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Lactulose


Le lactulose, Ă©galement appelĂ© galactofructose, est un disaccharide (diholoside, sucre formĂ© par deux oses) de galactose et de fructose liĂ©s entre eux par une liaison osidique du type O ÎČ(1→4). Le lactulose peut ĂȘtre trouvĂ© dans le lait de vache pasteurisĂ©, stĂ©rilisĂ© ou UHT (de 3,5 mg/L Ă  744 mg/L). Le lactulose convient ainsi Ă  l’alimentation humaine et animale.

Lactulose
Image illustrative de l’article Lactulose
Structure du lactulose
Identification
Nom UICPA 4-O-ÎČ-D-Galactopyranosyl- D-fructofuranose
Synonymes

isolactose
D-lactulose
galactofructose

No CAS 4618-18-2
No ECHA 100.022.752
No CE 225-027-7
Code ATC A06AD11
PubChem 11333
Apparence Solide blanc au goût sucré
Propriétés chimiques
Formule C12H22O11 [IsomĂšres]
Masse molaire[1] 342,296 5 ± 0,014 4 g/mol
C 42,11 %, H 6,48 %, O 51,42 %,
Propriétés physiques
T° fusion 163 à 165 °C
Solubilité Soluble dans l'eau.

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Historique

Le lactulose a Ă©tĂ© dĂ©crit pour la premiĂšre fois en 1929 comme lactoketose[2]. En 1957, le docteur Petuely[3] reconnaĂźt l’activitĂ© bifidogĂ©ne du lactulose (augmentation des bifidobactĂ©ries chez les nourrissons) et l’appelle ainsi le “bifidogenic factor”. En 1959, Mayerhofer et Petuely[4] proposent son application dans la constipation, notamment chez les enfants. La production de lactulose sirop commence alors en 1960.

Structure et propriétés physiques

Le lactulose est un diholoside comprenant un galactose et un fructose liĂ©s par une liaison osidique du type O ÎČ(1→4).

Sa formule chimique est C12H22O11 et sa masse molaire 342,30 g·mol-1.

En solution à 25 °C, le lactulose est sous plusieurs formes tautomÚres[5] :

  • 61,5 % ÎČ-D-pyranose ;
  • 7,5 % α-D-pyranose ;
  • 29 % ÎČ-D-furanose ;
  • 1,6 % forme linĂ©aire.

Le pouvoir sucrant du lactulose en solution dans l'eau est de 60%-70% quand le pouvoir sucrant du saccharose est de 100 %[6].

Production

Cette molĂ©cule est synthĂ©tisĂ©e par un rĂ©arrangement chimique Ă  partir du lactose. Le lactulose peut Ă©galement ĂȘtre produit Ă  partir du lactose et du fructose par la ÎČ-galactosidase, une enzyme produite par la bactĂ©rie Sulfolobus solfataricus[7].

MĂ©tabolisme

Le lactulose (galactofructose) ne peut pas ĂȘtre coupĂ© par les enzymes de l’intestin grĂȘle, et arrive donc intact dans le gros intestin. A ce niveau, le lactulose est dĂ©gradĂ© par des bactĂ©ries spĂ©cifiques. La stabilitĂ© de la liaison osidique entre les deux sucres (galactose et fructose) composant le lactulose est la raison pour laquelle le lactulose n'est pas absorbable par l'intestin grĂȘle.

Dans l'intestin grĂȘle, le lactulose attire de l’eau (phĂ©nomĂšne d’osmose). Á son arrivĂ©e dans le cĂŽlon, les bactĂ©ries le dĂ©gradent et produisent des acides gras organiques volatils (acide acĂ©tique, propionique, butyrique...), de l’hydrogĂšne (H2) et du mĂ©thane (CH4). Ces acides gras volatils :

  • acidifient le contenu intestinal ;
  • ont un effet direct diarrhĂ©ogĂšne (stimulant le transit par augmentation du pĂ©ristaltisme) ;
  • possĂšdent un pouvoir osmotique propre.

