AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Jean de Broglie

Jean de Broglie [də bʁɔj] est un homme politique français nĂ© le Ă  Paris, oĂč il meurt assassinĂ© le [1].

Jean de Broglie
Illustration.
Fonctions
Député français
–
(18 ans et 15 jours)
Élection 30 novembre 1958
RĂ©Ă©lection 25 novembre 1962
12 mars 1967
23 juin 1968
11 mars 1973
Circonscription 1re circonscription de l'Eure
LĂ©gislature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique IPAS (1958-1962)
RI (1962-1976)
Successeur Pierre Monfrais
SecrĂ©taire d'État chargĂ© de la Fonction publique
–
(7 mois et 13 jours)
Président Charles de Gaulle
Gouvernement Pompidou I
Prédécesseur Pierre Guillaumat (ministre délégué)
Successeur Louis Joxe (ministre d'État)
SecrĂ©taire d'État aux Affaires algĂ©riennes
–
(3 ans, 1 mois et 2 jours)
Président Charles de Gaulle
Gouvernement Pompidou II
Prédécesseur Louis Joxe (ministre)
Successeur Fonction abolie
SecrĂ©taire d'État aux Affaires Ă©trangĂšres
–
(1 an, 2 mois et 29 jours)
Président Charles de Gaulle
Gouvernement Pompidou III
Prédécesseur Michel Habib-Deloncle
Successeur Yvon Bourges et Jean de Lipkowski
Président de la commission des Affaires étrangÚres de l'Assemblée nationale
–
(3 ans, 6 mois et 16 jours)
LĂ©gislature IVe
Prédécesseur Jacques Vendroux
Successeur Maurice Couve de Murville
Biographie
Nom de naissance Jean Marie François Ferdinand de Broglie
Date de naissance
Lieu de naissance 8e arrondissement de Paris
Date de décÚs
Lieu de décÚs 17e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique RPF (1951-1955)
CNIP (1955-1962)
RI (1962-1976)

Jean de Broglie

Biographie

Le prince Jean de Broglie est le fils du prince Amédée de Broglie et de la princesse Béatrix de Faucigny-Lucinge. Cette derniÚre descend du duc de Berry, fils du roi Charles X, par la fille qu'il a eue avec Amy Brown, Charlotte de Bourbon.

Par son pÚre, Jean de Broglie descend notamment de l'écrivaine Germaine de Staël et du pÚre de celle-ci, le banquier et ministre du roi Louis XVI, Jacques Necker.

Par sa mĂšre, il est le petit-fils de May Ephrussi, l'arriĂšre-petit-fils du prince Charles de Faucigny Lucinge.

Jean de Broglie est maĂźtre des requĂȘtes au Conseil d'État.

Il est Ă©lu conseiller gĂ©nĂ©ral de l'Eure pour le canton de Rugles en 1951 sous l'Ă©tiquette du Rassemblement du peuple français (RPF). En 1955, il est Ă©lu maire de Broglie ; il s'agit de l'ex-commune de Chambrais, dont le domaine est acquis en 1716 par le premier marĂ©chal de Broglie, et qui prend ce nom en l'honneur de son fils en 1742, en mĂȘme temps que ce fief est Ă©rigĂ© en duchĂ©-pairie. Son descendant Jean de Broglie en est propriĂ©taire en 1966, et il conserve ces deux mandats jusqu'Ă  sa mort.

En 1951, il est victime de la loi sur les apparentements. TĂȘte de liste du RPF, il obtient 19 % des voix et n'est pas Ă©lu. En 1956, tĂȘte de liste du Centre national des indĂ©pendants et paysans (CNIP), il obtient un peu moins de 11 % et n'est pas Ă©lu. La troisiĂšme tentative est fructueuse : en 1958, il est Ă©lu dĂ©putĂ© de la premiĂšre circonscription de l'Eure avec plus de 62 % au 2e tour, face au dĂ©putĂ© communiste sortant, Rolland Plaisance, et Ă  un candidat radical, A. Vincentelli. Il est rĂ©Ă©lu Ă  quatre reprises.

