
Circonstance Jeux olympiques
Site Stade olympique JoĂŁo-Havelange
Rio de Janeiro
Drapeau du Brésil Brésil
Record actuel féminin
Valeur 47 s 60
Titulaire(s) Marita Koch
Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est
Date du record
Circonstance Coupe du monde
Site Bruce Stadium
Canberra
Drapeau de l'Australie Australie

Le premier record du monde du 400 m homologuĂ© par World Athletics est celui de l'AmĂ©ricain Maxie Long en 1900 avec le temps de 47 s 8. L'Allemand Carl Kaufmann et l'AmĂ©ricain Otis Davis sont officiellement les premiers athlètes Ă  franchir la barrière des 45 secondes (en 1960), et l'autre amĂ©ricain Lee Evans celle des 44 secondes (en 1968).

L'Australienne Marlene Mathews est officiellement la première dĂ©tentrice du record mondial fĂ©minin du 400 m en 1957 avec le temps de 57 s 0. La SoviĂ©tique Mariya Itkina est la première athlète Ă  descendre sous les 55 secondes (en 1957), la Polonaise Irena SzewiĹ„ska sous les 50 secondes (en 1974), l'Allemande Marita Koch sous les 49 secondes (en 1978) et la Tchèque Jarmila KratochvĂ­lová sous les 48 secondes (en 1983).

Les records du monde en salle du 400 m appartiennent Ă  l'AmĂ©ricain Kerron Clement (44 s 57 le Ă  Fayetteville) et Ă  la NĂ©erlandaise Femke Bol (49 s 26 le Ă  Apeldoorn).

Record du monde masculin

Premiers records

Le premier record du monde du 400 mètres officiellement reconnu par l'Association internationale des fĂ©dĂ©rations d'athlĂ©tisme (IAAF) est celui de l'AmĂ©ricain Maxie Long, vainqueur des Jeux olympiques de 1900, avec son temps de 47 s 8 Ă©tabli le Ă  New York, sur une piste en cendrĂ©e de 352 yards et dans une course disputĂ©e sur la distance de 440 yards (402,336 m)[2] - [3].

Lors des Jeux olympiques de Stockholm, le , son compatriote Charles Reidpath devient champion olympique du 400 m et fixe le nouveau record du monde Ă  48 s 2[2]. Le , Ă  Cambridge dans le Massachusetts, l'autre amĂ©ricain Ted Meredith, champion olympique du 800 m en 1912, dispute une Ă©preuve sur 440 yards et est chronomĂ©trĂ© en 47 s 4, nouveau record du monde. L'Ă©preuve se dĂ©roule sur la piste de l'universitĂ© Harvard qui comporte une longue ligne droite de 220 yards, et donc un seul virage pour le 440 yards[3].

La performance de Meredith n'est améliorée qu'en 1928, le à Palo Alto, lorsque son compatriote Emerson Spencer réalise le temps de 47 s 0[2].

Le , toujours sur la piste de l'UniversitĂ© Stanford de Palo Alto, l'AmĂ©ricain Benjamin Eastman rĂ©alise le temps de 46 s 4 sur 440 yards et amĂ©liore de 6/10e de seconde le record mondial de Spencer[4], mais favori des Jeux olympiques de 1932, le Ă  Los Angeles, Eastman est battu de justesse par son compatriote Bill Carr qui Ă©tablit Ă  cette occasion une nouvelle meilleure marque mondiale sur 400 m en 46 s 2[2].

Sous les 46 secondes

Une nouvelle génération de « quarter milers » émerge aux États-Unis, parmi elle figure Archie Williams qui, le à Chicago, bat le record du monde de Carr en 46 s 1[2], et deviendra par la suite champion olympique aux Jeux de 1936 à Berlin.

Le , Ă  Francfort-sur-le-Main, sur une piste d'une longueur de 500 m, et dans une course ne comportant donc qu'un seul virage[5], l'Allemand Rudolf Harbig devient le premier non-AmĂ©ricain Ă  amĂ©liorer le record mondial du 400 m, en Ă©tablissant le temps de 46 s 0[2].