Cependant, cet effet est maximum pendant 8 Ă  15 jours : par la suite, les bactĂ©ries s’adaptent et la production d’acides gras volatils diminue, ce qui fait baisser d’autant le pouvoir laxatif de ces produits.

Indications

Les indications du lactulose sont multiples :

  • Alimentaire, pour l’amĂ©lioration du transit et du confort digestif mais Ă©galement pour ses effets prĂ©biotiques sur le microbiote intestinal;
  • MĂ©dicale;
  • Comme outils de diagnostic.

Les effets secondaires pouvant survenir aprÚs une prise de lactulose sont les crampes abdominales, des ballonnements et des flatulences. Cependant, ces manifestations sont individu et dose dépendantes.

Utilisation alimentaire

Issu du lait et ayant un goĂ»t sucrĂ©, le lactulose (galactofructose) est d’abord un ingrĂ©dient alimentaire. Étant sur le marchĂ© alimentaire et consommĂ© avant 1997, le lactulose n’est pas sujet Ă  la rĂ©glementation “Novel Food” de l’EFSA pour l’Europe.

Comportements dans les matrices alimentaires

D'un point de vue technologique, le galactofructose est un ingrĂ©dient qui peut ĂȘtre incorporĂ© dans diverses matrices alimentaires : les produits laitiers[8] - [9] - [10], le pain[11], les biscuits[12], les produits carnĂ©s[13], etc.

Le galactofructose est un disaccharide ayant un pouvoir sucrant estimĂ© Ă  0.6/0.7 comparĂ© au sucrose, qui est stable et facile Ă  intĂ©grer dans de nombreux procĂ©dĂ©s (stabilitĂ© aux traitements thermiques[13] et aux pH, solubilitĂ©[14], viscositĂ©). Il a donc Ă©galement un impact sur l’aromatisation du produit ainsi que sur la conservation. En outre, diverses publications scientifiques tĂ©moignent de propriĂ©tĂ©s technologiques du galactofructose dans des matrices spĂ©cifiques telles que l'accĂ©lĂ©ration de la fermentation (durĂ©e moindre)[14], la complĂ©mentaritĂ© avec des souches spĂ©cifiques d’intĂ©rĂȘts[11] dans les produits laitiers fermentĂ©s ou encore le retardement du taux de rassissement dans le pain[15] (et en consĂ©quence la prolongation de la durĂ©e de vie du produit).

Effet prébiotique

Depuis 2017, les prĂ©biotiques sont dĂ©finis par l’ISAP (International Scientific Association for Probiotics and Prebiotics) comme “un substrat qui est sĂ©lectivement utilisĂ© par des micro-organismes de l'hĂŽte et confĂ©rant un effet santĂ© bĂ©nĂ©fique”[16].

L’activitĂ© bifidogĂ©nique du lactulose est reconnue depuis 1957[3]. Il permet de stimuler sĂ©lectivement la croissance des bifidobactĂ©ries et lactobacilles et ainsi moduler la composition et la diversitĂ© du microbiote intestinal. Par ces actions sur ces bactĂ©ries d'intĂ©rĂȘt, le lactulose peut induire :

– une stimulation de la rĂ©ponse immunitaire[17] - [18],

– la production de molĂ©cules inhibant certaines bactĂ©ries pathogĂšnes[19] - [20] - [21],

– l'Ă©quilibre du microbiote intestinal aprĂšs la prise d’antibiotiques[22] - [23].

De plus, la CorĂ©e du Sud a reconnu l’effet prĂ©biotique du lactulose (galactofructose) par le MFDS (Ministry of Food and Drug Safety).

