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Jardin-forĂȘt

Un jardin-forĂȘt, appelĂ© aussi forĂȘt-jardin ou jardin-verger (ou encore forĂȘt fruitiĂšre, forĂȘt nourriciĂšre ou forĂȘt comestible quand le jardin privilĂ©gie les espĂšces comestibles) est un jardin crĂ©Ă© selon le modĂšle de la forĂȘt naturelle et qui a la particularitĂ© d'ĂȘtre composĂ© d'espĂšces utiles Ă  l'Homme. Le jardin-forĂȘt est un systĂšme de culture basĂ© essentiellement sur des plantes pĂ©rennes: ce peut ĂȘtre un espace d'agrĂ©ment, pĂ©dagogique ou un espace conçu pour fournir une production alimentaire variĂ©e et des produits connexes tels qu'Ă©pices, plantes mĂ©dicinales, champignons, matĂ©riaux de construction, fibres, matĂ©riaux de vannerie, miel, du bois de chauffage, fourrage pour animaux, paillis, gibier, produits de la sĂšve, teinture et huile, etc. Un jardin-forĂȘt Ă  la particularitĂ© d'ĂȘtre trĂšs dense, diversifiĂ© et prĂ©sente donc une forte rĂ©silience aux divers alĂ©as de l'Ă©cosystĂšme et du climat. Ce systĂšme de culture nĂ©cessite peu de travail une fois que le systĂšme a atteint une certaine maturitĂ©.

Un jardin-forĂȘt non comestible Ă  Paris.

Le jardin-forĂȘt prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement 5 Ă  7 Ă©tages de vĂ©gĂ©tation ou strates, sans pour autant avoir de dĂ©finition universelle de celles-ci, tels des arbres de canopĂ©e (plus de 10m), des arbustes ou arbrisseaux (petits arbres), des buissons (taille rĂ©duite) et des plantes herbacĂ©es. Les productions sont des fruits, des noix, des Ă©pices, des lĂ©gumes vivaces, des plantes aromatiques, mĂ©dicinales et autres plantes utiles).

Histoire

Les jardins-forĂȘts sont probablement la plus ancienne forme d'utilisation des sols au monde, et le plus rĂ©sistant des agroĂ©cosystĂšmes. Ils trouvent leur origine dans les temps prĂ©historiques, le long des rives couvertes de jungle des cours d'eau et dans les contreforts humides des rĂ©gions Ă  mousson.

Au fur et à mesure que les familles aménageaient leur environnement immédiat, des espÚces utiles d'arbres et lianes (ex. : vigne) furent identifiées, protégées et améliorées, alors que les espÚces indésirables étaient éliminées. Des espÚces exogÚnes furent aussi sélectionnées et incorporées à ces jardins[1].

Les jardins-forĂȘts sont encore trĂšs prĂ©sents en zone tropicale oĂč on les nomme :

Vue du nord d'une ForĂȘt NourriciĂšre crĂ©Ă© par Wen Rolland au QuĂ©bec.

On les nomme aussi agroforĂȘts et, lĂ  oĂč les Ă©lĂ©ments constitutifs du bois sont de petite taille, on parle de jardin d'arbustes. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que l'agroforesterie pouvait ĂȘtre une importante source de revenus et de sĂ©curitĂ© alimentaire pour les populations locales[4].

Le terme ForĂȘt NourriciĂšre[5] a Ă©tĂ© proposĂ© en 2009 par Wen Rolland[6], permaculteur QuĂ©bĂ©cois, pour mieux dĂ©crire le potentiel de ce type d'amĂ©nagement, c'est-Ă -dire la crĂ©ation d'un Ă©cosystĂšme nourricier non seulement pour l'humain, mais aussi pour l'ensemble des habitants de l'Ă©cosystĂšme (animaux, insectes, champignons et micro-organismes en surface et sous terre) ainsi que pour le sol vivant tout en nourrissant la santĂ© et l'inspiration de ceux qui y travaillent et s'y promĂšnent. La ForĂȘt NourriciĂšre est un environnement productif, fonctionnel et d’une grande beautĂ© naturelle oĂč le design Ă©cologique joue un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant.

Sous climat tropical

Les jardins-forĂȘts sont frĂ©quents dans les rĂ©gions tropicales oĂč on cultive en polyculture sur les mĂȘmes parcelles des arbres, des cultures vivriĂšres et du bĂ©tail. Par exemple, on combine la noix de coco, le poivre noir, le cacao et l'ananas.

