Murasson
Murasson [my.Êa.sÉÌ] (en occitan Murasson [my.ra.'su]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Aveyron, en rĂ©gion Occitanie.
Murasson | |
Vue d'ensemble de la commune. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes Monts, Rance et Rougier |
Maire Mandat |
MichĂšle Sicard 2020-2026 |
Code postal | 12370 |
Code commune | 12163 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Murassonais |
Population municipale |
211 hab. (2020 ) |
Densité | 5,2 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 45âČ 40âł nord, 2° 45âČ 54âł est |
Altitude | Min. 473 m Max. 1 013 m |
Superficie | 40,25 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lacaune (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton des Causses-Rougiers |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
La commune est limitrophe du département du Tarn.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Belmont-sur-Rance, Peux-et-Couffouleux, Mounes-Prohencoux, Saint-Sever-du-Moustier, Barre, Lacaune, Moulin-Mage et Murat-sur-VĂšbre.
GĂ©ologie et relief
Le territoire de la commune constitue une fraction méridionale du Massif central.
Hydrographie
Le bourg chef-lieu de la commune est construit à flanc de colline, exposé vers le sud et surplombe une petite riviÚre : le Liamou.
La commune est drainée par le Rance, le Liamou, le ruisseau de Badassou, le ruisseau de combaudouze, le ruisseau de Costecalle, le ruisseau de Crouzet, le ruisseau de Las Fargues, le ruisseau de Peillaguet, le ruisseau des Camps et par divers petits cours d'eau[2].
Le Rance, d'une longueur totale de 63,5 km, prend sa source dans la commune de Murasson et se jette dans le Tarn à La Bastide-Solages, aprÚs avoir arrosé 12 communes[3].
Le Liamou, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune de Mounes-Prohencoux et se jette dans le Rance à Belmont-sur-Rance, aprÚs avoir arrosé 3 communes[4].
Le Toudoure, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune de Lacaune (81) et se jette dans le Rance à Combret, aprÚs avoir arrosé 5 communes[5].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[6]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[8]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve Ă 45 km Ă vol d'oiseau de la commune[9], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional des Grands Causses, crĂ©Ă© en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'Ă©tend sur 97 communes. Ce territoire rural habitĂ©, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagĂšre, sâorganise autour dâun projet concertĂ© de dĂ©veloppement durable, fondĂ© sur la protection et la valorisation de son patrimoine[14] - [15] - [16].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Murasson comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] - [17], le « Bois de Melou et de Gipoul » (230,7 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans l'Aveyron et 1 dans le Tarn[18] et le « Bois des Cambous » (841 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans l'Aveyron et 1 dans le Tarn[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] - [17] :
- le « Rougier de CamarÚs » (56 714 ha), qui s'étend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et 1 dans l'Hérault[20];
- la « Vallée du Rance » (2 781 ha), qui s'étend sur 12 communes dont 11 dans l'Aveyron et 1 dans le Tarn[21].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Murasson est une commune rurale[Note 5] - [22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lacaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (44,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (47,5 %), prairies (37,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,9 %), terres arables (0,4 %), zones urbanisĂ©es (0,1 %)[24].
Planification
La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document essentiel dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel rĂ©gional des Grands Causses, approuvĂ© le vendredi par le comitĂ© syndical et mis Ă lâenquĂȘte publique en dĂ©cembre 2019. La structure porteuse est le PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautĂ©s de communes, notamment la communautĂ© de communes Monts, Rance et Rougier, dont la commune est membre[25].
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[26].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Murasson est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier, le risque radon[27] - [28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement du Rance. Les derniĂšres grandes crues historiques, ayant touchĂ© plusieurs parties du dĂ©partement, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[29]. Ce risque est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) du bassin du « Rance »[30], approuvĂ© le 9 octobre 2015[31].
Le Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies dĂ©coupe le dĂ©partement de lâAveyron en sept « bassins de risque » et dĂ©finit une sensibilitĂ© des communes Ă lâalĂ©a feux de forĂȘt (de faible Ă trĂšs forte). La commune est classĂ©e en sensibilitĂ© forte[32].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon le dossier dĂ©partemental des risques majeurs du dĂ©partement Ă©tabli en 2013, la commune de Murasson est classĂ©e Ă risque moyen Ă Ă©levĂ©[33]. Un dĂ©cret du a modifiĂ© la terminologie du zonage dĂ©finie dans le code de la santĂ© publique[34] et a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© du portant dĂ©limitation des zones Ă potentiel radon du territoire français. La commune est dĂ©sormais en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[35].
