La Romieu
La Romieu (L'Arromiu en gascon) est une commune française située dans le nord du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.
La Romieu | |
Vue aérienne de la commune en 2017. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gers |
Arrondissement | Condom |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Lomagne gersoise |
Maire Mandat |
Thierry Cambournac 2020-2026 |
Code postal | 32480 |
Code commune | 32345 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Romévien, romévienne |
Population municipale |
562 hab. (2020 ) |
Densité | 20 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 58âČ 58âł nord, 0° 29âČ 55âł est |
Altitude | Min. 104 m Max. 217 m |
Superficie | 27,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Lectoure-Lomagne |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Petit Auvignon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
La Romieu est une commune rurale qui compte 562 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 584 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Roméviens ou Roméviennes.
Le nom de cet ensemble médiéval, « l'Arroumßu », signifie « le pÚlerin » (un « roumieu » désignait à la base un pÚlerin pour Rome, mais le terme s'est appliqué à tous les pÚlerins).
La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la collégiale Saint-Pierre, classée en 1901, la tour du Cardinal d'Aux, classée en 1928, et le chùteau de Madirac, inscrit en 1964.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Berrac, Castelnau-sur-l'Auvignon, Gazaupouy, Lagarde, Larroque-Engalin, Marsolan et Pouy-Roquelaure.
GĂ©ologie et relief
Plusieurs collines entourent la commune. De nombreux sites préhistoriques et des carriÚres de sable les jonchent. La Romieu fut habitée à l'époque romaine : une voie antique, la Peyrigne, qui reliait La Motte de Lécussan à Saint-Bertrand-de-Comminges[2], ValcabrÚre et la TénarÚze, passent par La Romieu.
La Romieu se situe en zone de sismicité 1 (sismicité trÚs faible)[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Petit Auvignon, le Marcasson, le ruisseau de Chante-Louve, le ruisseau de Horties, le ruisseau des MouragnÚs, le ruisseau du Pontet, le ruisseau la bisalle et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[5] - [Carte 1].
Le Petit Auvignon, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Auvignon à Calignac, aprÚs avoir traversé 12 communes[6].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Caussens », sur la commune de Caussens, mise en service en 1995[12] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[13] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 646,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le dĂ©partement de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et Ă 20 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[17], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[19] : les « bois de Broustes et grottes proches » (119 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [19] : l'« ensemble de tulipes et messicoles de Marsolan Ă la Romieu » (3 318 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[21].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
La Romieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 1] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (92,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (66,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,7 %), forĂȘts (7,1 %), prairies (5,9 %), cultures permanentes (2,6 %), zones urbanisĂ©es (1,7 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Romieu est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 98,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 342 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 339 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Le pĂšlerinage de Compostelle
La Romieu est une ville étape européenne sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, située sur la via Podiensis du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1998, le chemin Lectoure-La Romieu-Condom, soit 33 km, est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
Les chemins de Rocamadour (GR 652) et du Puy-en-Velay (GR 65) se rejoignent Ă La Romieu.
Le , une messe a lieu dans la collégiale Saint-Pierre pour l'année jacquaire. La prochaine est prévue pour 2021.
Le voit l'arrivée à la Romieu de la Vierge Noire de Rocamadour sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Histoire
Un prieuré bénédictin a été fondé par le moine Albert sur les terres des seigneurs de Firmacon, vicomtes de Lomagne.
Une charte du cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille de 1082 indique que le prieuré est donné à l'abbaye par le moine Albert, Odon, seigneur de Firmacon et sa femme Adélaïde. Cet acte fait de La Romieu une « sauveté » avec une charte de franchise qui place la communauté villageoise sous la protection des seigneurs de Firmacon[29].
Les co-seigneurs de la ville Ă©taient le seigneur de Firmacon et le prieur du monastĂšre. Les seigneurs de Firmacon y rendaient la justice.
AprÚs le traité d'Amiens, en 1279, qui reprenait les clauses du traité d'Abbeville de 1259 et cédait l'Agenais au roi d'Angleterre, La Romieu entra dans le domaine du roi d'Angleterre. Ils exercÚrent un temps le droit de haute et de basse justice mais les vicomtes de Lomagne conservÚrent le droit de juger en cas d'homicide et de vol. Puis les droits de justice furent partagés entre les vicomtes de Lomagne et le chapitre de chanoines. La Romieu ne revint définitivement dans le domaine du roi de France qu'aprÚs 1453.
Au XIIIe siĂšcle, la ville devint une commune avec des consuls.
La Romieu dépendait du Parlement de Bordeaux, de la sénéchaussée de Gascogne et du diocÚse de Condom à partir de 1318.
