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Ligne d'Auray Ă  Quiberon

La ligne d’Auray à Quiberon est une ligne de chemin de fer française à voie unique et écartement normal qui constitue un embranchement de la ligne de Savenay à Landerneau, ligne radiale du sud de la Bretagne. Elle permet, à partir de la gare d'Auray, la desserte de la presqu'île de Quiberon.

Tire-bouchons
Ligne d'Auray Ă  Quiberon
Voir la carte de la ligne.
Carte de la ligne
Voir l'illustration.
Une triplette d'ATER à l'isthme de Penthièvre.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Auray, Ploemel, Plouharnel, Saint-Pierre-Quiberon, Quiberon
Historique
Mise en service 1882
Concessionnaires État (1879 – 1884)
PO (1884 – 1935)
État (1935 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
NumĂ©ro officiel 473 000
Longueur 27 km
Vitesse maximale
commerciale
60 km/h
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 15ʉۡ
Nombre de voies Voie unique
Signalisation VUSS avec CAPI
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic Voyageurs
Schéma de la ligne

Elle est construite par l'Administration des chemins de fer de l'État, puis mise en service en 1882 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). En 1972, le trafic voyageurs, qui n'est plus assuré l'hiver, est limité à deux trains quotidiens pendant l'été.

Pour faire face à l’encombrement chronique de l'unique route permettant de rejoindre la presqu'île de Quiberon depuis le continent, la ligne prend un nouveau départ en 1985, avec la mise en service de navettes à tarif unique, proposé conjointement par la région Bretagne et la SNCF dans le cadre du service TER Bretagne. Le nom de ce service de navettes est directement lié aux embouteillages que les trains permettent ainsi d'éviter : « Tire-bouchons ». Cette exploitation permet une desserte plus consistante de la presqu'île pendant les deux mois de la saison estivale. Le reste de l'année, un service routier par cars BreizhGo, organisé par la région Bretagne, permet les liaisons entre les gares d'Auray et de Quiberon.

Elle constitue la ligne numéro 473 000 du réseau ferré national.

Histoire

Chronologie

Origine

Sous le Second Empire, le développement des chemins de fer est particulièrement encouragé par plusieurs lois et règlements. La loi du définit les notions de chemin de fer d'intérêt national géré par l'État, et de chemin de fer d'intérêt local géré par les départements, et pouvant faire l'objet de concessions[6].

Dans ce contexte de dĂ©veloppement des lignes locales, une dĂ©cision ministĂ©rielle du fixe les dates des enquĂŞtes de l'avant-projet d'une ligne d'Auray Ă  Quiberon. Elles sont ouvertes du 2 juillet au 3 aoĂ»t 1877 Ă  Vannes et Ă  Lorient[7]. La ligne est qualifiĂ©e d'utilitĂ© publique par le gouvernement quand, en 1878, l'ingĂ©nieur en chef De Froissy prĂ©sente l'avant-projet au Conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement du Morbihan. L'intĂ©rĂŞt de la ligne est surtout stratĂ©gique car elle doit relier la presqu'Ă®le de Quiberon au rĂ©seau de la Compagnie du chemin de fer de Paris Ă  OrlĂ©ans (PO). Sur 27 kilomètres, il est prĂ©vu deux stations et deux haltes : une halte Ă  Ploemel, une station Ă  Plouharnel, qui doit desservir Ă©galement Carnac, une halte Ă  « Kerhostein » et une station terminus Ă  Quiberon desservant Ă©galement Port-Haliguen et Port-Maria[8]. L'avis favorable de la commission d'enquĂŞte permet de proposer la ligne Ă  la procĂ©dure de dĂ©claration d'utilitĂ© publique et de poursuivre les Ă©tudes du tracĂ© et des terrassements, pour lesquelles un crĂ©dit de 8 000 francs est ouvert en 1879[7]. Les ministères des Travaux publics et de la Guerre dĂ©posent l'Ă©tude du projet le 18 mai 1879. La ligne a un double objectif, Ă©conomique en permettant d'Ă©couler les produits de la pĂŞche et des producteurs de soude, et militaire en permettant d'acheminer les pièces d'artillerie pour les dĂ©fenses de la pointe de Quiberon et des Ă®les, notamment Belle-ĂŽle[4].

vue prise de l'avant du train. Au centre la voie et Ă  gauche la route.
Arrivée de la ligne sur la presqu'île : passage en tranchée puis en remblai.

La loi du (dite plan Freycinet) portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau complémentaire des chemins de fer d’intérêt général retient en no 67, la ligne d'Auray à Quiberon (Morbihan)[9]. La déclaration d'utilité publique de la ligne d'Auray à Quiberon, est prononcée par la loi du 15 juillet 1879[1], qui ouvre la possibilité d'entreprendre les travaux dont le coût est estimé à quatre millions six cent mille francs[2].

