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Raray

Raray est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Raray
Raray
Haie cynégétique du château de Raray,
monument historique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes Senlis Sud Oise
Maire
Mandat
Jean-Marc de La Bédoyère
2020-2026
Code postal 60810
Code commune 60525
DĂ©mographie
Gentilé Rarésiens, Rarésiennes
Population
municipale
124 hab. (2020 en diminution de 20,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 15′ 37″ nord, 2° 42′ 55″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 115 m
Superficie 6,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Raray
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Raray
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Raray
Liens
Site web http://raray.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Raray est situĂ© dans la plaine agricole du Valois, Ă  11 km au nord-est de Senlis et Ă  13 km Ă  l'ouest de CrĂ©py-en-Valois[1]. La distance routière de Senlis est de 12 km, et Paris est Ă©loignĂ© de 52 km par Senlis et l'autoroute A1. La commune de Raray se compose du village qui lui a donnĂ© son nom, ainsi que du hameau de la Borde, situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-est du territoire communal. Ce hameau se rĂ©duit Ă  une ferme et quelques maisons.

    Communes limitrophes de Raray
    Villeneuve-sur-Verberie Verberie
    Brasseuse Raray NĂ©ry
    Rully

    Le village est implantĂ© au centre du territoire communal, de petite dimension. Le bourg le plus proche de Raray est Verberie, Ă  6,5 km. Quelques commerces (boulangerie, auberge, bar-tabac-presse) existent Ă©galement Ă  Villeneuve-sur-Verberie, Ă©loignĂ© de 2,8 km[2].

    Accès et transports

    Cette autoroute passe Ă  seulement 650 m Ă  l'ouest du centre du village, mais il n'y a aucun Ă©changeur avant Senlis. Le village est traversĂ© par deux routes dĂ©partementales, la RD 100 Pontpoint - Le Plessis-Belleville comme axe nord-sud, et la RD 26 qui fait un crochet par Rarat. Elle relie la commune Ă  Senlis par Ognon et la RD 932a, et Ă  Verberie par la RD 932a Ă©galement. Par ailleurs, la LGV Nord passe par Raray Ă  l'est de la commune, dans un sens nord-sud. Raray ne dispose toutefois d'aucune gare. Les transports en commun se rĂ©duisent aux transports scolaires ainsi qu'Ă  des cars pour le marchĂ© de Senlis, le mardi et vendredi (aller-retour dans la matinĂ©e)[3].

    Topographie et relief

    Les surfaces agricoles vouĂ©es aux grandes cultures occupent la majeure partie du territoire communal, qui prĂ©sente l'aspect d'un paysage utilitaire laissant Ă  peine la place Ă  un ou deux arbres solitaires. De ce fait, le bois du Haut-Montel et de Raray, au nord-ouest du village, prĂ©sente une variation agrĂ©able ; situĂ©e autour d'une butte-tĂ©moin de faible hauteur 129,3 m au-dessus du niveau de la mer), il est visible de loin. Ce sommet Ă©tant situĂ© en dehors du territoire de Raray, l'amplitude des dĂ©nivelĂ©s n'est que de 30 m sur la commune avec son profil plutĂ´t plat. Les cours d'eau sont absents sur la commune[2].

    Sites naturels protégés

    Raray entre dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire. Le bois du Haut-Montel et de Raray, situé en partie sur les communes voisines de Brasseuse et Villeneuve-sur-Verberie est protégée en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type 1 n° national 220013834, à l'exclusion toutefois de la partie du bois intégrée dans le terrain de golf[4]. En outre, l'ensemble de la commune de Raray fait partie du site naturel inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du )[5]. Ce site inscrit a préfiguré le pParc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du Parc située dans l'Oise. - Au sud de Raray, la limite avec les communes voisines de Brasseuse et Rully est matérialisée par la chaussée Brunehaut, chemin rectiligne d'origine antique mais indatable[6], et aujourd'hui incorporé dans l'une des nombreuses variantes du chemin de Compostelle. Ce chemin de terre va de Senlis à Soissons, mais n'existe plus en continuité. Il n'y a pas de sentier de Grande Randonnée sur la commune.

    Climat

    SituĂ©e Ă  131 km de la Manche[7], Raray connaĂ®t un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©, comparable Ă  celui du Nord de l'ĂŽle-de-France.

    La station mĂ©tĂ©orologique la plus proche est celle de Creil, qui constate des prĂ©cipitations rĂ©parties Ă©galement toute l'annĂ©e, avec des maxima au printemps et en automne, le mois de fĂ©vrier Ă©tant le plus sec, aboutissant Ă  un total annuel des prĂ©cipitations relativement modeste (690 mm Ă  Creil).

