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La Forest-Landerneau

La Forest-Landerneau [la fɔʁΔ lɑ̃dΔʁno] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

La Forest-Landerneau
La Forest-Landerneau
La mairie et sa place.
Blason de La Forest-Landerneau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas
Maire
Mandat
David Roulleaux
2020-2026
Code postal 29800
Code commune 29056
DĂ©mographie
Gentilé Forestois
Population
municipale
1 962 hab. (2020 en augmentation de 9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 213 hab./km2
Population
agglomération
44 395 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 25â€Č 48″ nord, 4° 18â€Č 53″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 111 m
Superficie 9,21 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Landerneau
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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La Forest-Landerneau
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La Forest-Landerneau
Liens
Site web https://laforest.bzh/

    Ses habitants, les Forestois et les Forestoises, Ă©taient 1 831 au recensement de 2008[1].

    GĂ©ographie

    La Forest-Landerneau est une commune riveraine de l'Élorn (rive droite), situĂ©e entre Brest et Landerneau.

    • La Forest-Landerneau, l'Anse du chĂąteau en bordure de l'Élorn (vue cĂŽtĂ© amont).
      La Forest-Landerneau, l'Anse du chĂąteau en bordure de l'Élorn (vue cĂŽtĂ© amont).
    • La Forest-Landerneau, l'Anse du chĂąteau en bordure de l'Élorn (vue cĂŽtĂ© aval).
      La Forest-Landerneau, l'Anse du chĂąteau en bordure de l'Élorn (vue cĂŽtĂ© aval).

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 046 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 465 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et Ă  km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  11,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  0,7 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    La Forest-Landerneau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    La commune, bordĂ©e par la mer d'Iroise, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (59,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (41,2 %), forĂȘts (27,3 %), zones urbanisĂ©es (14,2 %), terres arables (8,8 %), prairies (8,1 %), eaux maritimes (0,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Goelet Forest vers 1330, prioratus de Goelotforest en 1332, Guoeslet Forest en 1410, Sainct Thénénan la Forest en 1651, La Forest-Landerneau depuis 1955.

    Forest : dans le sens mĂ©diĂ©val, « forĂȘt rĂ©servĂ©e au seigneur »[25].

    Histoire

    La forest de saint Ténénan

    La Forest-Landerneau tire son nom de la forĂȘt recouvrant la rĂ©gion lors de l'arrivĂ©e de saint TĂ©nĂ©nan, si l'on en croit ce rĂ©cit hagiographique, la tradition prĂ©tend que : TĂ©nĂ©nan ou Tinidor[26] naquit dans l'Ăźle de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) dans la paroisse de Vallis Æquorea; encore jeune, il passa en Armorique (Bretagne actuelle) au dĂ©but du VIIe siĂšcle. Sa barque aurait franchi le goulet de Brest, remontĂ© l'Élorn et, Ă  trois lieues environ de l'embouchure de ce fleuve, sur la rive droite, il aurait fondĂ© vers 650 un petit lann (situĂ© en fait sur le territoire de l'actuelle commune de PlouĂ©dern) qu'on appela de son nom lann Tinidor', dont le nom est devenu Landerneau par la suite. Ce lieu Ă©tait inconnu, jusqu'alors inaccessible aux hommes, inculte, tout entourĂ© d'un Ă©pais rempart d'arbres et de halliers que la forĂȘt de Beuzit, au milieu de laquelle il se trouvait, produisait en abondance. C'est dans la forĂȘt de Beuzit que s'Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©tabli Conogan, un des compagnons de saint Pol, qui est Ă  l'origine de la crĂ©ation de l'ancienne paroisse de Beuzit-Conogan qui fut supprimĂ©e en 1791 et dont le territoire fut partagĂ© entre Landerneau et Saint-Thonan[27].

