Monléon-Magnoac
MonlĂ©on-Magnoac est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion gasconne de Magnoac, situĂ©e sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de lâancien NĂ©bouzan, qui possĂ©dait plusieurs enclaves au cĆur de la province de Comminges et a Ă©voluĂ© dans ses frontiĂšres jusquâĂ plus ou moins disparaitre.
Monléon-Magnoac | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste et la Porte fortifiée. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac | ||||
Maire Mandat |
GĂ©rard Barthe 2020-2026 |
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Code postal | 65670 | ||||
Code commune | 65315 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Monléonnais | ||||
Population municipale |
414 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 15âČ 07âł nord, 0° 31âČ 09âł est | ||||
Altitude | Min. 295 m Max. 507 m |
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Superficie | 19,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton des Coteaux | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Arrats, le Gers, le Cier, le Cier d'Arpajan, le ruisseau de Jouau et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Monléon-Magnoac est une commune rurale qui compte 414 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 609 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Monléonnais ou Monléonnaises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Monléon-Magnoac se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 36 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 14 km de Trie-sur-Baïse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Boulogne-sur-Gesse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Cizos (2,5 km), Villemur (2,5 km), Aries-Espénan (3,0 km), DevÚze (3,3 km), Pouy (3,3 km), Caubous (3,5 km), Laran (3,5 km), Gaussan (3,6 km).
Sur le plan historique et culturel, MonlĂ©on-Magnoac fait partie de la rĂ©gion gasconne de Magnoac, situĂ©e sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de lâancien NĂ©bouzan, qui possĂ©dait plusieurs enclaves au cĆur de la province de Comminges et a Ă©voluĂ© dans ses frontiĂšres jusquâĂ plus ou moins disparaitre[4].
Les communes limitrophes sont Aries-Espénan, Boudrac, Arné, Bazordan, Caubous, Cizos, DevÚze, Gaussan, Laran, Lassales, Monlong et Villemur.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Arrats, le Gers, le Cier, le Cier d'Arpajan, le ruisseau de Jouau, L'Ousse, le ruisseau de la HagÚde, le ruisseau du Badet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, aprÚs avoir traversé 66 communes[8].
Le Gers, d'une longueur totale de 175,4 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Layrac, aprÚs avoir traversé 47 communes[9].
Le Cier, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune d'Arné et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Aries-Espénan, aprÚs avoir traversé 6 communes[10].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[11]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gavarnie », sur la commune de Gaussan, mise en service en 1992[16] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 466,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă 45 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă 12,6 °C pour 1981-2010[21], puis Ă 12,9 °C pour 1991-2020[22].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[23] : les « bois et tourbiĂšre dÂŽArnĂ© et Garaison » (70 ha), couvrant 3 communes dont une dans la Haute-Garonne et deux dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[24].
Urbanisme
Typologie
Monléon-Magnoac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [I 2] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (63,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (54,2 %), forĂȘts (36,2 %), terres arables (9,5 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 254[I 5].
Parmi ces logements, 70,0 % sont des résidences principales, 16,6 % des résidences secondaires et 13,4 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale DâŻ929 et par les routes dĂ©partementales DâŻ9, DâŻ28 et DâŻ33.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de MonlĂ©on-Magnoac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Arrats, le Gers et le Cier. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[30]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2000, 2001, 2006 et 2009[31] - [28].
MonlĂ©on-Magnoac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. Lâemploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. Dâabord le code forestier et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent lâemploi du feu Ă moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur lâensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de lâair, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. LâĂ©cobuage est quant Ă lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales dâĂ©cobuage (CLE)[32]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 227 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 226 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Toponymie
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[36] qui rapporte les dénominations historiques du village :
DĂ©nominations historiques :
- de Monteleone, latin (1383-1384, procuration Auch) ;
- de Monte Leone, latin (1405, décime Auch ; XVe s., taxes Auch) ;
- Montléon (1746, BrugÚles) ;
- Monleon (fin XVIIIe siĂšcle, carte de Cassini).
Ătymologie : du latin montem et leonem, gascon mont et lion (le mont du lion).
Nom occitan : Montlion.
Histoire
Une jeune fille de la commune de Mont-Léon, nommée AnglÚze de Sagasan, avait affirmé avoir entendu la Vierge lui demander de construire une chapelle prÚs de la source. Cela se passait en 1515. La chapelle a bien été construite et le sanctuaire, appelé Notre-Dame-de-Garaison (« Guérison ») a été un lieu de dévotion, de pÚlerinage et de tourisme religieux aux siÚcles suivants. C'est aujourd'hui une école et un collÚge.
La communauté possédait deux moulins à eau. En 1653 elle était en procÚs avec son fermier Dominique Espenan qui voulait obtenir une indemnité pour la perte de clientÚle résultant d'un chemin impraticable menant à l'un des moulins, la communauté négligeant de le faire réparer. (Sentence d'arbitrage inédite)
Cadastre napoléonien de Monléon-Magnoac
Le plan cadastral napoléonien de Monléon-Magnoac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[37].