    L'amplitude thermique moyenne entre l'hiver et l'été ne dépasse pas 15 °C.

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2008 :

    Relevé météorologique de Raray
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,8 2,7 4,1 7,8 10,3 12,5 12,3 9,8 7 3,4 1,7 6,1
    Température moyenne (°C) 3,8 4,2 6,9 9,1 13 15,7 18,3 18,5 15 11,1 6,5 4,2 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,5 11 14,1 18,2 21,1 24 24,2 20,2 15,1 9,6 6,6 14,8
    Précipitations (mm) 60 45 53 46 66 62 59 49 58 66 59 67 690
    Source : Météo France - Station météo de Creil[8]

    Diagramme ombrothermique

    Urbanisme

    Typologie

    Raray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [9] - [10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (14,7 %), forêts (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les textes vers 1106 sous le nom Rareto. Selon Ernest Nègre, le nom de la commune signifierait : ensemble de sillons*[16].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Pont-Sainte-Maxence[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où elle est toujours intégrée, a été modifié, passant de 13 à 23 communes.

    Intercommunalité

    Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

    À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[18], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [19].

    Il autorise la création :
    - de la communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les 5 communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
    - de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siège était à Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalité[20].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[21] - [22], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[23].

    Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[24], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[25], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Henry Huchet de La Bédoyère
    Antoine Huchet de La Bédoyère Fils du précédent
    Jean Huchet de La Bédoyère Frère du précédent
    avant 1988 ? Yves Huchet de La Bédoyère Neveu du précédent
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995[26] En cours
    (au 25 septembre 2014)
    Jean-Marc Huchet de La Bédoyère Frère du précédent
    Agriculteur retraité
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[27]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

    En 2020, la commune comptait 124 habitants[Note 3], en diminution de 20,51 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    193241258222193179182209189
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    178181185190199173175208200
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    207209218233197204187263207
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    192176144160149144150149152
    2014 2019 2020 - - - - - -
    156127124------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 71 hommes pour 64 femmes, soit un taux de 52,59 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    1,7
    4,5
    75-89 ans
    5,0
    23,9
    60-74 ans
    21,7
    23,9
    45-59 ans
    28,3
    20,9
    30-44 ans
    21,7
    14,9
    15-29 ans
    13,3
    11,9
    0-14 ans
    8,3
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monuments historiques
    • Le château de Raray et ses balustrades, sur la cour d'honneur Ă  l'est.
      Le château de Raray et ses balustrades, sur la cour d'honneur à l'est.
    • Portique central de la balustrade (haie cynĂ©gĂ©tique) nord, qui prĂ©sente la chasse au cerf.
      Portique central de la balustrade (haie cynégétique) nord, qui présente la chasse au cerf.
    • Le pignon est de l'ancienne Ă©curie du château est Ă©galement inscrit M.H. avec le mur de clĂ´ture.
      Le pignon est de l'ancienne écurie du château est également inscrit M.H. avec le mur de clôture.
    • L'une des quatre tourelles, Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud-est du parc du château, avec le mur d'enceinte.
      L'une des quatre tourelles, à l'extrémité sud-est du parc du château, avec le mur d'enceinte.

    Raray compte six monuments historiques sur son territoire, dont le château, ses balustrades, et deux autres ensembles architecturaux liés également au château.

