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Laran

Laran est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion gasconne de Magnoac, situĂ©e sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien NĂ©bouzan, qui possĂ©dait plusieurs enclaves au cƓur de la province de Comminges et a Ă©voluĂ© dans ses frontiĂšres jusqu’à plus ou moins disparaitre.

Laran
Laran
Paysage dans les environs du village de Laran
Blason de Laran
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac
Maire
Mandat
Jean-Luc Gales
2020-2026
Code postal 65670
Code commune 65261
DĂ©mographie
Gentilé Laranais
Population
municipale
47 hab. (2020 en diminution de 11,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 14â€Č 07″ nord, 0° 28â€Č 57″ est
Altitude Min. 324 m
Max. 486 m
Superficie 3,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lannemezan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton des Coteaux
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Laran
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Laran
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Laran
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Laran

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers, la Sole et par deux autres cours d'eau.

    Laran est une commune rurale qui compte 47 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 200 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan. Ses habitants sont appelĂ©s les Laranais ou Laranaises.

    GĂ©ographie

    D’une superficie de 834 hectares 67 ares 55, la commune est encadrĂ©e par les ruisseaux de l’Ousse (au nord), du Gers (Ă  l’est) de Touçade (au sud).

    Localisation

    La commune de Laran se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  33 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  13 km de Trie-sur-BaĂŻse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lannemezan[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Gaussan (0,5 km), Caubous (1,2 km), Lassales (2,4 km), Cizos (3,0 km), Monlong (3,4 km), MonlĂ©on-Magnoac (3,5 km), Vieuzos (3,7 km), Sabarros (3,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Laran fait partie de la rĂ©gion gasconne de Magnoac, situĂ©e sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien NĂ©bouzan, qui possĂ©dait plusieurs enclaves au cƓur de la province de Comminges et a Ă©voluĂ© dans ses frontiĂšres jusqu’à plus ou moins disparaitre[4].

    Les communes limitrophes sont Caubous, Gaussan, Monléon-Magnoac et Recurt.

    Communes limitrophes de Laran[5]
    Caubous
    Recurt Laran Monléon-Magnoac
    Gaussan

    Hydrographie

    Le Ruisseau de La Sole, affluent de rive droite de la Petite BaĂŻse, arrose la commune du sud au nord et forme la limite ouest avec la commune de Recurt.
    Le Ruisseau de l'Ousse affluent de rive gauche du Gers, forme la limite nord avec la commune de Caubous.
    Le Ruisseau de la Toucade affluent de rive gauche du Gers, forme la limite sud avec la commune de Gaussan.
    Le Ruisseau de Bourrouville affluent du Ruisseau de la Ousse prend sa source sur la commune et coule en partie ouest du territoire.
    Un canal d'irrigation provenant du Canal de la Neste traverse le village en direction du Gers au nord.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 924 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gavarnie », sur la commune de Gaussan, mise en service en 1992[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 466,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă  42 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[17].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18] - [19] - [20].

    Urbanisme

    Typologie

    Laran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [21] - [I 2] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    • Rues du village.
    Le pigeonnier.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (73,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (42,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30,8 %), forĂȘts (26,7 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 30[I 5].
    Parmi ces logements, 73.7 % sont des résidences principales, 13.1 % des résidences secondaires 13.1 % des logements vacants.

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Laran au sud de Castelnau-Magnoac

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[24] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    Étymologie : peut-ĂȘtre nom de domaine antique nom de personnage Larus ou Hilarus et suffixe anum (domaine de Larus ou de Hilarus).

    Nom occitan : Laran.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale D 929 et les routes dĂ©partementales D 28 et D 137.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Laran est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Gers, la Sole. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2000 et 2009[28] - [25].

    Laran est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[29]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Laran.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 25 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 25 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Histoire

    La commune naquit au XIVe siĂšcle, des mains laborieuses des serfs qui y Ă©ditĂšrent un chĂąteau sur le versant oriental d’un petit coteau.

    Les seigneurs du lieu appartenaient Ă  la noble famille des de Cazaux-Laran dont les premiĂšres armoiries identifiĂ©es par Jean Larcher, Ă©taient : « Écu d’Azur sur deux ondes d’argent surmontĂ©es d’un cygne du mesme » Ceux-ci devaient ĂȘtre « bien en cour » puisque leur chĂąteau fut choisi en plusieurs occasions comme lieu de rĂ©unions des États du Magnoac, des États des Quatre-VallĂ©es et des assemblĂ©es du Magnoac et d’Armagnac. Notons que ce premier blason correspond exactement Ă  celui qu’attribue Ă  la seigneurie de Nestier l’hĂ©raldiste M. de Neuville dans son recueil sur le Commingeois et les Quatre-VallĂ©es. Plus tard s’y ajoutĂšrent, par dĂ©cret de l’intendant Legendre, « quatre pointes de giron d’or mouvantes ». Au XVe siĂšcle, la famille de Cazaux de Laran demeure en permanence dans ce chĂąteau qui dominait les quartiers dits de la Coume, de la MatĂ©te et du Bilatge.

    Son dernier reprĂ©sentant (connu des historiens) aurait Ă©tĂ© le seigneur François-Louis de Cazaux-Laran, mariĂ© Ă  Catherine-Charlotte-JosĂ©phine de Saint-Jean de Pointis qui ne lui donna pas d’hĂ©ritier mĂąle mais deux filles.

    La bande d’or aux fleurs de lys d’argent ajoutĂ© Ă  l’écu initial correspondrait Ă  l’union prĂ©citĂ©e des de Cazaux avec les de Pointis.

    Vers 1860, un curieux pigeonnier posĂ© sur neuf piliers en pierre de taille est l'ultime vestige du chĂąteau. La fĂȘte locale est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  l’occasion de la Saint-Michel.

    Cadastre napoléonien de Laran

    Le plan cadastral napoléonien de Laran est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[33].

    Politique et administration

    La mairie en 2015.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 Franck Menvielle
    mars 2014 en cours Jean-Luc Gales

    Historique administratif

    Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée de Magnoac, canton de Castelnau-Magnoac, chef-lieu à Magnoac (1790) puis à Castelnau-Magnoac (1801)[34].

    Intercommunalité

    Laran appartient à la communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac créée en et qui réunit 50 communes.

    La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.

    Services publics

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[37]. En 2020, la commune comptait 47 habitants[Note 7], en diminution de 11,32 % par rapport Ă  2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    152143123114165198200197200
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    170164159159166168136115124
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    100106101747370705759
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    444542454742415149
    2020 - - - - - - - -
    47--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Une croix.

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[40].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]16 %0 %10 %
    DĂ©partement[I 7]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  29 personnes, parmi lesquelles on compte 86,7 % d'actifs (76,7 % ayant un emploi et 10 % de chĂŽmeurs) et 13,3 % d'inactifs[Note 8] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lannemezan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 9 en 2013 et 8 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 25, soit un indicateur de concentration d'emploi de 62,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 10].

    Sur ces 25 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 76,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts municipal.
    • SĂ©lection de vues de l'Ă©glise Saint-Michel en 2015.
    • L'entrĂ©e.
      L'entrée.
    • Le clocher.
      Le clocher.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur au cygne nageant d'argent sur deux fasces ondĂ©es du mĂȘme, au chef d'or chargĂ© de deux fleurs de lys du champ.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Laran et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Laran et Trie-sur-Baïse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches de Laran », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 341-342.
    5. Carte IGN sous GĂ©oportail
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Gavarnie - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Laran et Gaussan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Gavarnie - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Laran et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Laran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Liste des ZNIEFF de la commune de Laran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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