Le chantier est entrepris par les services de l'État en février 1880. Le profil facile ne comprend pas d'ouvrages d'art. Les principaux travaux comprennent le creusement dans la roche d'une tranchée suivie d'un remblai dans les marais à l'entrée de la presqu'île, après Ploemel, et le remblai sur la partie la plus étroite à l'isthme de Penthièvre. Contrairement à l'avant-projet, la ligne à voie unique dispose de quatre stations : Ploemel, Plouharnel, Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon. La « halte de Kerhostein » a été remplacée par une station à Saint-Pierre-Quiberon. En , le chantier touche à sa fin et l'État négocie l'exploitation de la ligne avec la Compagnie du PO. Le 22 juin 1882, un décret donne à la compagnie le droit provisoire d'exploiter la ligne suivant les conditions de la convention signée le même jour. L'inauguration et la mise en service ont lieu les 23 et [2].

L'État cède la ligne à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie, le 28 juin 1883. Cette convention est approuvée par la loi le 20 novembre suivant[3] avec effet au 1er janvier 1884 pour la concession définitive[2].

Inauguration

Carte postale 1900 en noir et blanc, avec au centre le bâtiment voyageurs vu de la place avec un groupe de personnage et à gauche des voitures à cheval en attente.
La gare de Quiberon vers 1900.

Le journal « l'Avenir du Morbihan républicain », dans un article du 26 juillet 1882, relate les événements de la journée inaugurale. Il fait beau lorsque, en gare de Vannes, les invités montent dans le train qui les emmène en gare d'Auray ; on note la présence du préfet du Morbihan, M. Côme Dufraise, des conseillers de la préfecture et des ingénieurs du département. La gare et le train inaugural sont pavoisés aux couleurs de la République. Aux passages à niveau et aux stations de Ploemel et de Plouharnel, une foule acclame le train et essaie d'y monter, mais seuls les maires et adjoints trouvent place dans les voitures. Le spectacle est identique au passage en gare de Saint-Pierre-Quiberon, quelques instants avant l'arrivée en gare de Quiberon, accompagnée par des coups de canons. L'hymne national, La Marseillaise, est interprété par l'orphéon de Belle-Île. C'est dans cette nouvelle gare, également décorée et pavoisée, qu'a lieu le banquet, après la bénédiction de la locomotive par l'évêque de Vannes. Le repas, avec homard et champagne, précède les discours, de M. Allain maire de Quiberon, du docteur Gressy maire de Carnac et conseiller général du canton, et du préfet du Morbihan. Dans l'auditoire, est présent M. Berthet, inspecteur général des lignes de Bretagne pour la compagnie du PO. Dans ces discours, sont rappelés les événements de 1795, et est exprimé l'espoir d'une nouvelle prospérité pour la presqu'île, du fait de l'initiative de monsieur de Freycinet qui a permis la construction de cette voie de chemin de fer[10].

Arrêts et embranchements militaires supplémentaires

Sur l'insistance des élus et de la population locale, une halte provisoire, à « Kerhostin », est créée en 1891. Cet arrêt, confirmé l'année suivante, est ouvert les dimanches et fêtes[11]. En 1927, un local recevant les voyageurs, créé à côté de la maison du garde-barrière, transforme l'arrêt en station[11]. L'existence de l'arrêt à Penthièvre est connue dès 1909[12]. Comme l'arrêt de Kerhostin, il est transformé en station en 1927[11].

En 1916, lors de la Première Guerre mondiale, un embranchement militaire[13] conduisant vers le sud est créé à la sortie de la gare de Saint-Pierre-Quiberon[2]. Il sert à l'acheminement des pièces d'artillerie de Schneider-Creusot vers le site d'essais de l'artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF) de Saint-Pierre-Quiberon[4].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ligne se trouve dans une zone côtière stratégique de l'armée allemande. Entre 1940 et 1944, l'Organisation Todt utilise cette infrastructure ferroviaire pour construire et gérer les installations du mur de l'Atlantique. Elle crée, à l'entrée de la presqu'île, un embranchement et un réseau de voies nécessaires à la desserte des quatre batteries de la « crête Rommel », dites du Bégot ou de Plouharnel[14]. Pour satisfaire ses importants besoins en sable et gravier, nécessaires pour la construction en béton des fortifications et notamment de la base de sous-marins de Lorient, elle crée un second embranchement au nord du précédent. Il dessert une rampe de chargement, établie parallèlement à une voie étroite qui relie les dunes de Plouharnel et Erdeven. Le transfert s'effectue, dans les deux sens, entre les wagons de la voie normale et les wagonnets de la voie étroite[15]. Toute cette zone fait partie de la poche de Lorient.