Amériques

Selon certaines sources[7], la forĂȘt amazonienne, plutĂŽt que d'ĂȘtre une forĂȘt vierge sauvage, aurait Ă©tĂ©, en grande partie, façonnĂ©e par et pour l'homme depuis au moins 11 000 ans, via des pratiques telles que le jardin-forĂȘt et la terra preta. Depuis les annĂ©es 1970, de nombreux gĂ©oglyphes ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©couverts sur des terres dĂ©boisĂ©es de la jungle amazonienne, Ă©tayant la thĂšse de l'existence de civilisations prĂ©colombiennes oubliĂ©es.

Sur la pĂ©ninsule du YucatĂĄn, la plupart de l'approvisionnement alimentaire des Mayas Ă©tait cultivĂ© en « jardin verger », connu sous le nom de pet kot (mur circulaire) car ces jardins avaient la caractĂ©ristique d'ĂȘtre entourĂ©s d'un muret de rocailles.

Selon une Ă©tude parue dans Science en 2017[8], ce sont prĂšs de 85 espĂšces d'arbres qui Ă©taient domestiquĂ©es par les populations prĂ©colombiennes et qui Ă©taient cultivĂ©es au sein de la forĂȘt amazonienne.

Afrique

Dans de nombreux pays africains, comme la Zambie, le Zimbabwe, la Tanzanie, les jardins sont trĂšs rĂ©pandus dans les zones rurales, pĂ©riurbaines et urbaines, et ils jouent un rĂŽle essentiel dans l'Ă©tablissement de la sĂ©curitĂ© alimentaire. Plus connus sont les jardins Chaga ou Chagga, sur les pentes du mont Kilimandjaro en Tanzanie. Ceux-ci sont un excellent exemple d'un systĂšme d'agroforesterie. Dans de nombreux pays, les femmes sont les principaux acteurs dans le jardinage et la production de nourriture. En Afrique du Nord, les oasis oĂč l'on trouve des palmiers, des arbres fruitiers et des lĂ©gumes constituent un type traditionnel de jardin forestier.

Inde

Les jardins familiaux dans le Kerala sont associĂ©s Ă  Kavu, nom donnĂ© aux bois sacrĂ©s dans la rĂ©gion de Malabar. L'objectif principal de prĂ©server un jardin-forĂȘt est de prĂ©server les croyances rituelles et l'identitĂ© culturelle des familles mixtes. Progressivement, ces jardins familiaux ont parfois Ă©tĂ© transformĂ©s en terrains de jeux. Mais, toujours dans le Kerala, des familles manifestent un grand intĂ©rĂȘt Ă  prĂ©server ces potagers. LĂ  aussi, la prĂ©servation des jardins familiaux est strictement associĂ©e Ă  un usage familial. Dans le mĂȘme temps, ils aident Ă  maintenir le niveau des bassins et puits avoisinants. Sans le savoir, ces familles qui protĂšgent leurs jardins familiaux protĂšgent aussi la nature et un Ă©quilibre Ă©cologique.

Kannur est une ville du Kerala qui porte la plus grande attention Ă  prĂ©server les jardins-forĂȘts. D'ailleurs, les jardins-forĂȘts de Kannur sont conservĂ©s avec soin en raison de la tradition consistant Ă  vĂ©nĂ©rer la nature comme incarnation de Dieu.

NĂ©pal

Au NĂ©pal, le Bagaincha Ghar (littĂ©ralement jardin familial) se rĂ©fĂšre au systĂšme d'utilisation des terres traditionnelles autour d'une ferme, oĂč plusieurs espĂšces de plantes sont cultivĂ©es et entretenues par les membres de la famille, et leurs produits sont principalement destinĂ©s Ă  la consommation familiale[9]. Le terme de « jardin-forĂȘt » est souvent considĂ©rĂ© comme synonyme de potager. Cependant, ils en diffĂšrent en termes de fonction, de taille, de diversitĂ©, de composition et de caractĂ©ristiques[10]. Au NĂ©pal, 72 % des mĂ©nages disposent d'un jardin Ă  domicile pour une surface de 2 Ă  11 % des avoirs fonciers totaux[11]. En raison de leur petite taille, le gouvernement n'a jamais identifiĂ© les jardins familiaux comme une unitĂ© importante de la production alimentaire et ils restent la part pauvre de la recherche et du dĂ©veloppement. Cependant, au niveau des mĂ©nages, le systĂšme est trĂšs important car il est source d'une importante quantitĂ© d'aliments de qualitĂ©, et de nourriture pour les ruraux pauvres, et, par consĂ©quent, contribue de façon substantielle Ă  la sĂ©curitĂ© alimentaire des mĂ©nages et des moyens d'existence des communautĂ©s agricoles au NĂ©pal.

