Liste d'affaires révélées par Le Canard enchaîné
Cette page recense les « affaires » notables révélées par l'hebdomadaire Le Canard enchaîné.
Avant 2000
- Affaire Hanau (1928)[n 1]
- Affaire Oustric (1929)[n 2]
- Affaire Stavisky (1934)
- La commode à Foccart (1969). En 1969, pendant le bref passage d'Alain Poher à l'Élysée, une commode qui permettait d'enregistrer les conversations tenues dans les autres pièces du palais fut découverte[n 3].
- Affaire de la Garantie foncière, dans laquelle aurait été impliqué un ancien ministre de l'Équipement, Albin Chalandon (1971)
- Affaire Aranda (1972)
- Affaire des plombiers, ou encore des « micros », ou « Watergaffe » (1973)
- L'épectase du cardinal Jean Daniélou (1974)[n 4]
- Affaire des diamants de Valéry Giscard d'Estaing et Jean Bédel Bokassa (1979)[1].
- Affaire Robert Boulin (1979)
- Affaire de Broglie (1980)
- Affaire Maurice Papon (1981)[n 5]
- Publication des feuilles d'impôts de diverses personnalités :
- Jacques Chaban-Delmas (1972)[n 6], qui a utilisé un moyen alors légal de ne pas payer d'impôt sur le revenu. Le Canard enchaîné, après avoir publié ses feuilles d'impôt singulièrement réduites par l'avoir fiscal, publie au début de 1972[n 7] une feuille entièrement vierge, toujours grâce à ce procédé[n 8].
- Jacques Chirac (1972)[n 9]
- Valéry Giscard d'Estaing (1979)[n 10]
- Marcel Dassault (1979)[n 11]
- Jacques Lafleur (1987)[n 12]
- Jacques Calvet (1989)[n 13]
- L'affaire des avions renifleurs (1983)
- Affaire des chiffres truqués du chômage (1983)
- Financement occulte des partis politiques (affaire Urba-Gracco, Gifco, HLM de Paris, Cogedim, financement du RPR, financement du CDS, affaire Michel Noir, affaire Alain Carignon)
- Affaire dite du « Carrefour du développement » (1986)
- Affaire Luchaire (1986)
- Affaire Chaumet (1987)
- Les listes électorales parisiennes sont « revues et trafiquées » par la Mairie de Paris, affirme le Canard en . L'objectif de l'équipe Chirac est de rafler vingt arrondissements sur vingt aux élections municipales de . « Le 9 octobre 2006, une quinzaine de seconds couteaux, dont l'ancien maire du IIIe arrondissement Jacques Dominati, ses fils Laurent et Philippe et un ancien chargé de mission de Chirac nommé Guy Legris, se retrouveront sur le banc des accusés. »[2]
- Affaire de la Société générale et affaire Péchiney (1989)
- Affaire Paul Touvier et sa protection par les Chevaliers de Notre-Dame (1989)
- Affaires de la mairie de Paris
- Affaire des HLM de Paris
- Affaire de la Sempap
- Affaire du prêt sans intérêt de Roger-Patrice Pelat consenti à Pierre Bérégovoy (1993)
- Affaire Yann Piat (1996)
- Affaire Jean Tiberi () (fraudes électorales et faux électeurs)[n 14]
- Affaire Elf-Dumas (1998)
2000-2007
- Affaire du dictionnaire breton (2000)
- Affaire des frais de bouche (2000)
- Affaire des terrains du château de Bity (2001)
- Affaire sur les radars automatiques et les voitures diplomatiques (2005)
- Affaire Gaymard et son duplex de 600 m2 (2005)
- Le nom du corbeau (Jean-Louis Gergorin) dans l'affaire Clearstream 2 (2006)
- Affaire du compte japonais de Jacques Chirac à la Tokyo Sowa Bank (2006)
- Affaire du fichage par les Renseignements Généraux, du socialiste Bruno Rebelle. Bruno Rebelle était un membre décideur de Greenpeace, qui fait l'objet d'un fichage des RG - c'est le cœur de leur mission. Le Canard sous-entendait que ce fichage était commandité par Nicolas Sarkozy[3].
