Miguel Ponte
Luis Miguel Limia Ponte y Manso de ZĂșñiga (Vitoria, 1882 â Port Mahon, Minorque, 1952) Ă©tait un militaire et homme politique espagnol.
Miguel Ponte Luis Miguel Limia Ponte y Manso de ZĂșñiga | ||
Miguel Ponte (1930). | ||
Surnom | TroisiĂšme marquis de BĂłveda de Limia | |
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Naissance | Vitoria (Espagne) |
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DĂ©cĂšs | (Ă 69 ans) Port Mahon (Minorque) |
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Allégeance |
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Arme | Armée de terre | |
Grade | Lieutenant-général | |
Années de service | 1897 | |
Commandement |
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Conflits |
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Faits d'armes | Bataille de Guadarrama (juillet 1936) | |
Distinctions | Grand-croix de l'ordre de Charles III | |
Hommages | « Fils adoptif » de Port Mahon | |
Autres fonctions | Procureur aux Cortes (1943-1946; 1946-1949; 1949-1950) | |
Famille | MariĂ© Ă MarĂa del Pilar Manera Ladicho | |
AprĂšs un poste Ă lâĂcole de cavalerie de Madrid (1903-1905), Ponte alterna sa fonction dâaide de camp du roi (Ă partir de 1914) et une carriĂšre de combattant au Maroc, oĂč il fut plusieurs fois blessĂ©, dont une fois griĂšvement. Ă lâavĂšnement de la rĂ©publique en 1931, et alors quâil occupait des fonctions administratives, Ponte, dâopinion monarchiste, se mit Ă conspirer contre le nouveau rĂ©gime, en participant au coup de force manquĂ© de Sanjurjo en , et plus particuliĂšrement, au lendemain de la victoire Ă©lectorale du Front populaire de , en sâimpliquant avec Mola, Orgaz (et Franco plus tard), et plusieurs civils dont Calvo Sotelo, dans le complot qui allait dĂ©boucher sur la rĂ©bellion militaire de .
Dans le cadre de cette derniĂšre, il rĂ©ussit, en compagnie de Saliquet, Ă sâemparer par la violence de la garnison de Valladolid et Ă y proclamer lâĂ©tat de guerre, avant de sâengager briĂšvement dans la bataille de Guadarrama, ou il fut lĂ©gĂšrement blessĂ©. Il devint pour peu de temps membre de la Junta de Defensa Nacional, embryon de gouvernement du camp nationaliste. Pendant la DeuxiĂšme Guerre mondiale, il cosigna (avec KindelĂĄn, Saliquet, DĂĄvila, Orgaz, Varela) un manifeste qui dĂ©nonçait lâemprise excessive de la Phalange sur lâĂtat espagnol â se traduisant notamment par un soutien Ă lâAxe et par la poursuite de la rĂ©pression â et qui demandait la restauration de la monarchie. Pendant et aprĂšs la guerre, Ponte exerça de hautes fonctions militaires (gĂ©nĂ©ral en chef de lâarmĂ©e du Maroc, capitaine gĂ©nĂ©ral dâAndalousie), siĂ©gea aux Cortes de 1943 Ă 1950, et prĂ©sida le Conseil suprĂȘme de justice militaire.
Biographie
Sous la monarchie et la dictature de Primo de Rivera
Inscrit en Ă lâAcadĂ©mie de formation Ă la cavalerie de Valladolid, Miguel Ponte en sortit diplĂŽmĂ© en , dotĂ© du grade de lieutenant en second, et reçut comme premiĂšre affectation le RĂ©giment de chasseurs Almansa no 13 Ă Zamora. Cependant, ce sont Madrid et AlcalĂĄ de Henares qui dans sa vie de garnison en MĂ©tropole seront ses villes de prĂ©dilection[1].