Les jardins familiaux sont gĂ©nĂ©ralement cultivĂ©s avec un mĂ©lange de plantes annuelles et vivaces qui peuvent ĂȘtre rĂ©coltĂ©es sur une base journaliĂšre ou saisonniĂšre.

Ces jardins ne sont pas seulement des sources importantes de nourriture, de fourrage, combustible, médicaments, épices, herbes, fleurs, matériaux de construction et de revenus dans de nombreuses régions, ils sont également importants pour la conservation in situ d'un large éventail de ressources génétiques uniques pour la nourriture et l'agriculture[12]. De nombreuses espÚces non cultivées, négligées ou sous-utilisées pourraient constituer un apport important pour la diversité alimentaire des communautés locales[11].

En plus de fournir un complément d'alimentation lors des périodes difficiles, les jardins familiaux promeuvent une participation de toute la famille et de l'ensemble de la communauté à l'acte de produire de la nourriture. Les enfants, les personnes ùgées et ceux qui s'en occupent peuvent participer à cette agriculture domestique, l'intégrant à d'autres tùches ménagÚres et la planifiant. Cette tradition existe dans de nombreuses cultures à travers le monde depuis des milliers d'années.

Sous climats tempérés

Robert Hart, pionnier du jardinage forestier

Robert Hart pratique le jardin-forĂȘt dans les zones tempĂ©rĂ©es depuis les annĂ©es 1960. Hart a commencĂ© Ă  cultiver Ă  Wenlock Edge dans le Shropshire avec l'intention de crĂ©er un environnement sain et thĂ©rapeutique pour lui et son frĂšre Lacon.

À la suite de l'adoption par Hart d'un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien cru pour la santĂ© et des raisons personnelles, il remplace ses animaux de la ferme par des plantes. Les trois principaux produits de la forĂȘt sont les fruits, les noix et les lĂ©gumes verts. Il crĂ©e un jardin-forĂȘt modĂšle Ă  partir d'un verger de 5 000 m2 sur sa ferme.

SystĂšme Ă  sept strates

Robert Hart inventa un systĂšme basĂ© sur l'observation que la forĂȘt naturelle peut ĂȘtre divisĂ©e en niveaux distincts :

  1. Couche canopée, constituée par les arbres fruitiers d'origine ;
  2. Strate arborée basse : noix et arbres fruitiers sur porte-greffe nain ;
  3. Strate arbustive : des arbustes fruitiers tels que le cassis et autres baies ;
  4. Couche herbacée de légumes et d'herbes vivaces ;
  5. RhizosphÚre ou dimension souterraine des plantes cultivées pour leurs racines et tubercules ;
  6. Couche couvre-sol de plantes comestibles qui se propagent horizontalement ;
  7. Couche verticale de vignes et autres plantes grimpantes ;

Une composante-clé du systÚme à sept couches sont les plantes qu'on sélectionne. La plupart des légumes traditionnels cultivés aujourd'hui, tels que les carottes, sont des plantes héliophiles peu adaptées au systÚme de jardin forestier plus ombragé. Hart privilégia donc des végétaux vivaces tolérant l'ombre.

Permaculture

Le jardin-forĂȘt de Robert Hart dans le Shropshire.

Bill Mollison, qui a inventĂ© le terme permaculture, a rendu visite Ă  Robert Hart dans son jardin-forĂȘt de Wenlock Edge en . Les sept couches du systĂšme de Hart ont, depuis, Ă©tĂ© adoptĂ©es comme un Ă©lĂ©ment de design en permaculture.

Nombreux sont les permaculteurs partisans de jardins-forĂȘts, tels que Graham Bell, Patrick Whitefield, Dave Jacke, Eric Toensmeier et Geoff Lawton. Bell a commencĂ© Ă  construire son jardin-forĂȘt en 1991 et a Ă©crit le livre Le Jardin de permaculture en 1995, Whitefield a Ă©crit le livre Comment faire un jardin-forĂȘt en 2002, Jacke et Toensmeier coauteur de l'ouvrage en deux volumes Edible Forest Gardens en 2005, et Lawton a prĂ©sentĂ© le film Establishing a Food Forest the Permaculture Way en 2008.