- Affaire des conditions d'achat par Nicolas Sarkozy d'un appartement à Neuilly (2007)[4]
- Jean Paul Bolufer, le directeur de cabinet de la ministre du Logement Christine Boutin, occupait un logement à Paris dans des conditions très avantageuses. Cette affaire a eu pour conséquence la démission du directeur de cabinet. (2007)
2008
- Le journal révèle que l'émission Pékin Express de M6 serait une « télé bidonnée » et que des consignes auraient été données par la production pour favoriser ou défavoriser les différentes équipes ()[5].
- Le journal révèle que Nicolas Sarkozy se serait inscrit en retard sur les listes électorales du 8e arrondissement de Paris le . Il aurait pour ce faire produit un document antidaté ()[6].
- Le journal révèle que le maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, prépare un mariage qualifié de princier, et que tout le personnel de la mairie est mobilisé pour préparer la cérémonie et un dîner de 450 personnes. Tout ceci malgré la condamnation de Patrick Balkany et de son épouse en 1996, accusés d'avoir employé, à l'époque, le personnel municipal à des fins privées ().
2010
- La création pour Christine Boutin d'une mission sur « les conséquences sociales de la mondialisation » rémunérée 9 500 euros par mois, cumulée avec son indemnité de conseillère générale et sa retraite de députée de 8 600 euros[7] - [8] - [9]. Selon Le Canard enchaîné, cette nomination aurait permis à Nicolas Sarkozy de faire taire les critiques de l'ancienne ministre envers le gouvernement et d'écarter son éventuelle candidature à la présidentielle de 2012[10].
- Les différents abus de fonctions ministérielles, tels que l'attribution par Christian Estrosi et Fadela Amara de logements de fonction à des membres de leur famille, les 12 000 euros de cigares que Christian Blanc, le secrétaire d'État au Grand Paris, avait fait payer par son ministère, ou encore le permis de construire d'Alain Joyandet.
- Révélations sur la vente de l'hippodrome du Putois à Compiègne par le ministre du budget Éric Woerth à la Société des Courses de Compiègne.
- Nombreuses révélations sur l'affaire Woerth-Bettencourt.
2011
- Révélations sur les vacances de la ministre Michèle Alliot-Marie en Tunisie, qui provoquent sa démission du gouvernement.
- L'emploi « fictif » du ministre Luc Ferry par la Sorbonne avec un salaire de 4 500 € par mois en lieu et place d'un détachement auprès d'un organisme public (Luc Ferry a effectué un travail non-rémunéré pour Matignon qui a ensuite remboursé l'université).
- Révélation d'une enquête judiciaire dans l'attribution à Bouygues du « Pentagone à la française ». Le Canard enchaîné publie le un article faisant état d'une information judiciaire pour corruption et trafic d'influence qui viserait le groupe de BTP Bouygues Construction dans l'attribution du marché de la construction du nouveau ministère de la défense à Paris, grand projet du gouvernement surnommé par la presse le « Balardgone »[11] - [12] - [13].
- Le , s'estimant lésé par de fausses accusations, le groupe Bouygues assigne en diffamation le journal, son directeur de la publication (Michel Gaillard) et deux de ses journalistes (Hervé Liffran et Christophe Nobili) pour leur article. Le groupe réclame neuf millions d'euros de dommages et intérêts au Canard enchaîné, somme jugée déraisonnable par le rédacteur en chef adjoint du Canard enchaîné, Louis-Marie Horeau[14].
