Niš
Niš (en serbe cyrillique : Ниш, prononcé /niʃ/ ou plus rarement en français : Nicha[2] ou Nich) est une ville de Serbie située dans le district de Nišava. Au recensement de 2011, la ville de Niš intra muros comptait 183 164 habitants et son territoire métropolitain, appelé Ville de Niš (Град Ниш et Grad Niš), avec les 5 municipalités qui le composent, 260 237[1].
Niš Ниш | |
Héraldique |
Drapeau |
Administration | |
---|---|
Pays | Serbie |
Province | Serbie centrale |
Région | Ponišavlje |
District | Nišava |
Ville | Medijana, Palilula, Pantelej, Crveni krst et Niška Banja |
Code postal | 18 000 |
Démographie | |
Gentilé | Nichois(e) |
Population | 183 164 hab. (2011[1]) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 19′ 29″ nord, 21° 54′ 12″ est |
Altitude | 192 m |
Localisation | |
Municipalité de Ville de Niš | |
Administration | |
---|---|
Maire Mandat |
Miloš Simonović (DS) 2008-2012 |
Démographie | |
Population | 260 237 hab. (2011[1]) |
Densité | 436 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 59 700 ha = 597 km2 |
Liens | |
Site web | Site officiel de la Ville de Niš |
Niš, l'antique Naissos (Νάῑσσος, « cité des naïades ») est l'une des plus anciennes villes des Balkans : les Thraces y habitaient à l'âge du fer ; les Triballes s'y installèrent suivis, après l'invasion celtique de 279 av. J.-C., par le peuple celte des Scordiques. En 75 av. J.-C., la ville fut conquise par les Romains sous le nom de Naissus. Trois empereurs y virent le jour : Constantin Ier (272-337), premier empereur chrétien, Constance III (mort en 421) et Justin Ier (450-527). Les Huns d'Attila la prirent en 441, massacrant ou emmenant en esclavage sa population, mais elle fut reconstruite par l'autorité byzantine, d'où l'aigle bicéphale des armoiries de la cité.
En 1096, bien que chrétienne, elle est pillée par la première croisade de Godefroy de Bouillon. Au Moyen Âge serbe, Niš est alternativement serbe et bulgare avant d'âtre prise en 1396 par l'Empire ottoman qui la garda presque cinq siècles jusqu'en 1878 lorsqu'elle fut intégrée au royaume de Serbie. Pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, Niš fut occupée par la Bulgarie qui la revendiquait depuis la rébellion anti-ottomane de 1841.
Aujourd'hui, par sa population, Niš est la troisième plus grande ville de Serbie après Belgrade et Novi Sad. Elle est desservie par l'autoroute serbe A1 (route européenne E75) et l'autoroute serbe A4 (route européenne E80), qui la relie notamment à Belgrade, et dispose d'un aéroport international, l'aéroport Constantin-le-Grand de Niš. Capitale administrative du district de Nišava, une subdivision du territoire serbe, elle constitue un des centres industriels les plus importants du pays, notamment dans les secteurs de l'électronique (Elektronska Industrija Niš), de la mécanique, du textile et du tabac ; avec AIK banka Niš, la ville abrite l'une des banques les plus importantes de Serbie. Centre religieux et culturel, la ville est le siège de l'éparchie de Niš, une subdivision de l'Église orthodoxe de Serbie ; elle possède une université qui accueille environ 30 000 étudiants.
Géographie
Niš est située dans la vallée de la Nišava, au confluent de cette rivière avec la Južna Morava, la « Morava méridionale ». Le centre de la ville s'élève à une altitude de 194 m. Le point culminant de la zone métropolitaine de Niš (Ville de Niš) est le mont Sokolov kamen, le « rocher du faucon », qui fait partie du massif de la Suva planina (la « montagne sèche ») et s'élève à 1 523 m. Le point le plus bas de la zone, soit 173 m, se situe à Trupale, près de l'embouchure de la Nišava[3].
- Vue satellite de Niš.
- La Nišava à Niš, printemps 2010.
- Le mont Sokolov kamen dans le massif de la Suva planina.
Le territoire de la Ville de Niš s'étend sur 596,71 km2[3] ; il comprend la ville de Niš intra muros, la station thermale de Niška Banja, ainsi que 68 localités périurbaines.
Climat
La station météorologique de Niš, située à 202 m d'altitude, enregistre des données depuis 1889 (coordonnées 43° 20′ N, 21° 54′ E)[4]. La région de Niš jouit d'un climat continental tempéré, avec une température moyenne annuelle de 11,4 °C ; juillet est le mois le plus chaud de l'année, avec une moyenne de 21,3 °C. Le mois le plus froid est janvier avec une moyenne de −0,2 °C[5]. La moyenne des précipitations annuelles est de 589,6 mm/m2[5]. On compte environ 123 jours de pluie et 43 jours de neige. La valeur moyenne barométrique est de 992,74 mb. En moyenne, la force du vent se situe juste en dessous de 3 sur l'échelle de Beaufort.
