AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

La Romieu

La Romieu (L'Arromiu en gascon) est une commune française située dans le nord du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.

La Romieu
La Romieu
Vue aérienne de la commune en 2017.
Blason de La Romieu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes de la Lomagne gersoise
Maire
Mandat
Thierry Cambournac
2020-2026
Code postal 32480
Code commune 32345
DĂ©mographie
Gentilé Romévien, romévienne
Population
municipale
562 hab. (2020 en diminution de 1,23 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 58â€Č 58″ nord, 0° 29â€Č 55″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 217 m
Superficie 27,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Lectoure-Lomagne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Romieu
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Romieu
GĂ©olocalisation sur la carte : Gers
Voir sur la carte topographique du Gers
La Romieu
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
La Romieu
Liens
Site web Site officiel

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Petit Auvignon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    La Romieu est une commune rurale qui compte 562 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 584 habitants en 1793. Ses habitants sont appelĂ©s les RomĂ©viens ou RomĂ©viennes.

    Le nom de cet ensemble médiéval, « l'Arroumßu », signifie « le pÚlerin » (un « roumieu » désignait à la base un pÚlerin pour Rome, mais le terme s'est appliqué à tous les pÚlerins).

    La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques : la collĂ©giale Saint-Pierre, classĂ©e en 1901, la tour du Cardinal d'Aux, classĂ©e en 1928, et le chĂąteau de Madirac, inscrit en 1964.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Berrac, Castelnau-sur-l'Auvignon, Gazaupouy, Lagarde, Larroque-Engalin, Marsolan et Pouy-Roquelaure.

    GĂ©ologie et relief

    Plusieurs collines entourent la commune. De nombreux sites préhistoriques et des carriÚres de sable les jonchent. La Romieu fut habitée à l'époque romaine : une voie antique, la Peyrigne, qui reliait La Motte de Lécussan à Saint-Bertrand-de-Comminges[2], ValcabrÚre et la TénarÚze, passent par La Romieu.

    La Romieu se situe en zone de sismicité 1 (sismicité trÚs faible)[3].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Romieu.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainĂ©e par le Petit Auvignon, le Marcasson, le ruisseau de Chante-Louve, le ruisseau de Horties, le ruisseau des MouragnĂšs, le ruisseau du Pontet, le ruisseau la bisalle et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 17 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    Le Petit Auvignon, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Auvignon Ă  Calignac, aprĂšs avoir traversĂ© 12 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 752 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Caussens », sur la commune de Caussens, mise en service en 1995[12] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 646,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le dĂ©partement de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et Ă  20 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[19] : les « bois de Broustes et grottes proches » (119 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [19] : l'« ensemble de tulipes et messicoles de Marsolan Ă  la Romieu » (3 318 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[21].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  La Romieu.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    La Romieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 1] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (66,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,7 %), forĂȘts (7,1 %), prairies (5,9 %), cultures permanentes (2,6 %), zones urbanisĂ©es (1,7 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La Romieu est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Romieu.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 98,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 342 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 339 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Le pĂšlerinage de Compostelle

    PĂšlerins de Compostelle arrivant Ă  La Romieu.

    La Romieu est une ville étape européenne sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, située sur la via Podiensis du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1998, le chemin Lectoure-La Romieu-Condom, soit 33 km, est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

    Les chemins de Rocamadour (GR 652) et du Puy-en-Velay (GR 65) se rejoignent Ă  La Romieu.

    Le , une messe a lieu dans la collégiale Saint-Pierre pour l'année jacquaire. La prochaine est prévue pour 2021.

    Le voit l'arrivée à la Romieu de la Vierge Noire de Rocamadour sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Histoire

    Un prieuré bénédictin a été fondé par le moine Albert sur les terres des seigneurs de Firmacon, vicomtes de Lomagne.

    Une charte du cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille de 1082 indique que le prieuré est donné à l'abbaye par le moine Albert, Odon, seigneur de Firmacon et sa femme Adélaïde. Cet acte fait de La Romieu une « sauveté » avec une charte de franchise qui place la communauté villageoise sous la protection des seigneurs de Firmacon[29].

    Les co-seigneurs de la ville Ă©taient le seigneur de Firmacon et le prieur du monastĂšre. Les seigneurs de Firmacon y rendaient la justice.

    AprÚs le traité d'Amiens, en 1279, qui reprenait les clauses du traité d'Abbeville de 1259 et cédait l'Agenais au roi d'Angleterre, La Romieu entra dans le domaine du roi d'Angleterre. Ils exercÚrent un temps le droit de haute et de basse justice mais les vicomtes de Lomagne conservÚrent le droit de juger en cas d'homicide et de vol. Puis les droits de justice furent partagés entre les vicomtes de Lomagne et le chapitre de chanoines. La Romieu ne revint définitivement dans le domaine du roi de France qu'aprÚs 1453.