Politique et administration
Liste des maires
Historique administratif
Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée de Magnoac, canton de Castelnau-Magnoac, chef-lieu à Monléon-Magnoac (1790) puis Castelnau-Magnoac (1801). Le Goua, commune en 1790, lui est rattachée entre 1791 et 1801[38].
Intercommunalité
Monléon-Magnoac appartient à la communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac créée en et qui réunit 50 communes.
La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Services publics
La commune de Monléon-Magnoac dispose d'une agence postale.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[41]. En 2020, la commune comptait 414 habitants[Note 7], en diminution de 5,91 % par rapport Ă 2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
C'est la commune de Midi-Pyrénées avec le plus fort taux de population comptée à part en 2006 selon l'Insee, avec 33,5 % (233 personnes pour une population totale de 695 habitants). Ce taux est dû à la présence de l'internat de l'institution Notre-Dame-de-Garaison.
Enseignement
La commune dĂ©pend de l'acadĂ©mie de Toulouse. Elle dispose dâune Ă©cole en 2017[44].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 159 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 352 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 220 âŹ[I 6] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 7]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 5,1 % | 9,2 % | 7,7 % |
DĂ©partement[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entiĂšre[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 253 personnes, parmi lesquelles on compte 69 % d'actifs (61,3 % ayant un emploi et 7,7 % de chÎmeurs) et 31 % d'inactifs[Note 9] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 11]. Elle compte 162 emplois en 2018, contre 159 en 2013 et 141 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 162, soit un indicateur de concentration d'emploi de 100,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,1 %[I 12].
Sur ces 162 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Carte postale de la Porte fortifiée.
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste, reconnue comme gothique tardif du XVe siĂšcle, inscrite aux monuments historiques le [45].
- Sanctuaire de Notre-Dame-de-Garaison de Monléon-Magnoac, inscrite aux monuments historiques le [46].
- Chapelle des PĂ©nitents.
- Croix monumentale, souvenir de la mission de 1840.
- Manoir de Garaison, un ancien abri de pĂšlerins, inscrit aux monuments historiques le [47].
- Porte fortifiée. Ancien petit corps de logis qui était destiné à l'usage des gardiens de la ville, inscrit aux monuments historiques le [48]. La Porte fortifiée a été restauré en 2018 (c'est la premiÚre fois depuis 600 ans)[49].
- Maisons Ă colombages.
- Entrée du sanctuaire de Notre-Dame de Garaison.
- Oratoire avec la Vierge Marie Ă l'enfant sur la route du sanctuaire de Notre-Dame de Garaison.
- à l'entrée du sanctuaire de Notre-Dame de Garaison, un abri du pÚlerin construit en 1560 et restauré en 2004 avec l'aide de l'Union Européenne.
- La chapelle des PĂ©nitents en 2017.
- Croix monumentale, souvenir de la mission de 1840
- Maison Ă colombages
- La Porte fortifiée vue du nord
- Partie supĂ©rieur de la Porte fortifiĂ©e avec un blason oĂč est reprĂ©sentĂ© un lion
Personnalités liées à la commune
- Charles NoguÚs, général français, natif de Monléon-Magnoac.
- Albert Schweitzer fut consignĂ© durant la PremiĂšre Guerre mondiale dans le camp d'internement de Garaison avant d'ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă Saint-RĂ©my-de-Provence[50].
- Au XVIIIe siÚcle, le baryton François Lay (ou Laÿs), chanteur préféré de la reine Marie-Antoinette, un temps membre du club révolutionnaire des Jacobins, puis premier chantre de la chapelle impériale des Tuileries, sous Napoléon Ier, avait reçu une éducation vocale et musicale déjà trÚs élaborée, à la maßtrise du monastÚre de Garaison, sous la direction du maßtre de musique (Charles ?) Durand (appelé aussi Durant ou Dunand)[51].
- Raymond d'Espouy (1892-1955), pyrénéiste français, natif de Monléon-Magnoac.
- Pierre-Catherine Cizos-Natou (1746-1812), avocat en parlement, syndic des 4 Vallées (archives familiales).
HĂ©raldique
Il n'y a pas de blason officiel sur cette commune.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Monléon-Magnoac sur le site de l'Insee
- Monléon-Magnoac sur le site de l'Institut géographique national
- L'ouvrage de Bordedebat, numérisé à la BibliothÚque nationale
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Monléon-Magnoac » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Monléon-Magnoac » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Monléon-Magnoac
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Monléon-Magnoac » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Monléon-Magnoac » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Monléon-Magnoac » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Monléon-Magnoac et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Monléon-Magnoac et Trie-sur-Baïse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Monléon-Magnoac », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 341-342.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Monléon-Magnoac », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « l'Arrats »
- Sandre, « le Gers »
- Sandre, « le Cier »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Gavarnie - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Monléon-Magnoac et Gaussan », sur fr.distance.to (consulté le ).
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