La température maximale enregistrée à la station a été de 44,2 °C le et la température la plus basse a été de −23,7 °C le [4]. Le record de précipitations enregistré en une journée a été de 76,6 mm le . La couverture neigeuse la plus importante a été de 62 cm du 23 au [4].
Pour la période de 1961 à 1990, les moyennes de température et de précipitations s'établissaient de la manière suivante[5] :
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 3,8 | 7,1 | 12,3 | 18,0 | 22,9 | 25,9 | 28,0 | 28,5 | 24,8 | 18,9 | 11,7 | 5,4 |
17,3 |
Températures moyennes (°C) | -0,2 | 2,5 | 6,7 | 11,9 | 16,6 | 19,5 | 21,3 | 21,1 | 17,2 | 11,9 | 6,4 | 1,7 |
11,4 |
Températures minimales moyennes (°C) | -3,5 | -1,3 | 1,8 | 6,1 | 10,4 | 13,4 | 14,5 | 14,4 | 11,1 | 6,5 | 2,4 | -1,4 |
6,2 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 41,3 | 40,3 | 45,3 | 51,3 | 66,7 | 69,7 | 43,6 | 43,3 | 43,6 | 34,1 | 56,8 | 53,6 | 589,6 |
Toponymie
La ville a porté les noms de Naissus en latin et de Ναϊσσός / Naïssós en grec ancien.
Histoire
Située au carrefour des Balkans et des routes d'Europe vers l'Asie mineure, Niš est une des villes les plus anciennes des Balkans. Dans l'Antiquité elle était considérée comme un passage entre l'Orient et l'Occident.
Préhistoire et Antiquité
Les archéologues ont mis au jour des vestiges attestant d'une présence humaine dans la région de Niš depuis la Préhistoire. Ces objets sont aujourd'hui exposés au Musée national de Niš[6]. La région fut construite par les Dardanes,(tribu d'Illyriens, ancêtres des Albanais actuels) puis, au IIIe siècle av. J.-C., par les Celtes qui fondèrent la ville de Navissos, la « ville des nymphes », ainsi nommée d'après le nom celte de la rivière Nišava[6]. Les Romains s'emparèrent de la ville en 75 av. J.-C. et lui donnèrent le nom de Naissus. Située au carrefour de routes qui reliaient les provinces de Mésie, de Thrace et de Dardanie, la cité fut fortifiée et devint une importante ville de garnison.
En 268, tandis que l'Empire romain était en crise, les Goths, alliés aux Hérules, envahirent les Balkans et, notamment, la province de Mésie. L'empereur Gallien les vainquit une première fois en avril 268. En septembre de la même année, son successeur Claude II mit un terme à une seconde vague d'invasions en remportant la victoire lors de la bataille de Naissus, qui se déroula à proximité de Niš. Cette victoire valut à l'empereur Claude II son nom de « Claude II le Gothique » ; le futur empereur Aurélien participa lui aussi à la bataille et fut un des principaux artisans de la victoire romaine.
Le , ou 272, le futur empereur Constantin Ier naquit à Naissus. Il était le fils du césar Constance Chlore et de sa première épouse Hélène et il allait être connu dans l'histoire sous le nom de « Constantin le Grand ». Il dota sa ville natale d'édifices imposants et en fit un important centre économique, administratif et militaire[6]. L'empereur s'y fit construire un palais dans lequel il séjourna à de nombreuses reprises. Après la mort de Constantin, ses fils Constance II et Constant Ier séjournèrent à Naissus en 340. L'empereur Julien renforça le système de fortifications de Naissus. Constance III, le mari de Galla Placidia, proclamé empereur en 421, naquit également à Naissus. Dans les faubourgs est de la ville actuelle, on peut visiter le site archéologique de Mediana, qui conserve des vestiges de la résidence impériale, notamment des pavements en mosaïque. D'autres villages appartenant à l'aristocratie ont été retrouvés près du site. Niš conserve également les vestiges d'une basilique paléochrétienne du IVe siècle.
En 441, Attila traversa le Danube et rejoignit les troupes de son frère Bleda pour assiéger et prendre la ville ; Naissus fut pillé et saccagé ; les habitants de la cité furent massacrés. En 448, l'historien Priscus rapporte : « Quand nous arrivâmes à Naissus, nous trouvâmes la cité déserte, comme si elle avait été saccagée ; seuls quelques habitants en mauvais point gisaient dans les églises. Nous fîmes halte à quelque distance de la rivière, dans un lieu dégagé, car le sol près de la rive était jonché d'ossements d'hommes tués à la guerre »[7]. Par la suite, l'empereur byzantin Justinien fit reconstruire la ville, mais elle ne retrouva pas sa prospérité du IVe siècle.
