Courniou
Courniou [kuÊ.ÉČu] (en occitan Cornhon [kur.'ÉČu]) est une commune française situĂ©e dans le sud-ouest du dĂ©partement de l'HĂ©rault, en rĂ©gion Occitanie.
Courniou | |
Vue générale. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Minervois au Caroux |
Maire Mandat |
Catherine Sonzogni 2020-2026 |
Code postal | 34220 |
Code commune | 34086 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Courniounais |
Population municipale |
619 hab. (2020 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 28âČ 28âł nord, 2° 42âČ 45âł est |
Altitude | 362 m Min. 329 m Max. 951 m |
Superficie | 30,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-Pons-de-ThomiĂšres |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la Salesse, le ruisseau de Marthomis, le ruisseau de vertignol et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « grotte de la RiviĂšre Morte ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Courniou est une commune rurale qui compte 619 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 682 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Courniounais ou Courniounaises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est limitrophe du département du Tarn.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont AnglÚs, Labastide-Rouairoux, Saint-Pons-de-ThomiÚres, Le Soulié et Verreries-de-Moussans.
GĂ©ologie et relief
Le pays est montagneux. Le village est situé à 362 m d'altitude; le point le plus haut est le Sud (951 m).
Hydrographie
Le col de la Fenille (459 m), situé sur la D.612 à l'ouest de la commune avant la limite départementale avec le Tarn, est sur la ligne de partage des eaux entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique.
Il figure parmi les points du versant atlantique les plus proches de la Méditerranée en France[Carte 1]. La commune est sur les deux versants, ainsi donc que le département de l'Hérault.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1971 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[7]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,8 | 3,7 | 5,6 | 8,9 | 12,1 | 14,5 | 14,4 | 11,5 | 9,1 | 4,9 | 2,3 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,3 | 7,8 | 9,9 | 13,7 | 17,4 | 20,2 | 20 | 16,6 | 12,9 | 8,1 | 5,5 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 8,8 | 11,9 | 14,3 | 18,5 | 22,6 | 25,8 | 25,6 | 21,7 | 16,8 | 11,4 | 8,6 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
â15,5 16.01.1985 |
â11,7 08.02.12 |
â12,5 07.03.1971 |
â2,5 21.04.1997 |
â1,2 08.05.1974 |
3,5 06.06.1989 |
5,5 01.07.1972 |
5 28.08.1974 |
â0,3 19.09.1977 |
â2 23.10.1991 |
â8,2 28.11.1977 |
â10,5 03.12.1973 |
â15,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,9 13.01.07 |
23 15.02.1998 |
26,5 11.03.1981 |
28,2 09.04.11 |
31,8 30.05.01 |
36 21.06.03 |
35,9 06.07.1982 |
39,3 12.08.03 |
33 18.09.1987 |
29,1 02.10.11 |
24,5 23.11.1992 |
22 18.12.1987 |
39,3 2003 |
Précipitations (mm) | 161 | 148,5 | 117,9 | 151,6 | 102,6 | 58 | 35,4 | 60,5 | 92,6 | 162,8 | 174,5 | 179,3 | 1 444,7 |
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[8] - [9].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[10]. ImplantĂ© de part et dâautre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[11] - [12].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats :, un site d'hivernage majeur pour l'une des espĂšces de Chauve-souris d'intĂ©rĂȘt communautaire, le Grand Murin[14], d'une superficie de 89,5 ha, un site d'hivernage majeur pour l'une des espĂšces de Chauve-souris d'intĂ©rĂȘt communautaire, le Grand Murin[15].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[16] : la « grotte de la riviĂšre Morte » (248 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[17] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [16] :
- le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[18] ;
- la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[19].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Courniou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [20] - [I 1] - [21]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (82,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (84,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,1 %), prairies (1,8 %), zones urbanisĂ©es (1,2 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Courniou est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Salesse. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 1999, 2011, 2017 et 2018[25] - [23].
Courniou est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 40,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 521 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 471 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 90 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2017[23].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].