Toponymie
« Le petit rempart » ou « la petite place-forte ».
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Murasson est membre de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Belmont-sur-Rance. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[36].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisiÚme circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[37].
- Murasson dans l'intercommunalité en 2020.
- Murasson dans le canton des Causses-Rougiers en 2020.
- Murasson dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Ălections de 2020
Le conseil municipal de Murasson, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[38] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[39]. Compte tenu de la population communale, le nombre de siÚges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[40] est élue dÚs le premier tour, le , avec un taux de participation de 70,37 %[41]. MichÚle Sicard, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [42].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont dĂ©signĂ©s parmi les conseillers municipaux Ă©lus en suivant lâordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de siĂšges attribuĂ©s Ă la commune au sein du conseil communautaire[43]. Un siĂšge est attribuĂ© Ă la commune au sein de la communautĂ© de communes Monts, Rance et Rougier[44].
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[48].
En 2020, la commune comptait 211 habitants[Note 7], en augmentation de 14,67 % par rapport Ă 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 91 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 204 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 170 âŹ[I 5] (20 640 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 1,8 % | 0,9 % | 7 % |
DĂ©partement[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 111 personnes, parmi lesquelles on compte 80,9 % d'actifs (73,9 % ayant un emploi et 7 % de chÎmeurs) et 19,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lacaune, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 59 emplois en 2018, contre 80 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 85, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 11].
Sur ces 85 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 76,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
21 établissements[Note 10] sont implantés à Murasson au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturiÚre, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 47,6 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 21 entreprises implantées à Murasson), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 31 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 26 en 2000 puis Ă 20 en 2010[53] et enfin Ă 19 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[54] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 1 426 ha en 1988 Ă 1 523 ha en 2020[Carte 5]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 46 Ă 80 ha[53].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Sainte-Marie-Madeleine de Murasson.
- Ăglise Sainte-Marie-Madeleine de Murasson.
- Statue de la Vierge Ă l'Enfant
- Une croix latine en fer forgé
- Une croix latine en fer forgé
Personnalités liées à la commune
Sous l'Ancien RĂ©gime, la famille de Barrau de Muratel notamment.
Par son mariage avec dame Marie de Blanquet de Murasson, Louis de Morlhon devient seigneur de Murasson et compte parmi ses descendants le journaliste Adrien de Lavalette et le cinéaste Camille de la Valette de Morlhon.
Ădouard de CuriĂšres de Castelnau, gĂ©nĂ©ral de la Grande Guerre, y possĂ©da une maison.
Bibliographie
- Abbé Bic, Murasson, seigneurs, paroisse, consulat, mairie, Rodez, Impr. de CarrÚre, , 390 p., In-16 (BNF 34124114)
- Germain Cuillé, Les habitants de Murasson sous l'Ancien régime, Nages, Centre de recherches du patrimoine de Rieumontagné, , 64 p., 30 cm (BNF 39115250)
- Germain Cuillé, La vie politique à Murasson au temps des révolutions ou Le "systÚme Cuillé" de pouvoir local, Nages, Centre de recherches du patrimoine de Rieumontagné, , 104 p., ill. ; 30 cm (BNF 40082812)
- Centre de recherches du patrimoine de Rieumontagné, La population de Murasson en 1669, Nages, Centre de recherches du patrimoine de Rieumontagné, (BNF 38966559)
- Jean-Marie Combet, Toponymie de la commune de Murasson : la mémoire des monts de Lacaune en Haut-Languedoc, Murasson, Association la Calade de Murasson, , 142 p., cartes, couv. ill. ; 30 cm (ISBN 978-2-916522-99-9, BNF 43641629)
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Albert AliÚs), BÚlmont : Montlaur, Monés-Proencós, Murasson, Reborguil, Sent-Sever / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de BÚlmont, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 256 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-44-0, ISSN 1151-8375, BNF 37108934)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Murasson » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Murasson » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Murasson » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Murasson » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Murasson » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Fiche communale de Murasson », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Rance »
- Sandre, « le Liamou »
- Sandre, « le Toudoure »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Orthodromie entre Murasson et Millau », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Qu'est-ce qu'un parc naturel régional ? », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
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- « PNR des Grandes Causses - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Murasson », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Bois de Melou et de Gipoul » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF le « Bois des Cambous » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF le « Rougier de CamarÚs » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF la « Vallée du Rance » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Le SCOT du PNR des Grands Causses - présentation générale », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
- « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Murasson », sur Géorisques (consulté le )
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