- Un jugement du mercredi considère l'article diffamatoire (mais non calomnieux). Il déboute cependant le groupe de BTP de toutes ses demandes et reconnait que « le sérieux de l'enquête est établi », que « les propos poursuivis ont été exprimés avec une prudence et une mesure compatibles avec les exigences de la bonne foi », ainsi que la « légitimité du but poursuivi ». Le tribunal déclare que « le montant des dommages et intérêts réclamés peut être considéré comme abusif » et condamne Bouygues à verser l'intégralité des 6 000 euros de frais de justice demandés par l'hebdomadaire satirique[15] - [16].
- Bouygues fait néanmoins appel de la décision de justice. Le verdict est donné le [17] : la cour d'appel de Paris confirme le premier jugement et condamne Bouygues à payer les frais de justice engagés par Le Canard enchaîné, soit 5 000 € en sus des 6 000 € précédents[18].
2012
- Publication de plusieurs courriels échangés fin 2003 entre la direction du département de la gestion du risque d'Ikea France et des responsables d'officines privées de renseignements afin d'obtenir des informations de la base de données STIC, réservée exclusivement aux policiers, ainsi que du fichier des cartes grises, des permis de conduire et chez les opérateurs de téléphonie mobiles[19]. Des renseignements d'une grande précision sur des clients et des salariés auraient été obtenus à l'aide d'immatriculation de véhicules, de numéros de téléphone ou d'identités[20].
- Depuis le , le parquet de Versailles a ouvert une enquête préliminaire à la suite d'une plainte contre X du syndicat FO, à laquelle s'est jointe la CFDT et la CGT[21]. Le responsable du département de la gestion du risque ainsi que son adjointe ont été placés en garde en vue, des perquisitions ont eu lieu au domicile ainsi que sur le lieu de travail de cette cadre[22].
- De nouvelles révélations du Canard enchaîné montrent que le département de la gestion du risque transmettait également des informations illicites à la haute hiérarchie du siège social de la société[23].
2015-2016
Le , le Canard enchaîné dénonce un conflit d’intérêts : Michel Aubier, chef de service à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, spécialiste de la pollution, admet avoir travaillé « pour un groupe d'étude sur le diesel avec PSA », le constructeur Peugeot-Citroën. Le Canard enchaîné relève que le docteur Aubier s’épanche épisodiquement dans les médias pour minimiser l’impact de la « pollution ambiante » liée (entre autres) aux voitures diesel et à l’augmentation du taux de particules fines dans l’air, et que Michel Aubier a touché jusqu'à 100 000 € annuels liés à son activité chez Total depuis 1997.
Le , lors d'une audition sous serment par la commission d’enquête sénatoriale sur le coût financier de la pollution de l'air, en tant que représentant de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Michel Aubier déclare n'avoir « aucun lien avec les acteurs économiques du secteur » alors qu'il était salarié du groupe Total depuis 1997[24]. Le , le bureau du Sénat décide à l'unanimité de demander au président de l'institution, Gérard Larcher, de saisir le parquet « sur les suites à donner aux déclarations litigieuses tenues sous serment » par le professeur Aubier. C'est une première dans l'histoire parlementaire[25].
Le , il est condamné par la 31e chambre correctionnelle de Paris à une peine de six mois de prison avec sursis et à une amende de 50 000 € pour faux témoignage. Une première en France, la peine va au-delà des réquisitions du parquet, qui avait seulement requis une amende de 30 000 €. La peine prononcée reste toutefois bien en deçà des cinq ans de prison et des 75 000 € d’amende dont est passible un faux témoignage.
2017
- L'affaire Fillon, selon laquelle Penelope Fillon aurait reçu des salaires de près d'un million d'euros pour des emplois présumés fictifs, en tant qu'assistante parlementaire de son mari François Fillon lors de ses mandats[26].
- L'affaire Richard Ferrand, selon laquelle celui-ci aurait favorisé sa compagne en faisant louer par la mutuelle dont il est le directeur des locaux auprès de la SCI dont elle est la gérante[27].
