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Plan de numérotation en France

Le plan de numérotation téléphonique en France détermine la structure des numéros de téléphone en France. Depuis le , il est fondé sur une numérotation normale à 10 chiffres qui concerne toutes les lignes téléphoniques (téléphone analogique traditionnel POTS, mobile, voix sur IP).

Historique du plan de numérotation

Le dĂ©but de l’exploitation des rĂ©seaux tĂ©lĂ©phoniques en France date de 1879. L'utilisateur demande Ă  une opĂ©ratrice (demoiselles du tĂ©lĂ©phone) d'effectuer une connexion avec son correspondant en prenant en compte le nom et souvent en l'Ă©pelant. À la suite de la fusion des trois rĂ©seaux tĂ©lĂ©phoniques existants en une sociĂ©tĂ© unique, la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale des TĂ©lĂ©phones, la gestion passe Ă  l’État, en 1889, par dĂ©cision de l'AssemblĂ©e Nationale. Il y a alors 11 314 utilisateurs, dont 6 425 Ă  Paris.

Plan manuel numérique

En 1896 paraßt le premier annuaire téléphonique, avec les utilisateurs des bureaux parisiens de Wagram et Passy.

Plan manuel Ă  5 chiffres (1896)

Un numéro à cinq chiffres est alors attribué à chaque utilisateur des bureaux parisiens :

  • le premier correspond au numĂ©ro du bureau de rattachement,
  • les deuxiĂšme et troisiĂšme indiquent le standard,
  • les deux derniers identifient l’abonnĂ©, c'est-Ă -dire son indexation parmi les 99 lignes d'un mĂȘme standard.

En 1897, c'est ce numéro qu'il est demandé d'annoncer aux opératrices, et non plus le nom du correspondant.

Plan manuel Ă  plusieurs caractĂšres (1912)

En octobre 1912, le plan précédent évolue. Le numéro passe à cinq caractÚres avec la modification suivante :

  • le premier correspond au nom du bureau de rattachement,
  • les deuxiĂšme et troisiĂšme indiquent le standard,
  • les deux derniers identifient l’abonnĂ©.

À Paris, l'abonnĂ© 21 du 12e standard du bureau Gutenberg devient GUTENBERG 12 21 au lieu de 1 12 21.

Plan automatique

L'automatisation[1], qui permet la suppression totale de l'intervention des opératrices pour l'établissement des communications entre abonnés, est déjà réalisée dans un certain nombre de cas - dÚs 1913 à Nice et en 1928 à Paris. Elle nécessite de résoudre un problÚme lié au plan de numérotation dans l'ensemble du territoire.

Plan automatique Ă  7 caractĂšres (1928)

Cadran de téléphone de 1927 avec chiffres et lettres.

Lors de l'automatisation des centraux, les appareils possédant un cadran à 10 ouvertures permettent de composer des numéros alphanumériques. En octobre 1928, à la suite de la mise en service du premier autocommutateur à Paris au central Carnot, il faut tout d'abord composer les trois premiÚres lettres du bureau souhaité (par exemple CAR, pour joindre un abonné dépendant de ce central).

Plan automatique national alphanumérique (1946)

L'étude d'un plan de numérotation est confiée en 1941 à une Commission spéciale. Elle se termine à la fin de 1942 sans obtenir de conclusions définitives. Le sujet est repris en 1945 par la Section Technique de l'Administration des PTT, qui aboutit à la définition d'un plan de numérotation national en 1946.

En 1946, le plan est modifiĂ© et l'utilisateur dispose d’un numĂ©ro en deux parties :

  • l'une constituĂ©e d’un indicatif Ă  deux caractĂšres, identifiĂ© comme PQ, pour PrĂ©fixe Quantitatif, ou Ă  trois caractĂšres ;
  • l'autre comportant quatre chiffres, identifiĂ© comme MCDU (abrĂ©viation de « Millier, Centaine, Dizaine, UnitĂ© »), correspondant Ă  l'indexation de l'utilisateur dans le commutateur.

Dans les trĂšs grandes villes, le nom des centraux est conservĂ© ; l'utilisateur doit composer les deux premiĂšres lettres du nom du central (trois lettres pour la rĂ©gion parisienne). Dans tous les autres cas, l’indicatif de sĂ©rie correspond Ă  un nom de ville caractĂ©ristique de l'acheminement, suivi d'un chiffre.

Les lignes sont donc référencées de maniÚre alphanumérique :

  • par commune pour celles avec moins de 1 000 lignes (cf. sketch Le 22 Ă  AsniĂšres de Fernand Raynaud) ;
  • par central pour celles avec plus de 1 000 lignes, en gĂ©nĂ©ral dans les grandes villes (par exemple : BALzac 00 01 pour l'agence publicitaire parisienne de Jean Mineur ; BUrdeau 43 21 Ă  Lyon).

Plan automatique national tout numérique (1953-1963)

En 1953, il est dĂ©cidĂ© d'arrĂȘter l'emploi de lettres pour la numĂ©rotation, sauf pour la rĂ©gion parisienne qui conservera cette particularitĂ© jusqu'au 1er octobre 1963.

Lors de l'Ă©tablissement des liaisons interurbaines automatisĂ©es, principalement au dĂ©part de Paris, la numĂ©rotation Ă  sept caractĂšres montre ses limites. DĂšs 1957, compte tenu des nĂ©cessitĂ©s de l'acheminement des communications, il apparaĂźt impossible de numĂ©roter l'ensemble des abonnĂ©s français avec un systĂšme Ă  7 caractĂšres. De plus, il s'avĂšre nĂ©cessaire de limiter autant que possible les manƓuvres du cadran tĂ©lĂ©phonique par les abonnĂ©s.

