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Maison de Trazegnies

La Maison de Trazegnies est une ancienne maison féodale Belge, titré Marquis de Trazegnies.

Maison de Trazegnies
Image illustrative de l’article Maison de Trazegnies
Armes

Blasonnement "bandé d'or et d'azur, à l'ombre de lion, brochant sur le tout, à la bordure engrêlée de gueules."
Devise « Tan que vive »
Tan con je vive ne morrai récréas
Tan con je vive n'en ma vertu serai
en français : « Tan que je vivrai, personne ne mourra ou, Tan que je vivrai, mon courage restera Â»
Cri : Tan que vive
Branches d'Ittre
Pays ou province d’origine Comté de hainaut
Demeures Château de Trazegnies
Château de Corroy-le-Château
Charges Grand chambellan de Charles Quint
Fonctions militaires Connétable du roi Saint-Louis
RĂ©compenses civiles Ordre de la Toison d'or

Origine du nom

Elle est aujourd'hui éteinte, fondue dans la famille de Hamal. Les membres subsistants de cette famille sont issus du baron Arnould de Hamal et de Anne, dame héritière de Trazegnies et de Silly. L'ascendance agnatique prouvée de cette famille héritière des premiers seigneurs de Trazegnies remonte à 1243. Beaucoup de maisons féodales d'ancienne chevalerie telles les Lalaing, les Ligne, les Chimay, les La Hamaide, etc. tirent leur nom d'une ancienne localité du comté de Hainaut, actuellement divisé à parts égales entre la France et le royaume de Belgique.

Quant à elle, la localité de Trazegnies, où se voit encore de nos jours le château de ce nom, se trouve à proximité de l'antique chaussée romaine reliant Bavay à Maastricht, à mi-chemin entre Charleroi et La Louvière. "Il y a plus de 600 ans", écrivait Guichardin en 1567, "que les très illustres Trazegnies règnent dans ce domaine, qui est un fief de Brabant". Et Jean-Baptiste Gramaye ajoutait en 1606: "Quoique le Hainaut mette Trazegnies dans son comté, il est cependant certain que c'est un fief de Brabant, et que les seigneurs de Trazegnies ont fait des alliances avec ces ducs. En effet , on est tellement convaincu de cette vérité, qu'on nomme encore une rente de trente-six muids d'avoine que l'illustre famille de Trazegnies reçoit annuellement sur les domaines de Nivelle, les "avoines des ducs"[1].

Ce n'est donc pas au titre de la terre brabançonne de Trazegnies, mais bien du chef de l'importante pairie de Silly, que les Trazegnies, qu'un auteur belge du XIXe siècle comptait parmi les "plus célèbres [maisons] de l’Europe"[2], prenaient rang parmi les pairs de Hainaut, c'est-à-dire parmi les maisons qui furent titulaires d'une des douze pairies qu'a compté cette ancienne principauté territoriale et qui étaient tenues, en 1473[3], par les familles suivantes :

  1. Avesnes (d'Albret),
  2. Barbançon (Ligne),
  3. Baudour (Bourgogne-Valois),
  4. Chièvres (Croÿ-Porcien),
  5. Chimay (Croÿ-Quiévrain),
  6. La Longueville (Ghistelles),
  7. Lens-sur-Dendre (Rolin d'Aymeries),
  8. Le RĹ“ulx (CroĂż-Porcien),
  9. Petit-Quiévy (de Ville; réuni à la seigneurie de Lalaing en 1508),
  10. Rebaix-Arc-Ainières (La Hamaide),
  11. Silly (Trazegnies-Hamal d'Odeur),
  12. Walincourt (Werchin-Barbançon)[4]

Armes

On rencontre le sceau de Gilles de Trazegnies, seigneur de Cassel, dès 1199. Le fait pour les Trazegnies de posséder un sceau héraldique appartenant encore au XIIe siècle doit être signalé comme rarissime[5].

Les armes portées actuellement par la troisième Maison de Trazegnies (les Trazegnies-Hamal d'Odeur) peuvent se décrire comme suit : écartelé, au premier et quatrième bandé d'or et d'azur, à l'ombre de lion, brochant sur le tout, à la bordure engrêlée de gueules, qui est Trazegnies , au deuxième et troisième de gueules, à la fasce d'argent, accompagnée de trois losanges d'or, qui est de Wissocq . L'écu surmonté d'une couronne à cinq fleurons d'or, soutenu de deux lions de même[6], et couvert d'un manteau, le revers aux armes ci-dessus, fourré d'hermines[7].

