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Maurice Southgate

Maurice Southgate (1913-1990) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret britannique du Special Operations Executive. De à , il développa le réseau action Hector-STATIONER : couvrant l'Indre, l'Auvergne, le Limousin, etc. son réseau y organisa de nombreux parachutages et sabotages ; avec des implantations à Châteauroux, Limoges, Tarbes, Toulouse, Montluçon, Clermont-Ferrand et une antenne à Paris[1], il instruisit et arma les maquisards ; il accueillit un grand nombre d'agents du SOE envoyés en France pour soutenir la Résistance intérieure en prévision du débarquement. Le , il fut arrêté par les Allemands et déporté à Buchenwald, dont il revint.

Maurice Southgate
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  76 ans)
Nationalité
Activités
Espion, agent du SOE
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Lieu de détention
Distinction

Pour E. H. Cookridge, un historien britannique du SOE, « Maurice Southgate, chef né, fut sans doute le meilleur chef de réseau[2] qu'ait eu la section française ».

Selon Henri Noguères, « Maurice Southgate est en réalité, en , l'une des pièces maîtresses sur l'échiquier du SOE en France. Il est un des chefs de réseau que l'on cite en exemple à Baker Street[3] — et son réseau est, lui aussi, de ceux dont le SOE s'enorgueillit à juste titre[4] ».

Identités

  • État civil : Maurice Southgate
  • Comme agent du SOE, section F :
    • Nom de guerre : « Hector »
    • Nom de code opĂ©rationnel : STATIONER (en français, PAPETIER)
    • Autres pseudos : Philippe, Maurice Leblanc

Parcours militaire :

  • Army
  • RAF ; grade : Squadron Leader
  • SOE, section F

Pour accéder à des photographies de Maurice Southgate, se reporter au paragraphe Sources et liens externes en fin d’article.

Famille

  • Parents britanniques.
  • MariĂ© deux fois.

Éléments biographiques

Premières années

1913. Maurice Southgate naît le à Paris XIe.

Il grandit à Paris. Il finit ses études aux Paris British Schools. Il épouse une Française. Il est fabricant de sièges de grand luxe, tapissier décorateur, dans une maison importante qu'il partage avec un associé.

1938. Au moment de la conférence de Munich de , il se présente à l'ambassade britannique pour y faire ses offres de service, mais on le remercie.

1939. Il recommence et, fin août, il est envoyé à Reims, à la 272e Wing, où il reste environ sept mois. Il est sous-officier.

1940. Il est muté à la 298e, à Nantes. Dans la nuit du , il subit le naufrage du bateau de transport de troupe Lancastria bombardé par des avions allemands, au large de Saint-Nazaire. Repêché par des pêcheurs français, il est ramené en France. Il retourne en Angleterre, où il arrive le 19 au matin. Il va y rester jusqu'en 1943.

1941. Une circulaire passe dans les différentes unités de l'Armée, demandant que les Anglais parlant couramment le français donnent leur nom. Il n'y répond pas.

1942. À Picadilly, il rencontre par hasard un camarade qui revient de France. Southgate lui avouant qu'il s'ennuie, le camarade lui indique la marche à suivre pour être expédié en France. Quelques jours plus tard, il reçoit une convocation au Ministère de la guerre. On lui indique les différentes filières. Il est recruté par le SOE et reçoit une « honorary commission » dans la RAF Volunteer Reserve.

Anecdote[5] : Cela fait partie du folklore du SOE qu'un certain délai administratif soit nécessaire pour un tel transfert de l'Armée vers la RAF. Pendant cette période d'attente, Southgate, qui résidait à Londres avec sa mère, ne savait pas bien à quelle arme il appartenait, et il portait alternativement l'uniforme de l'Armée et celui de la RAF. C'est ainsi qu'un voisin s'étonna un jour auprès de sa mère : « Je n'ai jamais vu vos deux fils sortir ensemble ! »

Il suit l'entraînement SOE.