Un plan de numérotation pour les abonnés français est établi en 1955, avec pour principes :

  • des numĂ©ros rĂ©gionaux Ă  6 caractĂšres, dont les deux premiers sont caractĂ©ristiques du centre ou du groupement de rattachement. Le principe est de permettre Ă  tous les abonnĂ©s d'une certaine zone rĂ©gionale de s'appeler entre eux en ne composant que ces 6 caractĂšres. Ces zones correspondent non pas Ă  une mĂȘme rĂ©gion administrative mais Ă  des zones d'exploitation tĂ©lĂ©phonique car la majeure partie du trafic concerne le dĂ©partement d'origine et les dĂ©partements limitrophes, qu'ils appartiennent ou non Ă  la mĂȘme rĂ©gion administrative ;
  • la dĂ©termination d'indicatifs caractĂ©risant les zones rĂ©gionales de numĂ©rotage Ă  6 caractĂšres (en raison du nombre de ses abonnĂ©s, la RĂ©gion parisienne conserve la numĂ©rotation Ă  7 caractĂšres de la zone automatique de Paris : 3 lettres et 4 chiffres pour les abonnĂ©s du dĂ©partement de la Seine, 7 chiffres - dont le premier sera toujours un 9 - pour les abonnĂ©s des dĂ©partements suburbains). Cela nĂ©cessite la crĂ©ation d'indicatifs dĂ©partementaux en raison du chevauchement de ces zones. La diffĂ©rence entre 6 et 7 caractĂšres Ă©vite le chevauchement entre la zone rĂ©gionale de Paris et les autres. Mais ces derniĂšres, construites autour de chaque dĂ©partement, se chevauchent nĂ©cessairement.

Chaque abonné possÚde un numéro national à 8 caractÚres comportant l'indicatif départemental à 2 chiffres (sauf en région parisienne, avec pour indicatif commun 1) puis le numéro régional à 6 chiffres (7 en région parisienne).

L'annuaire tĂ©lĂ©phonique fournit la liste des indicatifs dĂ©partementaux Ă  utiliser pour toutes les relations automatiques interurbaines Ă  grande distance. Ainsi, pour obtenir le secrĂ©tariat d'État aux PTT (SÉGur 16 40), un abonnĂ© de province doit composer le 1 6 ~ 1 S E G 1 6 4 0.

Pour les relations interdépartementales, l'abonné demandeur doit composer 10 chiffres :

  • l'indicatif d'interurbain automatique 15 ou 16 (selon le dĂ©partement appelĂ©) ;
  • aprĂšs l'audition d'une tonalitĂ©, le numĂ©ro national, c'est-Ă -dire :
    • les 2 chiffres de l'indicatif du dĂ©partement ;
    • les 6 chiffres du destinataire.

DÚs 1959, cette numérotation à 10 caractÚres est déjà utilisée en automatique dans les grands centres de province : Bordeaux, Le Mans, Lille, Montpellier, Nice, Paris, Rouen et Strasbourg.

Le 10 permet d'obtenir le service manuel interurbain[2].

Vers l'Ă©tranger, l'indicatif est le 19 avec attente de tonalitĂ©. Pour les pays oĂč l'appel automatique n'est pas possible, l'usager compose le 19 33 (indicatif international de la France) et demande la communication Ă  un opĂ©rateur des PTT.

Réaménagement du plan initial de 1955 en 1974

En 1974, le plan subit quelques modifications pour pallier des pénuries locales de numéros[3], notamment le passage à 7 chiffres pour les agglomérations de Lyon et Metz-Nancy.

La France métropolitaine comprend 66 zones de numérotage à 6 chiffres et 5 zones à 7 chiffres, soit :

  • l'indicatif 1 pour Paris et la Petite-Couronne (composĂ© uniquement depuis la province) + 7 chiffres ;
  • l'indicatif 3 pour le Val-d’Oise et les Yvelines (composĂ© uniquement depuis la province) + 7 chiffres ;
  • l'indicatif 6 pour l’Essonne et la Seine-et-Marne (composĂ© uniquement depuis la province) + 7 chiffres ;
  • l'indicatif 7 + 7 chiffres pour l'agglomĂ©ration lyonnaise ;
  • l'indicatif 8 + 7 chiffres pour la rĂ©gion de Metz-Nancy.

À la fin des annĂ©es 1970, l'indicatif interurbain 15 devient un numĂ©ro unique destinĂ© aux urgences mĂ©dicales (SAMU). Il est gĂ©nĂ©ralisĂ© au milieu des annĂ©es 1980, sur le modĂšle de la Police (17) ou des pompiers (18). Pour obtenir l'interurbain, on compose dĂ©sormais le 16.

Plan de numérotation à 8 chiffres du 25 octobre 1985

Le 25 octobre 1985 à 23 heures, un nouveau plan prend effet pour pallier une pénurie nationale de numéros :