Un service faible et peu rentable

L'exploitation quotidienne avec trois trains dans chaque sens est assurée sous la forme d'une navette qui effectue six fois le trajet. Ses horaires sont peu pratiques et provoquent rapidement des réclamations, car ils ne permettent pas la correspondance avec les premiers trains du matin à Auray, ni avec ceux en partant le soir ; mais la recette depuis le premier jour d'exploitation n'est pas suffisante pour envisager d'augmenter les vacations[16].

Carte postale vers 1910 : un train avec une locomotive à vapeur arrive à la halte de Penthièvre, où l'environnement n'est pas construit.
Un train arrive à la halte de Penthièvre vers 1910.
affiche en couleur de la compagnie PO, de 1896, intitulée Plages de Bretagne avec trois dessins de plages : La Baule, Sauzon à Belle-Isle en Mer et Beg-Meil.
Affiche de la Compagnie du PO, 1896.

Au début des années 1890, la Compagnie supprime les garde-barrières sur de nombreux passages à niveau de la ligne, du fait de la faible importance du trafic[17]. En 1899, le Conseil général demande à l'exploitant d'élargir au mois de juin la période du service estival et de réviser les horaires. La Compagnie répond que c'est seulement le 1er juillet que l'augmentation du nombre de voyageurs - qui justifie la mise en place des deux trains d'été supplémentaires - est constatée et que certains horaires sont contraints par les impératifs des transports de la marée[18]. Ce service par navettes perdure jusqu'en 1906[2].

La période suivante comprend des omnibus, des trains express et des trains des « bains de mer » ou « de plaisir »[4] et l'exploitation est toujours peu rentable. En 1934, il est envisagé de transférer le service sur route[2]. Un plan de coordination du rail et de la route, élaboré par le Comité technique départemental des transports du Morbihan (CTDT), est envoyé au ministère des Transports le 14 septembre 1935. Il prévoit de conserver le service ferroviaire de mi-juin à fin septembre seulement, l'activité étant particulièrement faible en dehors de la saison touristique. La préconisation ne sera pas suivie en raison du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et de l'utilité de la ligne pour l'armée d'occupation[19]. En 1949, la SNCF met en place des relations avec Paris via Nantes ; en 1956, le service comprend trois trains quotidiens l'hiver, auxquels s'ajoutent trois autres pendant la saison d'été.

Fermeture du service omnibus en 1972 et tentative de réactivation

Le service omnibus des voyageurs ferme le [4]. Néanmoins, la ligne n'est pas totalement fermée. Elle est encore utilisée par deux trains aller-retour quotidiens, un express de jour et un express de nuit formés de voitures directes depuis Paris-Montparnasse[5], uniquement pendant la saison estivale[20]. Le train de nuit est maintenu aux vacances de Pâques[21] et est doublé de 1984 à 1989 certains week-ends des grandes vacances[22].

Une rame composée de deux autorails franchit l'isthme de Penthièvre.
Une rame composée d'X 2100 et d'XR 6100 franchit l'isthme de Penthièvre.

Au dĂ©but des annĂ©es 1980, la presqu'Ă®le de Quiberon connaĂ®t une frĂ©quentation estivale croissante, portĂ©e par la baignade mais Ă©galement par le dĂ©veloppement des sports nautiques et la thalassothĂ©rapie. Pendant les deux mois d'Ă©tĂ©, la population passe de 10 000 Ă  200 000 rĂ©sidents, mais la pĂ©ninsule n'est accessible que par une unique route dĂ©partementale Ă  deux voies, devant supporter jusqu'Ă  20 000 vĂ©hicules par jour et connaissant un engorgement chronique, renforcĂ© par le transit des estivants se rendant par bateau Ă  Belle-ĂŽle-en-Mer[23]. En 1980, afin de limiter cette congestion en offrant une alternative Ă  l'accès routier, le Syndicat intercommunal Ă  vocation multiple (SIVOM) du pays d'Auray prend en charge le financement et l'organisation de deux allers-retours quotidiens entre Auray et Quiberon, en utilisant trois ou quatre voitures Corail prĂ©levĂ©es sur l'express de jour, mettant fin Ă  huit annĂ©es de quasi-fermeture[5], un troisième mouvement hebdomadaire le vendredi soir sera crĂ©Ă© en 1981[24].

Naissance du « Tire-Bouchon » en 1985

Voie ferré et, à droite, route, permettant d'accéder à Quiberon.
La ligne et la route D768 : les deux accès terrestres pour Quiberon.