À noter : L'ombre de lion, qui charge cet écu actuellement encore, ne s'est ajoutée qu'en 1374, dans le blason d'Oste (Otton) de Trazegnies. C'était la première fois que l'on usait d'un tel meuble héraldique; l'ombre de lion[8] est d'origine hennuyère.


Origines

Les Trazegnies appartiennent à une très vieille famille d'origine féodale. La dernière représentante de la première race, Agnès de Trazegnies, fut mariée à un cadet de la maison régnante de Hainaut-Flandres Eustache V du Rœulx dont les descendants adoptèrent le nom et les armes des Trazegnies. Plus tard, la dernière de leurs descendants fut mariée à Hamal, sire d'Odeur (Elderen) [9], dont le fils releva une nouvelle fois le nom et les armes de Trazegnies. Pairs du Hainaut, marquis dès 1614[10], tous les représentants actuels portent le titre de marquis et marquises (ce qui est rare)[11].

DiplĂ´mes anciens

Détail de la plaque du monument funéraire de Charles de Trazegnies et de son épouse Adrienne de Gavre

« Par diplômes anciens, il faut entendre ceux qui sont antérieurs à l'inscription de la famille dans la noblesse du royaume de Belgique[12]. »

Représentants

Gilles Ier, premier seigneur de Trazegnies à part entière


Othon Ier
Seigneur de Silly, de Blicquy et de Trazegnies

Selon le Marquis de Trazegnies, (Corroy-le-Château), l'histoire des Trazegnies commence au XIe siècle, il prend comme base de départ : 1092, date à laquelle Fastrede, Siger et Wauthier de Silly scellent la donation d'Hellebecq à l'abbaye d'Ename, qui partage ainsi la Pairie de Silly.

Othon Ier (probablement le fils de Siger) devient, par cet acte, Seigneur de Silly[13], de Blicquy et de Trazegnies.

Pour consolider son « mini-royaume » (environ 30 000 hectares) il y vient bâtir un premier château sur des anciennes fondations romanes qui existaient probablement dĂ©jĂ  au Xe siècle.

Il avait épousé Helvide de Rève (décédée en 1138). De son mariage, il eut deux fils : Gilles Ier et Anselme.

Othon Ier
(° ? † 1136)
x Helvide de Rève
° ? † 1138
Gilles Ier
(° 1134 † 1161)
x Marie d'Ostrevent
x Gerberge de Landen
° ? ap. 1195
Anselme
(? † ?)
Othon II
(° v 1150 † 1192)
x Mathilde de l'Alleu
° ? ap. 1214-1218

Les seigneurs de Trazegnies qui s'illustrèrent aux croisades


De Othon IV Ă  Arnould de Hamal

Othon IV † v. 1300 ép. Jeanne d'Awans
   |
Gilles IV[20] †  ép. Philippine de Limal
   |
Jean Ier † 1336 ép. Jeanne de Marbais
   |
Othon VI[21] † v. 1384 ép. 1) Catherine de Hellebecque
   |                    2) Isabelle de Châtillon
Anselme Ier † 1418 ép. Mahaut de Lalaing
   |
Anne Ă©p. Arnould de Hamal

La lignée des Trazegnies-Hamal

Charles Ier († 1578)

Les Marquis de Trazegnies

Patrimoine familial

Le château de Trazegnies

La tour circulaire esseulée et la cour intérieure du château de Trazegnies. À droite du corps de logis de style Louis XIII, le platane vieux[30] de près de 300 ans !

Château-forteresse du XIe siècle incendié en 1554 et reconstruit en château de plaisance aux XVIe et XVIIe siècles. Façade de style Louis XIII. Châtelet d'entrée très élégant dont la partie inférieure est du XIIIe siècle. Caves romanes et gothiques[31].