Le , au cours des championnats des États-Unis de Philadelphie, l'Américain Grover Klemmer égale le record du monde de Rudolf Harbig de 46 s 0 dans une course ne comportant là-aussi qu'un seul virage[2].

Après la Seconde Guerre mondiale, le JamaĂŻcain Herb McKenley focalise l'attention sur 400 m[6]. Le , Ă  Berkeley en Californie, sur 440 yards, il Ă©gale le record du monde de Grover Klemmer de 46 s 0, et porte celui-ci Ă  45 s 9 moins d'un mois plus tard, le Ă  Milwaukee au cours des championnats de l'Amateur Athletic Union[2].

Le record du monde d'Herb McKenley est amélioré le par son compatriote George Rhoden qui établit le temps de 45 s 8 à Eskilstuna, en Suède[2].

Le , Ă  l'occasion des Jeux panamĂ©ricains se dĂ©roulant Ă  Mexico, en altitude, l'AmĂ©ricain Louis Jones remporte la mĂ©daille d'or et fixe le record du monde du 400 m Ă  45 s 4[2]. L'annĂ©e suivante, au cours des sĂ©lections olympiques amĂ©ricaines, le Ă  Los Angeles, Jones l'emporte et retranche 2/10e de seconde Ă  son propre record mondial en parcourant le tour de piste en 45 s 2[7].

Barrière des 45 secondes

Otis Davis (Ă  gauche) et Carl Kaufmann (Ă  droite) sont les premiers athlètes Ă  descendre sous la barrière des 45 secondes sur 400 m.

Le , lors des Jeux olympiques de 1960 disputĂ©e au Stade olympique de Rome, l'AmĂ©ricain Otis Davis et l'Allemand Carl Kaufmann se classent respectivement premier et deuxième de la finale et, dĂ©partagĂ©s par la photo-finish[8], ils Ă©tablissent tous deux un nouveau record du monde du 400 m en 44 s 9, devenant les premiers athlètes Ă  descendre sous la barrière des 45 secondes[9].

Ce record du monde est Ă©galĂ© le Ă  Tempe en Arizona par l'AmĂ©ricain Adolph Plummer sur la distance de 440 yards[2], puis de nouveau le par son compatriote Michael Larrabee, qui peu avant son titre de champion olympique en 1964 Ă  Tokyo, rĂ©alise 44 s 9 Ă  Los Angeles Ă  l'occasion des sĂ©lections olympiques amĂ©ricaines[2].

Le , l'AmĂ©ricain Tommie Smith amĂ©liore de 4/10e le record du monde du 400 m en parcourant la distance en 44 s 5 Ă  San JosĂ© sur la première piste en synthĂ©tique construite en Californie[10].

L'annĂ©e suivante, le lors des sĂ©lections olympiques amĂ©ricaines se dĂ©roulant Ă  Echo Summit (en) en Californie, Ă  2 200 m d'altitude, les AmĂ©ricains Lee Evans, vainqueur de la course, et Larry James, deuxième, Ă©tablissent tous deux en finale le temps de 44 s 1 et battent de 4/10e de seconde le record mondial de Tommie Smith[2]. L'IAAF ne retient finalement que la performance de Larry James, Evans ayant utilisĂ© des chaussures Ă  pointes non homologuĂ©es[11]. La piste est l'une des premières construite en tartan aux États-Unis.

Sous les 44 secondes : de Lee Evans Ă  Michael Johnson

Lee Evans (Ă  gauche) est le premier athlète Ă  descendre sous les 44 secondes sur 400 m et dĂ©tient le record du monde de 1968 Ă  1988. Michael Johnson (Ă  droite) dĂ©tient le record de 1999 Ă  2016.

Un mois plus tard, le en finale des Jeux olympiques de 1968, Ă  Mexico en altitude, Lee Evans emporte la mĂ©daille d'or du 400 m et porte le record du monde Ă  43 s 8, soit une amĂ©lioration de 3/10e du prĂ©cĂ©dent record de Larry James[2]. Il devient le premier athlète Ă  descendre sous les 44 secondes, et le premier dĂ©tenteur du record mondial mesurĂ© au chronomĂ©trage Ă©lectronique, avec son temps officiel de 43 s 86[12].

