Jacques Harrewyn
Jacques Harrewyn (en néerlandais Jacobus Harrewijn) est un graveur bruxellois né à Amsterdam en et mort à Bruxelles le [1]. Il fut surtout actif à Bruxelles.
Naissance | |
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Décès |
(Ã 66 ans) Ville de Bruxelles |
Activités | |
Lieux de travail |
Amsterdam (), Anvers (- |
Fratrie |
J.G. (II) Harrewijn (d) |
Enfant |
François Harrewijn (d) |
Historique
Dessinateur talentueux, il fut l'élève de Romeyn de Hooghe et se spécialisa notamment dans la gravure de cartes, plans et vues remarquables de Bruxelles et des Pays-Bas espagnols.
Il grava également de nombreux frontispices pour des ouvrages religieux, mais aussi pour des pièces de théâtre, comme les Œuvres de Monsieur Molière (Bruxelles, George de Backer, 1694, 4 vol.) ou les Œuvres de Racine (Bruxelles, George de Backer, 1700, 2 vol.). Il réalisa aussi la plupart des 32 portraits qui illustrent l'ouvrage en 2 tomes Mémoires pour servir à l'Histoire de France (Cologne, chez les Héritiers de Herman Demen, 1719).
- Le château de Beaulieu, résidence de Bombarda
- Jean-Charles van der Borcht (1668-1735), conseiller et maître général des monnaies dans sa manufacture de fils d'or et d'argent, Bruxelles, 1694[2]
- Blasons des Lignages de Bruxelles, 1697.
- Å’uvres de Racine, Bruxelles, 1700.
- Pierre Stockmans, Conseiller de Brabant.
- Tancrède, Bruxelles, 1708.
- Kyustendil, 1690.
- Église et château de Court-Saint-Étienne.
- Plans de forteresses aux Pays-Bas, 1684.
Notes et références
- Prenten Groningen
- Cette gravure de Jean-Charles van der Borcht, conservée à l'Université de Leyde, a été publiée à nouveau (planche XI) dans le recueil 35 des Études sur le XVIIIe siècle, « Espaces et parcours dans la ville », 2007. Toutefois elle y est datée erronément du premier quart du XVIIIe siècle. Dans ce même recueil, Thérèse Symons et Jean Houssiau (« Les espaces commerciaux à Bruxelles au XVIIIe siècle. Premiers croquis de la rue de la Madeleine », p. 94-95) semblent la donner en exemple de la francisation de Bruxelles en 1770 et, du fait que la gravure emploie le terme technique « or surdoré de Paris », y voient une célébration de la mode parisienne. En fait cette gravure est bien plus intéressante car elle nous montre un intérieur de manufacture bruxelloise juste avant le bombardement. Intéressants aussi les tiroirs avec les noms Lille, Paris etc. et les lourds meubles en marquèterie bien louisquatorziens.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) ECARTICO
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :