Louis-Hector de Galard de Brassac de BĂ©arn
Louis-Hector de Galard de Brassac de Béarn (, Paris - , Bruxelles), est un militaire, diplomate et homme politique français.
SĂ©nateur du Second Empire | |
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Ambassadeur |
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Décès |
(Ă 68 ans) Bruxelles |
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Père |
Alexandre LĂ©on Luce de Galard de Brassac de BĂ©arn (d) |
Mère |
Pauline de Tourzel, comtesse de BĂ©arn (en) |
Conjoint |
Coralie Le Marois (d) |
Enfant | Pauline de Galard de Brassac de BĂ©arn Charles LĂ©on LĂ©onor Henri de Galard de Brassac |
Propriétaire de | |
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Biographie
Fils d'Alexandre Léon Luce de Galard de Brassac de Béarn et de Pauline de Tourzel (en), petit-fils de Louise-Élisabeth de Croÿ de Tourzel, dernière gouvernante des enfants de France, il passa par l'École polytechnique et l'École d'état-major, puis il accompagna, sous la Restauration, la Dauphine dans son voyage en Vendée. Il débuta ensuite, comme attaché militaire à l'état major de l'armée russe, pour suivre les opérations de la guerre contre les turcs, en 1828, et reçut de Nicolas Ier, à l'assaut de Varna, la croix militaire de Saint-Vladimir.
De retour en France, il entra dans la diplomatie, comme chargé d'affaires à Naples, puis comme envoyé extraordinaire, ministre plénipotentiaire, et enfin ambassadeur auprès de différentes cours de l'Allemagne.
Béarn ne combattit pas le Second Empire, qui le comprit, le , sur la liste des membres du Sénat. Opposé à l'unité italienne et dévoué aux intérêts ultramontains, il prit au Sénat la défense du Saint-Siège, ainsi que de l'enseignement catholique. Il se montra aussi très hostile à la liberté de la presse, et vota la loi de sûreté générale.
Entre 1853 et 1859, il fit détruire et reconstruire le château de la Rochebeaucourt. Il rénove ensuite le château de Clères.
Il épousa la fille du général Jean Le Marois puis, en 1839, la fille de Charles-Félix de Choiseul-Praslin. Il est le beau-père du président du Conseil Albert de Broglie.
Distinctions
- Officier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur : 30 décembre 1835 ;
- Grand-croix de l'Ordre impérial de Léopold[1].
Notes et références
- Almanach royal et national: 1838, (lire en ligne)
Liens externes
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