Poucharramet
Poucharramet est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Poucharramet | |||||
L'église St Martin | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Muret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Garonne | ||||
Maire Mandat |
David Cours 2021-2026 |
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Code postal | 31370 | ||||
Code commune | 31435 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Poucharramétois | ||||
Population municipale |
956 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 25′ 05″ nord, 1° 10′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 196 m Max. 260 m |
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Superficie | 22,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Cazères | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | http://www.poucharramet.fr/ | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touch, la Bure, le ruisseau du Montant, le ruisseau de Rieu Ferré, le ruisseau le riou tort et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Poucharramet est une commune rurale qui compte 956 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Pocharramétois ou Pocharramétoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Martin, classée en 1906.
Géographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
La commune de Poucharramet se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 30 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 13 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 25 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Rieumes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Lherm (4,1 km), Bérat (4,4 km), Rieumes (4,6 km), Saint-Clar-de-Rivière (6,4 km), Cambernard (6,4 km), Beaufort (6,8 km), Lavernose-Lacasse (7,4 km), Labastidette (7,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Poucharramet fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Poucharramet est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Cambernard, Bérat, Lherm, Rieumes et Sainte-Foy-de-Peyrolières.
Relief et géologie
Poucharramet se situe sur la moyenne terrasse de la Garonne, dominant les vallées du Touch et de son affluent la Bure. Le terroir, essentiellement agricole, possède quelques vestiges de l'ancienne forêt de Bouconne.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Touch, la Bure, le ruisseau du Montant, le ruisseau de Rieu Ferré, le ruisseau le riou tort, un bras du Touch, le ruisseau de Goujon, le ruisseau du Cassé et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
Le Touch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé 29 communes[9].
La Bure, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Plagnole et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans le Touch à Lherm, après avoir traversé 5 communes[10].
Le ruisseau du Montant, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Rieumes et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Saudrune à Sainte-Foy-de-Peyrolières, après avoir traversé 5 communes[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[17] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[18] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 19 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[21], à 14,1 °C pour 1981-2010[22], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[23].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24] : le « lac de Rieumes » (94 ha), couvrant 2 communes du département[25].
Urbanisme
Typologie
Poucharramet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [I 2] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), forêts (7,2 %), prairies (4,1 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Morphologie urbaine
L'essentiel des constructions est dispersé, en multiples hameaux.
Voies de communication et transports
La ligne 363 du réseau liO Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Rieumes.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Poucharramet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bure et le ruisseau du Montant. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000 et 2009[31] - [29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 363 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 363 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1994, 2003, 2012, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Toponymie
Poucharramet vient du gascon Puy Rameux, où puy signifie « sommet » et rameux « boisé ».
Les noms ont varié avec le temps : Podii Remegii, Podio Remegio, Puyarramet, Pouyarramet, Podio Arrameto, Poucharramet (au XVIIe siècle).
Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Égalité-de-la-Bure[34].
Ses habitants sont appelés les Poucharramétois.
Histoire
Moyen Âge
Au Moyen Âge, le territoire était partagé en deux seigneuries, Poucharramet et Lespérès avait un seigneur laïque et Saint-Jean un religieux.
Les Hospitaliers
Saint-Jean était la seigneurie des Hospitaliers du prieur provincial de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui résidait à l'hôpital attenant à l'actuelle église.
L'histoire de Poucharramet est connue dès le XIIe siècle par la création d'une « salvetat » ou sauveté, par les Hospitaliers[35].
XVIIIe siècle et Révolution française
Les grands événements de la Révolution française atteignirent cette petite communauté villageoise. La population régulièrement informée lors des offices religieux, a rédigé des cahiers de doléances, élu ses représentants et nommé la première municipalité. Comme dans tout le pays, les villageois ont planté l'arbre de la Liberté et ont supporté les réquisitions et la levée en masse des soldats de la République.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2019 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[36] - [37].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur de Garonne et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Poucharramet faisait partie de l'ex-canton de Rieumes) et avant le elle faisait aussi partie de la communauté de communes du Savès.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
En 2020, la commune comptait 956 habitants[Note 9], en augmentation de 13,54 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Poucharramet fait partie de l'académie de Toulouse.
Sur la commune il y a une antenne de l'école nationale vétérinaire de Toulouse.
Culture
Activités sportives
Chasse, pétanque, randonnée pédestre[49], pêche[50]. Terrain de football et de tennis.
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes du Savès[51].
Il existe une déchèterie située sur la commune de Rieumes (déchèterie du Savès)[52].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 374 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 954 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 120 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,9 % | 8,6 % | 8 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 579 personnes, parmi lesquelles on compte 78,9 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 21,1 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 185 emplois en 2018, contre 171 en 2013 et 134 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 415, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,1 %[I 11].
Sur ces 415 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 80 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
101 établissements[Note 12] sont implantés à Poucharramet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 101 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 10 | 9,9 % | (5,7 %) |
Construction | 26 | 25,7 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 22 | 21,8 % | (25,9 %) |
Information et communication | 3 | 3 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 6 | 5,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 18 | 17,8 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 7,9 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 6 | 5,9 % | (7,9 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,7 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 101 entreprises implantées à Poucharramet), contre 12 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :
- Ferme De Gilet, culture et élevage associés (314 k€)
- Agreste SARL, location et location-bail d'autres machines, équipements et biens matériels n.c.a. (228 k€)
- EURL Ravagnani, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (187 k€)
- Chamand Pierre Plomberie - C2P, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (94 k€)
- La Flamme Connectee, fabrication d'équipements de communication (1 k€)
Agriculture
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 41 en 2000 puis à 23 en 2010[56] et enfin à 27 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 37 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[57] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 624 ha en 1988 à 1 347 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 38 à 50 ha[56].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Commanderie de Poucharramet.
- Église Saint-Martin de Poucharramet, église des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, elle date de la même époque que la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse, début du gothique. L'église est classée Monument historique depuis 1906. Elle comporte un clocher-mur[58].
- Maisons anciennes à colombages et maisons « toulousaines ».
- Retenue d'eau sur la Bure, affluent du Touch
- Atelier musée du Huchier.
Personnalités liées à la commune
- Bernard de Gaulejac (1903-1993), archiviste[59] - [60]
- Georges Aillères (1934-), joueur international de rugby à XIII, est né dans la commune[61] - [62]
- Pierre Ailleres (1957-2019), joueur international de rugby à XIII, est né dans la commune[63]
Héraldique
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Son blasonnement est : Écartelé, au premier et au quatrième de gueules à la croix de Malte d'argent, au deuxième et au troisième d'argent au besant soudé d'or chargé d'un annelet du champ. |
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Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Poucharramet » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Poucharramet » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Poucharramet » (consulté le ).
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Poucharramet » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Poucharramet » (consulté le ).
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Autres sources
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- Stephan Georg, « Distance entre Poucharramet et Muret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Poucharramet et Cazères », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Poucharramet », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Poucharramet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Touch »
- Sandre, « la Bure »
- Sandre, « le ruisseau du Montant »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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