Un poste trĂšs important dans sa trajectoire professionnelle fut celui quâil occupa Ă lâĂcole militaire dâĂ©quitation de Madrid, oĂč il prit ses fonctions en pour une durĂ©e de deux ans, et oĂč il eut le loisir de se perfectionner comme cavalier, ce qui lui permit ensuite de participer Ă de nombreux concours hippiques, toujours en qualitĂ© dâofficier de lâarmĂ©e de terre. En , il contracta mariage avec MarĂa del Pilar Manera Ladicho, puis, peu de mois plus tard, en , fut promu, par effet dâanciennetĂ©, au grade de capitaine tandis quâil servait en tant quâadjoint (agregado) Ă Melilla (Maroc), combattant aux alentours du djĂ©bel Gourougou et de Nador, et oĂč il resta jusquâĂ son ascension au grade de commandant pour mĂ©rites de guerre le [1].
En , Ponte passa Ă servir dans lâentourage du roi Alphonse XIII, ayant en effet Ă©tĂ© nommĂ© ayudante de Ăłrdenes (officier attachĂ© au roi). Ce sĂ©jour auprĂšs du souverain lui valut dâĂȘtre rĂ©compensĂ© par lâoctroi du marquisat de BĂłveda de Limia (en Galice), puis, plusieurs annĂ©es plus tard, sous la dictature primorivĂ©riste, dâĂȘtre dĂ©signĂ© aide de camp du roi. Câest dans ce dernier office quâil entra en contact avec ValentĂn Galarza, lui aussi ayudante de Ăłrdenes, qui partageait les mĂȘmes aspirations politiques et de concert avec qui il devait prendre part le Ă la tentative (avortĂ©e) de coup dâĂtat dirigĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Sanjurjo, ainsi quâau soulĂšvement du 18 juillet 1936[1].
Promu entre-temps lieutenant-colonel, il fut versĂ© de nouveau Ă partir de dans diffĂ©rentes unitĂ©s en Afrique du Nord, oĂč, affectĂ© Ă de multiples reprises dans des zones de combats, actif sur tous les lieux dâengagement dans les environs immĂ©diats de Ceuta et de Melilla, il fut plusieurs fois blessĂ© et dĂ©corĂ©. GriĂšvement blessĂ© en une certaine occasion, il dut ĂȘtre Ă©vacuĂ© vers Madrid, mais au terme de sa pĂ©riode de convalescence retourna en Afrique, et fut promu, pour mĂ©rites de guerre, au rang de colonel, puis de gĂ©nĂ©ral de brigade. Revenu dans la MĂ©tropole, il occupa dâabord diverses fonctions administratives avant dâĂȘtre nommĂ© aide de camp du roi, en [1].
DeuxiĂšme RĂ©publique et conspirations
En 1931, aprÚs la proclamation de la DeuxiÚme République, le général de brigade Ponte se soumit à la dénommée loi Azaña et sollicita son retrait du service actif[1].
Cependant, dĂšs le mois de , sitĂŽt surmontĂ©e la stupeur provoquĂ©e par la chute de la monarchie, on commença Ă conspirer contre la rĂ©publique, et des rĂ©unions Ă©taient convoquĂ©es oĂč les gĂ©nĂ©raux Miguel Ponte, JosĂ© Cavalcanti et Luis Orgaz se consultaient avec des civils, parmi lesquels Fernando Gallego de Chaves Calleja (marquis de Quintanar), Eugenio Vegas LatapiĂ©, Santiago Fuentes Pila, JosĂ© Ignacio Escobar y Kirkpatrick, Jorge VigĂłn, JosĂ© Calvo Sotelo, JosĂ© de Yanguas MessĂa, Pedro Sainz RodrĂguez, etc. ; le roi Alphonse XIII lui-mĂȘme prĂ©sida une telle rĂ©union le Ă Paris, au logis de la vice-comtesse de la Gironde[2]. Lâhistorien britannique Richard A. H. Robinson indique que « la premiĂšre tentative de conspiration fut dirigĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Luis Orgaz, lequel sâĂ©tait depuis engagĂ©, aux cĂŽtĂ©s du gĂ©nĂ©ral Ponte, dans le groupe alfonsin (de mĂȘme que Vallellano, Pujol et Fuentes Pila) ; le groupe se rĂ©unissait au domicile de Quintanar. »[3]
Le , ayant participĂ© Ă la tentative (avortĂ©e) de coup d'Ătat menĂ©e par le gĂ©nĂ©ral JosĂ© Sanjurjo (et connue sous le nom de Sanjurjada), Ponte dut, Ă la suite de lâĂ©chec du coup de force, trouver refuge au Portugal[4] - [1]. Ponte fut aussi lâun des participants Ă la rĂ©union dĂ©cisive du , tenue au domicile du dĂ©putĂ© cĂ©diste JosĂ© Delgado, en prĂ©lude au coup dâĂtat de juillet 1936, et Ă laquelle assistĂšrent Ă©galement les gĂ©nĂ©raux Franco et Mola[1].