  • la France mĂ©tropolitaine est divisĂ©e en deux zones (Île-de-France et reste du territoire) avec numĂ©ros Ă  8 chiffres ;
    • en Île-de-France, les anciens numĂ©ros avec indicatif 1 sont complĂ©tĂ©s d'un 4 comme premier chiffre. ainsi, 225 00 01 devient 42 25 00 01 ; les anciens numĂ©ros franciliens avec indicatifs 3 et 6 locaux intĂšgrent tout simplement celui-ci, ainsi (6) ... .. .. devient 6. .. .. .. ;
    • sur le reste du territoire, les numĂ©ros intĂšgrent les anciens indicatifs dĂ©partementaux ;
  • 16 + 8 chiffres pour les appels vers le reste du territoire depuis l'Île-de-France ;
  • 16 1 + 8 chiffres pour les appels vers l'Île-de-France depuis le reste du territoire ;
  • les numĂ©ros de mobiles passent partout Ă  8 chiffres, commençant par 0 - sans exploiter, faute de nombre de clients suffisants Ă  l'Ă©poque, toute la gamme du 0B, mĂȘme aprĂšs le dĂ©marrage des services GSM dans les annĂ©es 1990 : on avait ainsi le 02 pour Bouygues TĂ©lĂ©com, 07 ou 08 pour ItinĂ©ris (devenu Orange), 09 pour SFR ;
  • les numĂ©ros "Verts" (appel gratuit pour l'appelant) deviennent normalisĂ©s Ă  8 chiffres partout en commençant par 05 ;
  • les numĂ©ros spĂ©ciaux commencent par 3 : le 36.63 MC.DU et le 36.64 MC DU (ce dernier peu utilisĂ©) sont les ancĂȘtres du n° Azur (tarif local), et 36.6Q MCDU avec Q de 5 Ă  9, pour les numĂ©ros Ă  valeur ajoutĂ©e (ancĂȘtre des 08AB) ;
  • le Minitel perd progressivement son (16-1)(3)B... pour devenir finalement un 3BPQ dĂ©diĂ© comme les 3614, 3615... : depuis, aucun numĂ©ro d'Île-de-France ne commence par "36" ou, aprĂšs 1996, par "01 36 PQ MC DU" ) ;
  • ouverture progressive du 3605.MC DU pour les numĂ©ros verts Minitel (sans coĂ»t pour l'utilisateur).

Le 19 vers l'étranger reste inchangé.

Plan de numérotation à 10 chiffres du 18 octobre 1996

Face Ă  l'explosion de la demande de numĂ©ros liĂ©e Ă  la gĂ©nĂ©ralisation des lignes directes (SDA), du fax et de la tĂ©lĂ©phonie mobile, et pour prĂ©voir l'attribution de numĂ©ros aux nouveaux opĂ©rateurs fixes sur les annĂ©es Ă  venir, France TĂ©lĂ©com dĂ©veloppe un nouveau plan, mis en Ɠuvre le Ă  23 heures.

Tous les numéros (sauf cas particuliers ci-dessous) sont standardisés à 10 chiffres :

  • les numĂ©ros de lignes fixes issus du plan de 1985 se voient ajouter un prĂ©fixe de 2 chiffres : un 0 suivi d'un indicatif de zone territoriale (1 Ă  5) ;
  • les numĂ©ros mobiles commencent par un 0 suivi de l'indicatif spĂ©cifique 6. Ce prĂ©fixe est simplement ajoutĂ© Ă  l'ancien numĂ©ro Ă  8 chiffres pour les opĂ©rateurs Itineris et SFR, mais les lignes de Bouygues Telecom sont renumĂ©rotĂ©es (les numĂ©ros Ă  8 chiffres "02 4Q" ou "02 5Q" deviennent "06 60 4Q" ou 06 60 5Q dans le nouveau plan, et non "06 02 4Q ou 06 02 5Q", pour des raisons d’homogĂ©nĂ©isation avec les numĂ©ros de radiomessagerie qui utilisent des tranches voisines de numĂ©ros) ;
  • le 08 00 remplace le 05 pour les numĂ©ros gratuits (numĂ©ros verts) ;
  • le 08 01 remplace les 36 63 et 36 64 pour les numĂ©ros de services payants Ă  coĂ»ts partagĂ©s (numĂ©ros Azur au tarif d'un appel local) ;
  • le 08 est ajoutĂ© en tĂȘte du numĂ©ro Ă  8 chiffres commençant par 36 pour les diffĂ©rents services de type Audiotel ou TĂ©lĂ©tel. Par la suite, ces numĂ©ros en 0836 ont souvent cĂ©dĂ© la place Ă  d'autres allocations dans la tranche 08 (voir ci-dessous).

Il existe toujours des numéros courts :

  • le 12 (renseignements), le 13 (dĂ©rangements), le 14 (agence France TĂ©lĂ©com), le 15 (SAMU), le 17 (police ou gendarmerie) et le 18 (pompiers) demeurent inchangĂ©s.
  • les numĂ©ros Ă  4 chiffres commençant par 36 pour le minitel demeurent Ă©galement inchangĂ©s ;
  • le 10 (appel par carte postpayĂ©e "Carte France Telecom") devient 36 10 ;
  • l'annuaire tĂ©lĂ©matique (11) devient le 36 11, pour laisser la place Ă  des numĂ©ros Ă  trois chiffres : d'abord le numĂ©ro d'urgence unique europĂ©en 112, puis d'autres grandes causes en 11X (SAMU social, Enfance maltraitĂ©e...).

Le 16 (ancien prĂ©fixe Paris-province et province-Paris) disparaĂźt car les numĂ©ros Ă  10 chiffres sont uniques sur tout le territoire national (mĂ©tropole ou DOM). La numĂ©rotation se fait dĂ©sormais, sans exception, avec 10 chiffres, mĂȘme pour les appels locaux - avec la particularitĂ© des DOM-TOM qui pourront continuer jusque courant l'an 2000 Ă  s'appeler dans leur zone locale avec un numĂ©ro restĂ© Ă  6 chiffres avant qu'il n'adopte un format standardisĂ©[4] malgrĂ©, pour l'utilisateur, une complication de la numĂ©ration depuis l'Ă©tranger[5] car ne rĂ©pondant pas au format français.

La tonalité d'acheminement qui suivait la composition du numéro, et pouvait faire croire à une occupation du numéro appelé, est supprimée. Les appels sont établis dans une moyenne de 3 secondes.