Amélioration du transit

Chez des personnes prĂ©sentant un transit ralenti, utiliser le lactulose comme ingrĂ©dient dans l’alimentation permet de rĂ©guler leur transit. La dĂ©gradation du lactulose par des bactĂ©ries spĂ©cifiques dans le gros intestin conduit Ă  la production d’acides organiques tels que le lactate, l’acĂ©tate, le butyrate et le propionate. Le contenu intestinal est Ă©galement acidifiĂ© et la pression osmotique ainsi que le volume dans le cĂŽlon sont augmentĂ©s. Ces changements conduisent Ă  une augmentation du pĂ©ristaltisme et une diminution du temps de transit. Le lactulose a obtenu une allĂ©gation de santĂ© de l’EFSA pour ses effets de diminution du temps de transit intestinal[24] pour une prise de 10 g par jour.

Populations spéciales

Depuis sa premiĂšre utilisation il y a 40 ans, aucun risque ni aucun cas d’abus de lactulose n’a Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©. Le lactulose n’ayant aucun risque toxicologique connu, il s’agit d’une des molĂ©cules les plus sĂ»res d’utilisation[25]. Pour cela, le lactulose peut ĂȘtre utilisĂ© sans risque chez les nourrissons[26], les enfants[27], les femmes enceintes[28] et allaitantes[29] ainsi que chez les personnes ĂągĂ©es[30].

Utilisation médicale

Constipation

Le lactulose est utilisĂ© dans le traitement de la constipation chronique chez des patients de tout Ăąge comme traitement de longue durĂ©e[25]. Le dosage de 15 ml Ă  45 ml par jour chez l’adulte est adaptĂ© selon la sĂ©vĂ©ritĂ© de la constipation et l’effet voulu.

Encéphalopathie hépatique

L’encĂ©phalopathie hĂ©patique est un dĂ©sordre fonctionnel du cerveau, qui peut apparaĂźtre Ă  la suite d'une insuffisance hĂ©patique. L’ammoniac (NH3) joue un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans cette maladie. Il est produit au niveau intestinal par les cellules mucosales de l’intestin grĂȘle ou par le microbiote dans le cĂŽlon. Avec une fonction hĂ©patique normale, l’ammoniac est mĂ©tabolisĂ© par son passage dans le foie. De trop fortes concentrations en ammoniac dans le sang sont toxiques pour le cerveau.

Le lactulose est utilisĂ© dans le traitement de l’hyperammoniĂ©mie pour abaisser la valeur du pH intestinal. Le lactulose n'Ă©tant pas lui-mĂȘme un acide ou une base, il ne modifie pas directement le pH. Ce sont les acides gras volatils (acide acĂ©tique, propionique, butyrique...) produits lors de sa dĂ©gradation par les bactĂ©ries prĂ©sentes dans le cĂŽlon qui acidifient son contenu (voir la section sur le mĂ©tabolisme du lactulose). La diminution du pH du contenu intestinal par les produits de dĂ©gradation du lactulose conduit Ă  la protonation de l'ammoniac (NH3) qui se transforme en ion ammonium (NH4+). L'ammonium Ă©tant un composĂ© ionique plus soluble dans l'eau que l'ammoniac (composĂ© neutre et non ionisĂ©), il a davantage tendance Ă  rester en solution aqueuse et est donc moins facilement absorbĂ© par l'organisme et de ce fait moins toxique. En diminuant le pH du liquide contenu dans la lumiĂšre intestinale, le lactulose favorise l'extraction directe de l’ammoniac produit au niveau des muqueuses vers le contenu intestinal oĂč il reste en solution sous forme d'ions ammonium. Autrement dit, la diffĂ©rence de pH entre le fluide intestinal et le sang (dont le pH plus Ă©levĂ©, tamponnĂ© par les ions HCO3–, est normalement compris entre 7,38 et 7,42) favorise le passage de l'ammoniac et de l'ion ammonium vers le fluide intestinal et diminue ainsi leur transfert vers le sang. En outre, la diminution du pH a Ă©galement un effet bactĂ©riostatique sur les bactĂ©ries productrices d’ammoniac.

L’utilisation du lactulose dans le cas de l’encĂ©phalopathie hĂ©patique nĂ©cessite des dosages Ă©levĂ©s jusqu’à 180 ml par jour dans les cas les plus sĂ©vĂšres (coma).