    En face, de l'autre cĂŽtĂ© de l'Élorn (sur la rive gauche) s'Ă©tendait la forĂȘt de Talamon, non moins fourrĂ©e et moins Ă©paisse. Aujourd'hui encore ces deux forĂȘts sont peuplĂ©es d'innombrables bĂȘtes sauvages »[28]. L'historien Arthur de La Borderie ajoute : « Il venait souvent se dĂ©lasser, se retremper, dans son ermitage de l'Élorn, et l'on croit qu'il y mourut ».

    Le chĂąteau de Joyeuse Garde

    Ce chùteau est trÚs ancien, il aurait été édifié par les Romains. Un proverbe dit : « Pa n'oa kastell é néb léac'h, oa kastell aman Ún Ú léac'h » (« Alors qu'il n'y avait chùteau en nul lieu, il y avait chùteau ici en ce lieu »[29]. Ce chùteau, dénommé d'abord "chùteau de Douloureuse Garde" fut «le théùtre d'une partie des exploits des Chevaliers de la Table ronde, de la résistance des Bretons aux Français, aux Saxons, aux Danois ; enfin des vives compétitions de Blois et de Montfort »[30] pendant la guerre de Succession de Bretagne (1361 - 1364).

    La Forest-Landerneau : les ruines du chĂąteau de Joyeuse Garde.

    Peu de temps avant l'arrivĂ©e de TĂ©nĂ©nan en Bretagne, les Danois « peuple sauvage et idolĂątre » avaient dĂ©barquĂ© sur la cĂŽte du LĂ©on, menant force raids et pillages. « En cet endroit due LĂ©on oĂč aborda saint TĂ©nĂ©nan, il y avoit une grande forest qui aboutissoit Ă  ce bras de mer qui va Ă  Landerneau, dans lequel s'Ă©taient retirĂ©s grand nombre de paysans de divers cantons, pour Ă©viter la fureur des barbares et, y ayant amenĂ© leurs troupeaux et le plus beau et meilleur de leurs biens, et pour n'estre forcez (...) tenoient sentinelle et garnison dans le chasteau pour dĂ©fendre la riviĂšre et le chemin droit, entre lesquels il est situĂ©. Quand la sentinelle du chasteau apperçeut le vaisseau de saint TĂ©nĂ©nan, il cria Ă  pleine voix "que le serviteur de Dieu, qui les devoit garantir des Barbares et dĂ©livrer de la peur et apprehension, arrivoit". A ce cri, le capitaine du chasteau et toute la garnison se jetterent sur les crĂ©neaux et guerites du donjon et, voyant le navire venir, Ă  toutes voiles (...), firent retentir l'air, les rivages et toute la forest, d'un cry de joye. A ce cry, ceux qui estoient dans la forest s'enquirent du sujet de cette rĂ©jouissance, disans l'un Ă  l'autre : «Merbet Ă  joa a zeus ar Goard» (« ils mĂšnent grande rĂ©jouissance Ă  la Garnison ») et de lĂ , ce chasteau fut nommĂ© "Chasteau de la Joyeuse Garde"[31].

    PoĂȘle en tuile vernissĂ©e provenant du site du chĂąteau de Joyeuse-Garde (Ă©poque mĂ©diĂ©vale, musĂ©e du LĂ©on de Lesneven).

    Cette forteresse fut prise et reprise plusieurs fois au XIIe siĂšcle lors des guerres contre Henri II PlantagenĂȘt, roi d'Angleterre entre 1153 et 1189 et l'un de ses fils Geoffroy II PlantagenĂȘt duc de Bretagne entre 1181 et 1186. RĂ©cupĂ©rĂ© par les seigneurs de LĂ©on, le chĂąteau aurait Ă©tĂ© reconstruit par HervĂ© Ier de LĂ©on, dĂ©cĂ©dĂ© en .