Les appels vers la France depuis l'étranger se font désormais en omettant le 0, selon l'usage dans le reste de l'Europe. Ainsi, il faut composer 33 1 .. .. .. .. pour appeler le 01 .. .. .. .., à l'exception notable - voire contestée - des DOM-TOM depuis l'international.

Pour appeler l'Ă©tranger depuis la France, le 19 est remplacĂ© par le 00, d'usage gĂ©nĂ©ral en Europe (ce qui signifie que, pour appeler l’Île-de-France depuis un autre pays EuropĂ©en, il faut composer 0033 1 .. .. .. ..).

DÚs 1996, dans tous les annuaires[6] et les agences France Télécom, les Français trouvent un encart cartonné muni d'un tableau récapitulant tous les changements de numérotations.

Évolutions du plan de 1996

Depuis son introduction en 1996, le plan a subi des évolutions, sans toutefois que son organisation générale soit fondamentalement modifiée. Cette section décrit les principaux changements.

En 1998, le marché du « transport » des communications sur le réseau téléphonique commuté s'ouvre à la concurrence. Les numéros 13 et 14 (dérangements et service clients France Télécom) deviennent respectivement 1013 et 1014. Plus généralement, on introduit une tranche entiÚre de numéros pour les services des opérateurs de télécommunication : 10 XY. Le préfixe 16 est introduit pour permettre le choix appel par appel de l'opérateur de transport.

En 2005, le marché des renseignements est ouvert à la concurrence. Le 12 disparaßt, remplacé par une série de numéros commençant chacun par le trigramme 118 .... De nombreux opérateurs sont présents au départ, puis le marché se consolide drastiquement.

Fin 2005, la tranche de numéros 09 (initialement inutilisée) est attribuée à la téléphonie sur IP (box Internet).

En 2009, la tranche de numéros 07 (initialement inutilisée) est attribuée à la téléphonie mobile, en complément du 06[7] - [8].

Résumé : évolution d'un numéro

Le tableau suivant récapitule l'évolution successive d'un numéro célÚbre, celui de l'agence de publicité Jean Mineur.

Codage
AnnéeEZABPQMCDU
1946--(Paris)BALzac00 01
1955--(Paris)BAL00 01
1963--(Paris)22500 01
1985-(Paris)422500 01
199601422500 01

Appel d'un numéro selon le lieu de l'appelant

01 42 25 00 01 (Paris et petite couronne)
Lieu de l'appelant
Année Paris et petite couronne grande couronne province ou mobile depuis international
Jusqu'en 1985 225 00 01 16 - 1 225 00 01 16 - 1 225 00 01 préfixe d'accÚs à l'international* - 33 1 225 00 01
De 1985 à 1996 42 25 00 01 42 25 00 01 16 - 1 42 25 00 01 préfixe d'accÚs à l'international* - 33 1 42 25 00 01
À partir de 1996 01 42 25 00 01 01 42 25 00 01 01 42 25 00 01 prĂ©fixe d'accĂšs Ă  l'international* - 33 1 42 25 00 01** ou +33 142 25 00 01***
02 43 26 00 02 (43 : Mayenne ou Sarthe, soit Maine historique)
Lieu de l'appelant
Année Mayenne ou Sarthe autre département de province région parisienne ou mobile depuis international
Jusqu'en 1985 26 00 02 16 - 43 26 00 02 16 - 43 26 00 02 préfixe d'accÚs à l'international* - 33 43 26 00 02
Entre 1985 et 1996 43 26 00 02 43 26 00 02 16 - 43 26 00 02 préfixe d'accÚs à l'international* - 33 43 26 00 02
À partir de 1996 02 43 26 00 02 02 43 26 00 02 02 43 26 00 02 prĂ©fixe d'accĂšs Ă  l'international* - 33 2 43 26 00 02** ou +33 2 43 26 00 02***
06 07 27 00 03 (mobile)
Année Fixe ou mobile depuis international
De 1985 à 1996 16 - 07 27 00 03 préfixe d'accÚs à l'international* - 33 7 27 00 03
À partir de 1996 06 07 27 00 03 prĂ©fixe d'accĂšs Ă  l'international* - 33 6 07 27 00 03** ou +33 6 07 27 00 03***

* : lors de la composition d'un numéro de téléphone international, l'appelant doit composer le préfixe d'appel international. Le préfixe d'appel international est 011 dans les pays utilisant le Plan de numérotation nord-américain alors qu'il est 00 dans la plupart des pays européens.

** : depuis un fixe

*** : depuis un mobile

Plan de numérotation actuel (depuis 1996)

Le plan de numérotation actuel est entré en vigueur le 18 octobre 1996. Il a depuis évolué réguliÚrement. Il est actuellement défini par la décision 2019-0954 de l'ARCEP en date du 16 juillet 2019[9].

Le plan national de numĂ©rotation prĂ©sente la particularitĂ© d'ĂȘtre dĂ©coupĂ© en 6 codes-pays du plan E.164 :

Les dĂ©partements d'outre-mer n'ont pas adoptĂ© le code-pays +33 pour raisons techniques, comme la dĂ©gradation de la qualitĂ© et l'augmentation du coĂ»t des communications avec les pays voisins, par exemple, l'Île Maurice vers la RĂ©union[10]. Les autres territoires français (Nouvelle-CalĂ©donie, Wallis-et-Futuna, PolynĂ©sie française) ne font pas partie du plan national français de numĂ©rotations.

Depuis la France

Tous les correspondants du territoire national (mĂ©tropole ou DOM) peuvent s'appeler entre eux en utilisant le plan français de numĂ©rotation Ă  dix chiffres, sans composer le code pays pour la voix, les SMS et les MMS. À Saint-Pierre-et-Miquelon, les abonnĂ©s peuvent se joindre en composant les six derniers chiffres de leurs numĂ©ros.