ForĂȘt comestible

On parle de ForĂȘt comestible quand le but principale du jardin-forĂȘt est de produire des aliments.

Il s'agit d'une forme d'agrosylviculture basĂ©e sur la sylviculture homologue, qui cherche Ă  imiter les strates et fonctions d'une forĂȘt naturelle, mais avec un grand nombre d'espĂšces sĂ©lectionnĂ©es pour leur intĂ©rĂȘt alimentaire.

Projets

El Pilar, Ă  la frontiĂšre entre Belize et Guatemala, dispose d'un jardin-forĂȘt illustrant les pratiques agricoles traditionnelles des mayas. Un autre jardin de 5 000 m2, appelĂ© Kanan K'aax (ce qui signifie jardin bien entretenu en maya), est financĂ© par la National Geographic Society et dĂ©veloppĂ© Ă  l'Ă©cole primaire Santa Familia de Cayo.

Aux États-Unis, le plus grand jardin-forĂȘt connu sur les terres publiques est la Beacon Food Forest (en) Ă  Seattle, WA (trois hectares). D'autres projets de jardins-forĂȘts comprennent ceux qui sont au centre de permaculture Rocky Mountain Institute de Basalt, Colorado et la ferme de Montview Ă  Northampton, dans le Massachusetts.

ForĂȘt nourriciĂšre crĂ©Ă©e par Wen Rolland au QuĂ©bec.

Au Canada, le forestier Richard Walker a crĂ©Ă© des forĂȘts alimentaires dans la province de Colombie-Britannique depuis plus de 30 ans. Il a dĂ©veloppĂ© une forĂȘt alimentaire d'un hectare qui, une fois Ă  maturitĂ©, fournit des produits frais pour une nurserie et de la matiĂšre premiĂšre pour une herboristerie, ainsi que de la nourriture pour sa propre famille.

Au QuĂ©bec, le permaculteur Wen Rolland a crĂ©Ă© et implantĂ© des forĂȘts nourriciĂšres Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles sur de nombreux sites publics, privĂ©s et commerciaux. Sa premiĂšre crĂ©ation a Ă©tĂ© mise en place dans un jardin collectif (jardin partage) en 2008 afin de soutenir les jardiniers dans leur sĂ©curitĂ© alimentaire. De nombreux autres projets ont Ă©tĂ© lancĂ©s Ă  travers le QuĂ©bec grĂące Ă  ses formations sur le sujet.

À Mouscron en Belgique, Gilbert Cardon, dans le cadre d'un projet associatif d'Ă©ducation populaire au jardinage, a conçu depuis les annĂ©es 1970 un jardin-forĂȘt, ou plutĂŽt un potager-forĂȘt. EnclavĂ© au cƓur d’une citĂ© ouvriĂšre, c’est une jungle urbaine de plus de 2 000 arbres et arbustes fruitiers sur un espace de 1 800 mĂštres carrĂ©s[13].

EspÚces et essences utilisées

Comme exemple de feuilles comestibles Ă  la maniĂšre des salades ou d'Ă©pinards, on peut citer les feuilles du tilleul[14] ou du CĂ©drĂšle de Chine[15] ou voire dans une moindre mesure celles du bouleau[16].