Coup dâĂtat de juillet 1936 et Guerre civile
Lors de la rĂ©bellion militaire du 17 et 18 juillet 1936, dĂšs que les actions militaires en vue de renverser le rĂ©gime rĂ©publicain eurent Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©es Ă Melilla, Ponte se transporta Ă Valladolid afin dây diriger le soulĂšvement, de concert avec le gĂ©nĂ©ral de division et membre du corps dâĂ©tat-major AndrĂ©s Saliquet Zumeta[1]. Ă Valladolid, le coup dâĂtat fut perpĂ©trĂ© le soir du , lorsque le commandant en chef de la VIIe Division organique, le gĂ©nĂ©ral NicolĂĄs Molero Lobo, fut violemment destituĂ© par un groupe de gĂ©nĂ©raux, de hauts gradĂ©s et dâofficiers insurgĂ©s[5]. Ce jour-lĂ vers 22 h 30, ledit groupe (comprenant Ponte, Saliquet, quelques officiers de la garnison locale et un civil membre du parti RenovaciĂłn Española[6]) pĂ©nĂ©tra dans le bĂątiment de lâancienne Capitainerie, avec la complicitĂ© du capitaine GĂłmez Caminero, chef de la section Affectation, qui les reçut avec la garde dĂ©ployĂ©e. Saliquet et Ponte eurent une entrevue avec le gĂ©nĂ©ral Molero, interloquĂ© par cette visite intempestive, pour le conjurer de prendre la tĂȘte du mouvement, ou sinon de cĂ©der le commandement. Le refus de Molero donna lieu Ă une altercation, pendant laquelle les deux assistants du gĂ©nĂ©ral et un civil pĂ©rirent dans une fusillade et oĂč le gĂ©nĂ©ral Molero lui-mĂȘme fut blessĂ©. Aussi la prise de contrĂŽle de la VIIe Division organique fut-elle lâĆuvre dâun groupe de militaires dâĂ©tat-major dĂ©pĂȘchĂ©s de Madrid (et donc Ă©trangers Ă ladite division), sous le commandement de Saliquet[5], groupe qui se composait dâofficiers prĂ©sentant un profil assez reprĂ©sentatif de la faction la plus anti-rĂ©publicaine de lâarmĂ©e, dont notamment, outre Saliquet et Ponte, trois autres militaires du corps dâĂ©tat-major[6]. Valladolid fut du reste la premiĂšre place militaire dans la MĂ©tropole oĂč le soulĂšvement militaire lâemporta[5].