Arnaud d'Aux, nĂ© en 1270 Ă la Romieu, fut chargĂ© de plusieurs missions diplomatiques par son cousin Bertrand de Got (qui devint le pape ClĂ©ment V). Il fut promu Ă©vĂȘque de Poitiers, puis camĂ©rier du pape (ministre des Finances). Il eut la charge du problĂšme des Templiers. En 1312, il devint Ă©vĂȘque d'Albano et cardinal. Vers 1312, Arnaud d'Aux a achetĂ© aux consuls et aux habitants de La Romieu un terrain situĂ© contre les fossĂ©s de la ville qu'il a fait combler pour en creuser d'autres plus loin. En 1314, le roi Ădouard II d'Angleterre en fit son consul privĂ©. C'est Ă cette Ă©poque, c'est-Ă -dire au faĂźte de sa gloire, qu'il dĂ©cida d'Ă©tablir une fondation religieuse dans son village natal, La Romieu. Pour construire la collĂ©giale, il a rachetĂ© le prieurĂ© Ă l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Le , le pape Jean XXII a donnĂ© son accord pour cette transaction dans une bulle. Au cours d'une messe dans l'Ă©glise Notre-Dame-du-PrieurĂ©, en , le cardinal d'Aux annonça le rattachement du prieurĂ© Ă la collĂ©giale Saint-Pierre. L'acte de fondation de la collĂ©giale date du . Raymond de Galard, Ă©vĂȘque de Condom a approuvĂ© la fondation le [30].
Ă l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, le village dĂ©pendait de l'Angleterre. L'amitiĂ© d'Arnaud d'Aux pour Ădouard II facilita grandement les choses, d'autant plus que le roi anglais reversait la totalitĂ© des impĂŽts collectĂ©s localement pour qu'il puisse Ă©difier sa fondation. Elle fut achevĂ©e vers 1320. Le cloĂźtre fut construit peu aprĂšs l'Ă©glise. Arnaud d'Aux est mort en Ă Avignon et son corps a Ă©tĂ© transportĂ© dans la collĂ©giale oĂč il a Ă©tĂ© placĂ© dans un enfeu. Le cardinal d'Aux avait prĂ©vu dans son testament datĂ© du que les descendants mĂąles de la famille d'Aux devaient porter le titre de Patron du chapitre de la collĂ©giale. Ce titre est restĂ© dans la branche aĂźnĂ©e de la famille d'Aux jusqu'en 1790[31].
En 1569, les protestants commandés par Montgommery prirent la ville et la pillÚrent. La collégiale Saint-Pierre et l'église paroissiale Notre-Dame ont été saccagées. Le cloßtre fut incendié et ses étages partiellement détruits.
Le chapitre de la collégiale disparaßt au début de la Révolution. Les villageois choisirent la collégiale comme église paroissiale ce qui a entraßné la démolition de l'église Notre-Dame.
Depuis 1901, la collégiale et son cloßtre, exceptionnel exemple d'architecture gothique méridionale, sont classés monuments historiques.
La Collégiale
Saint-Pierre.Le cloßtre de la Collégiale Saint-Pierre. La place de la Collégiale Saint-Pierre.
HĂ©raldique
Blasonnement :
De gueules aux deux tours d'argent maçonnĂ©es de sable, ouvertes et ajourĂ©es du champ, rangĂ©es en fasce, accompagnĂ©es de trois Ă©toiles d'or, ordonnĂ©es deux en chef et une en abĂźme, d'une Ă©toile de six rais du mĂȘme en chef et d'une lettre A capitale aussi d'argent en pointe[32].
Commentaires : Le Blason, qui était celui du chapitre de la Collégiale, représente les étoiles de Compostelle ainsi que la molette de Notre-Dame de la Romieu, les tours de la Collégiale de la Romieu et la premiÚre lettre de la famille "Aux", fondatrice de la commune. Ce blason est celui de la ville depuis la Révolution Francaise. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[35]. En 2020, la commune comptait 562 habitants[Note 7], en diminution de 1,23 % par rapport Ă 2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 236 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 516 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 690 âŹ[I 4] (20 820 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,4 % | 3,5 % | 8,2 % |
DĂ©partement[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 314 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chÎmeurs) et 29,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 145 emplois en 2018, contre 129 en 2013 et 128 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 205, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %[I 10].
Sur ces 205 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 97 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 70,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
62 établissements[Note 10] sont implantés à la Romieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 62 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 16 | 25,8 % | (12,3 %) |
Construction | 7 | 11,3 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 12 | 19,4 % | (27,7 %) |
Activités immobiliÚres | 2 | 3,2 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 14,5 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 19,4 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 4 | 6,5 % | (8,3 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturiÚre, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,8 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 62 entreprises implantées à la La Romieu), contre 12,3 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans le TĂ©narĂšze, une petite rĂ©gion agricole occupant le centre du dĂ©partement du Gers, faisant transition entre lÊŒAstarac âpyrĂ©nĂ©enâ, dont elle est originaire et dont elle prolonge et attĂ©nue le modelĂ©, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[38]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 66 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 41 en 2000 puis Ă 38 en 2010[40] et enfin Ă 26 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[41] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 2 359 ha en 1988 Ă 2 027 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 36 Ă 78 ha[40].