Période byzantine et Moyen Âge
Le VIe siècle fut marqué par d'importantes migrations des Slaves et des Avars. Après plusieurs tentatives infructueuses, les Slaves réussirent à s'emparer de Naissus en 615 et ils donnèrent à la ville le nom de Niš ; la plupart des habitants romains perdirent la vie ou trouvèrent leur salut dans la fuite. Vers 987, les Bulgares s'emparèrent de la ville qui resta sous leur domination jusqu'en 1018, date à laquelle elle fut réintégrée dans l'Empire byzantin. En 1072, Niš fut attaquée par les Hongrois qui s'en emparèrent en 1096. L'empereur Manuel Ier Comnène la leur reprit en 1173 et renforça le système de défense de la cité. Après la mort de Manuel Ier, Niš et sa région passèrent sous le contrôle du prince serbe Stefan Nemanja, qui, à cette époque, tentait d'affranchir la Serbie de la tutelle byzantine. En juillet 1189, le prince reçut à Niš l'empereur romain germanique Frédéric Barberousse en partance pour la troisième croisade ; il tenta alors, mais en vain, de convaincre l'empereur de marcher sur Constantinople[8]. De fait, les Byzantins reprirent le contrôle de la ville en 1190. Les Serbes la récupérèrent en 1205, puis les Bulgares s'en emparèrent en 1208. La ville redevint serbe au milieu du XIIIe siècle.
Période ottomane
Au XIVe siècle, les Turcs ottomans étendirent leur domination dans les Balkans. En 1385, après un siège de vingt-cinq jours, le sultan Mourad Ier, s'empara de Niš pour la première fois[9]. En 1389, après la bataille de Kosovo Polje, la plus grande partie de la Serbie passa aux mains des Ottomans ; la partie restée libre porta le nom de despotat de Serbie. En 1443, des armées chrétiennes menées par le chef militaire Jean Hunyadi, allié au despote serbe Đurađ Branković, vainquirent les Ottomans et les repoussèrent jusqu'à Sofia, ce qui permit à Niš de rester une ville libre jusqu'en 1448. En revanche, cette date marqua le début d'une présence turque longue de plus de quatre cents ans. Sous les Ottomans, Niš devint un important centre militaire et administratif. Dans les années 1729-1723, les Turcs y construisirent une forteresse, qui existe encore aujourd'hui ; bâtie sur le site des anciennes fortifications romaines, byzantines et médiévales, elle est un exemple d'architecture militaire ottomane dans les Balkans.
En 1737, au cours de la quatrième guerre austro-russo-turque, les troupes autrichiennes entrèrent en Valachie et dans la partie ottomane de la Serbie. François-Étienne de Lorraine, avec le général von Seckendorf, entra en Macédoine et s'empara de Niš durant l'été. Mais les Turcs d'Humbaraci Ahmed Pasha (Claude Alexandre de Bonneval, un français converti à l'islam) reprirent la ville et imposèrent un traité de paix aux Habsbourg.
Le premier soulèvement serbe contre les Turcs commença en 1804, sous le commandement Karađorđe (« Georges le Noir »). En 1809, Niš était encore tenue par les Ottomans. Profitant du fait que les Turcs étaient en guerre contre la Russie, les insurgés marchèrent sur le sud de la Serbie. Le , 16 000 soldats serbes, commandés par Miloje Petrović, approchèrent des villages de Kamenica, Gornji et Donji Matejevac, à proximité de la ville. Les Serbes creusèrent six tranchées, dont la plus importante se trouvait sur le mont Čegar, commandée par le voïvode Stevan Sinđelić à la tête de 3 000 hommes. Le , les Turcs, au nombre de 10 000 hommes, se lancèrent à l'assaut de la tranchée. La bataille du mont Čegar dura toute la journée. Quand Sinđelić se rendit compte qu'il allait être vaincu, il fit exploser ses réserves de poudre, ce qui provoqua sa propre mort, ainsi que celle de nombreux soldats serbes et ottomans. Le grand vizir Khursit Pacha, qui commandait l'armée ottomane, ordonna alors, en signe d'avertissement et comme symbole de la défaite serbe, de construire la tour de Ćele kula (la « tour des crânes »), à laquelle il fit incorporer 952 crânes appartenant aux insurgés serbes. En 1833, le poète Lamartine, de passage dans la région, apposa une plaque sur la tour. On peut y lire les mots suivants : « Qu'ils laissent subsister ce monument ! Il apprendra à leurs enfants ce que vaut l'indépendance d'un peuple, en leur montrant à quel prix leurs pères l'ont payée ». Un monument célébrant le souvenir de ce combat a été érigé au mont Čegar en 1927[10].
À la suite du second soulèvement serbe contre les Turcs, la principauté de Serbie devint une province autonome au sein de l'Empire ottoman. En revanche, sous les règnes des princes Miloš Ier Obrenović et Michel III Obrenović, les régions méridionales du pays, dont Niš, restèrent sous le contrôle direct des Ottomans[9].