Avec le gĂ©nĂ©ral Saliquet aux commandes, le lieutenant-colonel Enrique Uzquiano, chef dâĂ©tat-major de Saliquet, remit Ă Ponte, dĂ©signĂ© nouveau gouverneur, les documents, quâil avait tout prĂ©parĂ©s, propres Ă proclamer lâĂ©tat de guerre, et comportant Ă©galement les ordres quâil aurait Ă Ă©mettre le cas Ă©chĂ©ant. LâĂ©tat de guerre fut alors dĂ©clarĂ© Ă Valladolid aux environs de deux heures du matin[7]. Cette dĂ©claration, communiquĂ©e Ă la presse, sâĂ©nonçait comme suit :
« En peu dâheures, en Espagne, le mythe du marxisme et des sans-patrie sâest retrouvĂ© brisĂ© et leur fantasme menaçant Ă©vanoui. Pour obtenir cet effet, le geste de lâarmĂ©e espagnole, merveilleusement secondĂ©e par des groupes de patriotes, aura suffi. (...) LâEspagne est de retour, par les prestiges de sa glorieuse tradition. La victoire est assurĂ©e. Il nây a plus ni poings levĂ©s, ni Ăąpres figures menaçantes. Aujourdâhui en Espagne ne sâaperçoivent plus que les visages souriants de nos soldats et les bras virils de lâimmense population qui les a appuyĂ©s, ouverts Ă la cordialitĂ©, Ă la noble effusion quâinspirent le haut idĂ©al du patriotisme et les rĂ©alitĂ©s de Paix et de Justice qui depuis ce jour rĂšgnent dans notre patrie. Vive lâEspagne !
Valladolid, 20 juillet 1936[8]. »
AprĂšs sâĂȘtre ainsi, dans un premier temps, chargĂ© du gouvernement civil, Ponte sâincorpora ensuite dans la colonne de lâAlto del LeĂłn, dans les rangs de laquelle il participa Ă la bataille de Guadarrama, oĂč il fut lĂ©gĂšrement blessĂ©[1]. Tandis que Franco faisait transmettre, par le truchement du consul dâItalie Ă Tanger, un message presque fraternel aux autoritĂ©s portugaises, Ponte fut envoyĂ© le Ă Lisbonne, porteur dâune demande urgente de mĂ©dicaments[9].
Ponte devint membre de la Junta de Defensa Nacional (qui assuma le gouvernement de lâĂtat au nom du camp nationaliste entre le et le ), avec le grade de lieutenant-gĂ©nĂ©ral[10]. Saliquet et Ponte Ă©taient les deux gĂ©nĂ©raux ayant rejoint cet organe au dĂ©part de Valladolid[1] - [11].
AprĂšs quâil eut Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© par la Junte que le gĂ©nĂ©ral Cabanellas se vouerait exclusivement Ă travailler au sein de la Junte, et renoncerait donc au commandement de la 5e division organique, câest un autre membre de la mĂȘme Junte, le gĂ©nĂ©ral Ponte, qui fut choisi pour assumer ce poste vacant Ă Saragosse, siĂšge de ladite division. Il passa les derniers mois de la guerre civile comme chef de la 5e division dâinfanterie, puis comme commandant en chef des Corps de troupe I et V de lâarmĂ©e insurgĂ©e[1].
Sous le régime franquiste
Le , il fut dĂ©signĂ© capitaine gĂ©nĂ©ral des Ăźles BalĂ©ares, mais nâoccupa que pendant 9 jours ce poste, celui-ci Ă©tant en effet bientĂŽt attribuĂ© Ă Alfredo KindelĂĄn, et passa le Ă exercer la fonction de commandant supĂ©rieur des forces armĂ©es espagnoles au Maroc[12] - [1]. Concomitamment Ă son ascension au grade de lieutenant-gĂ©nĂ©ral, le , il fut nommĂ© gĂ©nĂ©ral en chef de lâarmĂ©e du Maroc, avec siĂšge Ă Ceuta, occupant ce poste jusquâen , date Ă laquelle il reçut une nouvelle affectation Ă SĂ©ville comme capitaine gĂ©nĂ©ral de la 2e rĂ©gion militaire[1]. En dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, si le gĂ©nĂ©ral KindelĂĄn exprima ouvertement ses griefs contre la politique du gouvernement franquiste, critiquant la bureaucratie phalangiste, la poursuite des exĂ©cutions capitales, les prises de position officielles trop favorables aux puissances de lâAxe, et mettant en doute la victoire finale de lâAllemagne, plusieurs de ses pairs, dont Saliquet, DĂĄvila, Orgaz, Varela et Ponte, partageaient les points de vue de KindelĂĄn, sans sâenhardir encore Ă les afficher publiquement[13].