En 1962, se prĂ©sentant comme dĂ©putĂ© giscardien des RĂ©publicains indĂ©pendants (RI), il bat largement l'ancien prĂ©sident du Conseil Pierre MendĂšs France, obtenant 52 % contre 29 % dans la circonscription d'Évreux. Mis en ballotage de justesse en 1967, il est rĂ©Ă©lu au 2e tour avec plus de 55 % des voix. En 1968, il est rĂ©Ă©lu au 1er tour avec un peu plus de 51 % des voix. De nouveau en ballotage en 1973 (40,5 %), il obtient au 2e tour 56,5 % des voix face Ă  son adversaire communiste Rolland Plaisance.

Il est président de la Haute Cour de justice ( - ) et juge à ce titre Abel Bonnard[2] (écrivain et ministre du régime de Vichy).

Il est successivement secrĂ©taire d’État chargĂ© du Sahara ( Ă  ), secrĂ©taire d'État chargĂ© de la Fonction publique (avril Ă  novembre 1962), puis aux Affaires algĂ©riennes (1962[3]-1966[4]) et aux Affaires Ă©trangĂšres (1966-1967). Avec Louis Joxe et Robert Buron, il est l'un des nĂ©gociateurs des accords d'Évian conclus entre la France et le FLN, le qui ont mis un terme Ă  la guerre d'AlgĂ©rie. Il est prĂ©sident de la commission des affaires Ă©trangĂšres de l'AssemblĂ©e nationale entre 1968 et 1973. Il s'impose alors comme l'un des grands spĂ©cialistes des relations internationales.

Assassinat

Jean de Broglie est assassinĂ© le Ă  Paris, en sortant du domicile de Pierre de Varga, son conseiller fiscal. Celui-ci, financier au passĂ© sulfureux, ancien membre de la Gestapo de Bourges avec Pierre Paoli, a mĂȘlĂ© Jean de Broglie Ă  plusieurs de ses investissements troubles[5]. À 9 h 22, le dĂ©putĂ© reçoit trois balles de calibre .38 Special, deux dans la nuque et une dans la poitrine[6].

Le juge Guy Floc'h est dĂ©signĂ© pour instruire l'enquĂȘte, mais cinq jours aprĂšs l'assassinat, le ministre de l'IntĂ©rieur Michel Poniatowski organise une confĂ©rence de presse dans laquelle il donne le mobile officiel, une histoire de prĂȘt et d'assurance-vie entre Jean de Broglie, Pierre de Varga et Patrick Allenet de Ribemont, qui possĂšde le restaurant La Reine PĂ©dauque, rue de la PĂ©piniĂšre, et auquel le dĂ©putĂ© a apportĂ© une caution Ă  concurrence de cinq millions de francs.

Varga a en effet Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le jour prĂ©cĂ©dent, soupçonnĂ© d'ĂȘtre le « personnage-clef » de l'affaire en compagnie de l'autre commanditaire[7]. Le groupe Charles-Martel, « mystĂ©rieux groupe d'extrĂȘme droite », revendique par ailleurs l'attentat, indiquant que « le prince de Broglie avait Ă©tĂ© liquidĂ© en tant que responsable de l'invasion de la France par les hordes nord-africaines »[8]. NĂ©anmoins, cette revendication semble plutĂŽt constituer un leurre. En effet, deux rapports concernant un projet de trafic de faux bons du TrĂ©sor sont depuis plusieurs mois en possession du directeur de la police judiciaire Jean Ducret. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s par Michel Roux, inspecteur de la dixiĂšme brigade territoriale, renseignĂ© par l'indicateur Albert Leyris[9], et sont datĂ©s des et . Le deuxiĂšme rapport mentionne l'imminence de l'assassinat de Broglie[10] pour un motif liĂ© Ă  une « indĂ©licatesse commise par l'homme politique lors d'une affaire prĂ©cĂ©dente[11] portant sur plusieurs millions »[12]. Il prĂ©cise les identitĂ©s et les adresses des trois commanditaires du trafic : MM. de Varga, de Broglie et Allenet de Ribemont. Jean Ducret explique que le projet d'Ă©mission de faux bons du TrĂ©sor mentionnĂ© dans le premier rapport n'a pas connu de suite ; de ce fait, il n'a pas accordĂ© crĂ©dit au deuxiĂšme rapport et l'a conservĂ© par-devers lui et oubliĂ©[10].