Risque particulier
LâĂ©tude Scanning de GĂ©odĂ©ris rĂ©alisĂ©e en 2008 a Ă©tabli pour le dĂ©partement de lâHĂ©rault une identification rapide des zones de risques miniers liĂ©s Ă lâinstabilitĂ© des terrains[30]. Elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 2015 par une Ă©tude approfondie sur les anciennes exploitations miniĂšres du bassin houiller de Graissessac et du district polymĂ©tallique de Villecelle. La commune est ainsi concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă lâĂ©volution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă lâabandon et sans entretien aprĂšs lâexploitation des mines[31].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Courniou est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[32].
Toponymie
Le nom Courniou dérive de celui d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Cornius augmenté du suffixe -onem[33].
Histoire
La premiĂšre mention de Courniou figure dans la charte de crĂ©ation de lâabbaye de Saint-Pons par Raymond Pons, comte de Toulouse (Xe siĂšcle). L'Ă©glise de Notre-Dame de Courniou a Ă©tĂ© construite en 1692. Jusqu'en 1705, les habitants de Courniou dĂ©pendaient de la paroisse Saint-Fabien de Prouilhe. Les trois paroisses de Notre-Dame de Courniou, Saint-Fabien de Prouilhe et Saint-Mathias de Marthomis (ces deux derniĂšres Ă©rigĂ©es en paroisse en 1844) Ă©taient annexes de celle de Saint-Pons.
Le , la commune de Courniou est créée, formée des hameaux de Courniou, Prouilhe et Marthomis, distraits de la commune de Saint-Pons-de-ThomiÚres (B.L. 1884, XVIII-183)
GĂ©ologie
Les terrains composant la géologie de Courniou sont variés.
Au nord de la commune, on trouve des gneiss et granites caractéristiques de la zone axiale de la Montagne Noire. A l'ouest, du col de la Fenille jusqu'à l'entrée du village, affleurent des schistes ardoisiers probablement pré-cambriens à cambriens.
Le reste de la commune est formé d'une série géologique allant de l'Ordovicien au carbonifÚre, souvent appelée "unité du saintponais" :
L'Ordovicien apparaĂźt au sud de la commune sous la forme de grĂšs et pĂ©lites directement en contact avec une sĂ©rie dĂ©vonienne carbonatĂ©e. Le dĂ©vonien est fortement plissĂ© et semble ĂȘtre le flanc inverse d'un antique pli couchĂ©. La position inversĂ©e de la sĂ©rie est confirmĂ©e par la prĂ©sence de carbonifĂšre (Ă©tage VisĂ©en) dans le cĆur d'une antiforme.
Extraction
L'ouverture de carriÚres dans les schistes a permis l'extraction d'ardoises tandis que les calcaires ont livré des moëllons et de la chaux.
Il est intéressant de noter que le sud de la commune renferme des gßtes métallifÚres[34] dans les calcaires, les dolomies et les grÚs. Aussi, du minerai de fer y a été extrait jusqu'au début du XXe siÚcle.
On trouve aussi un ancien site d'extraction de calcite, utilisée pour la réalisation de linteaux ou de pierres de parements.
Enfin, au XVIIIe siÚcle, les marbres eifféliens y ont été extraits pour leur qualité décorative.
L'industrie extractive a disparu sur la commune.
Le karst
La présence d'une bande carbonatée fortement fracturée entourée de terrains imperméables a permis une trÚs forte karstification dont l'exemple le plus connu est la grotte de la DevÚze.
Ce vaste karst qui s'étend des Verreries de Moussans jusqu'à Saint Pons de ThomiÚres draine les eaux météoriques et les eaux du Thoré et de la Salesse perdues au contact des calcaires et résurgent aux sources du Jaur et de Ponderatz à Saint-Pons-de-ThomiÚres.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1886. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[36].
En 2020, la commune comptait 619 habitants[Note 8], en augmentation de 3 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 306 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 638 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 150 âŹ[I 4] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,9 % | 9 % | 12,3 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 338 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 12,3 % de chÎmeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 95 emplois en 2018, contre 117 en 2013 et 112 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 218, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 10].
Sur ces 218 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
37 établissements[Note 11] sont implantés à Courniou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 37 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 8 | 21,6 % | (6,7 %) |
Construction | 5 | 13,5 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 40,5 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 5,4 % | (3,3 %) |
Activités immobiliÚres | 1 | 2,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 1 | 2,7 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 8,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 2 | 5,4 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 37 entreprises implantées à Courniou), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
- Scierie Du Somail, sciage et rabotage du bois, hors imprĂ©gnation (584 kâŹ)
- Tab-Gonzalez Raphael, travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et gros Ćuvre de bĂątiment (145 kâŹ)
- Courniou Construction CG, travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et gros Ćuvre de bĂątiment (137 kâŹ)
- Ripcode, conseil en systĂšmes et logiciels informatiques (76 kâŹ)
- L Assiette Gourmande, restauration traditionnelle (8 kâŹ)
En 1884, le chemin de fer de Castres Ă BĂ©darieux a permis un essor Ă©conomique. Les forĂȘts ont favorisĂ© l'industrie du bois (charpentes, douelles de barriques, cercles, tuteurs pour la vigne). Les tisserands Ă©taient nombreux autrefois. Entre 1830 et 1960 a Ă©tĂ© exploitĂ©e une mine de fer dans la rĂ©gion des Usclats-Verreries.
Agriculture
La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă 20 en 2000 puis Ă 15 en 2010[42] et enfin Ă 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[43] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 433 ha en 1988 Ă 458 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 24 Ă 42 ha[42].
Lieux-dits et Ă©carts (masages)
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les Ă©glises :
- Ăglise de la NativitĂ©-de-Notre-Dame de Courniou
- Ăglise Saint-Fabien de Prouilhe
- Ăglise Saint-Mathias de Marthomis
- Grotte de la DevĂšze. Voir les salles
- Salle Casteret
- Salle des Bijoux
- Salle Armand
- Salle de Rouville
- Salle de LâabbĂ©
- Salle Milhaud
- Musée français de la Spéléologie
Aire de jeux sous la cathédrale.
Personnalités liées à la commune
- Irénée Cros, martyr de la résistance en AriÚge y est né le 15 décembre 1887.
- Jean-Pierre Moure, maire de Cournonsec et président de l'Agglomération de Montpellier, y est né.
HĂ©raldique
Blason | Tranché : au 1er de gueules à une croix cléchée pommetée et vidée d'or (croix occitane), au 2d d'or à trois chùtaignes au naturel ordonnées en orle ; à la cotice d'azur brochant sur la partition ; au chef de sable chargé d'une chauve-souris d'argent[44] - [45]. |
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Détails | Adopté en . |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
- « Col de la Fenille » sur Géoportail..
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Autres sources
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Voir aussi
Bibliographie
- « Armoiries [Les Verreries. Courniou. Saint-Pons. Riols. Saint-Ătienne d'Albagnan. Saint-Vincent. Saint-Julien. Olargues. Mons. ColombiĂšres. Saint-Martin de l'Arçon] », Bulletin de la SociĂ©tĂ© languedocienne de gĂ©ographie, Montpellier, t. XXIII,â (lire en ligne)
- Patrick Cabrol, Contribution à l'étude du concrétionnement carbonate des grottes du Sud de la France : morphologie, genÚse, diagenÚse, Montpellier, éd. Cerga, , 275 p.
- Jean-Pierre Ferrer, Précis chronologique d'histoire de Courniou dans l'Hérault : avec des éléments de géographie physique, économique, humaine et touristique, Minerve, J.-P. Ferrer, , 154 p.
- Georges Milhaud, « La Grotte de la DevĂšze », CĂ©venne & MĂ©diterranĂ©e, no 2,â , p. 71-80
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Courniou (1834-1835) [0,15 ml]. Cote : 86 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Courniou sur le site d'histoire locale du Saint-Ponais
- Courniou-les-Grottes