Test respiratoire Ă  l'hydrogĂšne

Le test Ă  l’hydrogĂšne mesure le temps de transit de l’intestin grĂȘle. L’hydrogĂšne est formĂ© par dĂ©gradation bactĂ©rienne du lactulose dans le cĂŽlon, les cellules humaines ne formant pas d’hydrogĂšne. L’hydrogĂšne alors formĂ© dans le cĂŽlon est absorbĂ© dans le sang puis relĂąchĂ© au niveau des poumons par la respiration. Ce test peut ĂȘtre utilisĂ© pour plusieurs diagnostics tels que la malabsorption ou intolĂ©rance au lactose et la sur-croissance bactĂ©rienne dans l’intestin grĂȘle. Dans la malabsorption, le test Ă  l’hydrogĂšne avec lactulose est couplĂ© Ă  un test Ă  l’hydrogĂšne avec le lactose. Chez les patients intolĂ©rants au lactose, le pic d’hydrogĂšne apparaĂźt Ă  peu prĂšs en mĂȘme temps que lors du test au lactulose, puisque le lactose n’est pas assimilĂ© par le corps.

Dans la sur-croissance bactĂ©rienne dans l’intestin grĂȘle, une grosse quantitĂ© de lactulose est administrĂ©e puis l’hydrogĂšne exhalĂ© est mesurĂ©. Le test est positif si on observe une augmentation de l’hydrogĂšne exhalĂ© avant le temps attendu par une dĂ©gradation normale dans le cĂŽlon. Ceci indiquerait une quantitĂ© et une population anormale de bactĂ©ries dans l’intestin grĂȘle.

Test de perméabilité

Des sucres avec diffĂ©rents taux d’absorption intestinale sont utilisĂ©s pour diagnostiquer une permĂ©abilitĂ© intestinale (maladie cƓliaque entre autres). Quand la muqueuse intestinale est abĂźmĂ©e, la permĂ©abilitĂ© pour de petites molĂ©cules diminue due Ă  la diminution de la surface et la permĂ©abilitĂ© pour de grosses molĂ©cules augmente due Ă  un Ă©pithĂ©lium plus permĂ©able.

L’utilisation du lactulose et du mannitol, ayant des poids molĂ©culaires diffĂ©rents, permet de mettre en avant diffĂ©rents taux d’absorption dans le cas d’une permĂ©abilitĂ©. AprĂšs administration orale des sucres, les urines sont collectĂ©es et les concentrations absorbĂ©es sont calculĂ©es.

Spécialités

Le lactulose pharmaceutique est disponible sous diverses dénominations commerciales : Duphalac, Melaxib, Melaxose, Transulose[31].

Dosage

La norme ISO 11868:2007 établit la méthode de référence pour la détermination de la concentration en lactulose par chromatographie en phase liquide à haute performance (CLHP, HPLC en anglais).

Divers

Le lactulose fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en )[32].