Par ailleurs, le journaliste d'investigation Alain Laville affirme[13] qu'Ă  la fin de mai 1976, le tueur Ă  gages marseillais Roland Luperini, indicateur de police et familier du milieu de la fausse monnaie, recherchait un tueur pour exĂ©cuter un « contrat » sur la personne de Jean de Broglie, le budget de l'assassinat Ă©tant fixĂ© Ă  70 000 francs par ses commanditaires.

Le tireur GĂ©rard FrĂȘche et Guy SimonĂ©, ancien inspecteur de police et ami de Pierre de Varga, sont arrĂȘtĂ©s le 27 et grĂące aux indications fournies par l'informateur Albert Leyris. InterrogĂ©s par la Criminelle, ils passent aux aveux circonstanciĂ©s[5]. À l'issue du procĂšs le , le tireur GĂ©rard FrĂȘche est condamnĂ© Ă  dix annĂ©es de prison, Serge TessĂšdre, un complice qui l'a recrutĂ©, Ă  cinq ans. Guy SimonĂ©, dĂ©fendu par Roland Dumas, est Ă©galement condamnĂ© Ă  dix ans de prison pour complicitĂ© du meurtre en tant qu'organisateur, bien que Dumas ait mis en Ă©vidence que le prince de Broglie prĂ©sidait une filiale de l'entreprise espagnole Matesa, la sociĂ©tĂ© luxembourgeoise Sodetex SA adossĂ©e Ă  l'Opus Dei et impliquĂ©e dans un scandale financier, l'Ă©vasion fiscale de capitaux franquistes[14] ; Jean de Broglie avait Ă©tĂ© le trĂ©sorier des RĂ©publicains indĂ©pendants (RI), chargĂ© Ă  ce titre de financer la campagne prĂ©sidentielle de ValĂ©ry Giscard d'Estaing en 1974 et, « aux yeux de la presse espagnole, la Sodetex avait Ă©tĂ© constituĂ©e Ă  seule fin d'alimenter les caisses du parti centriste Ă  venir »[15]. Varga le commanditaire, dĂ©fendu par Francis Szpiner, est condamnĂ© par la cour d'assises Ă  dix annĂ©es de rĂ©clusion pour « complicitĂ© d'assassinat ».

Les dĂ©bats ne permettent pas de mettre en lumiĂšre les responsabilitĂ©s exactes, comme le dĂ©plore le prĂ©sident AndrĂ© Giresse, soulignant le manque de coopĂ©ration complet des services de police avec la justice et le caractĂšre manifestement mensonger de nombreux tĂ©moignages. DĂ©fendu par Raymond de Geouffre de La Pradelle, Patrick de Ribemont, aprĂšs avoir Ă©tĂ© publiquement prĂ©sentĂ© comme coupable par Michel Poniatowski, obtient un non-lieu le et fait condamner la France par la Cour europĂ©enne des droits de l'homme (CEDH) les et , la Cour lui allouant deux millions de francs de dommages et intĂ©rĂȘts pour violation du principe de la prĂ©somption d’innocence. Le , Varga bĂ©nĂ©ficie Ă©galement devant la chambre de la cour d'appel de Paris d'un non-lieu[16].