NommĂ© procureur (membre) des Cortes, il siĂ©gea dans cette assemblĂ©e de 1943 Ă 1949, parallĂšlement Ă sa charge de prĂ©sident du Conseil suprĂȘme de justice militaire[14]. En 1943, il figura parmi les 17 procureurs qui, en mĂȘme temps que dix autres personnalitĂ©s, signĂšrent le Manifeste des vingt-sept, appuyĂ© Ă©galement par Joan Ventosa, lui aussi procureur des Cortes, manifeste par lequel ils demandaient la neutralitĂ© dans la guerre mondiale alors en cours, la restauration monarchique en la personne de Don Juan, et la reconstitution de la Lliga Catalana, ancien parti de Ponte[15]. Franco rĂ©agit prudemment, sâentretenant un Ă un avec chacun des signataires et obtenant quelques rĂ©tractations, limogeant abruptement les membres du Conseil national, avançant le dĂ©part Ă la retraite de Galarza, mais maintenant Ponte Ă son poste de capitaine gĂ©nĂ©ral dâAndalousie[16] - [17].
Il fut nommĂ© en « fils adoptif » de la ville de Port Mahon, oĂč il avait jadis contractĂ© mariage et avait Ă©tĂ© affectĂ© pendant quelques annĂ©es[18]. Il co-assuma la plus haute fonction de lâĂtat du 22 au , comme membre dâun Conseil de rĂ©gence, prĂ©sidĂ© par Esteban de Bilbao EguĂa, Ă lâoccasion dâune absence de Franco, en voyage officiel au Portugal[19].
Ponte mourut en Ă Port Mahon, sur lâĂźle de Minorque[1].
Inculpation posthume de crimes contre lâhumanitĂ© et de dĂ©tention illĂ©gale (2008)
En 2008, Miguel Ponte fut lâun des 35 haut placĂ©s du franquisme mis en accusation par lâAudience nationale dans le cadre de la procĂ©dure engagĂ©e par le juge Baltasar GarzĂłn pour dĂ©lits prĂ©sumĂ©s de dĂ©tention illĂ©gale et de crimes contre l'humanitĂ© commis au cours de la Guerre civile et des premiĂšres annĂ©es du rĂ©gime de Franco. Toutefois, le juge dĂ©clara Ă©teinte la responsabilitĂ© pĂ©nale de Ponte, aprĂšs quâil eut reçu confirmation indubitable de son dĂ©cĂšs, survenu cinquante-six ans auparavant[20] - [21]. Lâinstruction de cette affaire fut Ă ce point polĂ©mique que GarzĂłn vint Ă ĂȘtre inculpĂ© lui-mĂȘme de prĂ©varication et dut passer en jugement ; cependant, il fut acquittĂ© en par le Tribunal suprĂȘme[22].
Ăcrits de Miguel Ponte
- La CaballerĂa en la actualidad: Sus caracterĂsticas y su empleo, tanto en una guerra regular como en Marruecos, dans : Estado Mayor Central del EjĂ©rcito, Curso de informaciĂłn para el Mando y especial para coroneles de las armas combatientes 1924- 1925. ConfĂ©rences prononcĂ©es pendant la premiĂšre pĂ©riode dudit cours, Ateliers du DĂ©pĂŽt du ministĂšre de la Guerre, Madrid, 1924, p. 95- 132[23].
Références
- (es) Javier FernĂĄndez LĂłpez, « Miguel Ponte y Manso de ZĂșñiga (dans Diccionario BiogrĂĄfico Español) », Madrid, Real Academia de la Historia, (consultĂ© le )
- A. Reig Tapia (1982), p. 242.