À la mort d'Alexandre[32], dernier marquis de Trazegnies de la branche aînée, en 1862, le domaine passa à sa nièce puis à la société charbonnière de Bascoup qui le morcela avant de le vendre à des particuliers qui, à leur tour en 1913, le cédèrent à l'État.

monument funéraire à Trazegnies

Parmi le patrimoine est conserve, le monument funéraire de Jean III de Trazegnies, décédé en 1550, chevalier de la Toison d'or, et de son épouse Isabeau de Werchin. Unique en Europe, ce monument à deux ponts avec gisants et transi a été sculpté par un carrier de la région du Centre dans des pierres extraites du banc du Centre (Ecaussines, Feluy et Arquenne).

On y trouve également le monument funéraire mural de Charles, marquis de Trazegnies, décédé en 1635 et de son épouse Adrienne de Gavre, avec son manteau héraldique complet (armes et cimier).

On peut enfin y admirer le monument funéraire de Gillion-Othon (mort en 1669), marquis de Trazegnies, et de Jacqueline de Lalaing, œuvre du sculpteur malinois Lucas Fayd'herbe, élève de P.P. Rubens.

Monument funéraire à Nivelles

Parmi le patrimoine on trouve le monument funéraire de la famille de Trazegnies.

Albert-François (° 1633 - † 1699), vicomte de Clermont et de Bilsteyn, prévôt de Nivelles, chanoine de Tournai fera élever ce monument mural le représentant avec son frère Ferdinand-François (° 1636 - † 1684). Ils sont les frères de Eugène-François (° 1631 - † 1688) et les fils de Gillion-Othon Ier(° 1598 - † 1669).

Le château de Corroy

Au milieu du XIXe siècle, à la suite d'un héritage, les marquis de Trazegnies ont quitté leur demeure ancestrale[35] et se sont installés au château de Corroy-le-Château, situé à proximité de Gembloux et de Namur.

Le marquis de Trazegnies et William Ubregts Ă©crivent:

« Les épaisses courtines portent un chemin de ronde continu, passant par les tours et traversant le châtelet, les logis, voire la tribune de la chapelle. Le parapet est formé de merlons entre les fenêtres archères, garnies de volets en temps de paix. En période de conflit, ces mantelets étaient remplacés par un hourd de bois dont les boulins sont facilement discernables. Corroy a quatre tours d'angle voûtées, désignées vers 1500 par les points cardinaux; la plupart flanquent la muraille. Ces tours ont de remarquables archères de deux mètres de haut (agrandies et retaillées en canonnières en 1477), un parapet hourdé comme les courtines. Les portes des hourds peuvent servir d'entrée aux latrines en bois. Le châtelet d'entrée (ou « chambre de Vianden »), est un véritable poste d'observation et de commandement. Il est constitué de deux demi-tours (ou tourettes), semi-circulaires et très militaires (archères, voûtes, fentes d'observation) en serrant un passage bien protégé (pont-levis, herse, assommoir, deux portes à doubles vantaux)[36]. »

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Paul Janssens & Luc Duerloo. Armorial de la noblesse belge du XVe au XXe siècle. CrĂ©dit communal. N-Z, p. 653-654. Planche no 530, armoiries no 2643. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Lucien Fourez, Les grandes familles hennuyères, in: Cl.-R. Paternostre de La Mairieu (dir.), TABLETTES DU HAINAUT, tome I, Hombeek, 1955, p. 96–115, voir p. 111-112: VII. - Les TRAZEGNIES Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Oscar Coomans de BrachĂŞne, État prĂ©sent de la noblesse belge. Annuaire de 1999, seconde partie. T - U. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Olivier, marquis de Trazegnies, Les Trazegnies, 1970 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Roger Brunet, GĂ©nĂ©alogie et histoire de la famille de Trazegnies, prĂ©facĂ©e par le marquis de Trazegnies, 1996 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Roger Brunet, Les Fresques de la salle des chevaliers du château de Trazegnies, prĂ©facĂ©e par le marquis de Trazegnies, 2000
  • Michèle Lemaigre, Le Château de Trazegnies, 1995
  • Roger Brunet, La Misère des Riches, 1997
  • Roger Brunet, Les Fresques de la Salle des Chevaliers - 2000 - 2006 (2e Ă©dition)
  • Roger Brunet, Gillion-Othon 1er, deuxième Marquis de Trazegnies - 2003
  • Jean-Claude Derzelle, Trazegnies : Petite histoire d'un château en terre franche, 2005

voir aussi :