    • Château de Raray (façades et toitures classĂ©es monuments historiques par dĂ©cret du ; deux plafonds peints du XVIIe siècle du rez-de-chaussĂ©e et du premier Ă©tage classĂ©s monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [33]) : du bâtiment Renaissance initial de 1522 ne subsistent que les façades du corps central, dont les fenĂŞtres portent encore des traces de meneaux supprimĂ©s. Quant aux deux frontons des ailes latĂ©rales, vers l'est, ils datent des grands travaux d'embellissement exĂ©cutĂ©s pour le nouveau seigneur de Raray, Nicolas de Lancy, entre 1610 et 1620 : en segment de cercle, leurs tympans sont richement moulurĂ©es. Ils ont Ă©tĂ© remontĂ©s ici entre 1766 et 1781 quand le nouveau seigneur Antoine-Claude-Henry, marquis de Barres, puis son fils aĂ®nĂ© Henry-François, fait de nouveau modifier profondĂ©ment le château. Il fait dĂ©molir le vieux château qui subsistait encore Ă  l'est, Ă  l'endroit oĂą se trouve aujourd'hui l'entrĂ©e Ă  la cour d'honneur. Avec les pierres rĂ©cupĂ©rĂ©es, le « pavillon neuf » au sud est construit en remplacement d'un bâtiment ancien, reliant jusque-lĂ  le château aux communs. Ce n'est donc que peu avant la RĂ©volution que le château reçoit son visage actuel. Toutefois, l'entrĂ©e se situe Ă  ce moment encore sur la place de l'Ă©glise, et la grande perspective en prolongement de la cour d'honneur n'existe pas. Une dernière grande campagne de travaux a effectivement lieu entre 1890 et 1914 sous Henri de La BĂ©doyère, descendant de Henry de Barres, qui fait moderniser le château et dĂ©molir des vieilles maisons qui encombraient la perspective mentionnĂ©e. Ă€ ce jour, le domaine est toujours dans la mĂŞme famille. Par ailleurs, Raray avait eu un jardin anglais, inspirĂ© du parc d'Ermenonville et amĂ©nagĂ© entre 1811 et 1828 sous la direction du paysagiste Ă©cossais Thomas Blaikie. Toutes traces en ont disparu[34] - [35]. - Le château de Raray fut le lieu de tournage en 1945 de certaines scènes du film La Belle et la BĂŞte de Jean Cocteau. En 1988, un golf a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© dans le parc[36].
    • Haies cynĂ©gĂ©tiques sur la cour d'honneur du château (classĂ©s monuments historiques par dĂ©cret du [33]) : Ces deux longues balustrades monumentales au nord et au sud de la cour font la cĂ©lĂ©britĂ© de Raray, et sont uniques en France. On les doit probablement au seigneur Nicolas de Lancy, et leur style indique clairement la fin de la Renaissance. Elles affichent le goĂ»t du seigneur pour la chasse, l'antiquitĂ© et l'Italie, s'inspirant effectivement de rĂ©alisations italiennes du XVIe siècle. Ce n'est pas un fruit du hasard, car Nicolas de Lancy avait Ă©pousĂ©, en 1594, la fille d'un gentilhomme florentin. Elle garda d'Ă©troites relations avec son pays, et le couple fit plusieurs fois le voyage de l'Italie. On suppose que des artistes italiens ont Ă©tĂ© engagĂ©s par de Lancy, et les sculptures auraient mĂŞme pu ĂŞtre importĂ©es d'Italie. - Les haies cynĂ©gĂ©tiques reliaient initialement le château actuel au vieux château dĂ©moli en 1766, et Ă©taient placĂ©es de façon diagonale, le vieux château Ă©tant moins large que l'actuel. C'est Henry de Barres qui fit terrasser et niveler la cour et l'avant-cour, et dĂ©placer les balustrades, pour qu'elles soit parallèles l'une Ă  l'autre. Ce fut une opĂ©ration dĂ©licate qui se dĂ©roula entre le et le , des prĂ©paratifs jusqu'aux dernières finitions. - DominĂ©es par des sculptures reprĂ©sentant des chiens de chasse, chaque balustrade comporte un portique central, surmontĂ© d'un cerf pour le portique nord et d'un sanglier pour le portique sud : les scènes reprĂ©sentĂ©es par les animaux sculptĂ©s sur la corniche des balustrades sont donc la chasse au cerf et la chasse au sanglier. De part et d'autre du portique central, les balustrades sont percĂ©es de neuf ouvertures en plein cintre, surmontĂ©es de petits frontons par enroulement supportant chacun la sculpture d'un chien. Un chien sur deux est en position assise, les autres chiens Ă©tant en de diffĂ©rentes positions d’affĂ»t, voire d'attaque pour ceux au centre. Au total, chaque balustrade comporte ainsi vingt chiens (dont deux sur le portique au milieu). Le dĂ©cor du niveau infĂ©rieur des balustrades s'inscrit dans une logique diffĂ©rente, sans rapport avec le motif de la chasse. Chacune des dix-neuf ouvertures est en effet encadrĂ©e par des niches, abritant des bustes fĂ©minins et masculins reprĂ©sentant des personnages antiques, montĂ©s sur des piĂ©destaux (deux bustes montrent toutefois le seigneur de Raray et son Ă©pouse). Tandis que ces tĂŞtes sont toutes diffĂ©rentes, les cartouches en dessous de chaque niche se ressemblent tous. L'on ignore selon quelles critères les personnages des bustes ont Ă©tĂ© choisis[34].