Mission en France

1943

Définition de la mission : Maurice Southgate vient établir le réseau STATIONER, qui doit prendre la suite du réseau TINKER de Benjamin Cowburn « Valérien ». Les consignes sont simples : « ennuyer le boche de toutes les façons, avec le minimum de contrariétés pour les Français ; se garder soigneusement d'entrer en contact avec des groupements politiques français ; continuer la lutte de ses prédécesseurs ; ne pas perdre du temps à faire du renseignement. » Pour démarrer, il dispose de trois contacts : Auguste Chantraine[6] « Octave » dans l'Indre ; Mlle Pilar Alvarez à Tarbes[7], contact personnel dû à des relations d'affaires d'avant-guerre ; la famille Néraud à Clermont-Ferrand[8].
  • Janvier. Le 25, Maurice Southgate et Jacqueline Nearne sont parachutĂ©s Ă  l’aveugle. Ils se rendent Ă  Clermont-Ferrand dans une maison sĂ»re, chez la famille NĂ©raud.
  • Avril. Il organise un parachutage dans les PyrĂ©nĂ©es, sur les collines de Sarrouilles, Ă  six kilomètres de Tarbes : au milieu du mois[9], grâce Ă  l'aide de Charles Rechenmann assistĂ© Ă  la rĂ©ception par deux paysans, Leduc et Hugue, deux agents sont parachutĂ©s, AmĂ©dĂ©e Maingard « Samuel », qui vient comme opĂ©rateur radio de STATIONER, et Harry RĂ©e. Southgate poursuit le dĂ©veloppement du rĂ©seau, avec pour auxiliaires principaux Auguste Chantraine dans le Nord-Indre, la famille Hirsch Ă  Montluçon et Ă  Toulouse, la famille NĂ©raud Ă  Clermont-Ferrand, Charles Rechenmann Ă  Tarbes et Jacques Dufour dans le sud-ouest, en Dordogne. Alors que les parachutages d’agents et de matĂ©riel se multiplient, la pression du travail et les dangers de se faire prendre ne cessent d’augmenter.
  • Septembre. Le 2, la famille NĂ©raud est arrĂŞtĂ©e Ă  Clermont-Ferrand[10]. Dans la nuit du 22 au 23, Pearl Witherington « Marie » est parachutĂ©e (près de Tendu) pour devenir courrier de STATIONER. Pierre Hirsch « Popaul », qui a Ă©tĂ© formĂ© par AmĂ©dĂ©e Maingard depuis juillet comme opĂ©rateur radio, est acceptĂ© par Londres. Il opère Ă  Montluçon. Southgate obtient de Londres qu'AmĂ©dĂ©e Maingard soit nommĂ© son « aide de camp ».
  • Octobre. Maurice Southgate est rappelĂ© Ă  Londres pour consultation. Un Lysander le ramène en Angleterre dans la nuit du 16 au [11].

1944.