    M. de FrĂ©minville dĂ©crit ainsi le chĂąteau : « En suivant les bords de l'Élorn, et les remontant un peu au-dessus de l'anse de Kerhuon, on arrive aux ruines de ce chĂąteau de la Joyeuse-Garde, si cĂ©lĂšbre dans les chroniques de la Table ronde et mĂȘme dans les lĂ©gendes des saints bretons. Quelques pans de murailles, des fondements Ă  fleur de terre, le pied des tours et la circonvallation des fossĂ©s, enfin l'arcade ogive du portail sont tout ce qui reste aujourd'hui. Ces dĂ©bris suffisent pour en faire reconnaĂźtre le plan entier, qui Ă©tait un carrĂ© long, flanquĂ© de cinq tours, dont une Ă  chaque angle et la cinquiĂšme au milieu d'un des cĂŽtĂ©s du carrĂ©. Mais, si depuis le XIe siĂšcle, le chĂąteau de la Joyeuse-Garde n'a pas changĂ© de place, il a certainement bien changĂ© de forme, car rien dans tous les vestiges qui nous en restent, n'annonce des constructions antĂ©rieures au XIIe siĂšcle. Il aura sans doute Ă©tĂ© rebĂąti Ă  cette Ă©poque, ou du moins presque entiĂšrement restaurĂ© ».

    En 1341, le chĂąteau est assiĂ©gĂ© par les troupes de Jean de Montfort dans le cadre de la guerre de Succession de Bretagne, ses alliĂ©s anglais prennent la forteresse et massacrent la garnison. Repris par des troupes favorables Ă  Charles de Blois, le chĂąteau est Ă  nouveau rĂ©investi par des troupes anglaises dirigĂ©es par le duc de Northampton en . PassĂ© aux mains des Rohan Ă  la suite du dĂ©cĂšs en 1363 d'HervĂ© VIII de LĂ©on, le chĂąteau est un temps contrĂŽlĂ© par une garnison française dirigĂ©e par Bertrand Duguesclin en 1373 avant d'ĂȘtre repris par les troupes du duc de Bretagne Jean IV, aidĂ© par les Anglais, vers 1375. La forteresse est dĂ©mantelĂ©e vers 1490 sur ordre du roi Charles VIII, mais il Ă©tait dĂ©jĂ  probablement Ă  demi ruinĂ©[29].

    Ce chùteau est en ruines depuis longtemps. A. Mahé de La Bourdonnais le décrit ainsi en 1892 :

    « Le chĂąteau de Joyeuse Garde se prĂ©sente sous l'aspect de pans de murs Ă©pais, au milieu desquels est un tertre circulaire couvert d'un joli gazon ; de lĂ , on aperçoit l'Élorn, la forĂȘt et les rochers saillants brisĂ©s, suspendus sur l'abĂźme de la cĂŽte de Plougastel. Cet aspect est mĂ©lancolique ; une multitude de corbeaux d'une trĂšs grande espĂšce, et la corneille Ă  tĂȘte grise, des Ă©perviers, des buses, y font de tout temps leur sĂ©jour. Les cris aigres et plaintifs des mauves, les goĂ©lands qui planent au-dessus des eaux ; l'ĂąpretĂ© du climat, le vent, un ciel d'orage habituel, augmentent la tristesse de ce sĂ©jour qui conviendrait Ă  certaines dispositions de l'Ăąme : on s'y plairait dans les beaux jours au coucher du soleil, quand le silence et le calme du soir ne pourraient ĂȘtre interrompus que par les chants de quelques matelots, que par le sillage des bateaux Ă  voile, qu'assis sur un rocher, appuyĂ© contre un arbre, on verrait glisser sous son regard[32]. »

    Un compte rendu des fouilles archéologiques menées au chùteau a été publié[33] :