    • Mur de clĂ´ture du domaine du château avec ses quatre tourelles, la Porte Rouge donnant sur la forĂŞt et le mur pignon des anciennes Ă©curies et son Ă©chauguette (inscrits monuments historiques par arrĂŞtĂ© du , sauf pour la Porte Rouge qui est classĂ©e par dĂ©cret du [33]) : Le parc du château est entourĂ© par un mur d'enceinte datant de 1610-1620, dont l'Ă©lĂ©ment le plus remarquable est la Porte Rouge au nord, contemporaine des balustrades. Elle tient son nom de la couleur de ses deux vantaux et donne accès Ă  la forĂŞt. C'est par ici que les chasseurs partaient pour traquer le gibier, et la fonction de cette porte triomphale est de cĂ©lĂ©brer la chasse. Le linteau est surmontĂ© par une Diane assise entre deux lĂ©vriers, et supportĂ© par des pilastres sous la forme de cariatides. Tout comme les haies cynĂ©gĂ©tiques, la porte a apparemment Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e ; une carte de 1723 l'indique Ă  l'est du château[37]. - Alors que la Porte Rouge n'est pas accessible Ă  la visite car situĂ©e sur le terrain de golf, deux des quatre tourelles d'angle du mur d'enceinte donnent sur la rue (RD 26 en provenance de Senlis). Elles n'ont pas de meurtrières, mais de simples orifices, et elles sont couvertes par des toits en pierre en dĂ´me, ornĂ©s par une boule. Quant au pignon de l'ancienne Ă©curie du château, il se situe rue Nicolas-de-Lancy, pratiquement face Ă  l'Ă©glise. Son Ă©chauguette en encorbellement a la particularitĂ© d'ĂŞtre d'un plan rectangulaire. Dans la cour de service du château contigĂĽe Ă  l'Ă©curie, actuel parking du golf, se trouve un colombier rond ; il n'est cependant pas protĂ©gĂ© au titre des monuments historiques.
    • La façade est du manoir Renaissance de la ferme du château ; Ă  g., le colombier.
      La façade est du manoir Renaissance de la ferme du château ; à g., le colombier.
    • Le colombier inscrit M.H. de la ferme du château, sur la rue du Manoir.
      Le colombier inscrit M.H. de la ferme du château, sur la rue du Manoir.
    • L'Ă©glise avec son clocher roman, vue depuis le cimetière Ă  l'est.
      L'église avec son clocher roman, vue depuis le cimetière à l'est.
    • Vue de l'Ă©glise depuis le nord-est (bas-cĂ´tĂ© nord) ; Ă  droite, le château.
      Vue de l'église depuis le nord-est (bas-côté nord) ; à droite, le château.
    • Le portail inscrit M.H. de l'ancien presbytère, et la façade sud de l'Ă©glise.
      Le portail inscrit M.H. de l'ancien presbytère, et la façade sud de l'église.
    • Ferme du château avec manoir du XVIe siècle et colombier, sur la place Ă  l'est du village (inscrite monument historique par arrĂŞtĂ© du [33], Ă  ne pas confondre avec l'Ă©curie du château mentionnĂ© ci-dessus) : Le manoir Renaissance suit un plan en L avec des façades extĂ©rieures sur la rue Nicolas de Lancy au nord et la rue du Manoir Ă  l'est, dont la dernière se distingue comme façade principale de par la qualitĂ© de sa construction. Elle est bâtie en pierre de taille blonde du pays, contrastant agrĂ©ablement avec les deux Ă©chauguettes d'angle en encorbellement, qui sont en brique rouge. Elles conservent leurs meurtrières bien que celle de gauche a Ă©tĂ© percĂ©e d'une fenĂŞtre. Toujours sur la façade principale est, les quatre baies par niveau sont reparties de façon asymĂ©trique, celles de l'Ă©tage Ă©tant toutefois alignĂ©es sur celles du rez-de-chaussĂ©e. Sur les deux niveaux, les deux grandes fenĂŞtres au centre sont Ă  meneaux. Elles sont surmontĂ©es, au niveau du toit, par deux belles lucarnes Ă  frontons en segment de cercle, ornĂ©s d'une boule. Le toit est couvert par des tuiles plates rouges. Ă€ gauche du manoir (c'est-Ă -dire au sud, le long de la rue du manoir), se trouve le grand colombier d'un plan rond, Ă  toit en poivrière couvert des mĂŞmes tuiles que le manoir[38].