Notes et références
Notes
- En novembre 1928, Le Canard enchaîné rapporta et commenta longuement cette affaire, alimentant la méfiance instinctive envers les pouvoirs politiques et économique, et leur malsaine complicité. Il fit paraître de fausses interviews des personnalités concernées, des pastiches de la presse (La Gazette du franc devenant la Galette du franc dans ses colonnes), des contes ayant pour thème les liaisons dangereuses, des comptes-rendus de livres sur les affaires (pour l'affaire Oustric également), sans oublier de nombreux dessins, et même un jeu de l'oie du Canard et du Financier.
- En novembre 1929, Le Canard enchaîné rapporta et commenta longuement cette affaire, alimentant sa méfiance instinctive envers les pouvoirs politique et économique, et leur malsaine complicité. Il fit paraître de fausses interviews des personnalités concernées, des pastiches de la presse, des contes ayant pour thème les liaisons dangereuses, des comptes-rendus de livres sur les affaires (ainsi Oustric et Cie de Maurice Privat ; Jules Rivet concluait « Un scandale qui ne scandalise même plus. On a l'habitude »), sans oublier de nombreux dessins, et même un jeu de l'oie du Canard et du Financier.
- En première page du Canard enchaîné du , on peut lire en surbandeau l’Histoire de la commode à Foccart qui renvoie en page 2, où il est question de la découverte de la dite commode. Le journal ajoute : Cette découverte a eu l'avantage de mettre en évidence un petit fait qui en dit long : les propos tenus dans les propres bureaux de De Gaulle étaient écoutés et enregistrés par Foccart. Foccart porte plainte contre le journal relevant entre autres les insinuations malveillantes lancées contre lui de manière épisodique, le présentant comme le chef d'une police parallèle, ou l'Éminence grise du chef de l'État…. Durant dix semaines, le Canard instruira à l'avance le procès de M. Foccart, avec une page d'enquête et d'échos chaque semaine. Fin janvier 1970, le tribunal de grande instance de Paris se déclara incompétent et condamne Foccart aux dépens, au motif que le Canard avait attaqué Foccart homme public dans sa fonction, alors que c'était Foccart privé qui s'estimait diffamé. Le , la cour d'appel déboute Foccart.
- Sa mort subite suscita beaucoup de commentaires : on trouva son corps chez une prostituée parisienne. L'Église catholique expliqua alors que le cardinal visitait fréquemment les malades et les prostituées. Le communiqué officiel ajouta que c'était « dans l'épectase de l'Apôtre qu'il [était] allé à la rencontre du Dieu vivant », employant ainsi un terme théologique désignant l'effort de l'âme vers la sainteté. Le Canard enchaîné, peu convaincu par cette explication officielle, plaisanta sur le mot, lui donnant ainsi la signification de « mort durant l'orgasme » qu'il n'avait en rien au départ, seule acception aujourd'hui retenue par Le Petit Robert.
Gabriel Macé répondit le : « Nous sommes des affreux jojos qui ne respectent pas la vie privée (…) et qui se répandent en sous-entendus égrillards (…). En somme, nous avons voulu nuire à la mémoire du cardinal — on va même jusqu'à dire que nous avons voulu mener campagne contre le célibat des prêtres ! » - Papon, alors ministre du Budget, entretenant en toute logique des relations d'autorité sur les services fiscaux, décide de déclencher un contrôle fiscal contre un hebdomadaire satirique. Celui-ci n'est autre que Le Canard enchaîné, journal exaspérant la classe politique du fait des nombreux remous qu'il lui a infligé de par ses révélations (ce contrôle fiscal apparut par la suite comme une tentative de museler ce dérangeant journal). Le , ce journal « riposte », sur le mode de l'arroseur arrosé, en publiant un article de Nicolas Brimo révélant le rôle de Maurice Papon dans la déportation des Juifs bordelais. On y trouve deux documents datés l'un de février 1943, l'autre de mars 1944 et signés de la main de Maurice Papon, alors secrétaire général de la préfecture de Gironde. Ces pièces, communiquées par Michel Slitinsky, prouvaient la responsabilité du haut fonctionnaire dans la déportation de juifs en direction de l'Allemagne. L'affaire déclenchée quatre jours avant le scrutin présidentiel fut dénoncée comme une opération politique. Elle touchait un ancien préfet, député RPR du Cher, ministre du Budget du gouvernement de Raymond Barre. Mais l'indépendance traditionnelle du Canard enchaîné, tout comme la réticence manifestée par le président Mitterrand à la tenue du procès Papon, devraient faire litière de cette accusation .