Fin du XIXe siècle et XXe siècle
Les Serbes participèrent, aux côtés des Russes, à la guerre russo-turque de 1877-1878. Le , après de rudes combats, le prince Milan IV Obrenović entra victorieux dans la forteresse de Niš[9]. Par le traité de San Stefano, signé le , la ville fut intégrée au royaume de Serbie, désormais totalement indépendant de la Sublime Porte. Niš connut alors un important essor économique : des banques, des usines ouvrirent leurs portes et de nombreux établissements scolaires furent créés. Le palais royal, autrefois résidence des dignitaires turcs, fut reconstruit pour accueillir la famille royale de Serbie. Niš devint le siège d'un évêché de l'Église orthodoxe serbe et l'église Saint-Pantaléon fut achevée le . Niš accueillit aussi certaines sessions du Parlement de Serbie. Et la Banovina, siège de l'administration du comté de Niš, fut construite en 1889, dans un style typiquement occidental. Au recensement de 1905, ce comté comptait 184 045 habitants[9].
Juste avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le Parlement et le gouvernement de Serbie s'installèrent à Niš et la ville devint la « capitale de guerre » du pays. Le , le gouvernement serbe proposa la création d'un État regroupant tous les Slaves méridionaux. Mais, en octobre 1915, la ville fut occupée par l'armée bulgare. Le tsar Ferdinand Ier de Bulgarie y reçut l'empereur Guillaume II d'Allemagne en janvier 1916. Niš fut libérée le par l'armée du voïvode Petar Bojović[11].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Niš fut occupée par les nazis. Le premier camp de concentration nazi en Yougoslavie était situé à Crveni krst, à proximité de la ville. En 1942, des prisonniers se révoltèrent, prirent les armes et s'évadèrent ; les évadés étaient en fait des Partisans communistes appartenant à la mouvance de Tito et capturés par les forces allemandes pendant l'opération Bosnie-Ouest (bataille de Kozara). Cette évasion est décrite dans le film de Miomir Stamenkovic Lager Niš, tourné en 1987. Niš fut libérée le [11].
En 1996, Niš fut la première ville de Serbie à se soulever contre le gouvernement de Slobodan Milošević. Une coalition de partis d'opposition appelée Zajedno (« Ensemble ») y remporta les élections municipales. Le premier maire démocratique de la Ville de Niš fut Zoran Živković, qui, en 2003, devint Premier ministre de Serbie. Le , lors des guerres en Yougoslavie, Niš fut bombardée par les forces de l'OTAN.
Organisation administrative de la Ville de Niš
Niš fait partie des 23 « villes » (au singulier : Град / Grad ; au pluriel : Градови / Gradovi) qui, en plus de Belgrade, sont officiellement définies par la loi sur l'organisation territoriale de la République de Serbie votée par l'Assemblée nationale du pays le [12] ; cette entité territoriale porte le nom de Ville de Niš (en serbe : Град Ниш et Grad Niš) et comprend, outre la cité de Niš intra muros, tout son territoire métropolitain.
- Localisation de la Ville en Serbie.
- Les municipalités de la Ville de Niš.
Municipalités formant la Ville de Niš
Le territoire de la Ville de Niš est divisé en cinq municipalités :
Emblème | Nom | Superficie (km²) | Population en 1991[13] |
Population en 2002[13] |
Population en 2011[14] |
---|---|---|---|---|---|
Medijana | 16 | 88 602 | 87 405 | 88 010 | |
Palilula | 117 | 73 610 | 72 165 | 71 707 | |
Crveni krst | 182 | 34 062 | 33 452 | 31 762 | |
Pantelej | 141 | 43 371 | 42 137 | 52 290 | |
Niška Banja | 147 | 15 325 | 15 359 | 14 098 | |
Total | 597 | 254 970 | 250 518 | 257 867 |
Localités dans les municipalités de Niš
- Medijana
Outre une partie de la ville de Niš proprement dite, la municipalité de Medijana comprend la localité de Brzi Brod.
- Palilula
|
- Pantelej
- Crveni krst
- Niška Banja
Démographie
Évolution historique de la population
Pyramide des âges (2002)
Répartition de la population par nationalités (2002)
Nationalité | Nombre | % |
Serbes | 162 380 | 93,47 |
Roms | 4 461 | 2,56 |
Monténégrins | 747 | 0,42 |
Bulgares | 679 | 0,39 |
Yougoslaves | 605 | 0,34 |
Macédoniens | 601 | 0,34 |
Croates | 379 | 0,21 |
Slovènes | 87 | 0,05 |
Gorans | 75 | 0,04 |
Musulmans | 72 | 0,04 |
Hongrois | 53 | 0,03 |
Albanais | 44 | 0,02 |
Russes | 28 | 0,01 |
Bosniaques | 22 | 0,01 |
Ukrainiens | 15 | 0,00 |
Slovaques | 13 | 0,00 |
Roumains | 11 | 0,00 |
Valaques | 11 | 0,00 |
Tchèques | 10 | 0,00 |
Allemands | 9 | 0,00 |
Ruthènes | 4 | 0,00 |
Bunjevci | 4 | 0,00 |
Inconnus/Autres[17] |
Pyramide des âges (2002)
Répartition de la population par nationalités (2002)
Nationalité | Nombre | % |
Serbes | 235 657 | 94,07 |
Roms | 5 687 | 2,27 |
Monténégrins | 846 | 0,34 |
Bulgares | 799 | 0,32 |
Macédoniens | 715 | 0,29 |
Yougoslaves | 664 | 0,27 |
Croates | 417 | 0,17 |
Albanais | 99 | 0,04 |
Slovènes | 92 | 0,04 |
Musulmans | 89 | 0,04 |
Gorans | 75 | 0,03 |
Hongrois | 58 | 0,02 |
Russes | 37 | 0,01 |
Ukrainiens | 27 | 0,01 |
Bosniaques | 24 | 0,01 |
Allemands | 14 | 0,01 |
Ruthènes | 14 | 0,01 |
Roumains | 13 | 0,01 |
Slovaques | 13 | 0,01 |
Valaques | 12 | 0,00 |
Tchèques | 11 | 0,00 |
Bunjevci | 7 | 0,00 |
Inconnus/Autres[18] |
Religion
Sur le plan religieux, le territoire de la Ville de Niš est essentiellement peuplé de Serbes orthodoxes. La ville et sa région relèvent de l'éparchie de Niš (en serbe cyrillique : Епархија нишка), qui a son siège dans la ville intra muros.
Religion | Nombre | % |
Orthodoxes | 233 878 | 93,36 |
Musulmans | 1 217 | 0,49 |
Catholiques | 672 | 0,27 |
Athées | 638 | 0,25 |
Protestants | 247 | 0,10 |
Juifs | 18 | 0,01 |
Religions orientales | 17 | 0,01 |
Autres[19] |
- La mosquée de Bali-beg, construite en 1521-1523.
- L'église catholique du Sacré-Cœur.
- La synagogue de Niš, construite en 1925.
Politique
Élections locales de 2004
À la suite des élections locales serbes de 2004, les 61 sièges de l'assemblée municipale se répartissaient de la manière suivante[20] :
Parti | Sièges |
---|---|
Parti démocratique | 18 |
Parti radical serbe | 12 |
Parti démocratique de Serbie | 8 |
G17 Plus | 7 |
Mouvement Force de la Serbie | 7 |
Parti socialiste de Serbie | 5 |
Nouvelle Serbie | 4 |
Smiljko Kostić, membre du parti Nouvelle Serbie, a été élu maire de la Ville de Niš.
Élections locales de 2008
À la suite des élections locales serbes de 2008, les 61 sièges de l'assemblée municipale de Niš se répartissaient de la manière suivante[21] :
Parti | Sièges |
---|---|
Pour une Serbie européenne | 18 |
Parti radical serbe | 18 |
G17 Plus | 7 |
Parti socialiste de Serbie et alliés | 7 |
Parti démocratique de Serbie | 5 |
Parti libéral-démocrate | 4 |
Nouvelle Serbie | 2 |
Miloš Simonović, membre du Parti démocrate du président Boris Tadić, a été élu maire (gradonačelnik) de la Ville de Niš[22].
Architecture
Plusieurs fois soumise aux destructions de la guerre, la ville de Niš conserve néanmoins un certain nombre de rues et de bâtiments anciens. L'architecture ottomane est représentée par la forteresse de Niš, dont le système défensif, partiellement conservé, date des années 1719 à 1723 ; mais à l'intérieur se trouvent des édifices plus anciens, notamment un hammam construit au XVe siècle, aujourd'hui transformé en restaurant[23], et la mosquée Bali-bey, construite entre 1521 et 1523 et qui abrite aujourd'hui une galerie d'art[24]. De la période ottomane, on voir encore l'« allée des rétameurs », (en serbe Kanzandžijsko sokače et Канзанџијско сокаче), dont beaucoup de maisons remontent au XVIIIe siècle, ou encore la maison de la famille Stambolija, commencée en 1875 et caractéristique du style balkanique.
La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle marquent une rupture architecturale, voulue par les princes puis les rois de la Serbie indépendante. Cette période se caractérise par une occidentalisation des constructions, avec une prépondérance des styles néo-classique et néo-baroque, parfois mêlés dans le même édifice. De la fin du XIXe siècle datent, par exemple, la Banovina de Niš, construite en 1886 et dont les bâtiments abritent aujourd'hui l'université de Niš et le Musée national de Niš édifié en 1894. La première moitié du XXe siècle poursuit dans la même veine architecturale, avec des bâtiments officiels comme ceux de l'hôtel de ville, construit entre 1924 et 1926. Le style Art déco vient parfois moderniser la décoration de bâtiments comme ceux de la Poste centrale ou les façades de certains hôtels particuliers, comme celui du marchand Andon Andonović, construit en 1930.