Voir aussi

Alliances


Articles connexes

Le château de Trazegnies[44] au milieu du XVIIe siècle avec, au centre, la chapelle. Gravure de Jacques Harrewyn.
Château de Bomy - Construit par les Trazegnies, vicomtes d'Arnemuiden au XVIIIe siècle[45]

Châteaux de Belgique

  • Trazegnies, souvenirs d’une puissante fĂ©odalitĂ©

« La reconstruction ne fut entreprise qu’à partir de 1630 par le deuxième marquis de Trazegnies, Gillion-Othon, époux de la comtesse Jacqueline de Lalaing -Hoogstraeten depuis 1631. »

Château d'Ittre
  • La majestĂ© Ă©clectique d’Ittre

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Château de Monceau-sur-Sambre

|thumb|right|Château de Monceau-sur-Sambre, (XVIIe - XVIIIe siècles).|250px]]

« Lorsqu’en 1769, Marie-Victoire de Rifflart, petite-fille de Dorothée, épousa le marquis Eugène de Trazegnies, chambellan de Joseph II, Ittre entra dans cette Maison. »

  • Un château princier issu du Moyen Ă‚ge

« Les Trazegnies sont propriétaires de ces murs antiques depuis 1809. Leur dynastie avait été remise en selle par la germanique baronne Eléonore von Bode, jeune et riche veuve dans la trentaine, qui épousa in illo tempore à Vienne le grand-père de Gillion de Trazegnies, Philippe-Ignace, officier dans un régiment hongrois, à l’époque le seul rejeton Trazegnies restant. »

« Le plus ancien propriétaire des lieux serait Jean Ier de Trazegnies, époux de Jeanne de Heppignies, qui léguèrent le domaine à leur fils, Othon VI de Trazegnies, au XIVe siècle. En 1443, Anne de Trazegnies, seule héritière de la maison de Trazegnies après la mort de son frère Jean, hérite du domaine, qui devient ainsi propriété de la famille de son époux, Arnould de Hamal, seigneur d’Elderen. »