Notes et références

  1. (en) Douglas John McConnell, The forest-garden farms of Kandy, Sri Lanka, Rome, Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, coll. « Farm systems management series » (no 3), , 117 p. (ISBN 92-5-102898-2, ISSN 1020-2080, OCLC 889348587, lire en ligne).
  2. (en) « springerlink.com »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  3. (en) « Inspector Gadget's green fingers and politics », sur timeshighereducation.com, .
  4. (en) Douglas John McConnell et K. A. B. Dharmapala, The economic structure of Kandyan forest-garden farms : small forest-garden farms in the Kandy district of Sri Lanka (Ceylon), Peradeniya, UNDP/FAO, coll. « Farm management report » (no 7), , 81 p. (OCLC 5776386, présentation en ligne).
  5. « ForĂȘt NourriciĂšre », sur designecologique.ca.
  6. [vidĂ©o] Wen Rolland, La ForĂȘt NourriciĂšre : La crĂ©ation d'Ă©cosystĂšmes nourriciers! sur YouTube, .
  7. (en) « BBC Four - Unnatural Histories, Amazon », sur bbc.co.uk.
  8. (en) C. Levis, F. R. C. Costa, F. Bongers, M. Peña-Claros, C. R. Clement, A. B. Junqueira, E. G. Neves, E. K. Tamanaha, F. O. G. Figueiredo, R. P. SalomĂŁo, C. V. Castilho, W. E. Magnusson, O. L. Phillips, J. E. Guevara, D. Sabatier, J.-F. Molino, D. CĂĄrdenas LĂłpez, A. M. Mendoza, N. C. A. Pitman, A. Duque, P. NĂșñez Vargas, C. E. Zartman, R. Vasquez, A. Andrade, J. L. Camargo, T. R. Feldpausch, S. G. W. Laurance, W. F. Laurance, T. J. Killeen, H. E. Mendonça Nascimento, J. C. Montero, B. Mostacedo, I. L. Amaral, I. C. GuimarĂŁes Vieira, R. Brienen, H. Castellanos, J. Terborgh, M. de Jesus Veiga Carim, J. R. da Silva GuimarĂŁes, L. de Souza Coelho, F. D. de Almeida Matos, F. Wittmann, H. F. MogollĂłn, G. Damasco, N. DĂĄvila, R. GarcĂ­a-Villacorta, E. N. H. Coronado, T. Emilio, D. de Andrade Lima Filho, J. Schietti, P. Souza, N. Targhetta, J. A. Comiskey, B. S. Marimon, B.-H. Marimon Jr., D. Neill, A. Alonso, L. Arroyo, F. A. Carvalho, F. C. de Souza, F. Dallmeier, M. P. Pansonato, J. F. Duivenvoorden, P. V. A. Fine, P. R. Stevenson, A. Araujo-Murakami, G. A. Aymard C., C. Baraloto, D. D. do Amaral, J. Engel, T. W. Henkel, P. Maas, P. Petronelli, J. D. Cardenas Revilla, J. Stropp, D. Daly, R. Gribel, M. RĂ­os Paredes, M. Silveira, R. Thomas-Caesar, T. R. Baker, N. F. da Silva, L. V. Ferreira, C. A. Peres, M. R. Silman, C. CerĂłn, F. C. Valverde, A. Di Fiore, E. M. Jimenez, M. C. Peñuela Mora, M. Toledo, E. M. Barbosa, L. C. de Matos Bonates, N. C. Arboleda, E. de Sousa Farias, A. Fuentes, J.-L. Guillaumet, P. MĂžller JĂžrgensen, Y. Malhi, I. P. de Andrade Miranda, J. F. Phillips, A. Prieto, A. Rudas, A. R. Ruschel, N. Silva, P. von Hildebrand, V. A. Vos, E. L. Zent, S. Zent, B. B. L. Cintra, M. T. Nascimento, A. A. Oliveira, H. Ramirez-Angulo, J. F. Ramos, G. Rivas, J. Schöngart, R. Sierra, M. Tirado, G. van der Heijden, E. V. Torre, O. Wang, K. R. Young, C. Baider, A. Cano, W. Farfan-Rios, C. Ferreira, B. Hoffman, C. Mendoza, I. Mesones, A. Torres-Lezama, M. N. U. Medina, T. R. van Andel, D. Villarroel, R. Zagt, M. N. Alexiades, H. Balslev, K. Garcia-Cabrera, T. Gonzales, L. Hernandez, I. Huamantupa-Chuquimaco, A. G. Manzatto, W. Milliken, W. P. Cuenca, S. Pansini, D. Pauletto, F. R. Arevalo, N. F. Costa Reis, A. F. Sampaio, L. E. Urrego Giraldo, E. H. Valderrama Sandoval, L. Valenzuela Gamarra, C. I. A. Vela et H. ter Steege, « Persistent effects of pre-Columbian plant domestication on Amazonian forest composition », Science, vol. 355, no 6328,‎ , p. 925-931 (ISSN 0036-8075, e-ISSN 1095-9203, PMID 28254935, DOI 10.1126/science.aal0157, lire en ligne, consultĂ© le ).
  9. (en) P. Shrestha, R. Gautam, R. B. Rana et B. Sthapit, « Home gardens in Nepal: status and scope for research and development », dans J. W. Watson et P. B. Eyzaguirre, Home gardens and in situ conservation of plant genetic resources in farming systems, Rome, IPGRI, (ISBN 92-9043-517-8, OCLC 911493041, SUDOC 186245327, lire en ligne), p. 105-124.
  10. (en) Bhuwon Sthapit, Resham Gautam et Pablo Eyzaguirre, « The Value of Home Gardens to Small farmers », dans Resham Gautam, Bhuwon Sthapit et Pratap Shrestha, Home Gardens in Nepal, LI-BIRD, Bioversity International et DDC, (OCLC 780780132, lire en ligne), p. 8.
  11. (en) Resham Gautam, Bhuwon Sthapit et Pratap Shrestha, Home Gardens in Nepal, Bioversity International (lire en ligne), p. 54.
  12. Subedi et al., 2004
  13. Ghislain Nicaise, « Aux fraternitĂ©s ouvriĂšres », La Gazette des Jardins, no 107,‎ (ISSN 1277-4510, lire en ligne).
  14. « Fleurs, graines, feuilles : tout se mange dans le tilleul ! », sur lechemindelanature.com, (consulté le ).
  15. « CédrÚle de Chine : Toona sinensis », sur laforetfeconde.fr, (consulté le ).
  16. [vidĂ©o] Le Chemin de la Nature, Quelles feuilles d’arbres manger? ChĂȘne, tilleul, bouleau sur YouTube, .