Références

  1. Masse molaire calculĂ©e d’aprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) Mongomery E., Hudson A. & Tojo S., « Lactulose therapy for chronic renal failure », Jap Nephrol,‎ 1984;8, p. 101-8
  3. (en) Petuely F., « The Bifidogenic factor Lactulose », Bifidobacteria Microflora,‎ 1986;5, p. 1986;5:3-11.
  4. (de) Mayerhofer F. & Petuely F., « Untersuchungen zur Regulation der DarmtrĂ€gheit des Erwachsenen mit Hilfe der Lactulose (Bifidus-Faktor) », Wien Klin Wochenchr,‎ 1959;71, p. 865-869
  5. (en) Peter M. Collins, Dictionary of carbohydrates, CRC Press, (réimpr. 2005), 1282 p. (ISBN 978-0-8493-3829-8 et 0-8493-3829-8), p. 678
  6. (en) Tsuneyuki Oku & Sadako Nakamura, « Digestion, absorption, fermentation, and metabolism of functional sugar substitutes and their available energy », Pure Appl Chem, vol. 74, no 7,‎ , p. 1253–61. (lire en ligne) [PDF]
  7. (en) Y Kim, C Park & D Oh, « Lactulose production from lactose and fructose by a thermostable ÎČ-galactosidase from Sulfolobus solfataricus », Enzyme and Microbial Technology, vol. 39, no 4,‎ , p. 903–908 (ISSN 0141-0229, rĂ©sumĂ©)
  8. (en) De Souza Oliveira R.P., Florence A.C.R, Perego P., Nogueira De Oliveira M., Converti A., « Use of lactulose as prebiotic and its influence on the growth, acidification profile and viable counts of different probiotics in fermented skim milk », International Journal of Food Microbiology,‎ 2011 jan 31;145(1), p. 22-7
  9. (en) Hashemi, M., Gheisari H.R. and Shekarforoush S., « Preparation and evaluation of low-calorie functional ice cream containing inulin, lactulose and Bifidobacterium lactis », Int J Dairy Technol.,‎ vol 68, no 2 may 2015, p. 183–189
  10. (en) Özer D., Akin S. and Özer B., « Effect of Inulin and Lactulose on Survival of Lactobacillus Acidophilus LA-5 and Bifidobacterium Bifidum BB-02 in Acidophilus-Bifidus Yoghurt », Food Sci Tech Int;,‎ 2005; 11(1), p. 019–6
  11. Tat Toai Nguyen, MĂ©moire en vue de l’obtention d’une maĂźtrise en gĂ©nie alimentaire. Contribution Ă  l’utilisation du lactulose comme additif fonctionnel dans la fabrication de pain riche en son de blĂ©, QuĂ©bec, Canada,
  12. (en) Hiroshi Miura, Lactulose : séries : Beneficial use of news materials for food, Japan confectionery research center,
  13. (en) Oliveira C.A., Massingue A.A., Moura A.P.R., Fontes P.R., Ramos A.L. and Ramos E.M., « Restructured low-fat cooked ham containing liquid whey fortified with lactulose », J Sci Food Agric.,‎ 2018 jan;98(2), p. 807-816
  14. Battermann W. “Lactulose powder – main technological properties and its relevance in functional food.” Internal Report Solvay Deutschland GmbH (Report no. AWTLAC 12.041.97), 1997.
  15. Ajo R.Y., Amr A.S., Haddadin M.S. Effect of lactulose on the quality of hamam bread and its stability during baking. 2009 Conference paper “Proceedings of the 5th International Congress Flour-Bread '09. 7th Croatian Congress of Cereal Technologists”, University of Osijek, Croatia.
  16. (en) Gibson G.R., Hutkins R., Sanders M.E., Prescott S.L., Reimer R.A., Salminen S.J., Scott K., Stanton C., Swanson K.S., Cani P.D., Verbeke K., Reid G., « Expert consensus document: The International Scientific Association for Probiotics and Prebiotics (ISAPP) consensus statement on the definition and scope of prebiotics », Nat Rev Gastroenterol Hepatol.,‎ 2017 aug;14(8), p. 491-502
  17. (en) Ruiz L, Delgado S, Ruas-Madiedo P, SĂĄnchez B and Margolles A., « Bifidobacteria and Their Molecular Communication with the Immune System. », Front Microbiol.,‎ 2017; 8, p. 2345 (lire en ligne)