RĂ©habilitĂ© en 1988, Guy SimonĂ© se reconvertit dans le conseil et la formation en gestion, clamant depuis son innocence. L'affaire de Broglie ayant Ă©tĂ© classĂ©e secret DĂ©fense, SimonĂ© s'efforce de reprendre l'enquĂȘte et de lever le secret DĂ©fense[17], mais le ministĂšre de l'IntĂ©rieur lui rĂ©pond que ces informations classĂ©es secrĂštes ne pourront ĂȘtre ouvertes qu'en 2025[18]. SimonĂ© avance que la mort de De Broglie pourrait ĂȘtre liĂ©e Ă  un trafic d'armes[19].

SynthĂšse des fonctions politiques

Fonctions Ă©lectives

  • Maire de la commune de Broglie en Normandie.
  • Conseiller gĂ©nĂ©ral de l'Eure, Ă©lu en 1951, 1958, 1964, 1970 et 1976.
  • Vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de l'Eure.
  • DĂ©putĂ© de l'Eure, Ă©lu en 1958, 1962, 1967, 1968 et 1973.
  • Membre du Parlement europĂ©en, Ă©lu en 1967[20].

Fonctions gouvernementales

  • SecrĂ©taire d'État au Sahara, aux dĂ©partements d’outre-mer et aux territoires d’outre-mer dans le gouvernement Michel DebrĂ©, du au .
  • SecrĂ©taire d'État auprĂšs du Premier ministre, chargĂ© de la Fonction publique dans le gouvernement Georges Pompidou I, du au .
  • SecrĂ©taire d'État auprĂšs du Premier ministre, chargĂ© des Affaires algĂ©riennes dans le gouvernement Georges Pompidou II, du au .
  • SecrĂ©taire d'État aux Affaires Ă©trangĂšres dans le gouvernement Georges Pompidou III, du au .

Descendance

Marié à Paris, le à Micheline Segard (1925-1997), le prince Jean de Broglie a trois fils[21] :

Ascendance de Jean de Broglie (1921-1976)

Documentaire

  • 2015 : L'assassinat de Jean de Broglie, une affaire d'Etat, rĂ©alisĂ© par Francis Gillery.

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Prince Dominique de Broglie (✝), Les Broglie : Leur histoire, prĂ©face de la comtesse Jean de Pange, Ă©ditions du Palais Royal, Paris, 1972, XI pages + 717 pages, page 178.
  3. « Le remaniement entraßne deux départs trois nominations et six mutations », sur Lemonde.fr, (consulté le ).
  4. « LES AFFAIRES ALGÉRIENNES SERONT DÉSORMAIS TRAITÉES PAR LE QUAI D'ORSAY », sur Lemonde.fr, (consultĂ© le ).
  5. « PJ 1974-78 : au temps des enlÚvements », sur Atlantico, .
  6. Jacques Bacelon, L'Affaire de Broglie, Jean Picollec, , p. 138-139.
  7. C. Chatillon (2015), p. 107.
  8. J. Ynfante (1981), p. 16.
  9. Gilbert Abas, Les coups tordus des services secrets français, CoĂ«tquen Éditions, , p. 119.
  10. Pierre Ottavioli, Échec au crime - 30 ans de "quai des Orfùvres", Paris, Bernard Grasset, , 353 p. (ISBN 2-246-27321-8), Police et justice
  11. Jean de Broglie et son conseiller fiscal Pierre de Varga auraient procédé à l'émission de faux bons du Trésor.
  12. TĂ©moignage du journaliste d'investigation Georges Marion, auteur de Profession "Fouille-merde", Ă©ditions du Seuil, 2008 (Marianne, 4 octobre 2008) « http://www.marianne2.fr/Profession-Fouille-merde_a91816.html »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le ).
  13. Alain Laville, Le Juge Michel. Pourquoi est mort celui qui allait révéler les secrets de Marseille, Presses de la Cité, 1982, p. 223.
  14. J. Ynfante (1981), p. 182.
  15. C. Chatillon (2015), p. 121.
  16. Jean Garrigues, Les scandales de la RĂ©publique : De Panama Ă  Clearstream..., Nouveau Monde Éditions, , 606 p..
  17. Guy Simoné, Imbroglio comme de Broglie. Un septennat meurtrier, Dualpha, 2008.
  18. Christophe Hondelatte, « L'affaire de Broglie, un député assassiné », émission Hondelatte raconte sur Europe 1, 20 février 2017, 28 min 30 s.
  19. « Révision L'affaire de Broglie relancée », Le Parisien.fr, 4 décembre 2001.
  20. Hubert Cuny et Nicole Dreneau, Le Gotha Français, Paris, ICC, , 286 p., p. 50-51.
  21. Daniel Manach et Michel SementĂ©ry La Descendance de Charles X - roi de France, Éditions Christian, 1997.
  22. Christophe Brun (prĂ©f. HervĂ© Pinoteau), Descendance inĂ©dite du duc de Berry : documents et commentaires, Paris, Ă©ditĂ© par la revue l’IntermĂ©diaire des chercheurs et curieux(ICC), , 125 p. (ISBN 2-908003-06-6).