    • Église Saint-Nicolas (classĂ©e monument historique par arrĂŞtĂ© du [39]) : C'est un petit Ă©difice d'un style gothique flamboyant assez pur, qui a Ă©tĂ© bâti probablement au cours des annĂ©es 1520 / 1530. Ses parties orientales rĂ©utilisent des structures plus anciennes, et le clocher en bâtière, ainsi que la voĂ»te de la chapelle Saint-Joseph au rez-de-chaussĂ©e, remontent au milieu du XIIe siècle. Tant Ă  l'extĂ©rieur qu'Ă  l'intĂ©rieur, l'architecture est soignĂ©e, ce qui se traduit notamment par le dĂ©cor abondant du portail occidental, les piliers ondulĂ©s, la modĂ©nature complexe et les rĂ©seaux flamboyants aux lancettes Ă  tĂŞtes trilobĂ©es, surmontĂ©es de soufflets et mouchettes. Toutes les travĂ©es sont voĂ»tĂ©es d'ogives. L'Ă©glise a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une restauration complète Ă  la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siècle[40] - [41].
    • Portail et enclos de l'ancien presbytère, aujourd'hui mairie (inscrit monument historique par arrĂŞtĂ© du [42]) : il date de 1621 et se prĂ©sente dans un pur style Renaissance. L'arc cintrĂ© est surmontĂ© par un fronton circulaire, soutenu par une corniche et ornĂ© d'une boule.
    Autres éléments du patrimoine
    • Ancienne orangerie du château, rue Nicolas-de-Lancy : Elle a Ă©tĂ© transformĂ©e en restaurant quand cinq chambres d'hĂ´te ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es dans les anciennes Ă©curies du château en 1999[36].
    • Une tour haute de trente mètres, rue Nicolas-de-Lancy, au sud de l'orangerie : D'une esthĂ©tique controversĂ©e, elle a Ă©tĂ© construite entre 1901 et 1903 pour Henri de La BĂ©doyère[43]. Ă€ l'origine, la tour supportait une Ă©olienne servant Ă  remonter l'eau du puits. DĂ©truite par une tempĂŞte en 1921, elle n'a pas Ă©tĂ© remplacĂ©e, l'Ă©nergie Ă©lectrique Ă©tant alors disponible[36].
    • Ferme Parmentier ou « petite ferme », rue Nicolas-de-Lancy / rue Jean-Cocteau, face Ă  la ferme du château : IntĂ©ressante pour son petit manoir Renaissance du XVIe siècle avec des fenĂŞtres Ă  meneaux. Quand le marquis Henry de Barres devint seigneur de Raray en 1760, il rĂ©unit la petite ferme Ă  la « grande ferme » en face[44]. D'une architecture plus simple que le « manoir » de la ferme voisine, c'est surtout l'ensemble de deux manoirs de la mĂŞme Ă©poque donnant sur une grande place dĂ©gagĂ©e et engazonnĂ©e qui est remarquable.
    • Pompes publiques : Avant l'adduction de l'eau potable dans les maisons, beaucoup de communes de la rĂ©gion ont installĂ© des bornes-fontaines oĂą les habitants pouvaient venir chercher de l'eau. Raray a cependant optĂ© pour des pompes, solution moins onĂ©reuse en l'absence de sources artĂ©siennes, car ne nĂ©cessitant pas la construction d'une canalisation et d'une citerne. Ces pompes prĂ©sentent un levier long de près de deux mètres, ce qui trahit la profondeur importante des puits. Le levier et le tuyau avec son robinet sont montĂ©s dans un bloc en pierre. Des telles pompes se trouvent, par exemple, devant le manoir de la ferme du château et rue du Son, derrière l'Ă©glise.
    • L'orangerie du château, aujourd'hui restaurant. Les bâtiments annexes (anciens communs) hĂ©bergent des chambres d'hĂ´tes.
      L'orangerie du château, aujourd'hui restaurant. Les bâtiments annexes (anciens communs) hébergent des chambres d'hôtes.
    • La tour haute de 30 m ; derrière, l'orangerie puis l'ancienne Ă©curie du château sont visibles.
      La tour haute de 30 m ; derrière, l'orangerie puis l'ancienne écurie du château sont visibles.
    • Le manoir de la ferme du château et son colombier (Ă  gauche) et le manoir de la ferme Parmentier (Ă  droite), Ă  l'entrĂ©e est du village.
      Le manoir de la ferme du château et son colombier (à gauche) et le manoir de la ferme Parmentier (à droite), à l'entrée est du village.
    • Pompe publique derrière l'Ă©glise, destinĂ©e initialement Ă  l'approvisionnement en eau potable de la population du village.
      Pompe publique derrière l'église, destinée initialement à l'approvisionnement en eau potable de la population du village.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • AmĂ©dĂ©e Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Notices sur quelques communes rurales canton de Pont : V. Raray », Causeries du besacier : MĂ©langes pour servir Ă  l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le dĂ©partement de l'Oise, Senlis et Paris, A. Claudin et H. Champion, 2e sĂ©rie,‎ , p. 282-297 (lire en ligne)
    • Marc Durand et Geneviève Mazel, « Raray et son château », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, G.E.M.O.B., nos 90-91,‎ , 83 p.