Culture locale et patrimoine
Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »[42].
Collégiale Saint-Pierre de La Romieu[43] - [44]
InfluencĂ©e Ă la fois par le gothique mĂ©ridional et l'art du Nord, la collĂ©giale se signale par son vaisseau unique de quatre travĂ©es, long de 36 mĂštres, haut de 15 mĂštres et Ă©troit de 9 mĂštres et qui s'achĂšve par une abside polygonale. Elle se caractĂ©rise par sa voĂ»te gothique et abside Ă pans coupĂ©s. Dans le chĆur, on trouve les tombeaux du prĂ©lat et de ses neveux, profanĂ©s Ă la RĂ©forme, banalement refaits.
L'Ă©glise et le cloĂźtre sont classĂ©s au titre des Monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [45].
Une tour octogonale s'appuie sur le cÎté oriental de l'abside. Composée de trois salles voûtées (une par niveau) et cent-soixante-huit marches, elle s'achÚve sur une piÚce trÚs ajourée au sommet. Le rez-de-chaussée sert de sacristie ornée de peintures du XIVe siÚcle (seize anges chanteurs ou musiciens escortés de la famille d'Aux). Elle possÚde un clocher de 33 mÚtres.
Au nord de l'Ă©glise, dont il jouxte les deux premiĂšres travĂ©es extĂ©rieures, le cloĂźtre carrĂ© Ă quatre galeries de huit arcades gothiques gĂ©minĂ©es est une Ćuvre majestueuse, bĂąti probablement au XIVe siĂšcle. En dĂ©pit de restaurations maladroites, on distingue encore quelques traces d'un trĂšs riche dĂ©cor sculptĂ© de feuilles de chĂȘne, de vigne et de lierre mĂȘlĂ©es Ă des figures humaines et animales. Du cloĂźtre, une arcade Ă mĂąchicoulis conduit Ă l'Ă©glise. Il soutenait l'Ă©tage disparu des bĂątiments conventuels.
- L'ancien couvent des religieuses franciscaines de Montpellier jusqu'Ă l'aprĂšs guerre, qui est ensuite devenu le couvent des religieuses de la Providence, est aujourd'hui l'accueil des pĂšlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, gĂ©rĂ© par une association privĂ©e. C'est une Ćuvre des vicomtes de Saint-Gresse-de-Merens pour la mĂ©moire du vicomte mort en 1870 Ă Paris.
Parmi les autres Ă©difices religieux, on trouve :
- la chapelle du hameau de Saint-Caprais Ă 5 km de la Romieu ;
- la chapelle Saint-Jean-De-RouĂšde (qui ne se visite pas) ;
- l'Ă©glise Saint-Caprais ;
- l'ancien hÎpital Saint-Jacques devenu couvent des clarisses (propriété privée) ;
- la croix dite de Sainte-Lucie avec l'emplacement de la relique réalisée en pierre, située à l'arrivée du chemin de Rocamadour.
- les ruines de la chapelle de l'Ă©glise (Belmont).
- Ădifices civils
Le village de La Romieu comporte plusieurs bùtiments intéressants :
- La Tour du Cardinal d'Aux est classée au titre des monuments historiques en 1928[46]. C'est, avec un morceau de mur d'enceinte, le seul élément subsistant du palais cardinalice que s'était fait construire le cardinal d'Aux au sud-ouest de la collégiale. L'entrée occidentale du Palais se trouvait rue du Puits.
- La Porte du ChĂąteau de Madirac : Construit en 1582 par Bernard du Bousquet, magistrat de Condom, deux atlantes encadrent la porte du chĂąteau de Madirac ; une inscription en latin rĂ©sume les circonstances de la construction. Ce chĂąteau est inscrit au titre des Monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [47] ;
- le chùteau de Saint-Aignan, berceau de la famille de Saint Gresse de Merens, avec son allée de cÚdres classée monument Historique (propriété privée) ;
- l'ancien hĂŽpital de la famille de Galard de Terraube, qui est devenu au XVIIIe siĂšcle la gendarmerie nationale.
- le lavoir de la Fontaine, ancien site romain avec sa source et son ancien lavoir gothique.
Patrimoine environnemental
- les grottes de Broutés ;
- les grottes de Cavet blanc ;
- les grottes de Sinaie ;
- la grotte de Mathurin ;
- la source de Sept Hountas.