Depuis l'Ă©tranger

Au format international, les numéros du plan de numérotation français sont composés du code-pays (33 pour la France métropolitaine) suivi du numéro national du destinataire appelé, sans le premier zéro.

Dans le cas particulier de Saint-Pierre-et-Miquelon, le format international des numéros est le 508 suivi des six derniers chiffres du numéro national.

DĂ©tails par chiffres

Un numéro à 10 chiffres se décompose selon le codage E Z AB PQ MCDU.

  • E : exploitant (opĂ©rateur tĂ©lĂ©phonique "transporteur" choisi pour Ă©mettre l'appel) ;
  • Z : zone gĂ©ographique ;
  • AB : zone dĂ©partementale ;
  • PQ : centre autonome d'acheminement (sigle de « prĂ©fixe quantitatif »[11] - [12]) ;
  • MCDU : identifiant l'abonnĂ© final sur le centre d'acheminement (sigle de « millier, centaine, dizaine, unitĂ© »).

Le code Exploitant est défini par l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)[13]. La décision définit notamment que sept valeurs seront attribuées, les autres étant réservées pour des usages globaux.

Choix d'un opérateur téléphonique alternatif

Le premier chiffre du numéro E permet depuis 1998 de choisir sur une ligne RTC classique un opérateur (transporteur) autre que l'opérateur téléphonique par défaut.

  • 0 : rĂ©servĂ©, opĂ©rateur tĂ©lĂ©phonique par dĂ©faut (de 1996 Ă  1999 : France TĂ©lĂ©com) ;
  • 1 : rĂ©servĂ© aux numĂ©ros spĂ©ciaux (ex. : numĂ©ros d'urgence 15, 17, 18) ;
  • 2 : restituĂ© Ă  l'ARCEP (ancien prĂ©fixe de Siris, sociĂ©tĂ© rachetĂ©e par LD-Com, devenu Neuf Cegetel puis SFR) ;
  • 3 : rĂ©servĂ© aux numĂ©ros courts (ex. : les 36PQ) ;
  • 4 : Tele2 (Tele2 France, sociĂ©tĂ© rachetĂ©e par SFR) ;
  • 5 : restituĂ© Ă  l'ARCEP (ancien prĂ©fixe de Omnicom puis de Ventelo, sociĂ©tĂ© rachetĂ©e par LD-Com, devenu Neuf Cegetel puis SFR) ;
  • 6 : restituĂ© Ă  l'ARCEP (ancien prĂ©fixe de Esprit Telecom, puis de GTS-Omnicom (Ventelo), sociĂ©tĂ© rachetĂ©e par LD-Com, devenu Neuf Cegetel puis SFR) ;
  • 7 : Cegetel (devenu Neuf Cegetel puis SFR) ;
  • 8 : France TĂ©lĂ©com (devenu Orange) ;
  • 9 : 9TĂ©lĂ©com devenu Neuf Cegetel puis SFR[14].

L'attribution a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par tirage au sort par vagues (les principaux opĂ©rateurs pouvaient Ă©mettre deux vƓux, un prioritaire, un secondaire) jusqu'au . Les sept prĂ©fixes ont d'abord Ă©tĂ© attribuĂ©s, avant une consolidation du secteur. La sĂ©lection du transporteur est entrĂ©e en vigueur pour les appels longue distance le .

A noter : tous les opĂ©rateurs autorisĂ©s dits de "longue distance" de la fin des annĂ©es 90 (hors cartes prĂ©payĂ©es, post-payĂ©es, ou opĂ©rateurs sans infrastructure le rendant Ă©ligible au prĂ©fixe "E" ) ont en rĂ©alitĂ© un prĂ©fixe de sĂ©lection de la forme 16 XY, oĂč XY va de (16) 02 Ă  (16) 99, exception faite du (16) 03. Le "E" agit donc comme un raccourci vers le code 16 "XE" du transporteur.

A titre d'illustration, un utilisateur final voulant utiliser les services de Siris (préfixe E = 2) remplaçait le premier 0 par un 2, ce qui revenait à composer le 16 02 suivi du n° complet du destinataire.

Toujours Ă  titre d'illustration,

  • appeler le n° français 04 65 71 23 45 par les services de Siris pouvait se faire indiffĂ©remment en composant :
    • le 24 65 71 23 45,
    • le 16 02 04 65 71 23 45 ;
  • appeler le n° nord-amĂ©ricain 00 1 555 123-4567 par les services de Siris pouvait se faire indiffĂ©remment en composant :
    • le 20 1 555 123-4567,
    • ou le 16 02 00 1 555 123-4567.

Cette particularité proche de l'anecdote n'était remarquée que trÚs essentiellement par la clientÚle professionnelle disposant d'un autocommutateur (ou PBX ) et/ou ayant recours à un installateur privé, pour des raisons de compatibilité et/ou d'ergonomie avec leur réseau interne (par exemple pour le rappel du correspondant, toutes les lignes ne présentant pas le 0 initial de l'appelant sur l'écran du receveur de l'appel ou pour l'international).

Un mécanisme voisin fut un temps utilisé par des opérateurs pour "capter" et acheminer les appels locaux ou vers les mobiles, initialement non-éligibles à la sélection du transporteur (par exemple, les 36 90 de 9Télécom, ou 36 92 de Cegetel).