Le record de Lee Evans n'est amĂ©liorĂ© que vingt-ans plus tard, par son compatriote Butch Reynolds, qui après avoir Ă©chouĂ© d'un centième de seconde seulement en lors des sĂ©lections olympiques amĂ©ricaines d'Indianapolis (43 s 87), bat le record du monde le lors du meeting Weltklasse de Zurich en rĂ©alisant le temps de 43 s 29[2]. PlacĂ© au couloir 3, il amĂ©liore de près de 7/10e de seconde la performance d'Evans après avoir Ă©tĂ© chronomĂ©trĂ© en 11 s 1 dans les derniers 100 m de la course.

Le , en finale des championnats du monde, Ă  SĂ©ville en Espagne, l'AmĂ©ricain Michael Johnson, qui dĂ©tient jusqu’en 2016 le record mondial du 200 m, bat le record du monde du 400 m d'Butch Reynolds de 11/100e de seconde en parcourant la distance en 43 s 18[2].

Wayde van Niekerk depuis 2016

Wayde van Niekerk, actuel détenteur du record du monde.

Dix-sept ans plus tard, le , en finale des Jeux olympiques de Rio, placĂ© Ă  l'extĂ©rieur au couloir 8, le Sud-Africain Wayde van Niekerk amĂ©liore de 15/100e de seconde le record du monde de Michael Johnson en Ă©tablissant le temps de 43 s 03[13]. Le dĂ©tail par intervalle de course est le suivant : 10 s 7 du dĂ©part au 100 m, 9 s 8 du 100 m au 200 m, 10 s 5 du 200 m au 300 m, et 12 s 0 du 300 m au 400 m[14].

200 m 400 m 0–50 m 50–100 m 100–150 m 150–200 m 200–250 m 250–300 m 300–350 m 350–400 m
20 s 543 s 036 s 04 s 704 s 805 s 05 s 105 s 405 s 806 s 20

Progression

Records du monde masculins en plein air homologués par l'IAAF :

Évolution du record du monde masculin[15]
Temps Athlète Lieu Circonstance Date
Chronométrage manuel
47 s 8y[16] Maxie LongNew York
48 s 2 Charles ReidpathStockholmJeux olympiques
47 s 4y[16] Ted MeredithCambridgeChampionnats IC4A
47 s 0 Emerson SpencerPalo AltoAAU Pacifique
46 s 4y[16] Benjamin EastmanPalo AltoMatch universitaire Los Angeles-Stanford
46 s 2 William CarrLos AngelesJeux olympiques
46 s 1 Archibald WilliamsChicagoChampionnats NCAA
46 s 0 Rudolf HarbigFrankfort
46 s 0 Grover KlemmerPhiladelphieChampionnats de l'AAU
46 s 0y[16] Herbert McKenleyBerkeleyAAU Pacifique
45 s 9 Herbert McKenleyMilwaukeeChampionnats de l'AAU
45 s 8 George RhodenEskilstuna
45 s 4A[17] Louis JonesMexicoJeux panaméricains
45 s 2 Louis JonesLos AngelesSĂ©lections olympiques
44 s 9 Otis DavisRomeJeux olympiques
44 s 9 Carl KaufmannRomeJeux olympiques
44 s 9y[16] Adolph PlummerTempeWestern Atlantic Conference
44 s 9 Michael LarrabeeLos AngelesSĂ©lections olympiques
44 s 5 Tommie SmithSan JoseSan Jose State Invitational
44 s 1A[17] Larry JamesEcho SummitSĂ©lections olympiques
43 s 8A[17] Lee EvansMexicoJeux olympiques
Chronométrage électronique
43 s 86A[17] Lee EvansMexicoJeux olympiques
43 s 29 Butch ReynoldsZurichWeltklasse
43 s 18 Michael JohnsonSĂ©villeChampionnats du monde
43 s 03 Wayde van NiekerkRio de JaneiroJeux olympiques

Record du monde féminin

Historique

Mariya Itkina (à gauche) égale ou améliore à quatre reprises le record du monde. Colette Besson (à droite) établit un nouveau record du monde en 1969.