  • Janvier. Dans la nuit du 27 au , Southgate retourne en France, parachutĂ© Ă  Lubbon (Landes). Sa tĂŞte a Ă©tĂ© mise Ă  prix pour un million de francs.
  • Mars. Comme Maurice Southgate n'a pas obtenu la coopĂ©ration de la direction des usines Michelin pour un sabotage limitĂ© et efficace, c'est la RAF qui intervient le : 500 bombardiers Ă©crasent Michelin sous un tapis de bombes. Malheureusement, l'opĂ©ration se solde aussi par 19 morts, 26 blessĂ©s, 30 maisons dĂ©truites et 300 autres endommagĂ©es dont 100 gravement[12].
  • Avril. Il fait rentrer sa femme Josette Southgate en Angleterre dans la nuit du 9 au 10[13]. Le 15, le chef rĂ©gional des FFI d'Auvergne, le colonel Émile Coulaudon « Gaspard » Ă©tablit le contact avec Maurice Southgate, Ă  Montluçon.
Résumé des accords entre « Hector » et « Gaspard » (voir détails dans l'article consacré au réseau Hector-STATIONER). Au cours de l'entretien du , « Gaspard » essaye de « vendre » à Southgate le plan « Caïman » dont il connaît, à défaut du nom, les grandes lignes, que l'on appelle déjà le plan Kœnig et qui consiste à créer trois réduits, l'un au mont Mouchet dans les monts de la Margeride où se trouvera l'état-major régional, le second dans la région de Chaudes-Aigues et le troisième au Lioran. Ce plan, il semble que « Gaspard » n'en connaisse que les grandes lignes. Il ignore qu'il est mis en sommeil... et surtout il ne peut deviner le refus qui lui sera finalement opposé par les Alliés — en fait par Roosevelt. Aussi ne cache-t-il pas son adhésion enthousiaste. Refus que Southgate n'imagine pas davantage. Southgate rédige aussitôt, pour ses chefs de Baker Street, un long message demandant tout l'appui nécessaire en armes, en munitions, en moyens de transmission et en personnel d'encadrement. « Gaspard », après avoir ainsi joué à l'apprenti sorcier, a toutefois formulé deux réserves : il a rappelé que, désormais, tout ce qui s'adresse à la Résistance française doit passer par l'état-major de Kœnig. Et, pour respecter les structures internes de la Résistance, il subordonne l'accord définitif à une très prochaine réunion du Comité Régional de Libération de R6. Le mois d'avril ne s'achève d'ailleurs pas sans qu'une première initiative prise par le SOE soit interprétée en Auvergne comme apportant la confirmation de l'accord Coulaudon-Southgate : c'est l'arrivée, dans la nuit du 28 au , des deux premiers éléments du réseau FREELANCE, le major John Hind Farmer « Jean » et le lieutenant Nancy Fiocca-Wake « Andrée ». Le troisième membre de la mission, le capitaine Denis Rake devant les rejoindre à la lune suivante. Quant au Comité Régional de Libération, il se réunit le , et approuve le plan proposé.
  • Avril (suite). Southgate est surmenĂ©. Durant ce mois d'avril, il a fait 28 opĂ©rations d'agents, ainsi que des parachutages sur ses 19 terrains personnels. Il est aussi soucieux en raison des « histoires de partis politiques ». Le , Ă  Châteauroux, un capitaine AS a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©. Southgate estime qu'il est plus sage d'aller Ă  Montluçon pour deux ou trois jours. Il y arrive extĂ©nuĂ©.
  • Mai. Le 1er mai au matin, un de ses amis vient le prendre pour aller chez lui afin d'y rencontrer un homme et une femme parachutĂ©s le mĂŞme matin Ă  2 heures.
  • Mai (suite). Le 1er, en dĂ©but d'après-midi, accompagnĂ© de John Hind Farmer, Maurice Southgate est raccompagnĂ© Ă  Montluçon par son ami, qui, en raison du 1er mai, emprunte des routes secondaires et le dĂ©pose en peu en dehors de la ville. Après s'ĂŞtre sĂ©parĂ©s, Jean Villechenon et John Hind Farmer regagnent Cosne-d'Allier, tandis que Southgate se rend Ă  pied Ă  son PC, 16, rue de Rimard[15], pensant Ă  tout ce qu'il a Ă  faire en si peu de temps. En ce jour de congĂ©, AmĂ©dĂ©e Maingard (« Samuel », DĂ©dĂ©), Henri Cornioley, Pearl Witherington, la famille L'Hospitalier Ă©taient partis aux environs de Montluçon. Vers 15 heures, la Gestapo exploite une lettre anonyme indiquant : « Allez au 16, rue de Rimard, vous y trouverez un certain Robert L'Hospitalier rĂ©fractaire au STO. » Elle se prĂ©sente Ă  cette adresse oĂą se trouvent Mme L'Hospitalier, la grand-mère de Robert et RenĂ© Mathieu (« AimĂ© », Milhaud), le radio de Southgate. Après un rapide contrĂ´le d'identitĂ©, les membres de la Gestapo font une perquisition qui leur permet de dĂ©couvrir tous les messages dĂ©codĂ©s depuis cinq jours, la liste de tous les terrains de parachutage, etc. que le radio n'avait pas dĂ©truits malgrĂ© les consignes en vigueur. Un agent du rĂ©seau, Louis Bidet, apprenant la prĂ©sence de la Gestapo rue de Rimard, prĂ©vient la famille L'Hospitalier dans les environs de Montluçon et essaie d'avertir le major Southgate. Celui-ci ne peut ĂŞtre touchĂ© et tombe aux environs de 16 heures dans la souricière qui lui est tendue[16].