- Le communiqué de l'hôtel Matignon indique : « Les déclarations fiscales sont conformes à la loi et à la réglementation. Celles-ci entraînent une imposition qui tient compte des charges propres au contribuable. On prend acte du fait que cet hebdomadaire n'a mis en cause ni l'exactitude ni la régularité de ces déclarations. »
- Le . Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre des Finances fait adopter un décret du gouvernement interdisant la publication du montant de l'impôt sur le revenu sous peine de devoir s'acquitter d'une amende égale au montant de l'impôt dévoilé.
- Le , le journal indique que Chaban n'avait pas payé d'impôt de 1967 à 1970 (pour tous les revenus qu'il avait perçus de 1966 à 1969). La loi n'obligeait pas la déclaration de ses indemnités de président de l'Assemblée. L'assurance-vie était déductible, et il avait bénéficié des dispositions de l'avoir fiscal
- Le château qu'il avait acquis devait être restauré ; les dispositions fiscales en vigueur lui permirent de déduire de ses revenus la totalité des travaux qu'il fit effectuer à ses frais. Il ne paya pas d'impôts pendant deux ans de façon légale
- Le , le journal fait grand bruit avec la publication de la feuille d'impôt de 1978 du président. Celle-ci ne comporte pas le montant de l'impôt sur le revenu, conformément à la loi du , que Giscard a fait voter alors qu'il était ministre des finances. Au titre de l'avoir fiscal, le président déclare 47 092 FRF, et au titre de ses revenus financiers : 303 806 FRF. La feuille indique aussi que le couple s'adonne au boursicotage, indiquant des investissements en actions de 181 962 FRF. Ce dernier aspect fera grand bruit dans la presse anglo-saxonne.
- Le , Le Canard publie sa feuille d'impôt. Il perçoit en 1978 24 millions de francs. Le document est cocasse, Dassault ne s'attribue aucun salaire des entreprises aéronautiques qu'il détient, mais s'accorde un revenu annuel de 54 millions de centimes au titre de rédacteur en chef de Jours de France.
- À l'automne 1987, Le Canard révèle que ce dernier, actionnaire de 21 sociétés locales, n'a pas payé d'impôt sur le revenu pour l'année 1985, alors même qu'il déclarait pour la même période 1 million de francs de dividende, qui en vertu de dispositions fiscales locales n'étaient pas fiscalisées. Il fait condamner en première instance le journal à 8 000 FRF de dommages-intérêts au nom de l’atteinte à sa vie privée. Le journal fait appel, le marathon juridique dure six ans. La Cour de cassation estime une 1re fois que « le respect dû à la vie privée de chacun n'est pas atteint par la publication de renseignements d'ordre purement patrimonial. » Lafleur contre-attaque en vain. À l'été 1993, la cour d'appel de Versailles le condamne à verser 10 000 FRF au journal et à payer les dépens du procès au motif que « les électeurs d'un homme politique sont en droit d'être informé de tout ce qui concerne leur élu, pour leur permettre de conserver à son égard la confiance qu'ils ont mise en lui pour gérer la chose publique. »
- À l'automne 1989, en plein conflit social chez Peugeot, le journal révèle, feuilles d'impôts à l'appui, que Jacques Calvet, qui refuse une augmentation de 1,5 % à ses travailleurs, s'est pour sa part augmenté personnellement de 49,5 %. La comparaison fait grand bruit, et Calvet déclenche contre le journal une attaque juridique. Il se fait débouter de l'accusation d'atteinte à la vie privée, et réplique sur le thème du « recel ». Il gagne le procès en France mais sera finalement, après dix ans de marathon judiciaire, débouté par la cour européenne de justice en 1999.