    Au XIIIe siĂšcle, la ville devint une commune avec des consuls.

    La Romieu dépendait du Parlement de Bordeaux, de la sénéchaussée de Gascogne et du diocÚse de Condom à partir de 1318.

    Arnaud d'Aux, nĂ© en 1270 Ă  la Romieu, fut chargĂ© de plusieurs missions diplomatiques par son cousin Bertrand de Got (qui devint le pape ClĂ©ment V). Il fut promu Ă©vĂȘque de Poitiers, puis camĂ©rier du pape (ministre des Finances). Il eut la charge du problĂšme des Templiers. En 1312, il devint Ă©vĂȘque d'Albano et cardinal. Vers 1312, Arnaud d'Aux a achetĂ© aux consuls et aux habitants de La Romieu un terrain situĂ© contre les fossĂ©s de la ville qu'il a fait combler pour en creuser d'autres plus loin. En 1314, le roi Édouard II d'Angleterre en fit son consul privĂ©. C'est Ă  cette Ă©poque, c'est-Ă -dire au faĂźte de sa gloire, qu'il dĂ©cida d'Ă©tablir une fondation religieuse dans son village natal, La Romieu. Pour construire la collĂ©giale, il a rachetĂ© le prieurĂ© Ă  l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Le , le pape Jean XXII a donnĂ© son accord pour cette transaction dans une bulle. Au cours d'une messe dans l'Ă©glise Notre-Dame-du-PrieurĂ©, en , le cardinal d'Aux annonça le rattachement du prieurĂ© Ă  la collĂ©giale Saint-Pierre. L'acte de fondation de la collĂ©giale date du . Raymond de Galard, Ă©vĂȘque de Condom a approuvĂ© la fondation le [30].

    À l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, le village dĂ©pendait de l'Angleterre. L'amitiĂ© d'Arnaud d'Aux pour Édouard II facilita grandement les choses, d'autant plus que le roi anglais reversait la totalitĂ© des impĂŽts collectĂ©s localement pour qu'il puisse Ă©difier sa fondation. Elle fut achevĂ©e vers 1320. Le cloĂźtre fut construit peu aprĂšs l'Ă©glise. Arnaud d'Aux est mort en Ă  Avignon et son corps a Ă©tĂ© transportĂ© dans la collĂ©giale oĂč il a Ă©tĂ© placĂ© dans un enfeu. Le cardinal d'Aux avait prĂ©vu dans son testament datĂ© du que les descendants mĂąles de la famille d'Aux devaient porter le titre de Patron du chapitre de la collĂ©giale. Ce titre est restĂ© dans la branche aĂźnĂ©e de la famille d'Aux jusqu'en 1790[31].

    En 1569, les protestants commandés par Montgommery prirent la ville et la pillÚrent. La collégiale Saint-Pierre et l'église paroissiale Notre-Dame ont été saccagées. Le cloßtre fut incendié et ses étages partiellement détruits.

    Le chapitre de la collégiale disparaßt au début de la Révolution. Les villageois choisirent la collégiale comme église paroissiale ce qui a entraßné la démolition de l'église Notre-Dame.

    Depuis 1901, la collégiale et son cloßtre, exceptionnel exemple d'architecture gothique méridionale, sont classés monuments historiques.

    • La CollĂ©gialeSaint-Pierre.
      La Collégiale
      Saint-Pierre.
    • Le cloĂźtre de la CollĂ©giale Saint-Pierre.
      Le cloßtre de la Collégiale Saint-Pierre.
    • La place de la CollĂ©giale Saint-Pierre.
      La place de la Collégiale Saint-Pierre.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules aux deux tours d'argent maçonnĂ©es de sable, ouvertes et ajourĂ©es du champ, rangĂ©es en fasce, accompagnĂ©es de trois Ă©toiles d'or, ordonnĂ©es deux en chef et une en abĂźme, d'une Ă©toile de six rais du mĂȘme en chef et d'une lettre A capitale aussi d'argent en pointe[32].
    Commentaires : Le Blason, qui était celui du chapitre de la Collégiale, représente les étoiles de Compostelle ainsi que la molette de Notre-Dame de la Romieu, les tours de la Collégiale de la Romieu et la premiÚre lettre de la famille "Aux", fondatrice de la commune. Ce blason est celui de la ville depuis la Révolution Francaise.

