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L'Estréchure

L'Estréchure est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gard, en région Occitanie.

L'Estréchure
L'Estréchure
Église de Saint-Martin-de-Corconac.
Blason de L'Estréchure
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Bernadette Macquart
2020-2026
Code postal 30124
Code commune 30108
DĂ©mographie
Population
municipale
155 hab. (2020 en diminution de 4,91 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 06â€Č 33″ nord, 3° 47â€Č 02″ est
Altitude Min. 271 m
Max. 1 166 m
Superficie 19,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Vigan
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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L'Estréchure
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L'Estréchure
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L'Estréchure
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L'Estréchure

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Gardon de Saint-Jean et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    L'EstrĂ©chure est une commune rurale qui compte 155 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 612 habitants en 1886. Ses habitants sont appelĂ©s les EstrĂ©churois ou EstrĂ©churoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protĂ©gĂ© au titre des monuments historiques : l'Ă©glise de Saint-Martin-de-Corconac, classĂ©e en 2012.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la LozÚre.

    Communes limitrophes

    Hameaux et lieux-dits

    • Saint-Martin-de-Corconac, hameau situĂ© sur la route menant Ă  Lasalle. Ce chemin desservant la vallĂ©e au Moyen Âge a laissĂ© sa trace frĂ©quentĂ©e aujourd'hui par les randonneurs, il s'agit du sentier dit de la Diligence ;
    • MillĂ©rines.

    Hydrographie et relief

    L'EstrĂ©chure s'Ă©tend le long du Gardon Ă  une altitude de 300 m et plus pour certains Ă©carts.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 14,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 352 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 8,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Jean-du-Gard », sur la commune de Saint-Jean-du-Gard, mise en service en 1989[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 379,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « NĂźmes-Courbessac », sur la commune de NĂźmes, mise en service en 1922 et Ă  55 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  15,6 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[16].

    La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean »[20], d'une superficie de 19 020 ha, prĂ©sentant une variĂ©tĂ© d’habitats naturels d’intĂ©rĂȘt communautaire remarquables (22 gĂ©nĂ©riques dont cinq prioritaires)[21].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[22] : la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean entre Saumane et Saint-Jean-du-Gard » (172 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [22] : les « Hautes vallĂ©es des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la LozĂšre[24].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  L'EstrĂ©chure.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    L'Estréchure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [25] - [I 1] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (99,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (99,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (88,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (11 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,8 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de l'EstrĂ©chure est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Gardon de Saint-Jean. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1995, 2002, 2011, 2014 et 2020[30] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de l'Estréchure.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 12,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 173 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 135 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 78 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de l'EstrĂ©chure est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[34].

    Toponymie

    Occitan estrechor (prononcer estréchour) : étroitesse, rétrécissement[35], cf. roman espagnol estrechura, catalan estretura.

    Sa racine occitane est estrech (étroit), cf. catalan estret, du bas latin strictus : (chemin) resserré, (lieu) étroit, défilé[35].

    Histoire

    Moyen Âge

    Le hameau de l'Estréchure faisait autrefois partie de Saint-Martin-de-Corconac[36], Mansus de Corsenaco dans le cartulaire de la seigneurie d'Alais en 1345[36], puis Prioratus Sancti-Martini de Corquonaquo en 1444[36]. Le blason de l'Estréchure vient de cette filiation, il représente saint Martin partageant son manteau avec un indigent.

    Époque moderne

    Lors de la guerre des Cévennes, l'église et le presbytÚre de Saint-Martin-de-Corconnac sont incendiés en par les Camisards de Salomon Couderc. L'abbé Goiffon relatera cet événement à la fin du XIXe siÚcle.

    Révolution française et Empire

    En 1793, la commune de Saint-Martin-de-Corconac porte provisoirement le nom de Corconac[36].

    Époque contemporaine

    La construction, en 1870, de la nouvelle route départementale D907 favorise le développement d'un nouveau village au lieu-dit l'Estréchure que l'on peut repérer sur la carte de Cassini. Ce n'est qu'en 1873 que le village prend le nom de l'Estréchure. Par la suite Saint-Martin-de-Corconac se rattachera à l'Estréchure.

    En 1910, l'EstrĂ©chure compte 580 habitants vivant de l'agriculture, de l'Ă©levage, d'un mĂ©tier artisanal ou de la culture du ver Ă  soie et des activitĂ©s des deux filatures du village. La nourriture est largement constituĂ©e de plats Ă  base de chĂątaigne qui se substituent au pain, le chĂątaignier Ă©tant surnommĂ© arbre Ă  pain. L'activitĂ© liĂ©e au ver Ă  soie qui constitue une ressource importante pour le village pĂ©riclite dĂšs le dĂ©but du XXe siĂšcle et entraĂźne la fermeture des filatures, la premiĂšre en 1935 (Viala et Girot), la seconde en 1955 (la ProlĂ©tarienne). L'exode rural s'accentue, c'est la fin d'un Âge d'Or durant lequel on a pu compter jusqu'Ă  80 fileuses.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37].
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1825 1826 MĂ©janelle de Perjurade
    1826 1851 Jean Louis Gras
    1851 1870 Édouard Gras
    1870 Ulysse Campredon
    1880 Maurel David
    1880 1904 Marius Pascal
    1904 1914 Ulysse Girot
    1914 1936 Edmond Pascal Conseiller général
    1936 1940 Louis Maurin
    1940 1944 LĂ©on AurĂšs
    1944 1946 EugĂšne Deleuze
    1946 1951 Louis Maurin
    1951 1953 Arthur Julien
    1953 1965 Gustave Perrier Radical-socialiste Directeur de l'usine de L'Air Liquide Ă  AlĂšs
    1965 1979 Maxime André
    1979 Gustave Manoel
    2001 En cours Bernadette Macquart UDF puis NC
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 155 habitants[Note 9], en diminution de 4,91 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    610464484520576548606603611
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    605569592561583600612567580
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    571575553453469513357293295
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    228176158150140143159159174
    2014 2019 2020 - - - - - -
    163157155------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 79 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 140 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 16 990 â‚Ź[I 4] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]6,3 %16,5 %9,4 %
    DĂ©partement[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  97 personnes, parmi lesquelles on compte 61,5 % d'actifs (52,1 % ayant un emploi et 9,4 % de chĂŽmeurs) et 38,5 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 43 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 83,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 40,8 %[I 10].

    Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    20 Ă©tablissements[Note 12] sont implantĂ©s Ă  l'EstrĂ©chure au [I 13]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santĂ© humaine et l'action sociale est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 40 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (8 sur les 20 entreprises implantĂ©es Ă  l'L'EstrĂ©chure), contre 13,5 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations7621
    SAU[Note 13] (ha)151198850

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siÚge dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 50 ha[44] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices religieux

    Église de Saint-Martin de Corconac.

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Hierle, artiste-peintre nĂ© Ă  L'EstrĂ©chure le 16 avril 1856 (1) et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Paris 10e, le 20 aoĂ»t 1906 (2). (source = 1 - Cote aux AD 30 : 5MI 32/R21 - L'EstrĂ©chure 2 - Transcription de l'acte de dĂ©cĂšs N° 1581 provenant de la Mairie du 8e).

    HĂ©raldique

    Blason de L'Estréchure Blason
    D'azur, Ă  un saint Martin Ă  cheval, d'or[36].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
    • Cartes
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    Voir aussi

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