L'année 1982 apporte les « réouvertures Fiterman », portant sur quatre lignes fermées au service voyageurs depuis peu de temps[25]. Ce développement encourage certaines régions à demander de leur propre initiative la réouverture d'autres lignes, dont la Bretagne pour Auray – Quiberon. Face à la congestion des routes de la presqu'île qui ne fait qu'empirer, les élus locaux décident d'instaurer un service ferroviaire renforcé pour atténuer ce problème. La première convention d'exploitation conclue en Bretagne est signée entre le Conseil général du Morbihan et la SNCF. Il est décidé de mettre en service deux autorails X 2100 qui circuleront en navette avec un horaire cadencé. Un tarif unique permet d'oblitérer les titres de transport par une machine placée à bord du train et facilite la vente dans d'autres lieux que les gares[5]. Deux nouveaux points d'arrêt sont créés au plus près du rivage : Les Sables Blancs à proximité de terrains de camping, et L'Isthme sur l'isthme de Penthièvre. Des parcs de stationnement sont aussi aménagés à proximité des trois autres points d'arrêt du train[23].

Le nouveau service fait l'objet d'une large publicitĂ© sous le nom commercial de « Tire-Bouchon », allusion aux embouteillages qu'il permet d'Ă©viter. LimitĂ© Ă  la saison estivale, il dĂ©bute le 1er juillet 1985 et prend fin le 31 aoĂ»t 1985. Durant les deux mois de cette première saison, 39 000 voyageurs sont transportĂ©s[5]. La frĂ©quentation, lĂ©gèrement supĂ©rieure Ă  l'attente, est de 48 personnes pour les navettes circulant entre Plouharnel et Quiberon et de 60 personnes pour celles circulant entre Auray et Quiberon et offrant des correspondances avec Rennes et Paris. Le train partant de Quiberon Ă  17 h 25 est mĂŞme rĂ©gulièrement surchargĂ© avec une moyenne de 278 voyageurs mais les trains restent peu frĂ©quentĂ©s en matinĂ©e. En raison du succès, l'offre est renforcĂ©e avec un second autorail du mĂŞme type ou avec une remorque intermĂ©diaire de type XR 6100[23]. En dĂ©pit d'une tarification avantageuse au prix unique de 5 francs quelle que soit la distance parcourue, le dĂ©ficit d'exploitation est de 600 000 francs, dont un tiers est pris en charge par la SNCF[26].

Si un unique agent sédentaire suffit à Quiberon l'hiver, l'exploitation nécessite six agents en période estivale, dont un assure les trois croisements prévus à Plouharnel[27].

Extension du service jusqu'à Auray grâce au TGV en 1992

TGV et Tire-Bouchon de chaque côté du quai double à Auray.
TGV et Tire-Bouchon en gare d'Auray.

Au service d'hiver 1992[28], avec la mise en service du TGV Atlantique vers Quimper, l'ensemble des circulations a pour origine la gare d'Auray afin de renforcer les correspondances depuis Paris[23]. Le matériel utilisé pour assurer chaque train est alors renouvelé et est constitué d'autorails bi-caisses X 4500 modernisés et plus capacitaires[29]. Ils circulent en observant une vitesse limite de 60 km/h compte tenu de l'armement léger de la voie, parfois en unité multiple de trois éléments lors des pointes de trafic[23]. L'express de jour Paris – Quiberon, maintenu les premières années d'exploitation du TGV, cesse finalement de circuler à la fin de l'été 1996[27], les trains de colonies de vacances jusqu'en 2000[30]et l'express de nuit survivra jusqu'en 2003.

Tire-Bouchon et affluence sur les quais Ă  Quiberon.
Tire-Bouchon en gare de Quiberon.

En 1999, la campagne promotionnelle est reconduite, avec distribution de 65 000 dĂ©pliants horaires dans les syndicats d'initiative, hĂ´tels et autres lieux touristiques, et mĂŞme directement aux automobilistes bloquĂ©s dans les embouteillages[27].

La desserte passe Ă  neuf allers-retours en 1997 puis Ă  [31]dix quotidiens en 1998, et Ă  onze, en 1999. Le tarif unitaire est fixĂ© Ă  quinze francs et celui du carnet de dix tickets Ă  120 francs.

Alors qu'en 1990, la frĂ©quentation est de 60 000 voyageurs[5], elle est de 63 000 voyageurs en 1996, 100 000 en 1997 et de 117 000 en 1998[27]. Le dĂ©but du XXIe siècle commence par une saison, toujours de deux mois (juillet et aoĂ»t), oĂą l'on dĂ©nombre entre 95 000 et 130 000 voyageurs[32]. Depuis l'Ă©tĂ© 2008, le « Tire-Bouchon » circule Ă©galement les deux derniers week-ends de juin et les deux premiers week-ends de septembre[32]. En 2008, la frĂ©quentation est de 122 000 voyageurs[32], pour bondir 145 000 voyageurs en 2009[33]. En 2010, la frĂ©quentation retombe Ă  140 000 voyageurs[34]. Depuis, elle varie entre 130 000 et 150 000 voyageurs dont la moitiĂ© est en correspondance avec un TGV en gare d'Auray[35].

La tarification unique de ce service est toujours en vigueur en 2014 en proposant des titres allant du simple trajet à 3,10 € à l'abonnement saisonnier à 104 € en passant par le carnet de dix tickets à 21,50 €[36], tarifs inchangés de 2013[37] et en très légère augmentation par rapport à 2010[32].