    Politique et administration

    La mairie de La Romieu.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2008 Raymond Sourbe
    mars 2008 mai 2020 Denis Delous[33]
    mai 2020 En cours Thierry Cambournac
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[35]. En 2020, la commune comptait 562 habitants[Note 7], en diminution de 1,23 % par rapport Ă  2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 5841 2481 2781 2591 2621 3901 3601 3551 333
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 3781 2971 2001 2061 2121 2051 1101 0521 007
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    956941811815824790744748688
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    644535547528532538539573575
    2020 - - - - - - - -
    562--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 236 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 516 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 690 â‚Ź[I 4] (20 820 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]4,4 %3,5 %8,2 %
    DĂ©partement[I 7]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  314 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chĂŽmeurs) et 29,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais infĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France en 2008.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 145 emplois en 2018, contre 129 en 2013 et 128 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 205, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %[I 10].

    Sur ces 205 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 97 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 70,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    62 établissements[Note 10] sont implantés à la Romieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble62
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1625,8 %(12,3 %)
    Construction711,3 %(14,6 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1219,4 %(27,7 %)
    Activités immobiliÚres23,2 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    914,5 %(14,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1219,4 %(12,3 %)
    Autres activités de services46,5 %(8,3 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 25,8 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (16 sur les 62 entreprises implantĂ©es Ă  la La Romieu), contre 12,3 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans le TĂ©narĂšze, une petite rĂ©gion agricole occupant le centre du dĂ©partement du Gers, faisant transition entre lÊŒAstarac “pyrĂ©nĂ©en”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et attĂ©nue le modelĂ©, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[38]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations66413826
    SAU[Note 13] (ha)2 3592 2292 4212 027

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 66 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  41 en 2000 puis Ă  38 en 2010[40] et enfin Ă  26 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[41] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 2 359 ha en 1988 Ă  2 027 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 36 Ă  78 ha[40].

    Culture locale et patrimoine

    Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »[42].

    Collégiale Saint-Pierre de La Romieu[43] - [44]
    Collégiale Saint-Pierre.

    InfluencĂ©e Ă  la fois par le gothique mĂ©ridional et l'art du Nord, la collĂ©giale se signale par son vaisseau unique de quatre travĂ©es, long de 36 mĂštres, haut de 15 mĂštres et Ă©troit de 9 mĂštres et qui s'achĂšve par une abside polygonale. Elle se caractĂ©rise par sa voĂ»te gothique et abside Ă  pans coupĂ©s. Dans le chƓur, on trouve les tombeaux du prĂ©lat et de ses neveux, profanĂ©s Ă  la RĂ©forme, banalement refaits.

    L'Ă©glise et le cloĂźtre sont classĂ©s au titre des Monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [45].

    Une tour octogonale s'appuie sur le cÎté oriental de l'abside. Composée de trois salles voûtées (une par niveau) et cent-soixante-huit marches, elle s'achÚve sur une piÚce trÚs ajourée au sommet. Le rez-de-chaussée sert de sacristie ornée de peintures du XIVe siÚcle (seize anges chanteurs ou musiciens escortés de la famille d'Aux). Elle possÚde un clocher de 33 mÚtres.

    Au nord de l'Ă©glise, dont il jouxte les deux premiĂšres travĂ©es extĂ©rieures, le cloĂźtre carrĂ© Ă  quatre galeries de huit arcades gothiques gĂ©minĂ©es est une Ɠuvre majestueuse, bĂąti probablement au XIVe siĂšcle. En dĂ©pit de restaurations maladroites, on distingue encore quelques traces d'un trĂšs riche dĂ©cor sculptĂ© de feuilles de chĂȘne, de vigne et de lierre mĂȘlĂ©es Ă  des figures humaines et animales. Du cloĂźtre, une arcade Ă  mĂąchicoulis conduit Ă  l'Ă©glise. Il soutenait l'Ă©tage disparu des bĂątiments conventuels.

    • L'ancien couvent des religieuses franciscaines de Montpellier jusqu'Ă  l'aprĂšs guerre, qui est ensuite devenu le couvent des religieuses de la Providence, est aujourd'hui l'accueil des pĂšlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, gĂ©rĂ© par une association privĂ©e. C'est une Ɠuvre des vicomtes de Saint-Gresse-de-Merens pour la mĂ©moire du vicomte mort en 1870 Ă  Paris.