Voir aussi

Bibliographie

  • Prince Dominique de Broglie (✝), Les Broglie : Leur histoire, prĂ©face de la comtesse Jean de Pange, Ă©ditions du Palais Royal, Paris, 1972, XI pages + 717 pages, « P[rin]ce Jean Marie François Ferdinand de B., nĂ© le », pages 177-179.
  • Patrick de Ribemont, Échec aux princes : l'affaire de Broglie, Henri Berger, 1978, 221 p. (ISBN 2862560022) et (ISBN 978-2862560021);
  • Jacques Bacelon, L'affaire de Broglie, Jean Picollec, 1981, 384 p. (ISBN 2864770172) et (ISBN 978-2864770176);
  • JesĂșs Ynfante, Un crime sous Giscard. L'affaire de Broglie, l'Opus Dei, Matesa. PrĂ©face de Pierre Vidal-Naquet, Éditions François Maspero, , 312 p. (ISBN 978-2707112590), p. 182;
  • Alain Laville, Le Juge Michel. Pourquoi est mort celui qui allait rĂ©vĂ©ler les secrets de Marseille, Presses de la CitĂ©, 1982, 541 p.
  • AndrĂ© Giresse et Philippe Bernert, Seule la vĂ©ritĂ© blesse : l’honneur de dĂ©plaire, Paris, Plon, Ă©ditĂ© en 1987 rĂ©Ă©dition 1991, 436 p. (ISBN 2259015441) et (ISBN 978-2259015448);
  • Jacques BĂ©al, L'affaire de Broglie, Fleuve Noir, 1994, 217 p. (ISBN 2265046590) et (ISBN 978-2265046597);
  • Guy SimonĂ©, L'affaire de Broglie. Un crime d'État, Michel Lafon, 1999, 285 p. (ISBN 284098511X) et (ISBN 978-2840985112);
  • Eric Yung, La tentation de l'ombre, Le Cherche Midi Ă©diteur, 1999, 199 p. (ISBN 2862746991) et (ISBN 978-2862746999);
  • Georges Marion, Profession "fouille-merde". Un journaliste dans les coulisses des affaires, Paris, Le Seuil, , 216 p. (ISBN 978-2-02-094344-4);
  • Guy SimonĂ©, Imbroglio comme de Broglie, Editions Dualpha, 2008, 250 p. (ISBN 2915461988) et (ISBN 978-2915461985);
  • Christian Chatillon, Contre-enquĂȘte sur l'affaire de Broglie, Paris, Éditions du Toucan / L'Artilleur, , 239 p. (ISBN 978-2-8100-0565-9, lire en ligne).
  • Alain Hamon, Bonjour, on vient pour l'affaire, Editions JPO, 2020, 405 p.

Article connexe

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.