Service des marchandises

Dès l'ouverture de la ligne, les trains permettent d'écouler les produits des « importants établissements de pêche », ce qui était l'une des motivations pour son établissement[38], notamment des conserveries de poissons, de la sardine en particulier, mais aussi les produits des usines d'iode. Le chemin de fer va également permettre l'exportation des bois, coupés dans la forêt de la presqu'île. Les trains de bois quittent la presqu'île et reviennent avec du charbon anglais destiné au fonctionnement des conserveries[39]. Le trafic marchandises cesse le [5].

Caractéristiques

Tracé

En gare d'Auray, la ligne est commune avec la grande radiale de Savenay Ă  Landerneau dont elle se dĂ©branche sur la gauche, vers le sud-ouest, après environ 600 mètres effectuĂ©s en direction de l'ouest.

Gare de Plouharnel - Carnac.
La gare d'Ă©vitement de
Plouharnel - Carnac.

La voie unique coupe, par un passage Ă  niveau, la route dĂ©partementale 765 avant de franchir sur un pont les quatre voies de la route nationale 165 et d'atteindre le point haut de la ligne Ă  environ 41 m d'altitude. Par un tracĂ© quasi rectiligne, elle rejoint la gare de Belz - Ploemel, puis poursuit en descente, avec une pente maximum de 15 â€°, vers la presqu'Ă®le de Quiberon. Elle atteint en palier la gare de Plouharnel - Carnac, seule gare intermĂ©diaire possĂ©dant un Ă©vitement qui permet le croisement des trains. De 1901 Ă  1935, cette gare Ă©tait en correspondance avec la ligne de chemin de fer d’intĂ©rĂŞt local reliant Étel Ă  La TrinitĂ©. Dès la sortie de la gare, elle entame une longue rampe Ă  15 â€°, traverse une colline par une courte tranchĂ©e creusĂ©e dans la roche et atteint l'entrĂ©e de la presqu'Ă®le par un passage en remblai sur les marais du fond de la baie de Quiberon[2] - [40].

Le tracé est maintenant quasi rectiligne, orienté vers le sud, sur un palier proche du niveau de la mer. La ligne passe par les haltes des Sables-Blancs, de Penthièvre et de L'Isthme, où elle est en remblai sur le passage le plus étroit entre l'océan Atlantique et la baie de Quiberon. Après avoir laissé le fort de Penthièvre à l'ouest, elle atteint Kerhostin qui marque le début d'un profil de nouveau en dents de scie. Elle passe à Saint-Pierre-Quiberon et s'oriente au sud-sud-est pour atteindre la gare terminus de Quiberon[2] - [40].

Gares et arrĂŞts

Vue du bâtiment voyageurs de la gare de Plouharnel - Carnac depuis les voies.
Le bâtiment voyageurs de l'unique gare de croisement de la ligne, Plouharnel - Carnac.

Depuis la reprise, en 1985, de la desserte omnibus, la ligne dispose de neuf arrĂŞts desservis par les navettes du « Tire-Bouchon Â». Ils comprennent les deux gares des extrĂ©mitĂ©s, Auray en correspondance avec les trains grandes lignes et le TGV et Quiberon en correspondance avec les bateaux vers Belle-ĂŽle-en-Mer, Houat et HĹ“dic, une gare d'Ă©vitement, Plouharnel - Carnac et six haltes voyageurs : Belz - Ploemel, Les Sables-Blancs, Penthièvre, L'Isthme, Kerhostin et Saint-Pierre-Quiberon.

Les deux gares d'extrémités (Auray et Quiberon) possèdent un bâtiment voyageurs en service. Le bâtiment voyageurs de la gare de Plouharnel - Carnac est occupé par un point information de l'office du tourisme de Plouharnel ouvert pendant la saison estivale[41] et accueille l'agent SNCF chargé de la sécurité des croisements de trains. Celui de la halte de Saint-Pierre-Quiberon est utilisé pour la location de vélos en été alors que celui de la halte de Belz - Ploemel est aménagé en salon de coiffure. À l'exception de celui de la gare d'Auray, sur la ligne radiale Paris – Quimper, les quatre autres bâtiments voyageurs correspondent aux quatre stations ouvertes en même temps que la ligne en 1882.

Les haltes de Penthièvre et Kerhostin possèdent chacune une maison de garde barrière accolée à une extension de bâtiment correspondant à la partie créée lorsque ces points d'arrêt sont passés au statut de station en 1927[11]. Elles ont été revendues à des particuliers.

Les haltes des Sables-Blancs et de L'Isthme, créées en 1985 à l'occasion de la mise en service du « Tire-Bouchon » ne possèdent aucun bâtiment. Elles possèdent simplement les installations communes aux autres arrêts de la ligne : un quai, un banc et un panneau d'information comprenant les horaires de la ligne et le nom de l'arrêt.