    Parmi les autres Ă©difices religieux, on trouve :

    • la chapelle du hameau de Saint-Caprais Ă  km de la Romieu ;
    • la chapelle Saint-Jean-De-RouĂšde (qui ne se visite pas) ;
    • l'Ă©glise Saint-Caprais ;
    • l'ancien hĂŽpital Saint-Jacques devenu couvent des clarisses (propriĂ©tĂ© privĂ©e) ;
    • la croix dite de Sainte-Lucie avec l'emplacement de la relique rĂ©alisĂ©e en pierre, situĂ©e Ă  l'arrivĂ©e du chemin de Rocamadour.
    • les ruines de la chapelle de l'Ă©glise (Belmont).
    Édifices civils

    Le village de La Romieu comporte plusieurs bùtiments intéressants :

    Tour du cardinal d'Aux.
    • La Tour du Cardinal d'Aux est classĂ©e au titre des monuments historiques en 1928[46]. C'est, avec un morceau de mur d'enceinte, le seul Ă©lĂ©ment subsistant du palais cardinalice que s'Ă©tait fait construire le cardinal d'Aux au sud-ouest de la collĂ©giale. L'entrĂ©e occidentale du Palais se trouvait rue du Puits.
    • La Porte du ChĂąteau de Madirac : Construit en 1582 par Bernard du Bousquet, magistrat de Condom, deux atlantes encadrent la porte du chĂąteau de Madirac ; une inscription en latin rĂ©sume les circonstances de la construction. Ce chĂąteau est inscrit au titre des Monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [47] ;
    • le chĂąteau de Saint-Aignan, berceau de la famille de Saint Gresse de Merens, avec son allĂ©e de cĂšdres classĂ©e monument Historique (propriĂ©tĂ© privĂ©e) ;
    • l'ancien hĂŽpital de la famille de Galard de Terraube, qui est devenu au XVIIIe siĂšcle la gendarmerie nationale.
    • le lavoir de la Fontaine, ancien site romain avec sa source et son ancien lavoir gothique.

    Patrimoine environnemental

    • les grottes de BroutĂ©s ;
    • les grottes de Cavet blanc ;
    • les grottes de Sinaie ;
    • la grotte de Mathurin ;
    • la source de Sept Hountas.
    LĂ©gende des chats

    Plusieurs sculptures reprĂ©sentant des chats figurent autour de la place. Elles sont l’Ɠuvre d’un sculpteur animalier d’origine orlĂ©anaise, Maurice Serreau, qui s’était installĂ© Ă  La Romieu pour sa retraite. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, il commence Ă  sculpter des chats, qu’il offre Ă  divers commerçants de la commune. Il explique ensuite avoir Ă©tĂ© inspirĂ© par une lĂ©gende selon laquelle une jeune orpheline, AngĂ©line, aurait sauvĂ© un couple de chats lors d’une terrible famine, oĂč la population avait dĂ» se rĂ©soudre Ă  manger tous les chats. La prospĂ©ritĂ© revenue, les rĂ©coltes Ă©taient dĂ©vorĂ©es par les rats et souris qui avaient prolifĂ©rĂ©. C’est alors qu’AngĂ©line libĂ©ra les chats issus du couple qu’elle avait enfermĂ©, et elle sauva le village d’une nouvelle famine. Elle finit par ressembler elle-mĂȘme Ă  un chat. Cette lĂ©gende est une crĂ©ation contemporaine de toutes piĂšces, car elle n’est attestĂ©e par aucun document antĂ©rieur Ă  la fin du XXe siĂšcle, mais elle connaĂźt un grand succĂšs auprĂšs des visiteurs.

    La Romieu : la légende des chats.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges CourtĂšs (dir.), Communes du dĂ©partement du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de la Romieu » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Romieu » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Romieu » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Romieu » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Romieu » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Plan séisme
    3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    4. « Fiche communale de la Romieu », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « le Petit Auvignon »
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Caussens - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre La Romieu et Caussens », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Caussens - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre La Romieu et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Romieu », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « bois de Broustes et grottes proches » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF l'« ensemble de tulipes et messicoles de Marsolan à la Romieu » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques prÚs de chez moi - commune de La Romieu », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Romieu », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    28. GUÉRARD (M.). – Cartulaire de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. Paris : Lahure, 1872. Tome premier, charte 150.
    29. Marcel Durliat, La Romieu, p. 181-193, dans CongrÚs archéologique de France. 128e session. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970
    30. Evelyne Ugaglia, La collégiale Saint-Pierre. La Romieu, Office du tourisme de La Romieu, La Romieu, 2003 (ISBN 2-9513405-8-3) ; p. 32
    31. Banque du blason.
    32. http://www.annuaire-des-mairies.com/32/la-romieu.html
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    37. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    38. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    39. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de La Romieu - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    40. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Gers » (consulté le ).
    41. « La Romieu », sur le site de l'association Les Plus Beaux Villages de France, consulté le 7 juillet 2021.
    42. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 96-101 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0).
    43. « Église et cloĂźtre », notice no PA00094900, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    44. « Tour dite du Cardinal d'Aux », notice no PA00094901, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    45. « Chùteau de Madirac », notice no PA00094899, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.