Le premier record du monde fĂ©minin homologuĂ© par l'IAAF est Ă©tabli par l'Australienne Marlene Mathews sur 440 yards le Ă  Sydney, en 57 s 00[2], record Ă©galĂ© par la NĂ©o-ZĂ©landaise Marise Chamberlain moins d'un mois plus tard Ă  Christchurch, puis battu quelques jours plus tard par sa compatriote Nancy Boyle Ă  Sydney en 56 s 3, toujours sur la distance de 440 yards[2]. Le Ă  Moscou, sur 400 m, la SoviĂ©tique Polina Lazareva porte le record Ă  55 s 2. Le , Ă  Minsk, la SoviĂ©tique Mariya Itkina s'empare Ă  son tour du record du monde en Ă©tablissant le temps 54 s 0[2], puis l'amĂ©liore le Ă  Moscou en 53 s 6.

Le Ă  Krasnodar, Mariya Itkina Ă©tablit son troisième record du monde consĂ©cutif en 53 s 4, performance qu'elle Ă©galera le Ă  Belgrade en finale des championnats d'Europe[18]. Un mois plus tard, la Nord-corĂ©enne Shin Geum-dan, sur son sol Ă  Pyongyang, devient la nouvelle dĂ©tentrice du record mondial en 51 s 9[2], amĂ©liorant d'1,5 seconde la performance d'Itkina, et devenant la première athlète fĂ©minine Ă  descendre sous les 52 secondes[19]. Des doutes sont Ă©mis sur la fĂ©minitĂ© de ces deux athlètes, les premiers tests de fĂ©minitĂ© n'Ă©tant mis en place qu'Ă  partir de 1968[19].

Le record du monde de Shin Geum-dan est amélioré le à Athènes au cours des championnats d'Europe par les Françaises Nicole Duclos et Colette Besson qui, au coude à coude, terminent respectivement première et deuxième de la finale dans le même temps de 51 s 7[2].

Le , lors des Jeux du Commonwealth britannique d'Édimbourg, la JamaĂŻcaine Marilyn Neufville devient la nouvelle dĂ©tentrice du record mondial en s'imposant en finale du 400 m en 51 s 0[2].

Le record du monde de Marilyn Neufville est égalé deux ans plus tard, le à Paris, par l'Est-allemande Monika Zehrt, quelques jours avant son titre olympique obtenu à Munich[2].

Sous les 50 secondes

Irena SzewiĹ„ska (Ă  gauche) est la première athlète fĂ©minine Ă  descendre sous les 50 secondes sur 400 m. Marita Koch (Ă  droite) dĂ©tient depuis 1985 le record du monde en 47 s 60

Le , Ă  Varsovie, la Polonaise Irena SzewiĹ„ska devient la première athlète fĂ©minine Ă  ĂŞtre chronomĂ©trĂ©e en moins de 50 secondes sur 400 m en amĂ©liorant de plus d'une seconde le temps de Marilyn Neufville et Monika Zehrt en 49 s 9[2]. Le , Ă  Rome lors des championnats d'Europe, la Finlandaise Riitta Salin Ă©tablit le premier record du monde au chronomĂ©trage Ă©lectronique en s'imposant en finale du 400 m dans le temps de 50 s 14[2].

Le , l'Est-allemande Christina Brehmer porte le record du monde à 49 s 77 à Dresde, record que reprend Irena Szewińska un mois plus tard, le à Bydgoszcz, en 49 s 75, avant de le porter à 49 s 29 lors de sa victoire en finale des Jeux olympiques, à Montréal, le [2].

À partir de 1978, l'Est-allemande Marita Koch accroit sa domination mondiale sur le tour de piste. Elle améliore à six reprises le record du monde en réalisant successivement 49 s 19 le à Leipzig, 49 s 03 le à Potsdam[2], avant de descendre pour la première fois sous les 49 secondes le en finale des championnats d'Europe, à Prague, dans le temps de 48 s 94[20].