- LĂ©gende des chats
Plusieurs sculptures reprĂ©sentant des chats figurent autour de la place. Elles sont lâĆuvre dâun sculpteur animalier dâorigine orlĂ©anaise, Maurice Serreau, qui sâĂ©tait installĂ© Ă La Romieu pour sa retraite. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, il commence Ă sculpter des chats, quâil offre Ă divers commerçants de la commune. Il explique ensuite avoir Ă©tĂ© inspirĂ© par une lĂ©gende selon laquelle une jeune orpheline, AngĂ©line, aurait sauvĂ© un couple de chats lors dâune terrible famine, oĂč la population avait dĂ» se rĂ©soudre Ă manger tous les chats. La prospĂ©ritĂ© revenue, les rĂ©coltes Ă©taient dĂ©vorĂ©es par les rats et souris qui avaient prolifĂ©rĂ©. Câest alors quâAngĂ©line libĂ©ra les chats issus du couple quâelle avait enfermĂ©, et elle sauva le village dâune nouvelle famine. Elle finit par ressembler elle-mĂȘme Ă un chat. Cette lĂ©gende est une crĂ©ation contemporaine de toutes piĂšces, car elle nâest attestĂ©e par aucun document antĂ©rieur Ă la fin du XXe siĂšcle, mais elle connaĂźt un grand succĂšs auprĂšs des visiteurs.
Personnalités liées à la commune
- Fortius de Auxio ou Fort d'Aux de Lescout, Ă©vĂȘque de Poitiers en 1312, succĂšde au cardinal d'Aux, son oncle, premier patron du chapitre de la collĂ©giale.
- Le vicomte de Saint-Gresse de Merens, né à La Romieu, zouave pontifical, s'est illustré et est mort au siÚge de Paris de 1870.
- Le marquis de Lally-Thollendal fit, pour le mariage de son fils en 1845, restaurer la collégiale de La Romieu en la faisant orner d'une frise et doter de calices.
- Gilbert Cours-Darne, né à La Romieu (1909-2001), est un botaniste, ingénieur agronome, inspecteur général de la recherche scientifique Outre-mer, fondateur de l'arboretum de La Bordette.
- Le chevalier de Romegas de Mansonville ou Mathurin d'Aux de Lescout général des galÚres fit réparer la collégiale de la Romieu.
- L'abbé Felix Maupomé, chevalier de la Légion d'honneur, né à la Romieu, résistant était prisonnier de guerre ; on le nomme aussi le curé mousquetaire inhumé à Dému.
- Adrien Larribeau, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, nĂ© Ă la Romieu, fut archevĂȘque de SĂ©oul, prĂ©sent au concile Vatican II. Il est mort en 1975 et est inhumĂ© Ă Montbeton en Tarn-et-Garonne.
- Ătienne Bouet, officier de la LĂ©gion d'honneur, hĂ©ros des deux guerres, rĂ©sistant, fut tuĂ© au maquis de Meilhan dans le Gers en 1944 au cĂŽtĂ© de son petit-fils Jean Seguin et auprĂšs du commandant Louis Marcellin.
- SĆur Jeanne Boyer, religieuse de la Providence de La Romieu (+ en 1995), est reconnue par le mĂ©rite national pour son rĂŽle dans la RĂ©sistance.
- Jean Laboubée, tombé au champ d'honneur en Indochine, est chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre.
- Jarry Pailler, ancien sous-préfet de Condom, est inhumé au cimetiÚre de la Romieu.
- Alain LeclÚre, facteur d'orgue, est créateur de l'orgue de Terraube ; il est inhumé à La Romieu.
- Gabriel de San Mateo, directeur de lycĂ©e et ancien maĂźtre des chĆurs de l'Armagnac, est inhumĂ© Ă La Romieu.
- Thierry Cambournac, général d'armée, grand officier de la Légion d'honneur, grand officier de l'ordre national du mérite.
- Christine Boisson, aquarelliste, cofondatrice en 2012 du festival l'Art au Mieux.
Voir aussi
Bibliographie
- Georges CourtÚs (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de la Romieu » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Romieu » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Romieu » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Romieu » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Romieu » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Plan séisme
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de la Romieu », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Petit Auvignon »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- « Station Météo-France Caussens - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Station Météo-France Caussens - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Romieu et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Liste des ZNIEFF de la commune de Romieu », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- http://www.annuaire-des-mairies.com/32/la-romieu.html
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- « La Romieu », sur le site de l'association Les Plus Beaux Villages de France, consulté le 7 juillet 2021.
- Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 96-101 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0).
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- Marcel Durliat, La Romieu, pp. 181-193, dans CongrÚs archéologique de France. 128e session. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970
- « Ăglise et cloĂźtre », notice no PA00094900, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
- « Tour dite du Cardinal d'Aux », notice no PA00094901, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Chùteau de Madirac », notice no PA00094899, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.