- L'ancien maire de Paris devrait passer en jugement en 2007 après dix ans d'instruction. Cf. Le Canard enchaîné, 15 mars 2006
Références
- Ces carrières politiques ébranlées par des révélations du Canard enchaîné Le Figaro, 1er février 2017 : « Avant François Fillon, Jacques Chaban-Delmas, Valéry Giscard d'Estaing, Alain Juppé, Jean Tiberi ou encore Michèle Alliot-Marie ont dû faire face aux informations parfois dévastatrices de l'hebdomadaire satirique. »
- Cf. Le Canard enchaîné, 15 mars 2006
- Article L'œil des RG sur l'équipe Royal, édition du Canard enchaîné du .
- Éditions des 28 février, 7 mars, 14 mars, 19 septembre et 26 septembre 2007 sur le site « Charlie enchainé ».
- « Les aventuriers de M6 dans une course bidonnée », Le Canard enchaîné, 5 mars 2008, p. 4.
- « Opération commando pour sauver l'électeur Sarko », Hervé Liffran, Le Canard enchaîné, , p. 3.
- Christine Boutin : « Je gagne 18 000 euros net par mois », France Info, 9 juin 2010.
- « Christine Boutin toucherait près de 18 000 euros mensuels », Le Monde, (lire en ligne)
- « Interview de Christine Boutin sur France Info », sur Dailymotion, (consulté le )
- « Christine Boutin ou comment se faire augmenter », Le Canard enchaîné, no 4676, , p. 2
- « Balardgone » : enquête pour corruption, par Valentine Ponsy, 7 décembre 2011, sur le site de France 3.
- Bienvenue au « Balardgone », le nouveau siège de la Défense française, 5 novembre 2015, site L'Obs nouvelobs.com.
- Le « Balardgone » en images, 5 novembre 2015, site Le Monde fr.
- « “Pentagone français” : Bouygues demande 9 millions d'euros au “Canard enchaîné” », Le Monde, (lire en ligne)
- « Bouygues débouté, condamné et content », Le Canard enchaîné, no 4769, , p. 3
- « Bouygues débouté de son action en justice contre "Le Canard enchaîné" », Le Monde, (lire en ligne)
- Martin Bouygues chasse « le Canard », article du journal Le Nouvel Observateur, 17 avril 2014, page 28.
- Bouygues plumé par “Le Canard”, article du Canard enchaîné du 4 juin 2014, page 4.
- « La notice d'Ikea pour monter un système d'espionnage », Le Canard enchaîné, no 4766, , p. 3
- « Le Canard enchaîné accuse Ikea d'espionner clients et personnel », Sud Ouest, (lire en ligne)
- « Soupçons de flicage chez Ikéa : ouverture d'une enquête préliminaire », Libération, (lire en ligne)
- « Flicage : une cadre d'Ikea placée en garde à vue », Libération, (lire en ligne)
- « La direction d'Ikea totalement démontée », Le Canard enchaîné, no 4767, , p. 3
- Stéphane Mandard, « Le pneumologue Michel Aubier condamné à six mois de prison avec sursis », sur lemonde.fr,
- « Le Sénat dénonce à la Justice le bon pneumologue rémunéré par Total », sur marianne.net,
- « Dopé par « le Penelopegate », « Le Canard enchaîné » redore son blason », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « Richard Ferrand accusé par le Canard Enchaîné d’avoir favorisé son épouse », sur ouest-france.fr, (consulté le )