Voir aussi

En français

Autres langues

  • (en) Catherine Bukowski et John Munsell (prĂ©f. LaManda Joy), The Community Food Forest Handbook : How to Plan, Organize, and Nurture Edible Gathering Places, White River Junction, Chelsea Green Publishing, , 228 p. (ISBN 978-1-60358-644-3 et 978-1-60358-645-0, OCLC 1084671110, LCCN 2018007439, ASIN B07GQ2MZZC, prĂ©sentation en ligne), p. 83-86.
  • (en) Martin Crawford, Creating a Forest Garden : Working with Nature to Grow Edible Crops, Totnes, Green Books, , 384 p. (ISBN 978-1-900322-62-1, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Deborha d'Arms, Jardin d'Or : a treatise on forest gardening, recreating sustainable gardens of eden, Los Gatos, Robertson Publishing, , 136 p. (ISBN 978-1-61170-029-9, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) James Sholto Douglas et Robert Adrian de Jauralde Hart (prĂ©f. Ernst Friedrich Schumacher), Forest Farming (nouvelle Ă©dition), Londres, Intermediate Technology Publications, , 207 p. (ISBN 0-946688-30-3, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Ken Fern, Plants for a Future : Edible and Useful Plants for a Healthier World, Hampshire, Permanent Publications, (ISBN 1-85623-011-2)
  • (en) Robert A. de J. Hart, Forest Gardening: Rediscovering Nature and Community in a Post-industrial Age, Portland, Green Earth Books, (ISBN 1900322021)
  • (en) Robert A. de J. Hart, Beyond the Forest Garden, Gaia Books, (ISBN 1-85675-037-X).
  • (en) Dave Jacke et Eric Toensmeier, Edible Forest Gardens : Ecological Vision and Theory for Temperate Climate Permaculture, vol. 1, White River Junction, Chelsea Green, (ISBN 1-931498-79-2).
    • Volume 2, Ecological Design and Practice for Temperate Climate Permaculture, (ISBN 1-931498-80-6). .
  • (en) Kathleen Jannaway, Abundant Living in the Coming Age of the Tree, Movement for Compassionate Living, (ISBN 0-9517328-0-3, lire en ligne).
  • (es) Gisela Mir et Mark Biffen, Bosques y jardines de alimentos : diseño, plantaciĂłn y mantenimiento, Artaza, La Fertilidad de la Tierra Ediciones, coll. « GuĂ­as para la fertilidad de la tierra » (no 28), , 192 p. (ISBN 978-84-121830-1-6, OCLC 1249338251, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Joseph Russell Smith, Tree Crops: A Permanent Agriculture, Island Press, (1re Ă©d. 1929) (ISBN 0-933280-44-0)
  • (en) P. Whitefield, How to Make a Forest Garden, Hampshire, Permanent Publications, (ISBN 1-85623-008-2).

Vidéographie

Articles connexes

Liens externes

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