    « Des fouilles menĂ©es en 1968 et les annĂ©es suivantes par mademoiselle Marie-Claude Des DĂ©serts et une Ă©quipe de jeunes ont mis au jour les vestiges que l’on voit aujourd’hui. La plus ancienne monnaie trouvĂ©e est un penny d'Alexandre III d'Écosse (1280-1286). Ce chĂąteau n’est pas le premier, semble-t-il, car des parcelles portant des noms comme parc ar vouden) ("la motte" en breton) remontent Ă  une Ă©poque antĂ©rieure. La motte fĂ©odale contrĂŽlait le chemin vers Brest et le chemin descendant vers la rive de l’Élorn. Est-ce pour cela qu’un ancien dicton dĂ©clare que : Pa n’oa kastell Ă© neb leac’h, Oa kastell aman en Ă© leac’h ("Alors s’il n’y avait chĂąteau en nul lieu, il y aurait chĂąteau ici en ce lieu") ? »

    [34].

    Le prieuré de Goélo-Forest

    Un document de 1332[35] Ă©voque un prieurĂ© dĂ©nommĂ© "GoĂ©lo-Forest" : ce fut semble-t-il un prieurĂ© rĂ©gulier, habitĂ© par des moines sans doute jusque dans le courant du XVIe siĂšcle. Le prieurĂ© est alors en commende. À la fin du XVIIe siĂšcle, le prieur commendataire est HervĂ© de la Palue[36], docteur en droit, recteur de Plouguerneau et dĂ©cimateur. Les prĂȘtres desservants, recteurs et vicaires perçoivent seulement la portion congrue, les honoraires de messes et le casuel liĂ©s Ă  leur ministĂšre[34].

    Époque moderne

    Au XVIe siÚcle, La Forest-Landerneau faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan [37].

    L'activité toiliÚre était pratiquée dans la paroisse : lin et chanvre y étaient cultivés ; quatre kanndi ont été recensés à La Forest-Landerneau et 31,4 % des inventaires aprÚs décÚs de la paroisse à l'époque font état de la présence de métiers à tisser[38].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne Ă  la paroisse de La ForĂȘt [La Forest-Landerneau] de fournir 9 hommes et de payer 59 livres pour « la dĂ©pense annuelle de la garde-cĂŽte de Bretagne »[39].

    La Révolution française

    Les trois députés représentant la paroisse de La Forest lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven le étaient Gouven, Gloanec et Louis Le Guen[40].

    En 1793, la commune est crĂ©Ă©e sous le nom de La ForĂȘt, nom repris en 1801, mais transformĂ© ensuite dans le courant du XIXe siĂšcle en La Forest avant d'adopter, par dĂ©cret en date du , le nom de La Forest-Landerneau[41] - [42] (pour diffĂ©rencier la commune d'avec La ForĂȘt-Fouesnant dans le mĂȘme dĂ©partement du FinistĂšre).

    La Belle Époque

    En rĂ©ponse Ă  une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par Mgr Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur de La ForĂȘt-Landerneau Ă©crit : « Les instructions paroissiales se font toujours en breton et ne pourraient ĂȘtre comprises en français ». Yves-Marie Morvan, maire, Ă©crit en 1903 que « le breton est le dialecte qui convient le mieux Ă  la population», mĂȘme si « la moitiĂ© au moins comprendrait un sermon français »[43].

    Par arrĂȘtĂ© du prĂ©fet du FinistĂšre, l'Ă©cole publique de La Forest-Landerneau, tenue jusque-lĂ  par les religieuses des Filles du Saint-Esprit, est laĂŻcisĂ©e le [44].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de La Forest-Landerneau porte les noms de 34 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux 1 (René Le Bras) est un marin disparu en mer ; deux (Vincent Defienne et Paul Sclear) sont des soldats morts sur le front belge dÚs 1914 ; Jean Le Borgne est mort en GrÚce le dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[45].

