Labastide-Rouairoux
Labastide-Rouairoux est une commune française située dans le sud-est du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central.
Labastide-Rouairoux | |
Hôtel de ville. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes Thoré Montagne Noire |
Maire Mandat |
Michèle Vincent 2020-2026 |
Code postal | 81270 |
Code commune | 81115 |
Démographie | |
Gentilé | Bastidiens |
Population municipale |
1 413 hab. (2020 ) |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 28′ 34″ nord, 2° 38′ 23″ est |
Altitude | Min. 364 m Max. 940 m |
Superficie | 23,67 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Mazamet-2 Vallée du Thoré |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Thoré, le Ruisseau de Candesoubre, le ruisseau de Beson, le ruisseau de Merlaussou, le ruisseau de vertignol et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Labastide-Rouairoux est une commune rurale qui compte 1 413 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 3 327 habitants en 1954. Ses habitants sont appelés les Bastidiens ou Bastidiennes.
Géographie
Localisation
La commune est située dans l'est du département du Tarn à l'est de Castres. Elle est limitrophe de l'Hérault, au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Courniou, Ferrals-les-Montagnes, Verreries-de-Moussans, Anglès et Lacabarède.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 753 la relie à Castres et à Béziers (prolongée jusqu'à Valras-Plage en période estivale) ; la ligne 762 la relie à Castres et à Saint-Pons-de-Thomières.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Thoré, le ruisseau de Candesoubre, le ruisseau de Beson, le ruisseau de Merlaussou, le ruisseau de vertignol, le ruisseau de Camblades, le ruisseau de Frescaty, le ruisseau de la Goutines, le ruisseau de Larroque, le ruisseau de Répudi, le ruisseau de Robert, le ruisseau de Tremès, le ruisseau de Veyriès et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 42 km de longueur totale[3] - [Carte 1].
Le Thoré, d'une longueur totale de 61,6 km, prend sa source dans la commune de Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Navès, après avoir traversé 20 communes[4].
Le ruisseau de Candesoubre, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune de Cassagnoles et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est puis vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Thoré à Saint-Amans-Valtoret, après avoir traversé 7 communes[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Courniou », sur la commune de Courniou, mise en service en 1971[11] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[12] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 444,7 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 37 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 14,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[17].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18] - [19].
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[20]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[21] -
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[22] : les « sagnes de la Gante » (36 ha), couvrant 2 communes du département[23], et les « sagnes du Frescaty » (19 ha)[24] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [22] :
- la « montagne Noire (versant Nord) » (31 971 ha), couvrant 37 communes dont 14 dans l'Aude, deux dans la Haute-Garonne, trois dans l'Hérault et 18 dans le Tarn[25] ;
- les « sagnes du plateau d'Anglès et bassin versant de l'Arn » (9 725 ha), couvrant 10 communes dont deux dans l'Hérault et huit dans le Tarn[26].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Labastide-Rouairoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [27] - [I 1] - [28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,8 %), prairies (9,4 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Labastide-Rouairoux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thoré et le ruisseau de Candesoubre. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1996, 1999, 2011, 2017 et 2018[33] - [30].
Labastide-Rouairoux est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7] - [34].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 955 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 913 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Labastide-Rouairoux est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].
Histoire
Labastide-Rouairoux a été créée vers 1166 comme bastide, vraisemblablement par Raymond V, comte de Toulouse.
Labastide-Rouairoux appartenait au diocèse de Saint-Pons-de-Thomières et a été intégré à l’Hérault au moment de la création des départements en 1790[40].
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en octobre 1793[41].
En l’an V (loi du 28 pluviôse), la commune a été cédée au Tarn, ainsi que le canton d'Anglès, en échange du canton de Saint-Gervais-sur-Mare, qui appartenait historiquement au diocèse de Castres[40].
Au XIXe siècle, le village s'est développé grâce à l'industrie textile.
Héraldique
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Son blasonnement est : De gueules au château d'argent, ouvert et ajouré de sable, chargé d'un écusson parti émanché d'azur et d'or, au chef cousu d'azur chargé des lettres SSB (Saint Saturnin de Bison) capitales d'or. |
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Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Au dernier recensement, la commune comptait 1413 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46]. En 2020, la commune comptait 1 413 habitants[Note 8], en augmentation de 0,21 % par rapport à 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 675 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 319 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 220 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 13,7 % | 13,7 % | 14,4 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 653 personnes, parmi lesquelles on compte 65,4 % d'actifs (51 % ayant un emploi et 14,4 % de chômeurs) et 34,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 365 emplois en 2018, contre 396 en 2013 et 406 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 341, soit un indicateur de concentration d'emploi de 107,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 35,1 %[I 10].
Sur ces 341 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 168 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 11,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
122 établissements[Note 11] sont implantés à Labastide-Rouairoux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 122 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 13 | 10,7 % | (13 %) |
Construction | 16 | 13,1 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 37 | 30,3 % | (26,7 %) |
Information et communication | 3 | 2,5 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 0,8 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 4 | 3,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 15 | 12,3 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 26 | 21,3 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 7 | 5,7 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,3 % du nombre total d'établissements de la commune (37 sur les 122 entreprises implantées à Labastide-Rouairoux), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
- Agence Commerciale Second Oeuvre - Acso, commerce de gros (commerce interentreprises) d'appareils électroménagers (4 151 k€)
- Holding Horizon, autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. (405 k€)
- Clement Enjalbert, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (310 k€)
- Amalric Charles, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (272 k€)
Agriculture
La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole située dans le sud du département du Tarn[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage de volailles[Carte 5]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 0 ha[51] - [Carte 6] - [Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Saturnin-de-Bison de Labastide-Rouairoux.
- Temple protestant de Labastide-Rouairoux.
- Musée départemental du textile, installé dans une ancienne manufacture du XIXe siècle.
- Dolmen du Plo de Laganthe
- Les bornes royales[52]
Personnalités liées à la commune
- Alexandre-Victor Rouanet (1747-1821), vicaire épiscopal, sacré évêque constitutionnel en 1799, démissionnaire après le concordat de 1801.
- Frédéric Bourguet (1889-1978), industriel, maire de Labastide-Rouairoux, conseiller général du Tarn, résistant et sénateur du Tarn.
- Christophe Bassons, coureur cycliste.
- Frédérick Tristan, écrivain, de son vrai nom Jean-Paul Baron, prix Goncourt 1983, a vécu de 1945 à 1959 au 136 boulevard Carnot, où son père était agent en matériel textile.
- Joseph Garat (1911-1990), né à Labastide-Rouairoux, député des Basses-Pyrénées (1956-1958).
Galerie
- Clocher de l'église Saint-Saturnin.
- Stèle au Corps-Franc "BENJAMIN".
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Labastide-Rouairoux » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Labastide-Rouairoux » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Labastide-Rouairoux » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Labastide-Rouairoux » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Labastide-Rouairoux » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Labastide-Rouairoux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Thoré »
- Sandre, « le ruisseau de Candesoubre »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
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- [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Labastide-Rouairoux », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « sagnes de la Gante » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « sagnes du Frescaty » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « ZNIEFF les « sagnes du plateau d'Anglès et bassin versant de l'Arn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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