Obsolescence de la sélection de l'opérateur par un préfixe

La sĂ©lection de l'opĂ©rateur est devenue rare voire marginale depuis l'arrivĂ©e de la prĂ©sĂ©lection (au lieu de saisir Ă  chaque appel un prĂ©fixe E ou 16 XY, l'abonnĂ© indique quel est son transporteur par dĂ©faut et compose le 0) et l'apparition des box Internet. En effet, ces derniĂšres ne permettent pas le choix du transporteur de l'appel ; la sĂ©lection du transporteur ne concerne que la tĂ©lĂ©phonie analogique sur le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique commutĂ©. Or les jours de cette derniĂšre sont comptĂ©s. Par exemple, SFR, ayant encore les prĂ©fixes 7 et 9, migre ses clients encore en tĂ©lĂ©phonie analogique non couverts par le xDSL vers une offre oĂč l'installation fixe est "convertie" par un boitier en tĂ©lĂ©phonie mobile, pour anticiper l'extinction de la "tĂ©lĂ©phonie sur cuivre"[15]. En Essonne, les lignes analogiques habituelles ne sont plus installĂ©es dans le sud du dĂ©partement [16].

À la suite de l'annonce en 2016 de l'arrĂȘt du RTC dans les annĂ©es 2020, le prĂ©fixe E va disparaĂźtre progressivement en mĂȘme temps que le rĂ©seau commutĂ©[17]. Il faudra composer le prĂ©fixe 0 pour tous les appels vers des numĂ©ros Ă  10 chiffres.

Indicatifs téléphoniques régionaux et particuliers

Note : le préfixe 0 concerne l'opérateur téléphonique par défaut.

Le territoire français (hormis les dĂ©pendances de l’OcĂ©an Pacifique qui disposent d’une numĂ©rotation spĂ©cifique) est partagĂ© en 5 grandes zones regroupant une Ă  plusieurs rĂ©gions. Cette rĂ©partition gĂ©ographique est dĂ©finie par l'ARCEP[18].

Les numéros français sont à 10 chiffres et sont traditionnellement référencés sous la désignation EZABPQMCDU.

  • E : ce code reprĂ©sente l'exploitant, il ne doit pas ĂȘtre composĂ© dans l'Ă©criture avec le code pays (+33 6 12 34 56 78 ou +33 5 67 89 01 23).
  • Z : il reprĂ©sente le type de numĂ©ro ou sa zone gĂ©ographique.
  • AB : reprĂ©sente la zone dĂ©partementale du numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone.
  • PQ : le centre autonome d'acheminement.
  • MCDU : identifiant unique de l'abonnĂ© (Milier Centaine Dizaine UnitĂ©).

Le code d'exploitant (E)

L'ARCEP est chargée de l'allocation des codes opérateurs. Une attribution par tirage au sort a été effectuée le 16 septembre 1997[19], dans un premier temps pour les appels nationaux puis ouvert à la longue distance à partir du 1er janvier 1998[20].

  • 0 : rĂ©servĂ© Ă  l'opĂ©rateur de longue distance et de prĂ©sĂ©lection.
  • 1 : rĂ©servĂ© aux numĂ©ros spĂ©ciaux.
  • 2 : initialement prĂ©fixe de Siris, sociĂ©tĂ© rachetĂ©e par SFR, restituĂ© Ă  l'ARCEP depuis.
  • 3 : rĂ©servĂ© aux numĂ©ros courts.
  • 4 : initialement attribuĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© Tele2, rachetĂ©e par SFR. Non restituĂ© Ă  l'ARCEP.
  • 5 : initialement prĂ©fixe de Omnicom puis de Ventelo, rachetĂ© par SFR, restituĂ© Ă  l'ARCEP.
  • 6 : initialement prĂ©fixe d'Esprit Telecom puis de GTS-Omnicom, rachetĂ© par SFR, restituĂ© Ă  l'ARCEP.
  • 7 : initialement attribuĂ© Ă  l'opĂ©rateur SFR, restituĂ© Ă  l'ARCEP.
  • 8 : attribuĂ© Ă  l'opĂ©rateur France Telecom.
  • 9 : attribuĂ© Ă  l'opĂ©rateur SFR.
Indicatif 1
  • 10 YT : numĂ©ros courts Ă  quatre chiffres rĂ©servĂ©s aux services des opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie (service client, etc.) ;
  • 11 : numĂ©ro pour l'annuaire minitel, remplacĂ© plus tard par le 3611.

Numéros d'urgence

Liste des numĂ©ros d’urgence acheminĂ©s gratuitement par les opĂ©rateurs de communications Ă©lectroniques (dĂ©cision no 2016-0172 de l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des communications Ă©lectroniques et des postes, en date du 9 fĂ©vrier 2016)

  • 15 : SAMU ;
  • 17 : police ou gendarmerie ;
  • 18 : pompiers ;
  • 110 : numĂ©ro pour des opĂ©rations de collecte de dons (utilisation pĂ©riodique)[21] ;
  • 112 : numĂ©ro d'urgence europĂ©en ;
  • 114 : numĂ©ro d'urgence pour personnes sourdes ou malentendantes (SMS ou Fax uniquement) ;
  • 115 : urgences sociales (ou "SAMU social") ;
  • 116 000 : enfants disparus, SOS enfants disparus (depuis le 25 mai 2009[22]) ;
  • 116 117 : permanence des soins ambulatoires (depuis le 9 fĂ©vrier 2016) ;
  • 119 : enfance maltraitĂ©e, Service National d'accueil tĂ©lĂ©phonique pour l'Enfance en Danger[23] ;
  • 191 : service d'urgences pour les accidents aĂ©riens ;
  • 196 : service d'urgences en mer (depuis 2015)[24] ;
  • 197 : numĂ©ro d'urgence en cas d'Alerte EnlĂšvement ou d'Alerte Attentat, depuis l'Ă©tĂ© 2015[25] - [26].

Exception : le numéro des Urgences veterinaires est l'un des numéros courts en 31.