    • AndrĂ© Hallays, « En flânant deux châteaux du Valois : Ognon & Raray », Journal des dĂ©bats, Paris,‎ (lire en ligne [jpg])
    • Pierre-Louis-François Marquis de LuppĂ©, « Les seigneurs de Raray du XVe au XVIIIe siècle », ComitĂ© archĂ©ologique de Senlis, Comptes-rendus et mĂ©moires, annĂ©es 1900-1901, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 4e sĂ©rie, vol. IV,‎ , p. 171-178 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)
    • Marguerite Charageat, « Notes et documents sur l'histoire des châteaux d'Ognon et de Raray », Comptes rendus et mĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'Histoire & d'ArchĂ©ologie de Senlis, annĂ©es 1931-33, Senlis, Imprimeries RĂ©unies, 6e sĂ©rie, vol. IV,‎ , p. 104-108 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Raray », sur Lion1906.com (consulté le ).
    2. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    3. Cf. « Horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    4. Cf. « Présentation de la znieff bois du Haut-Montel et de Raray » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    5. [PDF] « Vallée de la Nonette » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    6. Cf. Marc Durand, « La Chaussée Brunehaut à Raray et Bray (Oise) : Voie romaine ou chemin celtique ? De Senlis à Soissons », Revue archéologique de l'Oise, no 8,‎ , p. 35-38 (ISSN 2104-3914, DOI 10.3406/pica.1976.1068).
    7. Raray est situĂ©e Ă  131 km d'Ault.
    8. « Températures et précipitations mensuelles moyennes à Creil », sur Météo France, (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations prĂ©celtiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 5532, p. 346.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. « Les maires rebelles montent au créneau », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
    20. « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
    21. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    22. « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    23. « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
    24. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
    25. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
    26. « Maire de père en fils », Le Courrier picard, édition Sud-Oise,‎ (lire en ligne) « Conseiller municipal depuis 1977, Jean-Marc de La Bédoyère a été élu maire en 1995 ; comme l'ont été avant lui son grand-père Henry, son père Antoine, son oncle Jean et son frère Yves. Une affaire de famille en somme ».
    27. « Raray », Cartes de France (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Raray (60525) », (consulté le ).
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    33. « Château, Haies cynégétiques, muraille et ferme du château », notice no PA00114826, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Cf. « Raray et son château », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, nos 90-91,‎ , p. 12-13, 16 et 25-30 (Comporte plusieurs articles, chacun signé par l'un des trois auteurs.).
    35. André Hallays, « En flânant deux châteaux du Valois : Ognon & Raray », Journal des débats, Paris,‎ (lire en ligne [jpg]).
    36. Cf. « Raray (canton de Pont-Sainte-Maxence) », sur Prieuré de Bray (consulté le ) et « Historique », sur Golf de Raray (consulté le ).
    37. Cf. Marc Durand et Geneviève Mazel, Raray et son château, op. cit., p. 13, 16 et 20.
    38. Cf. Marc Durand et Geneviève Mazel, Raray et son château, op. cit., p. 7 et 25 ; pour voir des photos anciennes de la ferme, cf. « AP67L03233 », notice no APTCF07164, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    39. « Église Saint-Nicolas de Raray », notice no PA00114827, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. Marc Durand et Geneviève Mazel, Raray et son château, op. cit., p. 9-10.
    41. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Pont-Sainte-Maxence, Valois et vallée de l’Oise, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours de l’O.T.S.I. de Verneuil-en-Halatte, ca. 1998, 32 p., p. 14.
    42. « Portail et enclos de l'ancien presbytère », notice no PA00114828, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. Cf. Marc Durand et Geneviève Mazel, Raray et son château, op. cit., p. 56-57.
    44. Cf. Marc Durand et Geneviève Mazel, Raray et son château, op. cit., p. 7 et 25.
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