Aux mains de l'ennemi

Conséquences de l'arrestation de Southgate sur les activités du réseau
Son arrestation a un impact sur les plans pour le D-day, puisque les lignes de communication vers la Normandie passent par son secteur et qu'il est une personne clé des programmes établis pour les couper.
Grâce à ses adjoints, les activités du réseau se poursuivent cependant, après un partage territorial entre Amédée Maingard (réseau SHIPWRIGHT, sud de l'Indre et Vienne) et Pearl Witherington (devenue « Pauline », réseau WRESTLER, nord de l'Indre), tandis que le sud du réseau (Pyrénées, Aquitaine) est repris par les frères Percy et Edmund Mayer (réseau FIREMAN)[19]. À noter aussi, à partir du débarquement, l'arrivée de Philippe Liewer (Haute-Vienne et dans une partie de la Dordogne).
  • Dès son arrestation, Southgate est emmenĂ© Ă  la caserne de Montluçon après un sĂ©jour au siège de la Gestapo, Ă  l'hĂ´tel de l'Univers, menottĂ© avec son radio. Southgate leur raconte une « histoire de brigand ». Les Allemands ne savent pas qu'il est anglais. Il arrive le matin Ă  Fresnes et est conduit le jour mĂŞme Ă  16 heures avenue Foch devant la Gestapo qui avait un « sourire jusqu'aux oreilles ». On s'adresse Ă  lui en l'appelant M. Hector. Il ne bronche pas. Ils avaient malheureusement trouvĂ© une vingtaine de tĂ©lĂ©grammes, dont il n'avait pas eu le temps de prendre connaissance, intitulĂ©s « pour Hector ». BientĂ´t, on lui dira : « Commandant Southgate, inutile de nier ! » Il a en effet Ă©tĂ© dĂ©noncĂ© de la façon la plus bĂŞte : un jeune officier anglais radio qu'il avait connu Ă  Londres et qui avait Ă©tĂ© parachutĂ© sur un de ses terrains près de Moulins avait Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© Ă  Marseille, emmenĂ© avenue Foch, très maltraitĂ©[20]. Au moment oĂą on l'amenait de l'avenue Foch Ă  Fresnes, alors qu'il descendait l'escalier entourĂ© de deux inspecteurs, Ernst Vogt, inspecteur du SD chargĂ© des interrogatoires montait ce mĂŞme escalier. Pris d'une inspiration, il lui met sous le nez la carte d'identitĂ© de Southgate en lui demandant : « Tu le connais ? Il est pris. » Le lieutenant anglais dit oui, ce qui a beaucoup Ă©tonnĂ© le SD, car ils avaient Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s loin l'un de l'autre (Montluçon et Marseille). Le jeune officier Ă©tait dans un Ă©tat physique tel qu'il n'a pas rĂ©sistĂ©[21].
  • AoĂ»t. Maurice Southgate est dĂ©portĂ© au camp de concentration de Buchenwald. Il y travaille comme tailleur. Il parviendra Ă  survivre et Ă  en revenir.

1945.