Reste que la ville de Niš conserve peu d'ensembles homogènes. La tendance a été à intégrer le moderne, voire le contemporain, à des ensembles plus anciens. C'est le cas par exemple sur la Place de la Libération ou encore avec la construction de centres commerciaux en béton, verre et acier, insérés dans un tissu urbain ancien, comme c'est le cas du Dušanov bazar (Душанов базар), dans la rue Dušanova ou encore avec le centre Kalča, visible depuis la vieille allée des rétameurs.
À la périphérie du centre-ville et dans ce qui fut autrefois des campagnes des quartiers entièrement modernes ont été construits dans la deuxième moitié du XXe siècle.
La ville de Niš possède des églises intéressantes sur le plan architectural. Parmi elles, on peut signaler l'église Saint-Nicolas, le Mali Saborni hram, l'église Saint-Pantaléon. Le village de Gornji Matejevac, près de Niš, possède une « église latine » qui remonte au XVIIe siècle. De nombreux monastères orthodoxes serbes se trouvent à proximité de la ville.
Culture
Niš est le centre culturel le plus important du sud-est de la Serbie. La ville possède un Théâtre national, fondé en 1887, qui est l'un des plus anciens théâtres du pays[25] - [26], ainsi qu'un orchestre symphonique[27]. La ville accueille aussi de nombreuses manifestations culturelles tout au long de l'année, comme le Festival du film[28], le Nišville Jazz Festival[29], le festival Nisomnia[30] ou encore la Foire du livre.
Le Musée national de Niš a été créé en 1933 et rassemble environ 40 000 objets ; il abrite notamment d'importantes collections archéologiques datant de la Préhistoire ou des objets provenant du site romain de Mediana ; les périodes médiévales et modernes y sont également représentées. Dépendant du Musée national, on peut aussi visiter les collections de souvenirs consacrées à la vie et à l'œuvre de l'écrivain Stevan Sremac et au poète Branko Miljković[31]. En mai 2007, le Musée national de Niš a participé pour la première fois à la Nuit européenne des musées ; il a également participé à cette manifestation en 2009[32].
D'autres musées, historiques, peuvent être visités comme ceux du site de Mediana[33], du mont Čegar ou de Ćele kula. L'ancien camp de concentration de Crveni Krst possède aussi un musée mémorial[34].
La ville de Niš dispose également d'une Galerie d'art contemporain[35] et d'un musée de la santé publique, situé dans l'Institut Pasteur de la ville.
Une antenne de l'Institut français de Serbie (précédemment Centre culturel français ou Francuski kulturni centar) a été inaugurée le [36], grâce à l'appui de la municipalité. La ville abrite un American Corner qui a ouvert ses portes le [37].
Éducation
Vu l'importance de sa population, la ville de Niš compte un grand nombre d'établissements scolaires. Elle est dotée de 36 écoles élémentaires (en serbe : Osnova škola) et Основана школа)[38] et 19 établissements d'études secondaires[39], parmi lesquels on peut citer le Lycée du 9 mai (Gimnazija 9. maj et гимназија 9. мај)[40], le Lycée Svetozar Marković (Gimnazija Svetozar Marković et Гимназија Светозар Марковић, qui abrite une section bilingue francophone qui a obtenu le LabelFrancEducation)[41] ou le Lycée Bora Stanković (Gimnazija Bora Stanković et Гимназија Бора Станковић)[42]. L'un des lycées les plus importants de la ville est le Lycée Stevan Sremac[43]. Cet établissement, fondé en 1878, est un des plus anciens lycées de Serbie. L'écrivain Stevan Sremac y a enseigné la littérature pendant onze ans et il compte actuellement plus de 800 élèves.
L'université de Niš a été fondée en 1965 et elle est divisée en 13 Facultés. Elle compte quelque 1 410 enseignants, qui forment plus de 27 000 étudiants. Depuis sa fondation, elle a déjà délivré environ 41 000 diplômes, dont 1 869 masters et 1 085 doctorats[44]. Elle est depuis 2016 affiliée à l'Agence universitaire de la Francophonie.
Sport
Niš possède de nombreux clubs sportifs. Parmi les clubs de football, on peut citer le FK Radnički Niš, créé en 1923[45], et le FK Železničar Niš ; le club de basket-ball KK Konstantin compte parmi les plus importants du pays. La ville compte aussi de nombreuses installations sportives, comme le Stadion Železničara (en cyrillique : Стадион Железничара) ou encore le complexe sportif du Sportski centar Čair (en cyrillique : Спортски центар Чаир), qui comprend notamment une salle omnisports, un stade et une piscine.