    L'Entre-deux-guerres

    Le , le canot d'une goĂ©lette, La Tramontane, naviguant sur l'Élorn entre Landerneau et Brest avec treize passagers, chavira Ă  hauteur de La Forest-Landerneau ; le drame fit six victimes dont une mĂšre et ses deux fillettes[46].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de La Forest-Landerneau porte les noms de 3 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale dont François Guével, mort le à Luttre (Belgique) et Paul Respriget, mort le à Mulhouse[45].

    André Garrec et Marcel Boucher, de Brest, et Guy Raoul, de Saint-Marc, furent tués prÚs de La Forest-Landerneau le par des gendarmes allemands ; l'un de ceux-ci fut également tué dans les échanges de coups de feu[47].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Deux soldats originaires de La Forest-Landerneau (Henri Michel et Gabriel Toullec) sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine[45].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1965 Jean Morvan[55] Fils d'Yves-Marie Morvan, maire entre 1894 et 1912.
    1965 1983 Jean-Louis Billant UNR → UDR SupplĂ©ant du dĂ©putĂ© Gabriel de Poulpiquet
    1983 15 mars 2008 Yves Loaëc[56] UDF-CDS
    15 mars 2008 25 mai 2020 Yvon Bescond SE Retraité
    25 mai 2020 En cours David Roulleaux[57] - [58] Directeur d’entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[60].

    En 2020, la commune comptait 1 962 habitants[Note 7], en augmentation de 9 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    481416493457468484483523611
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    904590602624636696678620656
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    632675688650671676697896945
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8939301 1601 3841 6191 5951 7521 7981 813
    2018 2020 - - - - - - -
    1 9131 962-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Ténénan.
    Les ruines du chĂąteau de Joyeuse Garde qui Ă©mergent Ă  peine des herbes recouvrant le site.
    • Le chĂąteau de Joyeuse Garde classĂ© au titre des monuments historiques[62].
    • Le manoir de la Grande Palud (XVe siĂšcle). À L'intĂ©rieur, dans une des salles, on peut voir des poutres avec des traces de polychromies avec phylactĂšres et inscriptions[63].
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-TĂ©nĂ©nan date de 1887 mais a remplacĂ© un Ă©difice antĂ©rieur datant de 1761 qui lui-mĂȘme avait remplacĂ© une ou des Ă©glises plus anciennes.
    « Certains objets se trouvant dans l’église actuelle proviennent d’une Ă©glise plus ancienne encore : les fonts baptismaux datent de 1603, un banc de 1660, la chaire de 1714. Un tableau placĂ© au-dessus de la porte de la sacristie Ă©voque un Ă©difice gothique des XIIIe – XIVe siĂšcle. Ainsi retrouve-t-on, en remontant le temps, l'Ă©glise dans laquelle des BĂ©nĂ©dictins dĂ©pendant de l'abbaye de Saint-Mathieu ont priĂ©. Le presbytĂšre actuel est vraisemblablement le prieurĂ©-cure d’avant la RĂ©volution. Deux fermes proches portent les noms de Keramanac’h bras et Keramanac’h bihan ( "grand et petit village du moine ou des moines") [34]. »
    • Les restes d'un ancien calvaire.
      Les restes d'un ancien calvaire.
    • Une statue de Taliesin, « prince des magiciens, barde du roi Arthur », par R. Joncourt, se trouve depuis 2000 sur la place de la Mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    49. Simon Morvan, né le à Guipavas, décédé le à La Forest-Landerneau.
    50. François Jézéquel, né le à Guipavas, décédé le à Penquéar Bras en La Forest-Landerneau.
    51. François-Marie Jézéquel, né le à La Forest-Landerneau, décédé le à La Forest-Landerneau.
    52. Yves-Marie Morvan, né le à Poul-ar-Velin en La Forest-Landerneau, décédé le à La Forest-Landerneau.
    53. Athanase Vacheront, né le à La Forest-Landerneau, décédé le à La Forest-Landerneau.
    54. Yves Appéré, né le au Folgoët, décédé le à Cobalan en La Forest-Landerneau.
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