Ouvrage d'art

La ligne ne comportait aucun ouvrage d'art jusqu'au début des années 1990. La construction du contournement sud d'Auray (N165) a nécessité la construction d'un pont pour que la ligne franchisse la nouvelle voie rapide routière.

Passages Ă  niveau

Passage à niveau de l'isthme de Pentièvre.
Passage à niveau de l'isthme de Pentièvre.

La ligne comporte trente-et-un passages à niveau sur son parcours. Vingt-trois sont équipés de demi-barrières et d'une signalisation lumineuse, cinq ont une croix de saint André avec l'indication « STOP » et trois sont sur des chemins piétonniers[42].

Équipement

La ligne Ă  voie unique et non Ă©lectrifiĂ©e[43], est exploitĂ©e sous le rĂ©gime de la voie unique Ă  signalisation simplifiĂ©e (VUSS)[44] et est Ă©quipĂ©e du cantonnement tĂ©lĂ©phonique (CT) assistĂ© par informatique (CAPI)[45]. Les trains peuvent se croiser aux gares d'extrĂ©mitĂ© et en gare de Plouharnel - Carnac, qui dispose d'une voie d'Ă©vitement longue de 177 mètres[44].

La capacité d'une ligne exploitée sous ce régime est en principe limitée à quatorze trains journaliers, deux sens confondus, étant donné que la ligne n'est plus parcourue par des trains de marchandises[46]. Cependant, la ligne bénéficie d'une dérogation, sous réserve de respecter certaines contraintes (croisement obligatoire de chaque circulation, avec malgré cela, des exceptions au sein même de la dérogation, voir ci-dessous, au chapitre Exploitation)[44].

Vitesse limite

La vitesse limite, en 2008 sur l'ensemble de la ligne, est de 60 km/h pour les navettes du « Tire-Bouchon Â»[45] ; cette limite est la mĂŞme en 2017[47]. En 2014, il faut entre 43 et 51 minutes pour parcourir l'intĂ©gralitĂ© de la ligne[48], selon le sens et le croisement ou non en gare de Plouharnel - Carnac.

Exploitation

Train de profil dans la baie de Plouharnel.
Un train du « Tire-Bouchon Â» en composition habituelle formĂ©e de deux X 2100 encadrant deux XR 6100 dans la baie de Plouharnel.

La ligne est parcourue dans son intégralité uniquement par des trains TER Bretagne, les week-ends de mi-juin à mi-septembre, et tous les jours en juillet et août[48]. Tous ces trains sont omnibus et ont pour origine et terminus les gares des extrémités de la ligne, à l'exception d'un aller-retour le dimanche amorcé à Rennes[48] pour permettre l'échange avec le dépôt de Rennes où est entretenu le matériel roulant. La composition habituelle du matériel roulant de la ligne est de trois autorails X 73500 couplés par train depuis 2018. Jusqu'en 2017, la composition habituelle était de deux autorails X 2100 encadrant deux remorques XR 6100.

Le rĂ©gime d'exploitation de la ligne (VUSS) limite le nombre d'allers-retours voyageurs Ă  sept par jour[46]. Pour satisfaire la demande, une dĂ©rogation permet, sous certaines conditions[44], d'offrir dix allers-retours par jour pendant les sept semaines d'Ă©tĂ© les plus chargĂ©es[48]. Sept d'entre eux se croisent Ă  Plouharnel - Carnac[48]. La dĂ©rogation impose que tous les trains se croisent en gare de Plouharnel - Carnac, avec toutefois une possibilitĂ© de faire circuler un train le matin et le soir sans qu'il ne croise un autre, afin de rapatrier le matĂ©riel et le personnel Ă  Auray, ainsi qu'un aller-retour le midi, Ă  condition que la ligne prĂ©sente une plage de 30 minutes sans aucun train avant et après cette circulation[44]. Cette dĂ©rogation implique aussi un nombre limitĂ© de variantes (mĂŞme horaire toute la semaine), l'affectation d'un numĂ©ro de train diffĂ©rent pour chaque variante, et une pĂ©riode de circulation identique pour chaque paire de train qui se croisent en gare de Plouharnel - Carnac[44].

En dehors des sept semaines d'été, l'offre proposée est de six allers-retours tous les jours au début du mois de juillet et à la fin du mois d'août[48]. Les week-ends de mi-juin et de mi-septembre, elle est de quatre allers-retours[48]. La circulation des trains se fait alors sous le régime d'exploitation en « navette »[44] (un seul train sur la ligne).

Durant son exploitation estivale, le Tire-bouchon emploie vingt-cinq personnes, dont six contrôleurs embauchés en CDD[49].