Services de renseignements téléphoniques :

  • numĂ©ros Ă  6 chiffres chacun, dont le mĂȘme prĂ©fixe 118 (ouverture le 2 novembre 2005).
Récapitulatif des numéros précédés de 118 et attribués aux sociétés (source)
Société Numéros attribués
118 TELEDIS SARL 222
11883 Telecom Gmbh 833
118866 Ltd 600 900
123 Multimédia 200 855
Allo Bottin 268 612
Belgacom SA 007 999
Bouygues Telecom 812
Conduit 050 500
EDA France 800
France Télécom 710 711 712 810
FREE 212 718 818 844 870
Ingénierie de Communications Pédagogique 666
Intra Call Center 001
L'Annuaire Universel 012
Le Numéro France 075 218 220 318 713 880 910
Le Service Universel de Renseignements Téléphoniques 400
NRJ Mobile 333
Pages Jaunes 008 009 088 808
PCCI UK 444
Pictures on Line 811
PIXTEL 006 888
Renseignement Téléphonique Français 866
Scoot France 000 002
Services de renseignements téléphoniques SAS 822
SFR 777
SRR 700
Tele 2 004
Telegate France 244 247 321 555 787
Telemedia 300
Telenet Hosting 018

Indicatif 3

Les numéros commençant par 3 sont des numéros courts à quatre chiffres, pour les entreprises et les institutions.

  • 3BPQ : services Ă  valeur ajoutĂ©e (numĂ©ros Ă  4 chiffres) :
Numéros courts en 30

Ces numéros sont gratuits[27].

Numéros courts en 31

Ces numéros sont gratuits[27].

Numéros courts en 32

surtaxé

Numéros courts en 36

surtaxé

Minitel

Services télématiques Minitel, opérationnels de 1982 à juin 2012[29] - [30] - [31] - [32] - [33] :

  • 3605 : numĂ©ro vert Minitel ;
  • 3609 : services de radio-messagerie Minitel ;
  • 3611 : annuaire Ă©lectronique national sur Minitel ;
  • 3612 : messagerie par Minitel (Minicom) ;
  • 3613 : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 1) ;
  • 3614 : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 2) ;
  • 3615 : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 3) ;
  • 3616 : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 3 professionnel) ;
  • 3617 : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 4) ;
  • 3618 : communication de Minitel Ă  Minitel ;
  • 3619 : Minitel international[34] ;
  • 3622 : I-Minitel (Minitel par Internet) ;
  • 3623 : TĂ©lĂ©tel Vitesse Rapide ;
  • 3625 nn nn : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 3) ;
  • 3626 nn nn : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 3 Professionnel) ;
  • 3627 nn nn : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 4) ;
  • 3628 nn nn : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 6) ;
  • 3629 nn nn : kiosque Minitel commercial (TĂ©lĂ©tel 7) ;
  • 3656 : envoi de TĂ©lĂ©grammes par minitel.
Numéros courts en 39

Le code Z

Les zones géographiques téléphoniques de la France métropolitaine.

Le code Z représente soit la zone géographique du numéro, soit le type de numéro :

  • NumĂ©ros gĂ©ographiques
    • 01 : rĂ©gion Île-de-France ;
    • 02 : rĂ©gions Nord-ouest, RĂ©union et Mayotte ;
    • 03 : rĂ©gion Nord-est ;
    • 04 : rĂ©gion Sud-est ;
    • 05 : rĂ©gions Sud-ouest, et DROM-COM de l'ocĂ©an Atlantique.
  • NumĂ©ros non gĂ©ographiques
    • 06 et 07 : tĂ©lĂ©phones et terminaux mobiles ;
    • 08 : services Ă  valeur ajoutĂ©e, numĂ©ros Ă  tarification spĂ©ciale pouvant atteindre € par appel ou 0,80 â‚Ź par minute. Les prix sont globalement croissants avec la valeur de AB dans le prĂ©fixe 08 AB[36] - [37]. Le prix est annoncĂ© quelques secondes avant la mise en relation effective, et rĂ©pertoriĂ© sur infosva.org. Les numĂ©ros en 0800 Ă  0805 sont gratuits ;
    • 09 : services tĂ©lĂ©phoniques en VoIP (numĂ©ros non gĂ©ographiques). Ce prĂ©fixe remplace les numĂ©ros 087x apparus avec l'arrivĂ©e de la voix sur IP sur les box Internet depuis le 20 dĂ©cembre 2005.
  • International
    • 00 : prĂ©fixe pour appeler Ă  l'international (prĂ©fixe commun Ă  la plupart des pays, notamment en Europe).
  • NumĂ©ros Ă©tendus
    • 0700 : cette tranche de numĂ©ros mobiles est affectĂ©e aux communications machine Ă  machine (M2M)[38]. Ce sont des numĂ©ros de longueur Ă©tendue ; ils comportent 14 chiffres lorsqu’ils sont allouĂ©s Ă  la France mĂ©tropolitaine (0700PQMCDUαÎČγΎ) ou 13 chiffres lorsqu’ils sont allouĂ©s aux territoires de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-BarthĂ©lemy, Guyane, Martinique, la RĂ©union, Mayotte et autres territoires de l’OcĂ©an Indien (0700PQMCDUαÎČÎł).

Les numĂ©ros rĂ©servĂ©s pour les Ɠuvres audiovisuelles

Des numéros non attribuables sont réservés par l'ARCEP[39] afin de les utiliser dans des films ou des séries. Les portables et chaque région ont une plage allouée :

  • 01 99 00 .. ..
  • 02 61 91 .. ..
  • 03 53 01 .. ..
  • 04 65 71 .. ..
  • 05 36 49 .. ..
  • 06 39 98 .. ..