  • Avril. Ă€ la libĂ©ration du camp par les AmĂ©ricains, il est l'un des premiers Ă  sortir du camp, le Ă  4 heures du soir. Il voit venir Ă  lui sur la route deux hommes sales, en salopette marron qu'il n'identifie pas et qui lui demandent brusquement avec un accent inimitable : « Hello, chum, we're in petrol trouble, can you help us at all ? ». Avec les frères Newton (Henry et Alfred) et Christopher Burney, Southgate est l'un des quatre agents britanniques survivants dans le camp[22]. Trois jours après, il rentre Ă  Londres, oĂą il retrouve sa jeune femme.

Après la guerre

Il reprend ses activités de concepteur de meubles et décorateur d'intérieur, à Paris. Le , il témoigne au procès de Buchenwald, à Dachau. Le , il accorde un entretien à Michel Jouanneau. Il meurt le . Il est inhumé au cimetière de Saint-André-d'Allas (Dordogne).

Reconnaissance

Distinctions

  • Royaume-Uni : DSO.
  • France : [aucune distinction mentionnĂ©e dans les sources consultĂ©es]

Monument

À Losse (quartier de Lapeyrade) (Landes), une stèle rappelle les sept agents amenés en France lors de cinq parachutages réalisés entre et sur les terrains d'alentour :

La stèle, érigée à l'initiative de l’amicale du réseau Hilaire-Buckmaster (c'est-à-dire du réseau WHEELWRIGHT), a été inaugurée le [23].

Annexes

Notes

  1. Source : Jouanneau, p. 280.
  2. Pour « chef de réseau », les Britanniques employaient le mot d’« organizer » (organisateur).
  3. Quartier général de la section F.
  4. Henri Noguères, tome 8, p. 267.
  5. Source : Daily Telegraph.
  6. Ami de Max Hymans, Auguste Chanteraine avait réceptionné Benjamin Cowburn.
  7. 28, place Marcadieu.
  8. 37, rue Blatin.
  9. La date du parachutage varie selon les sources : 13 avril, selon Paturau ; 14 avril selon Boxshall, sheet 30 ; 15 avril, date du parachutage d'Harry Rée indiquée par Boxshall, sheet 23.
  10. La maison des NĂ©raud a Ă©tĂ© utilisĂ©e comme maison sĂ»re, ainsi que pour des rĂ©unions gĂ©nĂ©rales du rĂ©seau STATIONER. Le nom des NĂ©raud avait Ă©tĂ© souvent donnĂ© comme premier contact aux agents qui venaient pour la première fois en France. Parmi ceux-ci : Sydney Hudson, George Jones, Maurice Southgate, Jacqueline Nearne, John Starr « Bob » et Brian Rafferty. Pendant ses recherches, la Gestapo aurait trouvĂ© une valise appartenant Ă  John Starr et contenant 200 000 francs et des pièces en or. NĂ©raud fut dĂ©portĂ© Ă  Buchenwald, oĂą il mourut le 23 mars 1945. Mlle Colette NĂ©raud et sa mère furent internĂ©es Ă  RavensbrĂĽck, oĂą la mère mourut le . Seule Colette NĂ©raud survĂ©cut et fut rapatriĂ©e via la Suède en 1945. [Source : Boxshall]
  11. Opération : PILOT organisée par Henri Déricourt ; Terrain BRONCHITE près de Tours ; avion Lysander ; équipage : Flight lieutenant Stephen A. Hankey ; personnes amenées (2) : Rémy Clément, Arthur Watt ; personnes remmenées (3) : Maurice Southgate, René Dumont-Guillemet, X. [Source: Verity, p. 282]
  12. Source Ruby, p. 184.
  13. Opération : CHAUFFEUR de Maurice Southgate ; appareil : Lysander ; terrain : BILLARD ; pilote : Flt Lt Taylor ; personnes amenées (3) : Lise de Baissac, Philippe de Vomécourt, Arnaud de Vogüe ; personnes remmenées (3) : Jacqueline Nearne, Josette Southgate, M. Régis (ou Savy)
  14. Source : Nancy Wake, p. 10-11 et 116-117
  15. 44, rue de Rimard, selon Pearl Witherington.
  16. Source : LĂ©vy et Cordet, p. 174-715
  17. Source : Pearl Cornioley, p. 39-40.
  18. Henri Cornioley.
  19. Nicault, p. 146.
  20. Il s'agit probablement d'Arthur Steele, opérateur radio du réseau MONK, qui a été arrêté à Marseille le 26 mars.
  21. Source : témoignage M.S., 18.06.46. Southgate eut confirmation de cette déclaration par Ernst Vogt et aussi par le jeune officier anglais qu'il retrouva à Buchenwald en 1945 et qui fut malheureusement pendu le mois suivant. Southgate était intrigué par la façon dont les Allemands avaient connu son identité, car il avait été arrêté seul de son groupe, à part le radio.
  22. D'autres agents du SOE qui sont passés à Buchenwald ont survécu, mais ils avaient été transférés dans d'autres camps avant la libération : Forest Yeo-Thomas, Harry Peulevé, Pierre Culioli.
  23. Source : Libre Résistance, n° 7, p. 5.