Divers

Notes et références

  1. Léopold Devillers, Trazegnies : son château, ses seigneurs et son église, in: Annales de l'Académie d'archéologie de Belgique, tome XXXIX, Anvers, 1885, voir p. 7-8.
  2. Kervyn de Lettenhove, Froissart, tome 23, page 208.
  3. voir à propos de l'absence criante de bonnes listes chronologiques des feudataires de ces pairies: Comte Joseph de Saint-Genois de Grandbrœucq, Réflexions sur l'utilité de la chronologie des feudataires [des douze pairies de la province et comté de Hainaut], in: ibid., Monumens anciens, tome I, Paris, 1782, pages lxxj sq.
  4. P. Feuchère, Pairs de principauté et pairs de château: Essai sur l'institution des pairs en Flandre, in: Revue belge de philologie et d'histoire, XXXI (1953), voir p. 979, note 1
  5. Source: Cl-R Paternostre de la Mairieu, TABLETTES DU HAINAUT Tome I, Les TRAZEGNIES p. 111-112, 1955
  6. Pour les troisième et quatrième branches, les lions des supports ne sont pas regardants.
  7. Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge du XVe au XXe siècle, Crédit Communal de Belgique, Bruxelles, 1992.
  8. Certains disent que la présence d’un lion aurait pour origine les prétentions de cette famille sur des terres en Brabant, ce qui justifierait la présence d’un lion brabançon, projet contré par le duc de Brabant de l’époque. Cette assertion n'est toutefois citée que sur un site internet qui ne donne pas ses sources.
  9. Les armes des Hamal sont de gueules, à la fasce de cinq fusées d'argent.
  10. Le 8 février 1614, la terre de Trazegnies est érigée en marquisat.
  11. « Noblesse belge d'aujourd'hui », Les cahiers nobles, 1967.
  12. Oscar Coomans de Brachêne, État présent de la noblesse belge.
  13. Le dernier baron et pair de Silly est le marquis Ferdinand-Octave de Trazegnies en 1740. Silly passe ensuite dans la famille de Ligne (Maison de Ligne).
  14. Gilles Ier ou Gillion Ier de Trazegnies : Généalogie par Guy BASTIN
  15. douze moines de Clairvaux arrivent à Cambron en 1148. Ils sont envoyés par Saint Bernard, abbé de Clairvaux, sur invitation de Anselme, seigneur de Péronnes-lez-Binche, chanoine et trésorier du chapitre collégial de Soignies, qui, pour la fondation d’une abbaye, leur offre une terre au bord de la Dendre.
  16. La pairie de Silly est entrée très tôt dans la Maison des Trazegnies, probablement par alliance. Les premières chartes datent de 1095 avec Fastré ou Fastrede, Siger et Wautier ou Walter de Silli ou Siligio qui scellent la donation d'Hellebecq à l'abbaye d'Ename et qui partagent ainsi la pairie de Silly. Le dernier baron et pair de Silly est le marquis Ferdinand-Octave de Trazegnies en 1740. Silly passe ensuite dans la famille de Ligne (Maison de Ligne).
  17. C'est la dame de Florenville-le-Château du Tournoi de Chauvency
  18. "Le Brun" n’était pas un patronyme, mais un surnom personnel (lié à la couleur de ses cheveux). Une de ses filles fut d’ailleurs surnommé "Marie la Brune". Elle épousa Thomas de Mortagne, seigneur de Pottelles, second fils d’Arnould, prince de Tournai, et de Yolande de Coucy-Vervins.
  19. Au Moyen Âge, c’est le grand officier de la couronne qui est le chef des armées. Gilles le Brun est le seul connétable dans l'histoire de France qui n'a pas été français!
  20. Il guerroya quelque peu. C’est à cette époque que l’influence du Brabant commença à peser très fortement sur la terre indépendante de Trazegnies.
  21. Il joua un très grand rôle à la Cour de Mons sous la régence d’Albert de bavière. Wenceslas de Luxembourg, duc de Brabant, tint cependant à se concilier l’amitié de ce petit prince indépendant à ses frontières. Il convia plusieurs fois le sire de Trazegnies à des fêtes fastueuses.
  22. Roger Brunet, Généalogie et histoire de la famille de Trazegnies, préfacée par le marquis de Trazegnies, 2006
  23. Anseau de Trazegnies est le principal héritier des biens de sa mère et prend le nom et les armes de Trazegnies.
  24. Ce mariage lui apporta la dignité de Sénéchal héréditaire de Liège que les Trazegnies conserveront jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
  25. Source : Roger Brunet, Généalogie et histoire de la famille de Trazegnies, préfacée par le marquis de Trazegnies, 1996
  26. en 1515 (brevet n°149)
  27. Charles Quint se marie le 11 mars 1526 avec sa cousine l'infante Isabelle de Portugal [1503-1539), sœur du roi Jean III de Portugal
  28. En 1200, alors que Rebecq est possession des seigneurs d’Enghien, Rognon est une terre franche appartenant aux Trazegnies. Les Trazegnies étaient les Seigneurs du franc fief de Rognon et devinrent les Princes « DES FRANCS STAULX » de Rognon.
  29. Marie Anne Françoise de Wissocq, apporta Bomy en 1669 à son mari Octave Joseph de Trazegnies, comte de Fléchin, vicomte d'Armuyden (1637-1696), quatrième fils de Gillion Othon, marquis de Trazegnies, et de Jacqueline de Lalaing