Notes et références

  1. Encyclopédie des PTT, tome 2, 1957, p. 98-99.
  2. Extrait annuaire de 1970 sur le site de L2L1.
  3. Le développement inégal du nombre des abonnés dans chacun des départements, la progression rapide des raccordements prévue pour les toutes prochaines années vont dans certaines zones de numérotage, entraßner à trÚs brÚve échéance la consommation totale des numéros de série PQ.. Circulaire no 59 du 27 mai 1974
  4. « DĂ©cision n° 00−536 de l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des tĂ©lĂ©communications en date du 14 juin 2000 relative au format de numĂ©rotation pour les appels de l’étranger vers les dĂ©partements d’outre mer », sur ART devenue ARCEP
  5. « Nouvelle numérotation téléphonique et départements d'outre-mer : Sénat : Question écrite n° 18876 de M. Edmond Lauret (La Réunion - NI) » (consulté le )
  6. Annuaire France Télécom 1996.
  7. [PDF] Décision n° 2009-0693 attribuant des ressources en numérotation à la Société Française du Radiotéléphone (numéros de la forme 07 AB PQ MC DU) arcep.fr, le 3 septembre 2009
  8. [PDF] Consultation publique sur les besoins futurs en numĂ©ros mobiles et l’ouverture de la tranche 07 au service mobile Arcep.fr, novembre 2008
  9. , ARCEP, DĂ©cision no 2019-0954 de l'AutoritĂ© de rĂ©gulation des communications Ă©lectroniques et des postes en date du 16 juillet 2019 fixant l’utilisation des catĂ©gories de numĂ©ros du plan national de numĂ©rotation.
  10. Nouvelle numérotation téléphonique et départements d'outre-mer, Sénat, 2 janvier 1997.
  11. Simone Muet, Jacques Hintzy et Direction générale des Télécommunications, Nouvelle numérotation, nouvelle communication : Le succÚs sur toute la ligne, Paris, La Documentation française, , 178 p. (ISBN 2-11-001653-1), p. 37.
  12. « Du 22 Ă  AsniĂšres Ă  ENUM », La lettre de l'AutoritĂ©, ART, no 41,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  13. la décision 97-196 de l'ART.
  14. Le plan de numérotation en France - Les préfixes de sélection du transporteur ARCEP, avril 2013.
  15. « La téléphonie fixe de SFR : quels abonnements téléphone fixe chez SFR ? », sur Selectra, (consulté le )
  16. Francois Le Gall, « La fin du réseau cuivre se profile pour 2022 », sur Ariase (consulté le )
  17. « L’arrĂȘt progressif du rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique commutĂ© (RTC) », sur Arcep (consultĂ© le )
  18. Site de l'ARCEP.
  19. Edouard Launet, « Pour appeler Cegetel composer le 7... A Partir de 1998, on pourra choisir son opérateur. Les préfixes ont été attribués hier. », sur Libération (consulté le ).
  20. « La numĂ©rotation tĂ©lĂ©phonique changera Ă  nouveau le 1er janvier 1998 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  21. « Les numéros courts à 2 ou 3 chiffres », sur ARCEP.
  22. CFPE Enfants disparus
  23. Service National d'accueil téléphonique pour l'Enfance en Danger
  24. « 196 : Le nouveau numĂ©ro d'urgence en mer », sur Service-public.fr. À noter qu'il reste prĂ©fĂ©rable d'utiliser la VHF en mer
  25. DĂ©cision n° 2015-0153 en date du 17 mars 2015 modifiant la dĂ©cision n° 02-1179 du 19 dĂ©cembre 2002 Ă©tablissant la liste des numĂ©ros d'urgence devant ĂȘtre acheminĂ©s gratuitement par les opĂ©rateurs de communications Ă©lectroniques (lire en ligne)
  26. « ArrĂȘtĂ© du 6 juillet 2015 homologuant la dĂ©cision n° 2015-0153 de l'AutoritĂ© de rĂ©gulation des communications Ă©lectroniques et des postes en date du 17 mars 2015 modifiant la dĂ©cision n° 02-1179 du 19 dĂ©cembre 2002 Ă©tablissant la liste des numĂ©ros d'urgence devant ĂȘtre acheminĂ©s gratuitement par les opĂ©rateurs de communications Ă©lectroniques | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
  27. Le plan de numérotation synthétique : 30PQ, 31PQ arcep.fr, juin 2021.
  28. site; https://www.urgences-veterinaires.fr/
  29. « Le Minitel, "faux frÚre" d'Internet, ferme définitivement » sur Le Monde
  30. « TARIFS DES SERVICES MINITEL ET AUDIOTEL DE FRANCE TELECOM »
  31. « Image JO du 27/07/1989, page : 09366 » sur Légifrance
  32. « Passeport pour les médias de demain », Jean-Michel Saillant sur Google Livres
  33. « Fermeture du Minitel » sur Orange Kiosque
  34. Le Minitel s'ouvre aux services internationaux in Les Echos du 22 mars 1994
  35. Page de contact, site web du département du Val-de-Marne, consulté le 3 fév. 2020.
  36. [PDF] Tarifs appelant applicables aux numéro 0800 static.s-sfr.fr, le 1er octobre 2015
  37. « Les numéros 08 et les numéros courts », ARCEP, .
  38. [PDF] DĂ©cision no 2012-0855 de l’ARCEP en date du 17 juillet 2012 Arcep.fr, juillet 2012
  39. DĂ©cision n°2019-0954 de l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des communications Ă©lectroniques et des postes en date du 11juillet 2019 modifiant la dĂ©cision Ă©tablissant le plan national de numĂ©rotation et ses rĂšgles de gestion consultĂ© le 22 dĂ©c. 2020

Voir aussi

Articles connexes

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