Économie
La ville est un des centres industriels les plus importants de la Serbie. L'usine de tabac de Niš, Philip Morris Operations Niš, a été fondée en 1889 et ses bâtiments sont installés sur le territoire de l'actuelle municipalité de Crveni krst. En 1995, elle a été complétée par un institut de recherche scientifique, destiné à sélectionner les meilleurs tabacs et à créer de nouveaux produits. En août 2003, à la suite de sa privatisation, l'usine a été rachetée par la firme Philip Morris International qui y a investi 580 millions d'euros et qui, en 2007, détenait 80 % de son capital[46] ; en 2006, Philip Morris se situait à la 1re place dans la liste des 100 entreprises les plus rentables de Serbie ; elle réalisait un profit net de 61 millions d'euros[47].
Niš possède également une importante entreprise de travaux publics appelée Građevinar ; créée en 1961 sous le nom de Grapon, elle a construit des immeubles d'habitation, des centres commerciaux, des hôtels, des banques et toute sorte d'autres bâtiments en Serbie mais aussi en Bulgarie, en Russie, en Israël, en Jordanie et dans les Émirats arabes unis. Niskogradnja Niš travaille dans la construction, la reconstruction et l'entretien de la voirie (route, rue, etc.)[48].
Parmi les autres industries de la ville, on peut citer la société Vukan, créée en 1937, spécialisée dans le travail du caoutchouc, avec ses applications dans l'industrie minière et les entreprises de travaux publics (engins de transport, grues etc.). La société NISSAL Niš produit des outils et retraite les déchets industriels. L'usine Jastrebac Niš, fondée en 1910, est spécialisée dans la fabrication de pompes mécaniques, tandis que la société MIN, fondée en 1884, produit des machines et toutes sortes d'équipements pour l'industrie chimique et pétrochimique, pour l'industrie minière, la métallurgie, le transport ferroviaire, etc. La ville dispose également d'une importante industrie électronique, avec la société Elektronska Industrija Niš. L'industrie textile est représentée avec la société Nitex, fondée en 1897 par l'entrepreneur Mita Ristić et ses fils ; en 2006 Nitex a été rachetée par l'homme d'affaires d'origine monténégrine Đorđije Nicović. Niš dispose aussi d'une industrie agro-alimentaire : la société Žitopek Niš, spécialisée dans la boulangerie industrielle, a été créée le par 17 boulangers de la ville qui avaient décidé d'unir leurs activités. La brasserie Pivara de Niš produit de la bière, mais aussi des boissons non alcoolisées ; elle a été fondée en 1884 par un certain Jovan Apel.
Sur le plan financier, la ville de Niš possède le siège social de la banque AIK banka Niš.
Niš offre également d'importantes structures pour le commerce. Le centre commercial Kalča, construction en verre et en acier, couvre une superficie de 32 000 m2, répartie sur plusieurs niveaux ; située au centre-ville, non loin du Kanzandžijsko sokače (en cyrillique : Канзанџијско сокаче, l'« allée des rétameurs »), la rue la plus ancienne de Niš, est un endroit particulièrement fréquenté par les habitants.
Tourisme
Outre les sites historiques de Mediana, de la forteresse de Niš, de Ćele kula, du mont Čegar ou du camp de concentration de Crveni krst, les amateurs d'architecture ou de musées peuvent visiter la ville de Niš ou la localité voisine de Niška Banja, qui conserve des villas datant de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. Niš offre aux touristes un grand nombre de cafés ou de restaurants, notamment près de la forteresse ou dans l'allée des rétameurs.
Les environs de la ville offrent en plus aux visiteurs un certain nombre de sites naturels, propices à la randonnée ou à la promenade. Parmi ceux-ci on peut signaler la gorge de Sićevo (en serbe : Сићевачка клисура ou Sićevačka klisura), creusée dans la montagne par la rivière Nišava, qui s'étend sur 17 km entre Niška Banja et Bela Palanka. La chaîne montagneuse de la Suva planina, qui s'étire au sud-est de la Ville de Niš jusque dans les environs de Babušnica, avec les monts Sokolov kamen ou Tren, offre des possibilités d'ascension aux amateurs d'alpinisme, y compris en hiver. Les grottes de Cerjanska, à 14 km au nord de Niš, près du village de Cerje, constituent un centre d'excursion apprécié des touristes.
Médias
Plusieurs stations de radio et plusieurs chaînes de télévision émettent depuis la ville de Niš. Parmi celles-ci, on peut citer : RTV 5[49], RTV Belle Amie[50], Niška Televizija[51], RTV Banker[52] ou City radio[53]. Niš possède également une chaîne de radio et de télévision nommée RTV Nišava, qui émet en roumain[54].
Parmi les journaux locaux, on peut signaler les Narodne Novine[55].