Le , Ă  Potsdam, Marita Koch Ă©tablit un nouveau record du monde en 48 s 89, abaisse celui-ci Ă  48 s 60 le Ă  Turin, et le porte enfin Ă  48 s 16 le Ă  Athènes[2]. La sĂ©rie de l'Est-allemande est stoppĂ©e le , en finale des championnats du monde d'Helsinki lorsque la TchĂ©coslovaque Jarmila KratochvĂ­lová, dĂ©tentrice du record du monde du 800 m, amĂ©liore celui du 400 m en 47 s 99, devenant la première femme Ă  descendre sous les 48 secondes[21].

Le , au cours de la Coupe du monde des nations de Canberra, en Australie, Marita Koch améliore de près de 4/10e le record du monde de Jarmila Kratochvílová en établissant le temps de 47 s 60. Ce temps constitue l'actuel record du monde féminin[2].

Depuis 1985, plusieurs athlètes se sont rapprochées du record du monde de Marita Koch : la Française Marie-José Pérec le à Atlanta avec 48 s 25, la Bahreïnie Salwa Eid Naser le à Doha avec 48 s 14, ou la Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo le à Tokyo avec 48 s 36[22].

Progression

27 records du monde féminins ont été homologués par World Athletics.

Évolution du record du monde féminin[23]
Temps Athlète Lieu Circonstance Date
Chronométrage manuel
57 s 0y[16] Marlene MathewsSydney
57 s 0y[16] Marise ChamberlainChristchurch
56 s 3y[16] Nancy BoyleSydney
55 s 2 Polina LazarevaMoscou
54 s 0 Mariya ItkinaMinsk
53 s 6 Mariya ItkinaMoscou
53 s 4+ Mariya ItkinaKrasnodar
53 s 4 Mariya ItkinaBelgradeChampionnats d'Europe
51 s 9 Shin Geum-danPyongyangChampionnats de Corée du Nord
51 s 7 Nicole DuclosLe PiréeChampionnats d'Europe
51 s 7 Colette BessonLe PiréeChampionnats d'Europe
51 s 0 Marilyn NeufvilleÉdimbourgJeux du Commonwealth
51 s 0 Monika ZehrtParisMatch France-Allemagne de l'Est
49 s 9 Irena SzewińskaVarsovieMémorial Janusz-Kusociński
Chronométrage électronique
50 s 14 Riitta SalinRomeChampionnats d'Europe
49 s 77 Christina BrehmerDresdeCoupe d'Allemagne de l'Est
49 s 75 Irena SzewińskaBydgoszczMémorial Janusz-Kusociński
49 s 29 Irena SzewińskaMontréalJeux olympiques
49 s 19 Marita KochLeipzigChampionnats d'Allemagne de l'Est
49 s 03 Marita KochPotsdam
48 s 94 Marita KochPragueChampionnats d'Europe
48 s 89 Marita KochPotsdam
48 s 60 Marita KochTurinCoupe d'Europe des nations
48 s 16 Marita KochAthènesChampionnats d'Europe
47 s 99 Jarmila KratochvílováHelsinkiChampionnats du monde
47 s 60 Marita KochCanberraCoupe du monde des nations

Records du monde en salle

Hommes

Le , lors des championnats NCAA en salle à College Station, l'Américain Michael Norman établit un nouveau record du monde en salle du 400 m en parcourant la distance en 44 s 52[24]. Il améliore de 5/100e de seconde la meilleure marque mondiale de son compatriote Kerron Clement établie en 2005, déjà lors championnats universitaires américains en salle[25]. Cependant, cette performance n'a jamais validée par World Athletics comme un record du monde[26].

Six records du monde en salle masculin du 400 m ont Ă©tĂ© homologuĂ©s par World Athletics.

Progression du record du monde masculin en salle[27]
Temps Athlète Date Lieu
45 s 41 Thomas Schönlebe09 Fevrier 1986Wien
45 s 05 Thomas SchönlebeSindelfingen
45 s 02 Danny EverettStuttgart
44 s 97 A Michael JohnsonReno
44 s 63 Michael JohnsonAtlanta
44 s 57 Kerron ClementFayetteville

Femmes

Deux records du monde en salle fĂ©minins du 400 m ont Ă©tĂ© homologuĂ© par l'IAAF.