En complément de la desserte ferroviaire, un aller-retour par autocar est proposé le matin du lundi au vendredi en été pour permettre aux salariés travaillant sur la presqu'île une arrivée plus tôt que ne le permet le train[48]. Ce car est conventionné TER Bretagne et est donc accessible avec les mêmes titres de transports que le Tire-Bouchon[48] - [50]. En dehors de cette période, c'est la région Bretagne qui assure la desserte de la presqu'île grâce à des autocars interurbains du réseau BreizhGo ; compétence dévolue initialement au conseil départemental jusqu'en 2017 et l'application de la loi NOTRe[50]. Les deux services (TER et BreizhGo) sont ainsi coordonnés depuis 2001[50].

Lieux desservis

Une partie du parcours de la ligne propose un « paysage ferroviaire insolite »[51], avec un aperçu des paysages côtiers de la presqu'île de Quiberon notamment lors du passage de l'isthme de Penthièvre, où se situe également le Fort de Penthièvre. Plusieurs arrêts permettent d'accéder à pied à la côte sauvage sur l'océan Atlantique et aux plages sur la baie de Quiberon. À Quiberon, les bateaux pour les îles, Belle-Île, Houat et Hœdic, sont à quelques minutes à pied à Port-Maria[52].

Projets

En 2017, la voie de la ligne prĂ©sente une « certaine vĂ©tustĂ© » et nĂ©cessiterait d'ĂŞtre renouvelĂ©e[35]. Le montant de cette opĂ©ration s'Ă©lèverait entre 25 et 27 millions d’euros[35]. D'autres options sont envisagĂ©es comme la conversion en site rĂ©servĂ© pour bus pour un montant non estimĂ© ou, peu probable, en tram-train pour un montant de 400 Ă  500 millions d'euros[35]. Les Ă©tudes de diagnostic, rĂ©alisĂ©es d’octobre 2019 Ă  avril 2021 sont suivies par une concertation publique en septembre 2021[53]. Enfin, en dĂ©cembre 2021, l'Ă©tude de mise en Ĺ“uvre du scĂ©nario retenu commencera[53] (train, tramway ou autocar[54]). Le scĂ©nario du train est prĂ©fĂ©rĂ© par le public, Ă  l'opposĂ© de celui par autocars[54].