Sources et liens externes

  • Fiche Maurice Southgate, avec photographie : voir le site Special Forces Roll of Honour.
  • TĂ©moignage de Maurice Southgate, vu par Mlle Patrimonio le , Archives nationales, dossier cote 72 AJ 39-II, pièce 5.
  • TĂ©moignage de Maurice Southgate au procès de Buchenwald, :
  • Autobiographie de Pearl Witherington : « Pauline », ParachutĂ©e en 1943, tĂ©moignage recueilli par HervĂ© Larroque, Éditions Par exemple, 1997 ; 3e Ă©d. fĂ©vrier 2008 (ISBN 2-9513746-0-7).
  • Michael R. D. Foot, Des Anglais dans la RĂ©sistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis CrĂ©mieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004.
    Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
  • Henri Noguères, Histoire de la RĂ©sistance en France de 1940 Ă  1945, CrĂ©mille et Famot, 1982.
  • Hugh Verity, Nous atterrissions de nuit..., prĂ©face de Jacques Mallet, 5e Ă©dition française, Éditions Vario, 2004, (ISBN 2-913663-10-9)
  • Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographiĂ© (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable Ă  la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 30, STATIONER CIRCUIT.
  • Maurice Nicault, RĂ©sistance et libĂ©ration de l'Indre. Les InsurgĂ©s, Royer, passĂ© simple, 2003, (ISBN 2-908670-85-2)
  • Michel Jouanneau, MĂ©moires d'une Ă©poque, Indre 1940-1944, histoire de l'Occupation et de la LibĂ©ration, tome 1 : -, 1995. Voir section « STATIONER », p. 164-166, et Entretien avec Maurice Southgate, Paris, le mercredi , p. 280-282.
  • The Daily Telegraph Second Book of Obituaries. Heroes and Adventurers, edited by Hugh Massingberd, The Telegraph ple, 1996, (ISBN 0330 35298 9), p. 119-121.
  • Biographie de Robert Huguet, compagnon de la LibĂ©ration
  • Marcel Ruby, La Guerre secrète. Les RĂ©seaux Buckmaster, Éditions France-Empire, 1985.
  • Fiche Maurice Southgate sur le site de Nigel Perrin, avec photographie.
  • Nancy Wake, La Gestapo m'appelait la souris blanche. Une Australienne au secours de la France, traduit et adaptĂ© de l'anglais par Anne et Alain Malraux, Éditions du FĂ©lin, 2001, (ISBN 2-86645-402-2)
  • Gilles LĂ©vy et Francis Cordet, Ă€ nous, Auvergne ! La vĂ©ritĂ© sur la RĂ©sistance en Auvergne 1940-1944, Presses de la CitĂ©, 1981, (ISBN 2-258-00048-3)
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