Transports
En tant que centre économique, culturel et administratif du sud-est de la Serbie, Niš bénéficie d'une position privilégiée sur le plan des transports. La ville est située au centre d'un important réseau routier et autoroutier : elle se trouve sur l'autoroute serbe A1 (route européenne E75, qui relie Vardø (en Norvège) à Athènes) ; en Serbie, en direction du nord, elle est ainsi directement connectée à Belgrade, la capitale du pays, et, au-delà, à Novi Sad et Subotica et, en direction du sud, à Leskovac et à Vranje. Elle se situe aussi sur l'autoroute serbe A4 (E80, qui va de Lisbonne jusqu'en Turquie) ; cette route relie Niš à Pristina et à Kosovska Mitrovica, en direction de l'ouest, et, en direction de l'est, à Pirot, à Dimitrovgrad et, au-delà, à Sofia. Elle est également un point d'aboutissement de la route européenne E771, qui mène, vers le nord-est, à Zaječar et à Negotin et, au-delà, à la route européenne E70, qui partant de La Corogne mène jusqu'à Poti (en Géorgie). De ce fait, Niš possède une importante gare routière.
Carrefour routier, Niš constitue également un important nœud ferroviaire, notamment avec des trains pour Belgrade, Skopje, Salonique et Sofia. La ville possède aussi un aéroport international, l'aéroport Constantin-le-Grand de Niš, dont le code est INI ; il assure des liaisons avec Malmö, Mulhouse (Bâle), Vienne, Memmingen (Munich), Dortmund, Berlin (Schönefeld), Milan (Bergame), Bratislava, Düsseldorf, et Stockholm-Skavsta.
La Ville de Niš elle-même est parcourue par 13 lignes de bus. La ligne 1, par exemple, conduit du centre jusqu'à la station thermale de Niška Banja.
Personnalités
Les personnalités suivantes sont associées à la ville de Niš et aux localités alentour, qu'elles y soient nées ou qu'elles y aient résidé :
- Nemanja Radulović, violoniste franco-serbe né le à Niš en Serbie.
- Dragan Stojković, joueur de football, né à Niš en 1965.
- Nikola Karabatic, joueur de handball français, né à Niš en 1984.
- Šaban Bajramović, (1936-2008), chanteur et compositeur, né à Niš.
- Constantin Ier, empereur romain, (272-337), né à Naissus en 272.
- Dobrica Milutinović, (1880-1956), un acteur serbe qui a été reconnu comme un des plus grands tragédiens de son temps.
- Dragiša Cvetković,(1893-1969), Premier ministre du royaume de Yougoslavie entre 1939 et 1941.
- Branko Miljković, (1934-1961), poète.
- Ivan Miljković, né à Niš en 1979, joueur de volley-ball.
- Violeta Miljković, née à Niš en 1974, chanteuse serbe.
- Dragan Pantelić, né en 1951, joueur de football, gardien de but ; il a joué à Niš entre 1971 et 1981. Président du FK Radnički Niš.
- Goran Paskaljević, né en 1947, cinéaste ; il a été élevé à Niš par ses grands-parents.
- Dejan Petković, né en 1972, joueur de football ; il a commencé sa carrière (1988-1991) au FK Radnički Niš.
- Bojana Popović, joueuse de handball monténégrine parmi les meilleures au monde, née à Niš en 1979.
- Dušan Radović, (1922-1984), journaliste et écrivain, né à Niš en 1922.
- Stevan Sinđelić, voïvode ; (1770-1809), il est mort en 1809 en défendant Niš contre l'Empire ottoman.
- Stevan Sremac, (1855-1906), écrivain serbe qui est venu à Niš peu après que la ville fut libérée des Ottomans ; il a décrit la vie de l'ancien Niš (Ivkova slava, Zona Zamfirova).
- Dragan Stojković, joueur de football, né à Niš en 1965.
- Dejan Stefanović, joueur de football, né à Niš en 1974.
- Zoran Živković, joueur de handball et entraîneur, né à Niš en 1945.
- Zoran Ćirić, écrivain, né à Niš en 1962 ; il a reçu le prix NIN en 2001 pour son roman Hobo.
- Zoran Živković, homme politique né à Niš en 1960 ; il est devenu Premier ministre de Serbie après l'assassinat de Zoran Đinđić.
- Jovan Milic, humanitaire, figure publique 1996.
- Ninoslav Radovanović, né en 1940, spécialiste de chirurgie cardiaque et académicien.
- Mirjana Stefanović (1939-2021), écrivaine serbe.
Coopération internationale
Niš est jumelée avec les villes suivantes[56] :
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La ville a signé des accords d'amitié avec les villes suivantes[56] :
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Elle a également signé des accords de coopération avec les villes suivantes[56] :
Images de Niš
- Monument de Cegar (1809).
- Université de Niš.
- Palais de justice.
- Vue générale du centre-ville depuis la forteresse.
Références
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- (en) « International Coopération », sur http://www.ni.rs, Site officiel de la Ville de Niš (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (sr)(en) Site officiel de la Ville de Niš.
- (sr)(en) Office du tourisme.
- (en) Vue satellite de Niš sur fallingrain.com.