Notes et références

  1. « N° 8165 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'Auray à Quiberon : 15 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456,‎ , p. 2 - 3 (lire en ligne).
  2. Jean-Pierre Nennig, op. cit., p. 169.
  3. « N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 352 - 359 (lire en ligne).
  4. « La gare SNCF a 130 ans aujourd'hui », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Jean-Pierre Nennig, op. cit., p. 171.
  6. « CFD », dans Clive Lamming (dir.), Larousse des trains et des chemins de fer, Larousse, , p. 209.
  7. Conseil général du Morbihan, Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général : Conseil général du Morbihan, (lire en ligne), « Ligne d'Auray à Quiberon (à l'étude) », p. 20.
  8. Conseil général du Morbihan, Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général : Conseil général du Morbihan, (lire en ligne), « Ligne d'Auray à Quiberon », p. 21.
  9. « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456,‎ , p. 6 - 12 (lire en ligne).
  10. « Inauguration de la ligne d’Auray à Quiberon », Avenir du Morbihan,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
    Paris Archives Nationales, carton : F/1bI/331.
  11. Jean-Pierre Nennig, op. cit., p. 174.
  12. Conseil général du Morbihan, Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général, (lire en ligne), « Recettes au départ effectuées, en 1909, par les gares et stations situées dans le département du Morbihan », p. 24.
  13. Indiqué « EP du Champ de tir » sur les carnets de profils SNCF Ouest 1957 : PL no 93/2 Auray à Quiberon (consulté le 11 mai 2014).
  14. Jacques Mordal, Les poches de l'Atlantique, Presses de la Cité, (lire en ligne), p. 90.
  15. Jean Favennec, « Connaissance et gestion durable des dunes de la côte atlantique : Manuel récapitulant les enseignements du projet européen Life-Environnement de Réhabilitation et gestion durable de quatre dunes françaises », Les dossiers forestiers, Paris, Office national des forêts, no 11,‎ , p. 79 (lire en ligne [PDF]).
  16. Conseil général du Morbihan, Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général, (lire en ligne), « Dépêche de M. le Ministre des Travaux publics », p. 42.
  17. Conseil général du Morbihan, Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général, (lire en ligne), « Barrières et clôtures, ligne d'Auray à Quiberon », p. 65.
  18. Conseil général du Morbihan, Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général, (lire en ligne), p. 36.
  19. Pierrick Pourchasse, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, t. 104 (no 2), (lire en ligne), « Les transports routiers dans le Morbihan entre les deux guerres : La coordination du rail et de la route », p. 102-103.
  20. « Revue géographique de l'Ouest et des Pays de l'Atlantique Nord », Norois, vol. 20,‎ , p. 352 (lire en ligne, consulté le ).
  21. « UNE LIGNE POUR LES VACANCES AURAY - QUIBERON. », LA VIE DU RAIL,‎
  22. GUIDE ET FICHES HORAIRES DES SERVICES D’ÉTÉ DE LA LIGNE., SNCF, antÉrieures au 24 septembre 1989.
  23. « Quiberon, une bonne cuvée pour le Tire-Bouchon », Rail Passion, no 32,‎ , p. 16.
  24. GUIDE INDICATEUR RÉGION OUEST ET FICHE HORAIRE 380 (GUIDE VOYAGEUR), SNCF,
  25. Joanne Vajda, « Profession de foi. Pour l’honneur de la politique - Charles Fiterman », sur ahicf.com, (consultĂ© le ) : « Il soutient aussi la rĂ©ouverture de quatre lignes d’intĂ©rĂŞt rĂ©gional et encourage mĂŞme le dĂ©veloppement des petits trains touristiques. ».
  26. Pierre-Henri Émangard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, Des omnibus aux TER (1949-2002), Paris, La Vie du Rail, , 466 p. (ISBN 2-902808-83-6) ; p. 207 et 213-215.
  27. « Quiberon, une bonne cuvée pour le Tire-Bouchon », dans Rail Passion no 32, octobre 1999, p. 17.
  28. (fr) GUIDES INDICATEURS SNCF RÉSEAU ATLANTIQUE, GÉNÉRAL, VILLE A VILLE et fiche horaire numéro 370 PARIS-QUIMPER., SNCF,
  29. « Des caravelles aux Régiolis, trois générations d'autorails », article du numéro hors-série « Les autorails (2de partie) » de juin 2015 de la revue Rail Passion, pages 13 et 14.
  30. FERROVISSIME : LES BB 67000/200/300 et 400., Auray, LR PRESSE, , NUMÉRO 60. éd. (lire en ligne)
  31. Pierre-Henri Emangeard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, DES OMNIBUS AUX TER (1949-2002), PARIS, LA VIE DU RAIL, 2ème trimestre 2002., 464 p. (ISBN 2-902 808-83-6), p. 215
  32. « Le Tire-Bouchon ne connaît pas le train-train », article de Ouest-France du 8 août 2009 (consulté le 14 août 2014).
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  41. « Nous contacter », adresses et contacts de l'office de Tourisme de Plouharnel, page consultée le 14 juillet 2014.
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  44. RFF, « Normes de tracé horaire sur les lignes régionales » [PDF], Document d'application, sur http://www.rff.fr/, (consulté le ), p. 89/216.
  45. Jean-Pierre Nennig, op. cit., p. 172.
  46. RFF, « Capacité d’infrastructure des lignes à voie unique » [archive du ] [PDF], (consulté le ), p. 8-9 (document de principe de RFF applicable à partir du 1er juin 2010).
  47. SNCF Réseau, « Vitesse maximale nominale sur ligne », sur data.sncf.com, SNCF, 5 avril 2017 [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  48. Fiche horaire du Tire-Bouchon [PDF] valable pour l'été 2014 (consultée le 14 juillet 2014).
  49. « Le Tire-Bouchon », locmariaquer.info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. [PDF] « Projet de budget primitif 2013 », sur le site officiel de la région, page 33.
  51. Étienne Auphan, « Paysage insolite par le site d’implantation de la voie ferrée : Figure 22. Train entre Auray et Quiberon (Morbihan), juin 1987 », dans Qu’est-ce que le paysage ferroviaire ? Défrichement d’un concept, Revue d'histoire des chemins de fer, 2005 (consulté le 12 mai 2014).
  52. « Le Tire-Bouchon nargue les embouteillages », dans Région par région : les plus beaux trains de France, GEO, numéro hors-série trains de France, juin 2010, pp. 28-29.
  53. « Axe Auray-Quiberon-les îles : une phase de concertation à la rentrée », Ouest-France, 11 juin 2021 (consulté le 14 septembre 2021).
  54. « Sur l’axe Auray-Quiberon-les îles, « il n’y a pas un scénario où on est bon partout » », Ouest-France, 12 septembre 2021 (consulté le 14 septembre 2021).

Voir aussi

Bibliographie

  • « Inauguration de la ligne d'Auray Ă  Quiberon », journal l'Avenir du Morbihan rĂ©publicain, article du (Paris, Archives nationales, carton F/1bI/331).
  • Jean-Pierre Nennig, « 12 Auray - Quiberon », dans Le chemin de fer de Bretagne Sud, JPN, GuĂ©rande, 2008 (ISBN 2-9519898-5-7), pp. 169-176.
  • Archives dĂ©partementales du Morbihan, Sur les rails du Morbihan 1850-1947, Vannes, 2012, 120 p.

Articles connexes

Liens externes

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