- (es) Richard A. H. Robinson, Los orĂgenes de la España de Franco. Derecha. RepĂșblica y RevoluciĂłn. 1931-1936, Barcelone, Grijalbo, , 551 p. (ISBN 978-8425303104), p. 148.
- Gipuzkoa 1936: Los dictadores de Burgos.
- A. GarcĂa Ălvarez-Coque (2017), p. 159.
- A. GarcĂa Ălvarez-Coque (2017), p. 160.
- GarcĂa Ălvarez-Coque 2017, p. 162.
- Dans Diario regional, édition du 2I juillet I936, p. 5. Cité par A. Reig Tapia (1982), p. 780.
- Guy Hermet, la Guerre dâEspagne, Paris, Ăditions du Seuil, coll. « Points/Histoire », , 339 p. (ISBN 2-02-010646-9), p. 218-219.
- CSIC: Junta de Defensa Nacional.
- La Junta de Defensa Nacional se composait des gĂ©nĂ©raux de division Miguel Cabanellas Ferrer, en qualitĂ© de prĂ©sident, et AndrĂ©s Saliquet Zumeta ; des gĂ©nĂ©raux de brigade Miguel Ponte (lequel devait bientĂŽt se dĂ©mettre), Emilio Mola et Fidel DĂĄvila ; et des colonels dâĂ©tat-major Federico Montaner et Fernando Moreno CalderĂłn. Cf. entre autres A. Reig Tapia (1982), p. 429 ou G. Hermet (1989), p. 163.
- Ixent: CronologĂa del franquismo.
- Bartolomé Bennassar, Franco, Paris, Perrin, coll. « Tempus », (1re éd. 1995) (ISBN 978-2-262-01895-5), p. 150
- Congreso de los Diputados: Ăndice histĂłrico.
- (es) Borja de Riquer i Permanyer, El Ășltimo CambĂł, 1936-1947 : La TentaciĂłn autoritaria [« L'Ășltim CambĂł (1936-1947) »], Barcelone, Grijalbo, , 334 p. (ISBN 978-8425331312), p. 225.
- B. Bennassar (1995), p. 158.
- (es) Ricardo de la Cierva, Franco : la historia, Madrid, Editorial FĂ©nix, (ISBN 84-88787-34-0), p. 621-622.
- Ăltima Hora: Retirada del cuadro del general franquista Miguel Ponte Manso de ZĂșñiga del salĂłn de plenos municipal.
- Geocities : Gobiernos de Franco.
- (es) « Juzgado central de instrucciĂłn NÂș 005 Audiencia Nacional », El PaĂs, Madrid,â (lire en ligne)
- (es) Document : Acte par lequel le juge GarzĂłn cesse lâinstruction dans lâaffaire du franquisme.
- (es) JosĂ© Yoldi et Julio M. LĂĄzaro, « El Supremo considera que GarzĂłn errĂł, pero no prevaricĂł, y lo absuelve », El PaĂs, Madrid,â (lire en ligne)
- La visiĂłn de la Gran Guerra en los cursos de coroneles, par JesĂșs MarĂa Ruiz Vidondo, dans la revue Arbil, numĂ©ro 118.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (es) Alberto Reig Tapia, « La represiĂłn franquista y la guerra civil : consideraciones metodolĂłgicas, instrumentalizaciĂłn polĂtica y justificaciĂłn ideolĂłgica », Madrid, universitĂ© Complutense de Madrid / Facultad de sciencias polĂticas y sociologĂa, (thĂšse de doctorat, sous la direction de Raul Morodo).
- (es) Arturo GarcĂa Ălvarez-Coque, Los militares de Estado Mayor en la Guerra Civil española (1936-1939) (thĂšse de doctorat, sous la direction de Juan Pablo Fusi AizpurĂșa et dâĂngel Bahamonde Magro), Madrid, UniversitĂ© Complutense de Madrid, (lire en ligne).