  30. Les platanes ont une durée de vie assez longue (plusieurs centaines d'années, voire dix siècles et plus).
  31. Note : De la demeure fortifiée construite par Gilles Ier, il subsiste les caves romanes, témoignages rares du XIe siècle
  32. Avec Alexandre, mort sans alliance, finit la branche des Trazegnies-Hamal. La lignée commencée par les fruits des noces de Anne de Trazegnies et d'Arnould de Hamal en 1414 se termine à Bruxelles le 26 avril 1862. Cependant la lignée des Trazegnies-Ittre continuera grâce à l'union du fils de Philippe-Ignace, Eugène-Gillion qui épousera le 17 octobre 1769 : Marie de Rifflart.
  33. On remarquera les colonnettes du gisant, avec les quartiers de noblesse des défunts. Ce gisant, dont l'auteur est inconnu, est remarquable par la finesse réalisée par le sculpteur.
  34. Entre les colonnettes, s'allonge un cadavre mi-décharné, un squelette. Il est entouré d'inscriptions en caractères gothiques : elles servent de commentaires.
  35. Il s'agit du château de Trazegnies.
  36. Le Patrimoine majeur de Wallonie, Ă©d. de la RĂ©gion wallonne, Namur 1993, p. 426
  37. Olivier, marquis de Trazegnies, Les Trazegnies
  38. même d’auteurs français, puisque Henry Bordeaux, dans son histoire de Saint-Louis, raconte cette légende sans se douter que le connétable Gilles le Brun de Trazegnies, qu’il cite abondamment par ailleurs, est probablement celui qui inspira la légende
  39. n’oublions pas qu’à l’époque les Trazegnies étaient considérés comme des cadets de Bourgogne
  40. Calligraphe attitré des ducs de Bourgogne (1456-1479) fixé à Bruges, puis attaché à la Cour de Philippe le Bon en tant que copiste, remanieur-manuscrit, auteur de mise en prose, éditeur de textes. Originaire de Hesdin en Artois. Le manuscrit, merveilleux ouvrage enluminé du XVe siècle, devint plus tard la propriété des Trazegnies (probablement par le biais de la fille d’Antoine de Bourgogne qui épousa le sire de Culembourg ; Son arrière-petite-fille, Marie de Pallant-Culembourg épousa Charles, baron de Trazegnies). Il resta dans notre famille jusqu’à la mort d’Alexandre de Trazegnies, en 1862, qui le légua à sa nièce Nathalie de Ligne, duchesse de Croÿ-Dülmen. Un autre manuscrit, commandé par Louis de Bruges-Gruuthuse (fils de Marguerite de Trazegnies, princesse de Steenhuyse) appartient actuellement au duc de Devonshire.
  41. Ville de l'Égypte près du Nil ; le grand Caire s'est formé de ses ruines.
  42. Gillion était le 16e connétable de France.
  43. Couple dont sont issus tous les Bousies contemporains.
  44. Gravure armoriée Trazegnies-Lalaing, voir aussi Gillion-Othon de Trazegnies
  45. Signe de la prospérité revenue, les seigneurs de la famille de Trazegnies, purent élever, un peu après 1750, un château dans le style néoclassique. Possédant près du tiers du territoire, les seigneurs confortent leurs privilèges, et sont les principaux bénéficiaires de la rente foncière à laquelle participent encore d'autres nobles (les Hoston, les Fléchin de Wamin), quelques établissements religieux et hospitaliers et des bourgeois de Saint-Omer.
  46. Les salles des Croisades du château de Versailles créées par Louis-Philippe en 1843 comportent les armoiries et noms des principaux chefs croisés. Voir : les croisés de la cinquième salle : Gilles, dit Gillion, seigneur de Trazegnies
  47. Marie Anne Françoise de Wissocq, apporta Bomy en 1669 à son mari Octave Joseph de Trazegnies, comte de Fléchin, vicomte d'Armuyden (1637-1696), quatrième fils de Gillion Othon marquis de Trazegnies, et de Jacqueline de Lalaing.
  48. La terre de Trazegnies fut érigée en marquisat le 8 février 1614
  49. Lorsqu’en 1769, Marie-Victoire de Rifflart, petite-fille de Dorothée, épousa le marquis Eugène de Trazegnies, chambellan de Joseph II, Ittre entra dans cette Maison. Marquis de Trazegnies d'Ittre en 1777. En 1855, le domaine fut vendu par Charles-Maximilien de Trazegnies à Jean-Baptiste t’Serstevens.
  50. La seigneurie principale d’Irchonwelz appartient, jusqu’en 1721, aux Trazegnies. Au XIIIe siècle, cette famille implante, à proximité de la localité, une forteresse cernée d’un mur d’enceinte de forme irrégulière. Il s’agit d’une forteresse secondaire de la famille de Trazegnies située loin du village, avec qui elle n’a pas de lien, et loin de la seigneurie principale, dont elle dépend.
  51. Jean III de Trazegnies fut gouverneur et châtelain d'Ath de 1540 à 1550
  52. Ancienne parcelle de la seigneurie de Trazegnies
  53. Le marquis Olivier de Trazegnies est né en 1943. Juriste, économiste et passionné d'histoire, il œuvre depuis vingt-cinq ans à la protection du Patrimoine au sein de plusieurs associations européennes. Il habite dans une des dernières forteresses du XIIIe siècle : le château de Corroy-le-Château. Son ouvrage, le premier du genre, a été, écrit en collaboration avec le prince d'Arenberg, descendant direct de Guillaume de La Marck.
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