Progression du record du monde féminin en salle[28]
Temps Athlète Date Lieu
49 s 59 Jarmila KratochvílováMilan
49 s 26 Femke BolApeldoorn

Autres catégories d'âge

Les records du monde juniors du 400 m sont actuellement dĂ©tenus par l'AmĂ©ricain Steve Lewis, auteur de 43 s 87 le Ă  SĂ©oul lors des Jeux olympiques, et par l'Allemande Grit Breuer, crĂ©ditĂ©e de 49 s 42 le Ă  Tokyo lors des championnats du monde[29]. Les records du monde juniors en salle sont dĂ©tenus par le Grenadin Kirani James en 44 s 80 (2011) et par l'AmĂ©ricaine Sanya Richards-Ross en 50 s 82 (2004).

Les meilleures performances mondiales cadets sont la propriété de l'Américain Obea Moore (45 s 14 le à Santiago) et de la Chinoise Jing Li (50 s 01 le à Shanghai)[30].

Hommes
Record Athlète Temps Date Lieu
Record du monde junior Steve Lewis43 s 87SĂ©oul
Record du monde junior en salle Kirani James44 s 80Fayetteville
Meilleure performance mondiale cadet Obea Moore45 s 14Santiago
Femmes
Record Athlète Temps Date Lieu
Record du monde junior Grit Breuer49 s 42Tokyo
Record du monde junior en salle Sanya Richards-Ross50 s 82Fayetteville
Meilleure performance mondiale cadet Jing Li50 s 01Shanghai

Notes et références

Notes

    Références

    1. (en)« Records du monde du 400 m », sur iaaf.org (consulté le )
    2. (en) World Athletics, « Progression of world athletics records (édition 2020) », sur worldathletics.org (consulté le ), p. 58 à 65 et 284 à 289
    3. Parienté et Billouin 2003, p. 149.
    4. Parienté et Billouin 2003, p. 154.
    5. Parienté et Billouin 2003, p. 158.
    6. Parienté et Billouin 2003, p. 161.
    7. Parienté et Billouin 2003, p. 164.
    8. Parienté et Billouin 2003, p. 167.
    9. (en) « Athletics at the 1960 Roma Summer Games:Men's 400 metres », sur sports-reference.com (consulté le )
    10. Parienté et Billouin 2003, p. 170.
    11. Parienté et Billouin 2003, p. 171.
    12. Parienté et Billouin 2003, p. 172.
    13. (en) « Rio Olympics 2016: Wayde van Niekerk breaks world record to win Olympic gold », sur bbc.com,
    14. (en) Pierre-Jean Vazel, « How van Niekerk broke the 400m world record », sur track-stats.com, (consulté le )
    15. [PDF] Progression du record du monde du 400 m masculin, www.iaaf.org, p. 625, consulté le 3 février 2016
    16. "y" : 440 yards
    17. "A" : Temps Ă©tabli en altitude
    18. Parienté et Billouin 2003, p. 894.
    19. Parienté et Billouin 2003, p. 895.
    20. Parienté et Billouin 2003, p. 897.
    21. Parienté et Billouin 2003, p. 899.
    22. (en) « World Alltime Top 30 », sur tilastopaja.eu (consulté le )
    23. [PDF] Progression du record du monde du 400 m féminin, www.iaaf.org, p. 748, consulté le 3 février 2016
    24. (en) « Norman breaks world indoor 400m record at NCAA Indoor Championships », sur iaaf.org,
    25. « Record du monde indoor du 400 m pour l'Américain Michael Norman », sur lequipe.fr,
    26. (en) « Record du monde en salle masculin », sur worldathletics.org (consulté le )
    27. [PDF] Progression du record du monde masculin en salle du 400 m, www.iaaf.org, p. 292, consulté le 11 février 2016
    28. [PDF] Progression du record du monde féminin en salle du 400 m, www.iaaf.org, p. 338, consulté le 11 février 2016
    29. (en) « Records du monde juniors d'athlétisme », sur iaaf.org (consulté le )
    30. (en) « Meilleures performances mondiales cadets en athlétisme », sur iaaf.org (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Robert ParientĂ© et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlĂ©tisme, Minerva, , 1021 p. (ISBN 978-2-8307-0727-4)

    Liens externes

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