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Monts-de-Randon

Monts-de-Randon est une commune française située dans le département de la Lozère, en région Occitanie.

Monts-de-Randon
Monts-de-Randon
La place de l'Église de Rieutort-de-Randon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes Randon - Margeride
(siège)
Maire
Mandat
Francis Saint-LĂ©ger
2020-2026
Code postal 48700 et 48000
Code commune 48127
DĂ©mographie
Population
municipale
1 264 hab. (2020)
DensitĂ© 8,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 38′ 07″ nord, 3° 28′ 45″ est
Altitude Min. 840 m
Max. 1 553 m
Superficie 147,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mende
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Alban-sur-Limagnole
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Monts-de-Randon
Liens
Site web montsderandon.fr

    De statut administratif commune nouvelle, elle est née de la fusion le des communes d'Estables, Rieutort-de-Randon, Saint-Amans, Servières et La Villedieu.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Les communes limitrophes sont Saint-Denis-en-Margeride, La Panouse, Saint-Sauveur-de-Ginestoux, Arzenc-de-Randon, Le Born, Chastel-Nouvel, Mende, Barjac, Gabrias, Lachamp, Ribennes, Saint-Gal et Les Laubies.

    Hydrographie

    Elle est parcourue au sud par la Colagne, sortie du lac de Charpal, renforcée par la Tartaronne, et au nord, par la Truyère, qui y prend naissance.

    Urbanisme

    Typologie

    Monts-de-Randon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mende, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Monts-de-Randon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Truyère, le Chapeauroux, la Colagne, l'Ance, le Bouisset, la Ginèze et le ruisseau du Coulagnet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[9] - [7].

    Monts-de-Randon est exposĂ©e au risque de feu de forĂŞt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂŞts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[10]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂŞtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂŞt et Ă  moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrĂŞtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂŞtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂŞtĂ© du , abrogeant un arrĂŞtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 3] - [10] - [11].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monts-de-Randon.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 933 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 24 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 3 %, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12] - [Carte 1].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

    La commune est en outre située en aval du barrage du Charpal, un ouvrage de classe B[Note 4]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[16].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Monts-de-Randon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[17].

    Toponymie

    Elle tire son nom de la baronnie de Randon qui était l'une des huit baronnies du Gévaudan et dont le siège initial se trouvait au puech David, sur la commune d'Estables.

    Histoire

    Le , un arrêté préfectoral porte création de la commune au [18]. Le chef-lieu est situé à Rieutort-de-Randon.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2019 juin 2020 Patrice Saint-LĂ©ger[19] DVD Ancien maire de Rieutort-de-Randon (2008-2018)
    Conseiller départemental du canton de Saint-Alban-sur-Limagnole (depuis 2015)
    Président de la communauté de communes Randon - Margeride (2017-2020)
    juin 2020 En cours Francis Saint-LĂ©ger[20]
    (Frère du précédent)
    DVD Président de la communauté de communes Randon - Margeride (depuis 2020)

    Communes déléguées

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Rieutort-de-Randon
    (siège)
    48127 CC Randon - Margeride 62,34 775 (2016) 12
    Estables 48057 CC Randon - Margeride 32,89 165 (2016) 5
    Saint-Amans 48133 CC Randon - Margeride 9,98 151 (2016) 15
    Servières 48189 CC Randon - Margeride 19,38 184 (2016) 9,5
    La Villedieu 48197 CC Randon - Margeride 22,79 32 (2016) 1,4

    Circonscriptions Ă©lectorales

    À la suite du décret du , la commune est entièrement rattachée au canton de Saint-Alban-sur-Limagnole[21].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 2016. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2016[23].

    En 2020, la commune comptait 1 264 habitants[Note 5].

    Évolution de la population [ modifier ]
    2016 2017 2018 2019 2020
    1 3071 3011 2931 2911 264
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,0 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (29,7 %) et le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,6 %) est inférieur au taux départemental (32,5 %).

    En 2018, la commune comptait 652 hommes pour 641 femmes, soit un taux de 50,43 % d'hommes, supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (49,96 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,5
    10,7
    75-89 ans
    13,0
    19,6
    60-74 ans
    16,8
    19,6
    45-59 ans
    18,3
    17,8
    30-44 ans
    18,9
    11,6
    15-29 ans
    13,8
    19,8
    0-14 ans
    16,7
    Pyramide des âges du département de la Lozère en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,6
    9
    75-89 ans
    11,8
    20,4
    60-74 ans
    20
    22
    45-59 ans
    20,6
    16,6
    30-44 ans
    16,4
    15,1
    15-29 ans
    13,6
    15,9
    0-14 ans
    15

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Estables

    • Château de Combettes.
    • Vestiges de l'ancien château de Randon.
    • Église Saint-Hilaire d'Estables.

    Rieutort-de-Randon

    Saint-Amans (Lozère)

    • Église Saint-Amans de Saint-Amans.

    Servières

    La Villedieu (Lozère)

    • Le clocher-mur de l'Église Saint-Julien de Rieutort-de-Randon.
      Le clocher-mur de l'Église Saint-Julien de Rieutort-de-Randon.
    • Le clocher de l'Église Saint-Hilaire d'Estables.
      Le clocher de l'Église Saint-Hilaire d'Estables.
    • Église Saints-Pierre-et-Paul de Servières.
      Église Saints-Pierre-et-Paul de Servières.
    • La chapelle Saint-FerrĂ©ol.
      La chapelle Saint-Ferréol.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accès.
    4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[15].
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    Site de l'Insee

    Autres sites

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Les risques près de chez moi - commune de Monts-de-Randon », sur Géorisques (consulté le )
    8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    9. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    10. « Défense des forêts contre l'incendie (DFCI) », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le )
    11. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    12. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    13. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Monts-de-Randon », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    14. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    15. Article R214-112 du code de l’environnement
    16. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    17. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    18. Christine Wils-Morel, « Recueil des actes administratifs du mois de novembre 2018 – partie 2 (jusqu’au 30) du 3 décembre 2018 : Arrêté n° 2018-332-0001 PREF-BICCL du 28 novembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Monts-de-Randon » [PDF], .
    19. Élection du maire pour la commune nouvelle, sur midilibre.fr
    20. « Francis Saint-Léger, maire de Monts-de-Randon : "Je n’ai aucune ambition personnelle". », sur Midi Libre, (consulté le ).
    21. Décret n° 2020-206 du 5 mars 2020, modifiant le décret n° 2014-245 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Lozère.
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Lozère (48) », (consulté le ).
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