  18. (en) Azad AK, Sarker M, Li T and Yin J., « Probiotic Species in the Modulation of Gut Microbiota: An Overview », Biomed Res Int.,‎ 2018 may 8 (lire en ligne)
  19. (en) Levine MM, Hornick RB., « Lactulose therapy in Shigella carrier state and acute dysentery », Antimicrob Agents Chemother.,‎ 1975 nov;8(5), p. 581-4 (lire en ligne)
  20. (en) Bovee-Oudenhoven I, Van der Meer R., « Protective effects of dietary lactulose and calcium phosphate against Salmonella infection », Scand J Gastroenterol Suppl.,‎ 1997;222, p. 112-4
  21. (en) Ito Y, Moriwaki H, Muto Y, Kato N, Watanabe K, Ueno K., « Effect of lactulose on short-chain fatty acids and lactate production and on the growth of faecal flora, with special reference to Clostridium difficile », J Med Microbiol.,‎ 1997 jan;46(1), p. 80-4 (lire en ligne)
  22. (en) Dethlefsen L, Huse S, Sogin ML, Relman DA., « The pervasive effects of an antibiotic on the human gut microbiota, as revealed by deep 16S rRNA sequencing », PLoS Biol.,‎ 2008 nov 18;6(11) (lire en ligne)
  23. (en) O'Sullivan O, Coakley M, Lakshminarayanan B, Conde S, Claesson MJ, Cusack S, Fitzgerald AP, O'Toole PW, Stanton C, Ross RP; ELDERMET Consortium, « Alterations in intestinal microbiota of elderly Irish subjects post-antibiotic therapy », J Antimicrob Chemother.,‎ 2013 jan;68(1), p. 214-21
  24. (en) EFSA Panel on Dietetic Products, Nutrition and Allergies (NDA), « Scientific Opinion on the substantiation of health claims related to lactulose and decreasing potentially pathogenic gastro‐intestinal microorganisms (ID 806) and reduction in intestinal transit time (ID 807) pursuant to Article 13(1) of Regulation (EC) No 1924/2006. », EFSA Journal.,‎ 2010 volume 8, issue 10
  25. (en) Hallmann F., « Toxicity of commonly used laxatives », Med Sci Monit.,‎ 2000 may-jun;6(3), p. 618-28
  26. (en) Ziegler E, Vanderhoof JA, Petschow B, Mitmesser SH, Stolz SI, Harris CL, Berseth CL., « Term infants fed formula supplemented with selected blends of prebiotics grow normally and have soft stools similar to those reported for breast-fed infants », J Pediatr Gastroenterol Nutr.,‎ 2007 mar;44(3), p. 359-64
  27. (en) Kokke FT, Scholtens PA, Alles MS, Decates TS, Fiselier TJ, Tolboom JJ, Kimpen JL, Benninga MA., « A dietary fiber mixture versus lactulose in the treatment of childhood constipation: a double-blind randomized controlled trial », J Pediatr Gastroenterol Nutr.,‎ 2008 nov;47(5), p. 592-7
  28. (en) Shafe AC, Lee S, Dalrymple JS, Whorwell PJ., « The LUCK study: Laxative Usage in patients with GP-diagnosed Constipation in the UK, within the general population and in pregnancy. An epidemiological study using the General Practice Research Database (GPRD). », Therap Adv Gastroenterol.,‎ 2011 nov;4(6), p. 343-63
  29. (en) Yu Zhou, Xinghua Yang, Ling Fan, Yuanfang Zhu, Yurong Jiang, Zhen Li, Guoping Xiong, Jingxin Shen, Zhihong Su, Ping Wu, Danrui Wang, and Xietong Wang, « Observations on the curative effect of lactulose for postpartum constipation based on a large sample study. », Int J Clin Exp Med.,‎ 2015; 8(10), p. 19167–19171
  30. (en) Lederle FA, Busch DL, Mattox KM, West MJ, Aske DM., « Cost-effective treatment of constipation in the elderly: a randomized double-blind comparison of sorbitol and lactulose. », Am J Med.,‎ 1990;89, p. 597–601
  31. « VIDAL - Recherche : lactulose », sur www.vidal.fr (consulté le )
  32. WHO Model List of Essential Medicines, 18th list, avril 2013

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Deglin, J. H., & Vallerand A. H. (2003). Lactulose. In Davis's drug guide for nurses (9th ed.) (pp. 589-590). Philadelphia:F. A. Davis.

Liens externes

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